Mais justement c'est ce que j'ai aimé dans le film.zeotrope a écrit :Les reproches que tu fais sont, pour moi, la force de cette deuxième partie. Comme tu le dis le temps commence à faire son oeuvre, le malaise des retrouvailles. Chaque film de cette trilogie restitue avec justesse l'étiolement d'une relation au fil du temps.Bogus a écrit :Before Sunset
Passé l'excitation du début avec le joli monologue de Ethan Hawke puis les retrouvailles attendues j'ai été assez déçu ensuite.
Le procédé est ici plus contraignant (1h au lieu d'une nuit), aussi j'ai trouvé ces discussions où on refait le monde plus artificiels que dans le premier volet et le personnage de Julie Delpy quelque peu agaçant...
Cependant petit à petit l'émotion apparait, la mélancolie d'un paradis perdu à Vienne et l'urgence face au temps qui passe (les comédiens sont encore jeunes mais le temps commence à faire son oeuvre) avec l'idée qu'il n'y a plus de temps à perdre en amour, si tant est qu'on en ait encore, traduisent le malaise de ses retrouvailles... et finalement le film gagne dans ses superbes dernières minutes.
Ethan Hawke est surement l'un des meilleurs acteurs de sa génération.
Mes reproches vont principalement à la première partie avec ces discussions artificielles (essentiellement du fait de Julie Delpy) sur la pollution, l'impérialisme américain, etc... C'est un discours de façade et heureusement celle-ci s'effrite au fur et à mesure que le film avance pour dévoiler la tristesse des personnages.
Mais comme dit AtCloseRange:
AtCloseRange a écrit :Alors ensuite on peut se demander si l'émotion de la fin n'est pas liée aussi à l'"inconséquence" du reste.