Classement des sorties Cinéma/VOD 2024

[Alibabass]

Il pleut dans la maison (Paloma Sermon-Dai) : 5,5/10

[mannhunter]

Hors-saison: 5/10
La malédiction: l'origine: 3,5/10

[tchi-tcha]

La malédiction: l'origine: 3,5/10

Purée

Je vais le voir ce week-end. Déjà que je note bas les films d'horreur, si même toi tu lui colles 3,5 je vais devoir demander à Karras une dérogation pour mettre une note négative. Ça promet

[Alexandre Angel]

La malédiction: l'origine: 3,5/10

dis-moi mannhunter, est-ce qu'il y a des morts spectaculaires, du genre qui annoncent la franchise Destination finale mais avec ce charme baroque qui faisait l'identité de la trilogie Omen.
Je sens que tu vas me répondre que non

[Alibabass]

Le Mal n'existe pas (Ryūsuke Hamaguchi) : 8/10

[vic]

Oui, c'est exactement ça Cap'taine !

Ben non pas trop.

Ben, sincèrement content pour toi, et tous ceux qui ont aimé.
Comme je disais, je suis loin d'avoir détesté mais je suis loin de comprendre l'intérêt que suscite le film, à part celui très basique du dégommage de cibles faciles. Je pense que c'est l'absence totale de subtilité et de nuance qui me gène ici, je ne vois pas du tout non plus en quoi ça serait "avant-gardiste".
Y a-t-il un topic où je pourrais trouver les arguments de tout le monde ?

[Alibabass]

Dans le topic cinéma indépendant Américain (si il existe) ? Pas "avant-gardiste", plutôt un manifeste. Pour anecdote, j'ai discuté avec une spectatrice après Le Mal n'existe pas et on a parlé de The Sweet East (qu'elle a vu et adoré). Elle a vécu 4 mois au États-Unis (une région assez démocrate) et l'esprit en mode récupération, appropriation culturel et vision de l’extrême en terme d'idéologie elle l'a ressentie vivement en discutant ici et là. Et pour une européenne c'est assez drôle mais au final assez flippant. The Sweet East joue une satire, déforme le miroir, joue la distance avec ses personnages de son pays mais apporte une angoisse palpable.

[mannhunter]

La malédiction: l'origine: 3,5/10

dis-moi mannhunter, est-ce qu'il y a des morts spectaculaires, du genre qui annoncent la franchise Destination finale mais avec ce charme baroque qui faisait l'identité de la trilogie Omen.

Il y en a peu et elles n'ont pas l'efficacité des scènes choc de la trilogie

Spoiler (cliquez pour afficher)

voir les scènes un peu grotesques avec Charles Dance et le corps tranché en deux par l'accidemt automobile, la variation paresseuse par immolation d'une scène célèbre du Donner

A part quelques références dans les situations et personnages, on est ici bien plus proche dans la narration d'"Immaculée", on pense aussi dans les effets aux productions Blum, au Polanski de "Rosemary's baby", au Zulawski de "Possession"...mais influences/références qui ne débouchent pas sur un récit et un propos vraiment signifiants, à mon sens..

[tchi-tcha]

...on est ici beaucoup plus proche d'"Immaculée"

Immatriculée que j'avais justement adoré
Tu vends du rêve

[Flol]

Je tiens tout de même à préciser que le 3.5/10 de mannhunter (que n'importe qui aurait pu prévoir), c'est sans doute la seule note réellement négative que j'ai vu jusqu'à présent, pour ce film qui se tape de bonnes reviews à peu près partout (et j'en suis le premier surpris parce que je ne m'attendais pas à ça).

Y a-t-il un topic où je pourrais trouver les arguments de tout le monde ?

Je ne crois pas, du moins j'en avais simplement parlé ici.
Bon allez topic !

[Manolito]

3,5, c'est la note médiane pour manhunter hors film de Michael Mann et de Dario Argento bien sûr...

[mannhunter]

...on est ici beaucoup plus proche d'"Immaculée"

Immatriculée que j'avais justement adoré

Je serais curieux d'ailleurs de savoir qui s'est inspiré de qui! J'imagine que les deux projets ont dû être écrits, développés à peu près en même temps? Tout n'est pas à jeter (la photo est assez soignée et le casting fait ce qu'il peut avec les personnages qu'on leur confie) mais je n'ai pas trouvé de singularité ni dans le scénario ni dans la mise en scène, et il y a un petit problème de rythme, juste un "twist" pour relancer (un petit peu) l'intérêt à 30 minutes du générique de fin. Le format Scope utilisé dans la trilogie manque aussi, un peu dommage quand même quand on a une si belle ville à cadrer..

3,5, c'est la note médiane pour manhunter hors film de Michael Mann et de Dario Argento bien sûr...

Tu exagères j'ai pas mis 7/10 à "Giallo" moi! et tu oublies Carpenter dans la Sainte Trinité!

c'est sans doute la seule note réellement négative que j'ai vu jusqu'à présent, pour ce film qui se tape de bonnes reviews à peu près partout

[douane eddy]

Et plus si affinités : 1/10

[Manolito]

Black flies 7/10

[Flol]

Civil War : 6/10

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J’y allais super confiant, étant plutôt fan du boulot d’Alex Garland jusque-là. Je m’attendais presque à voir le digne héritier de Children of Men, toujours l’un des meilleurs films du 21ème siècle, je le rappelle.

Et puis…pas une douche froide non plus, mais le film de Garland ne fait définitivement pas le poids face à celui de Cuarón. En terme d’implication, de tension et de niveau d’anxiété, je dirais même que le Garland est clairement décevant. Ça reste extrêmement bien foutu, on sent qu’il y a un vrai cinéaste à la barre, mais je me suis senti à distance du sujet. Avec l’impression que le récit aurait pu se situer n’importe où en dehors des États-Unis, que ça aurait donné à peu près le même film.

C’est sans doute bête de ma part, mais pour me sentir investi dans une histoire, j’ai besoin d’un contexte, de savoir qui se bat contre qui, pourquoi, que veulent les uns, que veulent les autres ? Je comprends la volonté de flouter les frontières, il n’y a pas de gentils ni méchants, c’est la guerre civile entre des Américains qui au final se ressemblent à peu près tous ; mais Garland semble tellement ne pas traiter ce point, que j’ai plus d’une fois eu le sentiment que son film aurait dû s’appeler War Correspondents et non pas Civil War. Puisqu’on y suit une bande de photo-journalistes allant d’un point À à un point B, avec leurs doutes, leurs dilemmes, et à qui il arrivera moult péripéties sur le chemin. Avec ce que ça implique de personnages (la jeune intrépide, le vieux sage) et de moments attendus (le « sacrifice » final).

Il reste tout de même de sacrés moments de cinoche, avec surtout la confirmation que Jesse Plemons est définitivement l’un des meilleurs comédiens de sa génération : en 5 minutes, il est absolument terrifiant et c’est à lui qu’on doit la scène la plus crispante du film. J’aurais juste souhaité qu’il y ait davantage de moments comme celui-ci (même si j’applaudis aussi la bataille finale de Washington, et plus globalement un incroyable boulot sur le sound design).