Vos scènes préférées

[Vic Vega]

Mes 10, par ordre alphabétique. Qui fait bien les choses parce que la première et la dernière scène furent deux immenses balises de mon enfance cinéphile.

Apocalypse Now: This is the end etc…

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Casino: Et Ace vit Ginger à travers la caméra de surveillance

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Gilda: put the blame on mame.

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Il était une fois dans l'Ouest: Now that you called me by name.

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Jackie Brown: Across the 110th Street.

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Millenium Mambo: la caméra suivant Shu Qi dans la scène d'ouverture.

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Napoléon (Gance): le Club des Cordeliers. Aux armes etc…

Nos Années Sauvages: Leslie Cheung danse le mambo devant la glace au son de Xavier Cugat.

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Le Syndicat du Crime: le contrat de Mark

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Voyage au bout de l'enfer: la roulette russe

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Les recalés en vrac :

-A Moment of romance: Andy Lau ramène Jacklyn Wu au son de Beyond.

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-L'Année du Dragon, le gunfight pré-Heroic Bloodshed du restaurant.

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-Barry Lyndon: Jeu.

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-En chair et en os: cf. l'affiche.

-La Fièvre du samedi soir, Stayin' Alive.

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-Furyo: l'ouverture. Un des plus beaux thèmes musicaux de l'histoire du cinéma.

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-Les Demoiselles de Rochefort, nous sommes des soeurs jumelles...

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-Mauvais Sang, Modern Love.

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-Milan Calibre 9: l'ouverture sur le génial score de Bacalov.

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-The Mission, le centre commercial.

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-Le Port de l'angoisse, anybody got a match?

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-La Soif du mal: l'ouverture.

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C'était pas possible:

-Détacher une scène dans Time and Tide, The Blade, Titanic, Police Story, Yi Yi.
-Détacher une scène chez De Palma, King Vidor, Lynch, Michael Mann, Peckinpah, Sirk, Fassbinder, Kitano, Mizoguchi, Bresson, Pialat, Melville, Godard.
-Détacher une scène avec Marlene. Idem avec James Dean.
-Détacher une scène avec une blonde hitchcockienne.

C'est encore trop tôt pour inclure une de ces scènes dans la liste :

-Burning: la scène d'ouverture.

-Drive my car: la scène d'ouverture.

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-Parasite: la scène d'ouverture

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-RRR: l'invasion du palais.

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[Truffaut Chocolat]

Bonne idée !
En voilà 10 à la volée, avec les liens vers les scènes.

* L'au-delà (ou Fulci qui se mesure avec brio à Kubrick et Argento) : au milieu du goreux, un bref moment rêvé, des pas silencieux dans une maison, bruit du bayou dehors (influence des scènes révélatrices des lèvres de Suspiria, mais bien - encore que la révélation ici me paraisse un poil absconse vu ce qui suit, mais on s'en fout).

Jeeeeez I so much love this film man (*)
(*)accent LA, fake tan et extensions

Qu'il est bon ce topic je me frotte les mains.

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C'est tout con mais y'a un truc sans cette scène d'ouverture qui me fait rentrer tout de suite dedans, par le simple rythme des vagues, le ralenti, la composition, la tenue des couleurs, la voix-off, jusqu'à la révélation des robots. ça raconte un milliard de choses avec rien. ça a un côté magique (oui oui).

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No comment c'est trop fort.

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Lacoste est un génie comique.

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"Et Borges il en dit quoi ?"

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Parce que c'est un peu dans l'actu et que bon... je suis totalement happé par le film tout entier et cette scène raconte encore une fois énormément de choses avec trois fois rien, par la même occasion c'est le meilleur morceau de la BO de Disasterpeace, y'a une bulle de mélancolie qui explose par la simple force du montage, du rythme et du visage d'une comédienne. ça a l'air facile le cinoche quand c'est bien fait.

[Truffaut Chocolat]

Millenium Mambo: la caméra suivant Shu Qi dans la scène d'ouverture.

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OUI OUI OUI

[tchi-tcha]

Mouais...

La scène de Millenium Mambo est belle comme une publicité pour du parfum.

...ou si on reste dans les grands classiques que tout le monde va citer :


Night of the Hunter

(et son hommage par Cameron dans Titanic, forcément)


Sinon, les balises SPOILER pour mettre des vidéos, ce serait sympa.
Autrement les pages du topic vont mettre une plombe à s'afficher correctement

[Kiké]

Superbe liste, Vic Vega!

Comme je te comprends pour la liste des "impossibles à détacher", je suis passé par là aussi.

Encore une raison de faire monter Millenium Mambo dans ma watchlist.

Je remarque que tu cites beaucoup de scènes d'ouverture (et j'en partage plein!), les premiers instants d'un film ont peut-être une petite particularité, une tendance un peu plus favorable à hanter le reste du film, puis à rester dans notre mémoire, à revenir en premier lorsqu'on repense au film.

Je ne changerais qu'une seule petite chose :

Jackie Brown: Across the 110th Street.

Quand j'entends les premières notes de la chanson, personellement, je repense un peu plus à la scène de fin

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Max qui s'en va dans le flou, Pam qui reprend la route, puis commence à chantonner... I'm not crying, you're crying!

[Truffaut Chocolat]

Mouais...

La scène de Millenium Mambo est belle comme une publicité pour du parfum.

Ou les pubs pour les parfums, ou tout ce qui touche de près à l'industrie du luxe, pompent et repompent tout ce qu'il y a d'esthétique dans ce monde pour vendre.

Et à la fin on se dit que le cinema pompe la pub alors que c'est l'inverse, mais c'est pas grave, parce que le cinema a pompé le clip, qui lui-même a pompé le cinema, à moins que le cinema ait pompé les jeux video, qui eux-mêmes se sont largement inspirés du cinéma quand il fallait avoir de l'ambition.

[shubby]

(...) on se dit que le cinema pompe la pub alors que c'est l'inverse, mais c'est pas grave, parce que le cinema a pompé le clip, qui lui-même a pompé le cinema, à moins que le cinema ait pompé les jeux video, qui eux-mêmes (...) .

[cinephage]

Ce n'est pas toujours facile de trouver les scènes en ligne... Mais on va commencer avec deux séquences que je ne me lasse pas de revoir, deux "films dans le film", dans lequel les créateurs aux manettes semble faire complètement dévier le film le temps d'un apparté. On notera chaque fois une BO fabuleuse, Bernard Herrmann et Cy Coleman sont prodigieusement mis en valeur :

Jason et les Argonautes, de Don Chaffey (1963), la séquence des squelettes :

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Sweet Charity, de Bob Fosse (1969) , la séquence du restaurant de luxe :

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[Truffaut Chocolat]

(...) on se dit que le cinema pompe la pub alors que c'est l'inverse, mais c'est pas grave, parce que le cinema a pompé le clip, qui lui-même a pompé le cinema, à moins que le cinema ait pompé les jeux video, qui eux-mêmes (...) .

Pour moi tout le monde influence tout le monde, tout le monde regarde ce qu'il se fait à côté pour avancer et trouver de nouvelles idées. C'est un énorme bordel où ça copule dans tous les sens.

[shubby]

Pour moi tout le monde influence tout le monde, tout le monde regarde ce qu'il se fait à côté pour avancer et trouver de nouvelles idées. C'est un énorme bordel où ça copule dans tous les sens.

C'était juste pour la blague, pas pu m'empêcher. Je te rejoins là dessus, oui.

[cinephage]

Pour mes deux séquences suivantes, je choisirais des ouvertures. Comme ça a été signalé plus haut, les cinéastes soignent souvent leurs séquences d'ouverture, c'est le premier rapport du spectateur au film, il faut une bonne introduction pour le plonger dans le film.

Tout d'abord, la séquence d'ouverture de Rio Bravo (Howard Hawks, 1959), qui est un formidable précis d'économie narrative. En quelques minutes, tous les enjeux du films sont présentés, et la situation est le déroulement en mini de tout ce qui va suivre (un peu comme dans l'opéra). La parole est dosée, l'action signifiante, c'est un régal de bout en bout.

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Un autre type d'ouverture, c'est le générique pris comme séquence isolée. Il y a des maitres en la matière, mais pour ne pas évoquer une énième fois l'excellent Saul Bass, je citerais l'ouverture de Du silence et des ombres (to kill a mockingbird), de Robert Mulligan (1962). Une très belle ouverture, à la fois thématiquement et comme introduction au film qui va suivre...

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[cinephage]

Mes séquences suivantes sont les séquences de grands monologues, ceux qui scotchent, ceux qui laissent pantois. J'en ai deux en tête qui me reviennent souvent lorsque je pense à ces grandes performances d'acteur.

Tout d'abord la tirade de Kikuchiyo (Toshiro Mifune) dans les 7 samourais, qui fait toujours son petit effet. Je ne l'ai hélas pas trouvé sur youtube.

Ensuite, celui de Françoise Lebrun, dans la Maman et la Putain (Jean Eustache), épuisé et alcoolisé, qui est absolument bouleversant.

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[cinephage]

On va passer aux grandes scènes musicales, qui me restent en tête et que je me refais parfois à l'envie, loué soit le support physique pour cela...

Tout d'abord la formidable séquence animée de Pink Floyd The Wall, d'Alan Parker, que je suradore...

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Et une danse dans Simple Men, sur Kool Thing, de Sonic Youth, qui évoque tellement de choses sans les dire...

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[cinephage]

Et pour arriver à 10, deux séquences qui me ravissent toujours autant...

L'extraordinaire prose d'Hippo dans un monde sans pitié (hélas un extrait anamorphosé, mais la voix qui s'exprime n'est pas déformée, au moins). Quand la Tour Eiffel s'éteint, il y a des gens qui montent sur les toits...

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Et l'amitié simple pour la créature de Frankenstein, dans la fiancée de Frankenstein... "Friend good, alone bad !"

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[Thesix]

Aïe ! Pourquoi ai-je regardé ce topic ?
On m'avait pourtant bien dit, la curiosité est un vilain défaut...