Comme tu le dis, il faut faire la part des choses. Ta liste, ce sont essentiellement des sorties d'indépendants (Carlotta, Potemkine, Spectrum, etc.), et là je suis le premier à reconnaître qu'ils font un travail admirable, et continuent vaille que vaille d'alimenter le marché, dans la mesure de leurs possibilités (c'est à dire s'ils ont accès aux films ou aux masters).tenia a écrit : ↑25 mars 23, 13:44Je t'ai donné une longue liste démontrant que le marché physique et ses intervenants ont toujours de l'énergie à revendre. Visiblement, j'aurais pu m'abstenir puisque toutes ces sorties tiendraient du pipi de chat. Autant pour moi.Count Dooku a écrit : ↑25 mars 23, 11:40Si ça c'est pas un signe de déclin du marché physique, je sais pas ce qu'il te faut...
Mais le marché physique, il y a quelques années (disons à l'âge d'or du DVD et aux premières années du BR), c'était aussi et surtout les studios US, qui se sont presque complètement désinvestis du support physiques. Même les studios français Pathé et Gaumont, ont réduit quelque peu la voilure au niveau de l'édition de patrimoine.
Restent heureusement les indépendants : Carlotta toujours au top (sans doute le seul éditeur depuis l'âge d'or du DVD à être parvenu à maintenir le même niveau qualitatif et quantitatif), Potemkine qui fait un très bon taf' notamment sur l'édition de films slaves, Rimini et Elephant qui continuent autant qu'ils peuvent à éditer du patrimoine US (même si on sent qu'ils sont limités au niveau des accès aux catalogues et aux masters disponibles), Le Chat évidemment irréprochable dans son créneau mais pas que (quelques ouvertures ces dernières années), StudioCanal pour ses MMD mensuels, Sidonis qui continue sur son créneau western (même si on sent un essoufflement) tout en se diversifiant un peu (les Bronson, le ciné fantastique), et bon je ne vais pas tous les citer. A contrario on a perdu Wild Side, TF1, M6, HK...
Mais il faut considérer le marché dans sa globalité, et ce beau travail ne compense pas le retrait des majors et la fermeture des catalogues, d'autant que le modèle de l'édition indépendante en France (micro-structures d'une ou deux personnes) empêche d'avoir la force de frappe des éditeurs anglo-saxon (pour l’accès aux titres et le financement des restaurations).
Bref c'est toujours l'histoire du verre à moitié vide ou à moitié plein, moi j'ai plutôt tendance à ne plus trop y trouver mon compte, toi au contraire tu es totalement satisfait, et tant mieux pour toi au final.