The Northman (Robert Eggers - 2022)
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The Northman (Robert Eggers - 2022)
Il n'y a pas de justice, The Lighthouse n'a pas son topic, alors qu'il le méritait amplement, mais que voulez-vous, le monde est parfois cruel, et ce n'est pas les islandais de l'an 895 qui me contrediraient. Voici donc votre espace de liberté pour discourir à plus soif de ce descendant dégénéré de Conan, Macbeth et... The Fountain
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Re: The Northman (Robert Eggers - 2022)
Report des premiers avis :
tchi-tcha a écrit : ↑12 mai 22, 01:29 The Northman (Robert Eggers) 5/10
(Complètement resté à l'extérieur du trip. Le côté arty annule toute la barbarie du sujet (malgré la sauvagerie de Alexander Skarsgård), la recherche de réalisme et d'authenticité se tire une balle dans le pied avec des accents forcés qui me sortent du film dès que quelqu'un se met à parler (Nicole Kidman c'est une catastrophe), la musique assourdissante ne me fait jamais décoller, et si les passages hallucinatoires échappent au ridicule ils m'ont eux aussi laissé sur le bord de la route. Ayant trouvé la fin complètement naze je lui collerais bien deux points de moins. Mais c'est un spectacle comme on n'en voit pas tous les jours et dont il aurait été dommage de ne pas profiter sur grand écran (coucou The Green Knight), ce qui lui ferait mériter deux points de plus. On se retrouve donc avec un 5/10 qui en dit davantage sur mon désarroi que sur le film lui-même.)
(PS Ah bon, si j'en crois le générique c'est Björk qui joue la sorcière ? )
+ Halford qui écrit des trucs incompréhensibles, comme d'habitude.Watkinssien a écrit : ↑12 mai 22, 06:59 The Northman = 7/10!! Mise en scène assez brillante qui peut laisser de marbre, mais il y a une telle envie de cinéma, de proposer un voyage à la fois viscéral et intellectuel que je ne vais pas faire la fine bouche. Il y a des scories, des ruptures de ton bancales. Mais paradoxalement, quand Eggers pourrait flirter avec le ridicule, il parvient à maîtriser l'équilibre et donnait lieu à de vrais beaux moments de cinéma.
Côté interprétation, l'animalité de Skarsgård est appréciable, mais c'est Ethan Hawke qui s'en sort le mieux en quelques minutes d'apparition. Et Anya Taylor-Joy a toujours autant de présence.
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Re: The Northman (Robert Eggers - 2022)
The Lighthouse ... sur le moment : étrange et singulier . Et le souvenir s'est engluer. Robert Eggers est un petit malin ... enfin le jeu qu'on commence à connaitre ici ^^ . Si j'étais de mauvais fois je dirais que c'est un film de Hipster, mais il y a des choses sublimes à prendre dans le film, comme sa photographie ... c'est juste la radiographie d'une embrouille qui part en sucette qui m'a énervé progressivement du film.
Pour The Northman, j'irais le voir ... en espérant ne pas finir en sidération.
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Re: The Northman (Robert Eggers - 2022)
Le bingo du genre de critique qui m'énerve est complet.
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Re: The Northman (Robert Eggers - 2022)
J'ai aimé The Northman. J'ai même par moments beaucoup aimé. Mais je crois que je ne l'ai pas aimé autant que j'aurais aimé l'aimer. Vous voyez ?
En gros, j'ai trouvé les 20 premières minutes absolument terrassantes, avec ce sentiment de ne pas avoir vu ça au cinéma depuis biiiieeeeennn longtemps. Ce mélange de fureur, de bestialité extrême, de barbarie, cet aspect purement primitif (la séquence du rituel des berserkers autour du feu m'a mis en ébullition comme rarement), la sauvagerie qui s'en dégage (l'attaque du village en est presque choquante)...c'est bien simple, j'ai direct pensé au Conan de Milius (et Eggers y a forcément pensé aussi, et ce dès l'introduction où le narrateur évoque Odin sur fond de percussions arythmiques).
Il y a un tel boulot sur la mise en scène, sur la bande son (ces éructations guerrières qui ponctuent régulièrement la BO ), vraiment j'ai trouvé ça extraordinaire. Malheureusement, la suite ne sera pas tout à fait de ce niveau.
À partir du moment où Amleth s'échappe et se fait passer pour un esclave (déjà, avec sa carrure de catcheur américain, j'ai du mal à croire qu'il puisse passer inaperçu au milieu d'autres esclaves de 40kg tout mouillés), le film rentre un peu plus dans le rang et commence à adopter une structure de récit un peu trop attendue. Ok on est finalement sur un pur film de vengeance, donc un genre extrêmement balisé en soi, mais j'y ai vu certaines facilités d'écriture qui m'ont un petit peu fait sortir du film.
Et c'est con, mais d'un strict point de vue visuel, ça m'a embêté que Amleth se coupe les cheveux pour adopter un aspect moins guerrier. Alors que bon dieu, il envoyait tellement du bois avant ça.
Après, le film reste régulièrement traversé de visions absolument dantesques : la Valkyrie et son appareil dentaire, complètement casse-gueule mais fascinante, ou le combat face au guerrier zombie géant. J'irais même jusqu'à citer la scène de révélation avec une Nicole Kidman effrayante, où son visage étrange et anachronique semble prendre ici tout son sens, puisqu'elle y apparait telle une véritable harpie rongée par le mal.
Et puis il y a ce duel final à poil (!?) au cœur d'un volcan en fusion. Encore une fois, depuis quand je n'avais pas vu de telles images au cinoche ? À vrai dire, avais-je déjà vu de telles images au cinoche ? (et que personne ne me cite le combat sur Mustafar de Revenge of the Sith, s'il-vous-plaît...même culs nus, Obi Wan et Anakin n'auraient jamais atteint un tel niveau de bestialité)
Donc rien que pour tout ça, rien que pour la beauté du geste et l'ambition de l'ensemble, je ne pourrai pas être trop sévère envers ce film. Je préfère rester sur ces instants sidérants qu'il m'a balancé dans la gueule. Et je suis prêt à suivre Robert Eggers jusqu'au bout du monde, tant j'aime son approche viscéral et mythologique des sujets qu'il aborde.
En gros, j'ai trouvé les 20 premières minutes absolument terrassantes, avec ce sentiment de ne pas avoir vu ça au cinéma depuis biiiieeeeennn longtemps. Ce mélange de fureur, de bestialité extrême, de barbarie, cet aspect purement primitif (la séquence du rituel des berserkers autour du feu m'a mis en ébullition comme rarement), la sauvagerie qui s'en dégage (l'attaque du village en est presque choquante)...c'est bien simple, j'ai direct pensé au Conan de Milius (et Eggers y a forcément pensé aussi, et ce dès l'introduction où le narrateur évoque Odin sur fond de percussions arythmiques).
Il y a un tel boulot sur la mise en scène, sur la bande son (ces éructations guerrières qui ponctuent régulièrement la BO ), vraiment j'ai trouvé ça extraordinaire. Malheureusement, la suite ne sera pas tout à fait de ce niveau.
À partir du moment où Amleth s'échappe et se fait passer pour un esclave (déjà, avec sa carrure de catcheur américain, j'ai du mal à croire qu'il puisse passer inaperçu au milieu d'autres esclaves de 40kg tout mouillés), le film rentre un peu plus dans le rang et commence à adopter une structure de récit un peu trop attendue. Ok on est finalement sur un pur film de vengeance, donc un genre extrêmement balisé en soi, mais j'y ai vu certaines facilités d'écriture qui m'ont un petit peu fait sortir du film.
Et c'est con, mais d'un strict point de vue visuel, ça m'a embêté que Amleth se coupe les cheveux pour adopter un aspect moins guerrier. Alors que bon dieu, il envoyait tellement du bois avant ça.
Après, le film reste régulièrement traversé de visions absolument dantesques : la Valkyrie et son appareil dentaire, complètement casse-gueule mais fascinante, ou le combat face au guerrier zombie géant. J'irais même jusqu'à citer la scène de révélation avec une Nicole Kidman effrayante, où son visage étrange et anachronique semble prendre ici tout son sens, puisqu'elle y apparait telle une véritable harpie rongée par le mal.
Et puis il y a ce duel final à poil (!?) au cœur d'un volcan en fusion. Encore une fois, depuis quand je n'avais pas vu de telles images au cinoche ? À vrai dire, avais-je déjà vu de telles images au cinoche ? (et que personne ne me cite le combat sur Mustafar de Revenge of the Sith, s'il-vous-plaît...même culs nus, Obi Wan et Anakin n'auraient jamais atteint un tel niveau de bestialité)
Donc rien que pour tout ça, rien que pour la beauté du geste et l'ambition de l'ensemble, je ne pourrai pas être trop sévère envers ce film. Je préfère rester sur ces instants sidérants qu'il m'a balancé dans la gueule. Et je suis prêt à suivre Robert Eggers jusqu'au bout du monde, tant j'aime son approche viscéral et mythologique des sujets qu'il aborde.
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Re: The Northman (Robert Eggers - 2022)
Comme je te le disais en off, impossible de ne pas évoquer Le guerrier silencieux de Refn sur ce point.Flol a écrit : ↑13 mai 22, 10:43 Ce mélange de fureur, de bestialité extrême, de barbarie, cet aspect purement primitif [...], la sauvagerie qui s'en dégage [...] c'est bien simple, j'ai direct pensé au Conan de Milius (et Eggers y a forcément pensé aussi, et ce dès l'introduction où le narrateur évoque Odin sur fond de percussions arythmiques).
Si je dois faire la liste de tous les films auxquels The Northman m'a fait penser, ça donnerait :
Conan (une évidence)
Le guerrier silencieux
Macbeth (la version de Justin Kurzel en particulier, donc pas forcément la meilleure... mais on s'en approche dans cette stylisation de la matière)
The Fountain (en bien ou en mal, je vous laisse choisir)
Et sur la première partie et par intermittences, du Guy Maddin, ramenant Eggers vers des pâturages plus ésotériques.
Donc le film ne sort pas de nulle part. Et j'ai beaucoup de mal à y trouver des images jamais vues auparavant (mode blasé). D'autant que je trouvé le traitement global des visuels par intermittence assez affreux (l'impression d'être dans 300 pendant certaines scènes).
T'as compris que c'était un marqueur temporel signifiant par là la durée de son calvaire (cheveux longs, puis courts, puis mi-longs, puis re-courts) j'espèreEt c'est con, mais d'un strict point de vue visuel, ça m'a embêté que Amleth se coupe les cheveux pour adopter un aspect moins guerrier. Alors que bon dieu, il envoyait tellement du bois avant ça.
Comme quoi, les vikings avaient inventé les grills 1000 ans avant les rappeurs.la Valkyrie et son appareil dentaire, complètement casse-gueule mais fascinante
Sur certaines scènes, comme celle du rituel du feu, ça marche très bien. Sur la chevauchée finale avant de prendre le bateau, c'est une grossière erreur il me semble.sur la bande son (ces éructations guerrières qui ponctuent régulièrement la BO )
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Re: The Northman (Robert Eggers - 2022)
Est-ce que on peux parler de point Godwin ? C'était une blague de mauvaise fois, faire des films comme Robert Eggers le fait, c'est des denrées rares aujourd'hui, c'est beaucoup d'énergie ... même si dans Lighthouse il se regarde filmer ... il est confiant quoi ^^ .Le bingo du genre de critique qui m'énerve est complet.
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Re: The Northman (Robert Eggers - 2022)
Ce serait une bonne idée de topic, ça. Tu tiens un truc !
De mon côté, il faudrait qu'il y ait :
- le terme "fan service"
- une comparaison avec de la bande-dessinée
et qu'elle soit agrémentée de tournures de phrases comme "il faut bien avouer/admettre", "force est de constater", "quand même" et "pour le coup".
Mais il y a d'autres choses, il faut que j'y réfléchisse encore.
Dernière modification par Torrente le 19 mai 22, 15:09, modifié 1 fois.
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Re: The Northman (Robert Eggers - 2022)
Fait pas bon être malin sur le forum ces temps-ci.
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Re: The Northman (Robert Eggers - 2022)
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Re: The Northman (Robert Eggers - 2022)
C'est cadeau pour Torrente (et pour égayer la journée de Flol au boulot) :Torrente a écrit : ↑13 mai 22, 13:15Ce serait une bonne idée de topic, ça. Tu tiens un truc !
De mon côté, il faudrait qu'il y ait :
- le terme "fan service"
- une comparaison avec de la bande-dessinée
et qu'elle soit agrémentée de tournures de phrases comme "il faut bien avouer/admettre", "quand même" et "pour le coup".
Mais il y a d'autres choses, il faut que j'y réfléchisse encore.
Il faut bien admettre que Roger Eggers est un petit malin qui multiplie les clins d'œil aux hipsters avec tout ce que le cinéma viriliste (car barbu) a produit de plus ringard depuis quarante ans (le Conan du culturiste allemand en tête). Pour le coup, il ne se résume pas au fan service attendu mais livre une véritable bouillie d'influences lessivées par une pose arty (jusqu'à nous faire avaler qu'il y a du Shakespeare dans son Justicier dans la Ville en Islande, quand même). Relisez plutôt Rahan, cette bande dessinée d'aventures médiévales dont The Northman (que certains collègues facétieux à la rédaction ont rebaptisé The Great Daubeman) n'est qu'un vulgaire décalque. À réserver aux neuneus, donc, ou aux fans hardcore de Nicole Kidman, toujours sublime quelle que soit la fange dans laquelle elle se vautre, il faut bien l'avouer.
(j'éditerai mon message si Torrente pense à d'autres trucs à rajouter, mais je pense qu'avec ça on est déjà bien riche en fibres)
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Re: The Northman (Robert Eggers - 2022)
Ok. T'es blasé.El Dadal a écrit : ↑13 mai 22, 11:15 Comme je te le disais en off, impossible de ne pas évoquer Le guerrier silencieux de Refn sur ce point.
Si je dois faire la liste de tous les films auxquels The Northman m'a fait penser, ça donnerait :
Conan (une évidence)
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Macbeth (la version de Justin Kurzel en particulier, donc pas forcément la meilleure... mais on s'en approche dans cette stylisation de la matière)
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Donc le film ne sort pas de nulle part. Et j'ai beaucoup de mal à y trouver des images jamais vues auparavant (mode blasé). D'autant que je trouvé le traitement global des visuels par intermittence assez affreux (l'impression d'être dans 300 pendant certaines scènes).
Je les ai aussi toutes ces références, mais pour autant, ça ne m'a pas empêché d'apprécier grandement le spectacle visuel proposé ici, qui m'a à plusieurs reprises dans un état de sidération. Chose de plus en plus rare au ciné, et que je ne me souviens pas avoir ressenti à ce point face aux films de Kurzel, Aronofsky et Refn.
Oh l'autre comment il me prend pour un teubé...El Dadal" a écrit :T'as compris que c'était un marqueur temporel signifiant par là la durée de son calvaire (cheveux longs, puis courts, puis mi-longs, puis re-courts) j'espère
Evidemment ! Mais ça reste un marqueur temporel pas super bien utilisé, je trouve. Il aurait pu faire sentir le temps qui passe autrement qu'en lui refilant une coupe au boule, au berserker !
Tu plaisantes, mais c'est apparemment historiquement vrai.El Dadal a écrit :Comme quoi, les vikings avaient inventé les grills 1000 ans avant les rappeurs.
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Re: The Northman (Robert Eggers - 2022)
Alors bravo mais...tchi-tcha a écrit : ↑13 mai 22, 14:47C'est cadeau pour Torrente (et pour égayer la journée de Flol au boulot) :Torrente a écrit : ↑13 mai 22, 13:15
Ce serait une bonne idée de topic, ça. Tu tiens un truc !
De mon côté, il faudrait qu'il y ait :
- le terme "fan service"
- une comparaison avec de la bande-dessinée
et qu'elle soit agrémentée de tournures de phrases comme "il faut bien avouer/admettre", "quand même" et "pour le coup".
Mais il y a d'autres choses, il faut que j'y réfléchisse encore.
Il faut bien admettre que Roger Eggers est un petit malin qui multiplie les clins d'œil aux hipsters avec tout ce que le cinéma viriliste (car barbu) a produit de plus ringard depuis quarante ans (le Conan du culturiste allemand en tête). Pour le coup, il ne se résume pas au fan service attendu mais livre une véritable bouillie d'influences lessivées par une pose arty (jusqu'à nous faire avaler qu'il y a du Shakespeare dans son Justicier dans la Ville en Islande, quand même). Relisez plutôt Rahan, cette bande dessinée d'aventures médiévales dont The Northman (que certains collègues facétieux à la rédaction ont rebaptisé The Great Daubeman) n'est qu'un vulgaire décalque. À réserver aux neuneus, donc, ou aux fans hardcore de Nicole Kidman, toujours sublime quelle que soit la fange dans laquelle elle se vautre, il faut bien l'avouer.
(j'éditerai mon message si Torrente pense à d'autres trucs à rajouter, mais je pense qu'avec ça on est déjà bien riche en fibres)
... je n'ai peut-être pas assez développé ; il faut que la comparaison avec la bande-dessinée soit péjorative pour la bande-dessinée, et pas l'inverse. Du type "c'est tellement nul et stupide qu'on croirait que c'est tiré d'une BD".
Mais j'ai bien ri, sinon, merci
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Re: The Northman (Robert Eggers - 2022)
Oui, ils ont déjà retrouvé des crânes vikings avec des dentitions marquées par ces ornements. Des rainures horizontales sur les incisives.
Mother, I miss you
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Re: The Northman (Robert Eggers - 2022)
Oui, je rigolais hein. Eggers et son scénariste ont visiblement fait beaucoup de recherches au préalable. Bon, ça vaut ce que ça vaut, car je ne me suis jamais senti soufflé par ces détails transcendants de véracité (et c'était peut-être le but recherché aussi, de ne pas attirer l'attention vers ces choses là).
À part peut-être la question des mouvements migratoires en cours de film (les dialogues servant de marqueurs dans ce cas : "Envoyez ces esclaves à Uppsala, ceux là à Kiev", "Garce slave" etc...) qui m'a interpellée. J'aimerai bien voir une carte de leurs pérégrinations quand j'y pense.
À part peut-être la question des mouvements migratoires en cours de film (les dialogues servant de marqueurs dans ce cas : "Envoyez ces esclaves à Uppsala, ceux là à Kiev", "Garce slave" etc...) qui m'a interpellée. J'aimerai bien voir une carte de leurs pérégrinations quand j'y pense.