Et vous, qu'allez-vous regarder ce soir ?

[tchi-tcha]

Bon sang, il est où, TheGentlemanBat, quand on a besoin de lui pour un crash test ?

Ce soir à 21h25 sur TMC : Bronx

À la réalisation : Olivier Marchal, le Michael Mann français en mieux !
À la production : Netflix !
Au casting : Stanislas Merhar, Jean Reno et Kaaris !

Tous les voyants sont au vert pour un super polar hard boiled burné à l'américaine avec des dialogues qui envoient la savonette ! Miam !



Bronx (aka Rogue City à l'international)

[tchi-tcha]

Ce soir à 21h25 sur TMC : Bronx

Tous les voyants sont au vert pour un super polar hard boiled burné à l'américaine avec des dialogues qui envoient la savonette !

Verdict : bof, déçu...

Bronx (Olivier Marchal, 2020) 3,5/10

À chaque fois que je vois un film d'Olivier Marchal, je me demande ce qui est arrivé au réalisateur de 36 quai des Orfèvres (et aussitôt après, je me rappelle que je n'ai pas revu 36 quai des Orfèvres depuis longtemps et que rien ne garantit qu'il tienne toujours la route aujourd'hui). Avec Bronx c'est flagrant, Marchal ne sait rien faire d'autre que photocopier l'esthétique de Michael Mann, une esthétique réduite à des tics, moulinée pour ressembler visuellement à une série policière pour TF1, et qui dans le cas présent pompe ouvertement Miami Vice avec quinze wagons de retard.

Une photocopie n'a pas de style, elle ne pense pas sa mise en scène, elle est donc incapable de reproduire correctement les fusillades de son modèle (ici c'est bordélique et pas très compréhensible, des morceaux de bravoure qui tombent systématiquement à plat ou à côté de la plaque). Mais cependant, Marchal se singularise par son goût d'un cinéma à la fois viril et tragique.
- Viril : c'est un univers d'hommes qui passent leur temps à se toiser, à se jauger et à se traiter réciproquement de pédés parce que c'est pas des pédés alors il faudrait pas les prendre pour des pédés. Dans Bronx, ce n'est pas suffisamment surjoué pour être rigolo, mais suffisamment mal joué pour être fatiguant.
- Tragique : Bronx est une tragédie moderne dans laquelle se croisent des flics borderline, des ripoux, plusieurs gangs mafieux ultra violents, tous plus caricaturaux les uns que les autres, une collection de clichés usés et lessivés. Et comme chez Michael Mann, Bronx se termine en musique, avec une chanson d'Alain Bashung qui parle d'immortalité pendant que tout le monde se fait tuer. Ce n'est pas un spoiler, ce sont des héros tragiques et les héros tragiques meurent à la fin (même si on n'a aucune idée du commanditaire de ce grand ménage, mais peu importe).

Bilan : Bronx est plombé par son inspiration asséchée, par son quasi-plagiat d'un Michael Mann recyclé à la sauce TF1, ridiculisé par le concours de bites permanent auquel se livrent ses héros, pas aidé par ses interprètes qui n'osent pas faire complètement basculer le cliché dans l'outrance (ça manque de flamboyance), qui rêve de s'élever au tragique mais qui ne vole pas plus haut qu'un téléfilm de série. Et ça ne me donne vraiment pas envie de retenter 36 quai des Orfèvres non plus.

[TheGentlemanBat]

Bon sang, il est où, TheGentlemanBat, quand on a besoin de lui pour un crash test ?

Ce soir à 21h25 sur TMC : Bronx

À la réalisation : Olivier Marchal, le Michael Mann français en mieux !
À la production : Netflix !
Au casting : Stanislas Merhar, Jean Reno et Kaaris !

Tous les voyants sont au vert pour un super polar hard boiled burné à l'américaine avec des dialogues qui envoient la savonette ! Miam !

I'm here ! Un poil titillé par la bande-annonce qui semblait annoncer du lourd, je me suis calé devant et idem, ça a vite été la déconfiture. Déjà, j'ai trouvé ça mal rythmé avec une myriade de micro scènes censées j'imagine donner un semblant d'épaisseur aux personnages mais qui au final n'ont pas grand intérêt, les séquences d'action se réduisent à pas grand chose et sont souvent montées à la vas-y que j'te pousse (on ne comprend strictement rien à la fusillade qui se déroule de nuit), on ajoute à cela une esthétique légèrement patinée de prod' made in TF1 et cerise sur le gâteau, en super guest star de luxe, un Jean Reno à l'air hagard, mauvais comme un cochon (dans toute cette bande de gros durs, je n'ai retenu que les prestations de Lannick Gautry et Francis Renaud en bad guy sadique). Bref, si j'avais su, j'aurais regardé Top Chef !

PS : tiens j'ai pu voir la rediff' de Moonfall dimanche soir et bon, si l'on fait abstraction du scénario totalement c.., Lustucru j'ai trouvé ça assez divertissant.

[cinephage]

Il est enfin arrivé en VOD, ce soir, donc, ce sera Thanksgiving d'Eli Roth.



Pas certain que ce soit très bon, mais j'ai une véritable appétence pour les films d'Eli Roth, même les moins réussis...

[Flol]

Pas certain que ce soit très bon, mais j'ai une véritable appétence pour les films d'Eli Roth, même les moins réussis...

Sachant qu'il fait partie selon moi de ses meilleurs (ou disons : de ses moins pires), il y a de très fortes chances que ça te plaise.

[cinephage]

Pas certain que ce soit très bon, mais j'ai une véritable appétence pour les films d'Eli Roth, même les moins réussis...

Sachant qu'il fait partie selon moi de ses meilleurs (ou disons : de ses moins pires), il y a de très fortes chances que ça te plaise.

Chouette ! Je croise les doigts.

[manuma]

Film d'horreur également, de mon côté, avec cette révision :



Avec, sur IMDB, une note de 2.8 qui me ferait presque douter du bon souvenir que j'en garde...

[Dunn]

Épisode 5 du problème à 3 corps.

[tchi-tcha]

...Jean Reno à l'air hagard, mauvais comme un cochon...

À part dans Godzilla du maître Roland Emmerich (dans lequel il me fait bien marrer) et deux ou trois autres exceptions, Jean Reno joue toujours comme ça, non ? Il n'était ni meilleur ni pire que d'habitude dans Bronx, il me semble, toujours son même jeu de poisson pas frais qu'il traîne depuis trente ans au moins...

[nunu]

Jean Reno joue toujours comme ça, non ?

Dire que jean Réno joue est déja un beau compliment pour lui non ? Pour moi c'est un des pires acteurs qui existent. Il traverse ses films en récitant son texte (pour ça qu'il est bon dans Léon il a quasi rien a dire)

[cinephage]

Pas certain que ce soit très bon, mais j'ai une véritable appétence pour les films d'Eli Roth, même les moins réussis...

Sachant qu'il fait partie selon moi de ses meilleurs (ou disons : de ses moins pires), il y a de très fortes chances que ça te plaise.

Bon, effectivement, je me suis régalé. La séquence d'ouverture, avec les soldes du black friday, est véritablement une séquence d'anthologie, je suis assez étonné de ne pas avoir vu le sujet traité plus souvent (à part une comédie Toledano-Nakache, et c'était pas très réussi, je ne vois pas). La suite est moins brillante, mais bien potache comme j'aime, avec une inventivité particulière dans les diverses mises à mort. Le film déborde d'humour noir, on s'amuse beaucoup. Une petite réussite et un film que je reverrai avec plaisir à l'occasion.

Pour ce soir, je vise le cinoche et, si le boulot me le permet, un double programme Kung fu Panda 4 (avant que la VO ne disparaisse) et Drive-Away Dolls d'Ethan Coen...

[manuma]

Un peu d'exotisme eighties au programme de ce soir :

[Jack Carter]

pour commencer, ce film hongrois presenté à Cannes Classic 2023 puis au Festival de la Cinematheque le mois dernier


La Dame de Constantinople (Judit Elek, 1968)

puis si pas fatigué, Les Copains d'abord (Kasdan) , jamais vu , ou Dogfight (Nancy Savoca), ou Road House

[murphy]

puis si pas fatigué, Les Copains d'abord (Kasdan) , jamais vu

Manuma te racontera.

[manuma]

puis si pas fatigué, Les Copains d'abord (Kasdan) , jamais vu

Manuma te racontera.

Ok, comme ça il pourra regarder Dogfight à la place.

De mon côté :