Fernando Di Leo (1932-2003)
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Re: Fernando Di Leo (1932-2003)
Projet que je connaissais et qui aurait, un temps, été également associé à Gabin.
Sur le papier ça aurait été le plus grand film de tous les temps !
- Jeremy Fox
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Re: Fernando Di Leo (1932-2003)
Étonnant ce La jeunesse du massacre, je savais que ce n'étais pas un Poliziottesco, donc je n'ai pas été surpris.
Un prologue rentre dedans qui met de suite dans l'ambiance, suivi d'une enquête assez passionnante sur les adolescents coupables du viol, plus racailles les uns que les autres.
Si cette partie est intéressante, la suite bien molle qui essaye de montrer, d'expliquer cette jeunesse désœuvré ennuie.
Le réalisateur ne se ratrappe que sur la fin avec un flash-back bien glauque, la résolution finale étant quand même ratée, complètement stupide.
La musique assez anodine durant le métrage, se réveille lors des scènes de viol renforçant le coté malsain, faut avouer que sur ces passages Di Léo frappe fort et nous met mal à l'aise.
Objet hybride pas toujours maîtrisé, mais qui rien que sa première partie et la fin mérite plus qu’un coup d'oeil.
- Shin Cyberlapinou
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Re: Fernando Di Leo (1932-2003)
Pas vu le film mais lu le roman de Giorgio Scerbanenco, le Simenon italien souvent adapté au cinéma (dont le fameux Milan Calibre 9, toujours de Di Leo), le récit est efficace mais j'en ai surtout retenu les stupéfiantes embardées homophobes, ça m'a frappé même en remettant dans le contexte de l'époque et je l'avais aussi noté dans un roman du même auteur qui donnera le Cran d'arrêt de Boisset. Le film est il notable sur cet aspect ?
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Re: Fernando Di Leo (1932-2003)
Shin Cyberlapinou a écrit : ↑7 mars 24, 10:17 Pas vu le film mais lu le roman de Giorgio Scerbanenco, le Simenon italien souvent adapté au cinéma (dont le fameux Milan Calibre 9, toujours de Di Leo), le récit est efficace mais j'en ai surtout retenu les stupéfiantes embardées homophobes, ça m'a frappé même en remettant dans le contexte de l'époque et je l'avais aussi noté dans un roman du même auteur qui donnera le Cran d'arrêt de Boisset. Le film est il notable sur cet aspect ?
Ah non je n'ai pas vu et ressenti cela,il y a bien un jeune qui est stigmatisé pour être gay, mais on ne peut pas dire que le film se concentre beaucoup dessus.
- Shin Cyberlapinou
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Re: Fernando Di Leo (1932-2003)
Ok, le personnage est présent dans le roman et c'est le manque de caractère notoirement répandu chez "ces gens-là" qui permet à l'enquêteur de commencer à détricoter les motifs du crime.
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Re: Fernando Di Leo (1932-2003)
Hum pas tout à fait pareil je dirai, il aurait fallu que je revoie la scène (je n'ai pas gardé le film), mais il me semble pas du tout qu'il y ai cette phase, plus que ce n'est pas une racaille, qu'il n'a pas de casier judiciaire, et que les autres l'utilise, le charge comme étant celui qui a amené l'alcool sur le lieu du drame.Shin Cyberlapinou a écrit : ↑7 mars 24, 10:57 Ok, le personnage est présent dans le roman et c'est le manque de caractère notoirement répandu chez "ces gens-là" qui permet à l'enquêteur de commencer à détricoter les motifs du crime.
Plus faible qu'eux oui, mais plus dans le sens quelqu'un de normal quoi, pas un délinquant.
A vérifier.