Dvdclassik : cinéma et DVD

Comme je le signalais récemment...




Et ces deux films italiens...



J'aime bien la jaquette de "l'or de Naples". C'est autre chose que les mochetés des Classiques Pathé ou de la collection "marronnasse" de StudioCanal.

film mexicain de 1953



Et ça...

le 20 novembre, en dvd et blu-ray (pour le premier) et dvd (pour le second)

Oh lala ! les Schlesinger ! terrible ! ça sent le recyclage des masters Optimum / StudioCanal UK !

EDIT : A kind of loving en BLU ??? Ahouuuuuu !

Commissaire Juve a écrit :film mexicain de 1953

Quelqu'un le connais celui-ci?

Rick Blaine a écrit :

Commissaire Juve a écrit :film mexicain de 1953

Quelqu'un le connais celui-ci?

vu au cinema de minuit il y a un bon moment, mais plus trop de souvenirs, j'avais aimé, je crois

Test du DVD Les enfants nous regardent

Vu lundi "Le gang des tueurs" (Brighton rock) (1947), un très beau polar d'après Graham Greene qui est co-scénariste sur l'un de ses premiers romans. Brighton, entre les deux guerres, avant que la ville ne devienne une charmante bourgade touristique, les gangs sévissent. Un journaliste y vient incognito sous prétexte d'un jeu type chasse au trésor / signe de piste. Mais ancien membre de gang, il est reconnu par ceux qu'il a trahi, et traqué jusqu'à la mort. Que l'autopsie désigne comme "naturelle".
Une enquête menée par une opiniâtre et finaude fille de spectacles, vaguement médium et légèrement portée sur la bouteille, va tenter de démêler les fils de ce qu'elle pense être un crime.
On est ici bien loin d'Agatha Christie.
Le chef de gang, campé par un tout jeune Richard Attenborough, est particulièrement inquiétant : son aspect juvénile laisse entrevoir une froideur et une violence qu'il peine à réprimer. Les deux principaux meurtres sont très violents dans leur forme.
Les N&B et séquences de nuit sont magnifique, et la fin est terriblement déconcertante et cynique.
Le personnage de la fille de spectacle est très très fort, et certains moments de suspense m'ont fait penser à du Hitchcock.
Seul défaut : l'intrigue est parfois un poil trop complexe, et il ne faut pas louper de réplique ou de scène, et être vigilant.
Très belle copie de Tamasa (j'ai eu un petit problème de sous-titres qui se figent à un moment : j'ai éteint puis rallumé, et c'était bon !).
Mérite un 8,5/10. Clairement, l'interprétation inquiétante d'Attenborough et celle très réussie de la fille de spectacles ajoutent 1/2 voire un point.

Test succinct du coffret Sellers : http://dvdtoile.com/CritiqueDvd.php?dvd=38760

Et voici celui du coffret Schlesinger : http://dvdtoile.com/CritiqueDvd.php?dvd=38761

Vu "The fallen idol" (première désillusion).

Si la copie peut faire peur au début (points blancs) et semble nettement inférieure à celle de "Brighton Rock", cela s'améliore passé 2-3 minutes de film, même si l'autre film m'a semblé plus beau niveau copie.
Le film, en revanche, s'il reste d'un bon niveau, ne tient pas la comparaison niveau scénario.

Si Richardson, droit comme un if, stylé et tout en retenue, pourrait évoquer ce genre de personnage utilisé par la suite dans les films se déroulant dans l'univers feutré des grandes demeures britanniques (James Ivory, le "Gosford park" d'Altman), si le personnage de sa femme peut évoquer la gouvernante de "Rebecca", et le reste du casting être tout à fait au niveau, l'intrigue est plus classique, le côté "désillusion" ne ressort pas assez (AMHA), et la fin plus convenue que celle du Boulting.

En revanche, il y a des plans magnifiques de Londres de nuit avec des cadrages très originaux et une belle photographie, qui font penser à certaines séquences du "3e homme" que Reed réalisera dans la foulée.

C'est loin d'être mauvais, je dirais même que c'est plutôt bon, mais "Brighton Rock" a été pour moi un tel choc que je suis presque déçu (en plus, je sors d'un livre de Graham Greene, et je viens d'en entamer un autre).

J'ai une mini question qui me turlupine : Quel est ce drapeau qui flotte sur l'Ambassade ?
Les membres parlent français, visiblement, le drapeau est tricolore AVEC une étoile dans un coin.
Drapeau fictif et inspiré du drapeau tricolore, ou autre chose ?

La red est un beau film assez sulfureux et inspiré avec un beau travail sur les ambiances. Emilio Fernandez bien connu pour ses rôles chez Peckinpah rappelle qu'il travailla avec G Figueroa qui n'a pas je crois fait la photo de ce film là.Pour le mélange entre codes du mélo et transgression, il préfigure le cinéma de Ripstein en plus innocent, plus naif.De lui, j'avais aussi aimé Maria Candelaria.

Faute d'avoir des BLU pour les Schlesinger, j'ai craqué pour le coffret. Enfin... je l'ai acheté d'occase (j'avais déjà les éditions UK, mais je voulais aussi avoir des sous-titres français pour pouvoir partager). On verra bien.

Si un ou deux BLU sortent demain, je me fâche.