Nosferatu (F. W. Murnau - 1922)
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franchement le DVD fsf est correct pour un film de cet âge.Dave Garver a écrit :Très bon Murnau, 'The one that started all" comme dirait Disney à son sujet. Une innovation visuelle et thématique pour l'époque. Dommage que le DVD (films sans frontières) soit d'un si piètre qualité... mais bon, il affiche quelques années au compteur.
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The print has been restored by the Munchner Filmmuseum and the Cineteca del Comune di Bologna, and replicates the tints and tones revealed in the nitrate original. This version also features a new music score by James Bernard, who scored many of the classic Hammer horror movies, including the 1958 Dracula.
1 hour and 53 minutes (24 min. Extra Feature Time) (approx)
Maintenant moi j'ai le Z2 fsf et j'en suis bien content hein !
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Pareil que Vive les Gnous.
J'aime vraiment beaucoup le Nosferatu de Herzog, avec un Kinski plus effrayant que jamais, Adjani très belle, et Bruno Ganz. Une somptueuse ambiance, un grand hommage à Murnau, et une fin inattendue.
Quant à L'Ombre du vampire, j'e l'ai vu au ciné, et je n'ai pas beaucoup aimé. C'est assez grotesque.
J'aime vraiment beaucoup le Nosferatu de Herzog, avec un Kinski plus effrayant que jamais, Adjani très belle, et Bruno Ganz. Une somptueuse ambiance, un grand hommage à Murnau, et une fin inattendue.
Quant à L'Ombre du vampire, j'e l'ai vu au ciné, et je n'ai pas beaucoup aimé. C'est assez grotesque.
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Tard dans la nuit, j'ai à nouveau plongé dans ce film-monde. J'ai encore une fois suivi les pas du jeune Hutter, quittant Wisborg et sa femme pour rejoindre les Carpates. J'ai cru avoir passé comme lui une nuit de cauchemar, en compagnie d'un Comte au comportement plus qu'étrange. Mon sang s'est gelé la nuit suivante, lorsque l'horrible silhouette pâle comme la lune s'est découpée dans l'encadrement de la porte de ma chambre. Mes hurlements restaient coincés dans ma gorge. Le reste m'est apparu comme autant d'images délirantes issues d'un cerveau fiévreux. Rien de tout cela n'a pu exister, et pourtant... Terreur, terreur. Cinéma, cinéma. Nosferatu, eine Symphonie des Grauens.
Ma soif de lyrisme assouvie, un petit mot sur le DVD de la Collection Ciné-club. Jamais je n'avais vu le film avec une aussi belle image. Bien sûr, c'est plein de scratches et de sauts de pellicule, mais c'est bien la moindre des choses pour un film de cette époque. Là où ça devient beau, c'est que la définition est réellement exceptionnelle. C'est largement mieux que ce que peuvent proposer les cinémathèques et leurs copies antédiluviennes ou mon vieil enregistrement VHS. Par contre, je regrette l'accompagnement sonore de ce dernier (je m'étais même habitué à la voix off lisant en français les cartons allemands). Sur le DVD on a droit à une bande son ultra monotone de Galeshka Moravioff (des sons de cordes passés avec une mega-reverb). Ça crée un climat d'angoisse constant assez efficace, certes, mais qui perd vite de sa force en n'apportant aucune variation. Alors que le film de Murnau commence de façon très enjouée (les premières scènes entre Hutter, personnage plein d'optimisme et aimant rire, et sa femme). Il aurait été bien de rendre ces différentes ambiances. Mieux vaut encore voir le film sans son.
Ma soif de lyrisme assouvie, un petit mot sur le DVD de la Collection Ciné-club. Jamais je n'avais vu le film avec une aussi belle image. Bien sûr, c'est plein de scratches et de sauts de pellicule, mais c'est bien la moindre des choses pour un film de cette époque. Là où ça devient beau, c'est que la définition est réellement exceptionnelle. C'est largement mieux que ce que peuvent proposer les cinémathèques et leurs copies antédiluviennes ou mon vieil enregistrement VHS. Par contre, je regrette l'accompagnement sonore de ce dernier (je m'étais même habitué à la voix off lisant en français les cartons allemands). Sur le DVD on a droit à une bande son ultra monotone de Galeshka Moravioff (des sons de cordes passés avec une mega-reverb). Ça crée un climat d'angoisse constant assez efficace, certes, mais qui perd vite de sa force en n'apportant aucune variation. Alors que le film de Murnau commence de façon très enjouée (les premières scènes entre Hutter, personnage plein d'optimisme et aimant rire, et sa femme). Il aurait été bien de rendre ces différentes ambiances. Mieux vaut encore voir le film sans son.
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100% d'accord sur la musique, quoique, l'atmosphère étant à peu près (je dis ben à peu près) en phase avec le film, c'est beaucoup moins catastrophique que ce qu'on a sur certains DVDs comme l'Inconnu par exemple, où la musique est vraiment une horreur, absolument n'importe quoi. (dans le genre bidouillage, mais pratiquement jamais en rapport avec l'image, la parasitant constamment; là, le silence s'impose)Max Schreck a écrit :Là où ça devient beau, c'est que la définition est réellement exceptionnelle. C'est largement mieux que ce que peuvent proposer les cinémathèques et leurs copies antédiluviennes ou mon vieil enregistrement VHS. Par contre, je regrette l'accompagnement sonore de ce dernier (je m'étais même habitué à la voix off lisant en français les cartons allemands). Sur le DVD on a droit à une bande son ultra monotone de Galeshka Moravioff (des sons de cordes passés avec une mega-reverb). Ça crée un climat d'angoisse constant assez efficace, certes, mais qui perd vite de sa force en n'apportant aucune variation. Alors que le film de Murnau commence de façon très enjouée (les premières scènes entre Hutter, personnage plein d'optimisme et aimant rire, et sa femme). Il aurait été bien de rendre ces différentes ambiances. Mieux vaut encore voir le film sans son.
Je rajoute que je préfère la version couleur sur le DVD, tout d'abord pour la vitesse du film, moins rapide, en 16 images par seconde je crois (en 24/s le film dure 60 minutes au lieu de 90, et c'est vraiment trop rapide, le rythme du film est gâché), pour la colorisation d'époque, magnifique, et pour les cartons originaux.
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De plus, le respect de la colorisation d'époque rend caduques les critiques du regretté Jean Boullet, qui reprochait au film de nous présenter un vampire se baladant "en plein jour" avec son cercueil sous le bras. Les scènes de nuit se tournaient effectivement en plein jour à l'époque, peut-être à cause d'un problème de sensibilité de la pellicule (je ne saurais dire) mais étaient ensuite teintées en bleu, comme c'est le cas pour cette version de "Nosferatu", et comme c'était déjà le cas en 1922.
Par contre, la version de 60mins est à éviter à tout prix, et je ne comprends même pas la raison de sa présence sur ce DVD; si on cherche à ridiculiser les vieux films, rien de plus efficace, en effet, que de les passer en accéléré. La vitesse du muet s'est toujours située entre 16 et 18 im/sec. De plus, si on passe le film en accéléré, çà escamote totalement les deux ou trois plans ou Murnau a déjà utilisé l'accéléré, pour des effets bien précis.
J'admire "Faust", "Le dernier des hommes", "L'aurore", "Tabou"... Ca n'empêche pas "Nosferatu" d'être un des plus beaux films jamais réalisés depuis les débuts du cinéma, qui n'a cessé de me hanter depuis que je l'ai découvert sur grand écran, à la Cinémathèque de la rue d'Ulm, voici exactement cinquante ans !
Par contre, la version de 60mins est à éviter à tout prix, et je ne comprends même pas la raison de sa présence sur ce DVD; si on cherche à ridiculiser les vieux films, rien de plus efficace, en effet, que de les passer en accéléré. La vitesse du muet s'est toujours située entre 16 et 18 im/sec. De plus, si on passe le film en accéléré, çà escamote totalement les deux ou trois plans ou Murnau a déjà utilisé l'accéléré, pour des effets bien précis.
J'admire "Faust", "Le dernier des hommes", "L'aurore", "Tabou"... Ca n'empêche pas "Nosferatu" d'être un des plus beaux films jamais réalisés depuis les débuts du cinéma, qui n'a cessé de me hanter depuis que je l'ai découvert sur grand écran, à la Cinémathèque de la rue d'Ulm, voici exactement cinquante ans !
- cinephage
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Voila sans doute une des choses que je dois rajouter à ma liste de "Choses à faire" avant de mourir : assister à une projection du Nosferatu sur grand écran.
Ce film est une merveille.
Les autres films de Murnau sans doute également, mais pour un amateur de films de genre comme moi, c'est Nosferatu qui est le plus parlant.
Ce film est une merveille.
Les autres films de Murnau sans doute également, mais pour un amateur de films de genre comme moi, c'est Nosferatu qui est le plus parlant.
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell