Henri Decoin (1890-1969)
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Re: Henri Decoin (1890-1969)
Maléfices, 1962. Vu via les dvd "Gaumont à la demande"
Vétérinaire à Beauvoir-sur-Mer, François de Rauchelle a toujours mené une vie sans heurts à soigner les animaux des paysans. Chaque soir, il retrouve son épouse docile et un peu éteinte.
Un jour, il se rend sur la proche île de Noirmoutier pour soigner un guépard appartenant à Myriam, une belle artiste qui a vécu plusieurs années au Congo. Il cède à son charme envoûtant et ils deviennent amants.
L'intro commence comme dans Shining. Une musique inquiétante accompagne une caméra suivant de haut une bagnole s'en allant vers son destin. Bon, c'est français, la voiture est une 2CV. Ca casse un peu l'ambiance, mais rajoute du cachet bleu-blanc-rouge.
Film correctement exécuté et globalement sympa, même si désormais trop long pour ce qu'il raconte. Certaines scènes m'ont paru tt de même très plates, voire ratées. On sent qu'il y a des plages pour semer le trouble là-dedans, poser une ambiance, montrer du sexe, du tabou et plein de délires vaudous... dans un remake. On voit le potentiel à la Perdita Durango (jolie brune, guépard, vaudou, couple sulfureux...). Juliette Gréco apporte énormément - anticipe peut-être Belphégor - l'intrigue se suit agréablement et le climax attendu ne m'a pas déçu. Le twist non plus, malgré son âge et les redites depuis. Pour du Boileau-Narcejac, on n'est certes pas chez Hitchcock ni Clouzot, mais c'est très plaisant de suivre une histoire prenant pour cadre un coin de France notable. Fut un temps, en format téléfilm on en voyait souvent des trucs mystérieux comme ça. Manque du viscéral, un point de vue plus investi, de la mise en scène plus inspirée - elle l'est épisodiquement - mais c'est pas mal. J'ai le bouquin qq part, faut que je le lise.
Note de wikipedia : "le passage du Gois, chaussée submersible située dans la baie de Bourgneuf, relie l'île de Noirmoutier au continent. Le passage n'est praticable en voiture, à bicyclette ou à pied qu'à marée basse car il est recouvert à marée haute. Depuis 1971, le pont de Noirmoutier, reliant l'île au continent, est une alternative au Gois." Début 60, pas d'alternative.
Vétérinaire à Beauvoir-sur-Mer, François de Rauchelle a toujours mené une vie sans heurts à soigner les animaux des paysans. Chaque soir, il retrouve son épouse docile et un peu éteinte.
Un jour, il se rend sur la proche île de Noirmoutier pour soigner un guépard appartenant à Myriam, une belle artiste qui a vécu plusieurs années au Congo. Il cède à son charme envoûtant et ils deviennent amants.
L'intro commence comme dans Shining. Une musique inquiétante accompagne une caméra suivant de haut une bagnole s'en allant vers son destin. Bon, c'est français, la voiture est une 2CV. Ca casse un peu l'ambiance, mais rajoute du cachet bleu-blanc-rouge.
Film correctement exécuté et globalement sympa, même si désormais trop long pour ce qu'il raconte. Certaines scènes m'ont paru tt de même très plates, voire ratées. On sent qu'il y a des plages pour semer le trouble là-dedans, poser une ambiance, montrer du sexe, du tabou et plein de délires vaudous... dans un remake. On voit le potentiel à la Perdita Durango (jolie brune, guépard, vaudou, couple sulfureux...). Juliette Gréco apporte énormément - anticipe peut-être Belphégor - l'intrigue se suit agréablement et le climax attendu ne m'a pas déçu. Le twist non plus, malgré son âge et les redites depuis. Pour du Boileau-Narcejac, on n'est certes pas chez Hitchcock ni Clouzot, mais c'est très plaisant de suivre une histoire prenant pour cadre un coin de France notable. Fut un temps, en format téléfilm on en voyait souvent des trucs mystérieux comme ça. Manque du viscéral, un point de vue plus investi, de la mise en scène plus inspirée - elle l'est épisodiquement - mais c'est pas mal. J'ai le bouquin qq part, faut que je le lise.
Note de wikipedia : "le passage du Gois, chaussée submersible située dans la baie de Bourgneuf, relie l'île de Noirmoutier au continent. Le passage n'est praticable en voiture, à bicyclette ou à pied qu'à marée basse car il est recouvert à marée haute. Depuis 1971, le pont de Noirmoutier, reliant l'île au continent, est une alternative au Gois." Début 60, pas d'alternative.
Dernière modification par shubby le 27 juin 22, 09:22, modifié 1 fois.
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Re: Henri Decoin (1890-1969)
Ben, je l'avais lu, moi. Il ne m'avait pas enthousiasmé. J'ai donc passé le film à mon voisin.
Emprunté plusieurs fois pendant les vacances 73.le passage du Gois
Je me demande si on ne l'a pas pris -- un jour -- au moment où l'eau
commençait à le recouvrir (j'étais gamin à l'époque ; truc un peu flippant).
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Re: Henri Decoin (1890-1969)
Vidéo (rare) de Henri Decoin évoquant l'acteur Jean Gabin:
https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/vid ... jean-gabin
3 minutes très intéressantes.
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Re: Henri Decoin (1890-1969)
L'anecdote sur les tomates est bien poilante.
Dernière modification par shubby le 28 juin 22, 00:06, modifié 1 fois.
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Re: Henri Decoin (1890-1969)
Du coup, ça m'a donné envie de découvrir La Vérité Sur Bébé Donge au plus vite.
Merci
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Re: Henri Decoin (1890-1969)
chef d'œuvre
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
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Re: Henri Decoin (1890-1969)
De rien, c'est une des plus belles adaptations d'une œuvre de Simenon et le plus beau et meilleur film de Henri Decoin, en ce qui me concerne.
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Re: Henri Decoin (1890-1969)
Je plussoie, chef d'oeuvre de son auteur (de ceux que j'ai vu du moins), un des très grands films du cinéma français, avec une brillante interprétation de Gabin et de Darrieux (entre autres)
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« Que sommes nous, tous autant que nous sommes, sinon des spectres disparaissant dans la nuit ?» - Le Crépuscule du Dieu Gris - R.E. Howard
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Re: Henri Decoin (1890-1969)
Ça me fait penser de te conseiller La Marie Du Port de Carné (comme tu sembles t'être lancée dans une rétrospective du cinéaste) qui est aussi une adaptation de Simenon, et de surcroit toujours avec Gabin.
Bon, tu as l'air d'être une cinéphile très consciencieuse donc tu l'avais sûrement déjà mis sur ta liste mais je l'ai découvert récemment (cinéma de minuit) et c'est un bon Carné de son époque "maudite". Et coïncidence, j'ai également découvert Bébé Donge récemment et je me joins donc aux recommandations d'Alexandre, Watkinssen et Loup Solitaire.
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Re: Henri Decoin (1890-1969)
Donc un double programme La Marie Du Port et La Vérité Sur Bébé Donge s'impose pour toi.
Nota : La Vérité Sur Bébé Donge est disponible sur la plate-forme Gaumont Classique. Et d'autre films de Henri Decoin sont disponibles sur la plateforme (Publicité désintéressée).
"- Il y avait un noir a Orly, un grand noir avec un loden vert. J'ai préféré un grand blond avec une chaussure noire a un grand noir avec un loden vert
- Dites-moi, mon petit vieux, pour faire de la littérature, attendez la retraite. Bonne appétit."
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Re: Henri Decoin (1890-1969)
Merci, Courleciel
Mais je vais plutôt m'offrir le BR début juillet (tchi-tcha m'a récemment promis de nouvelles étagères)
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Re: Henri Decoin (1890-1969)
(je bluffais)
Et je note donc Maléfices, un proto-Shining français par le réalisateur des Amoureux Sont Seuls au Monde
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Re: Henri Decoin (1890-1969)
Il est aussi sur Gaumont Classique.
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Re: Henri Decoin (1890-1969)
Le meilleur Decoin c'est pas plutôt Battement de cœur ?