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Deux hommes dans Manhattan (J-P. Melville - 1959)

Publié : 31 mars 11, 07:19
par Frank Bannister
Est-ce que certains d'entre vous auraient vu ce film?
Il vient de sortir récemment en dvd et j'hésite à le prendre...

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Re: Deux hommes dans Manhattan (J-P. Melville-1959)

Publié : 31 mars 11, 09:23
par Tancrède
c'est une espèce d'errance nocturne presque aussi chiante qu'un film de Jim Jarmush donc je te conseille pour ma part de ne pas l'acheter.

Re: Deux hommes dans Manhattan (J-P. Melville-1959)

Publié : 31 mars 11, 15:49
par Père Jules
Tancrède a écrit :c'est une espèce d'errance nocturne presque aussi chiante qu'un film de Jim Jarmush donc je te conseille pour ma part de ne pas l'acheter.
:mrgreen:

Re: Deux hommes dans Manhattan (J-P. Melville - 1959)

Publié : 31 mars 11, 16:14
par riqueuniee
j'ai vu ce film (il y a pas mal de temps...), et j'ai aimé. Le film, plus qu'à l'enquête, s'attache en effet à l'errance des deux personnages principaux. Ce qui peut dérouter ceux qui s'attendent à un polar ou un film noir "classique".

Re: Deux hommes dans Manhattan (J-P. Melville - 1959)

Publié : 31 mars 11, 23:43
par Federico
Ah c'est sûr que ça pourra paraître super chiant comparé à des polars vroum-vroum-ouatezeufeuque-pan-pan mais il mérite pourtant vraiment d'être vu. Le fait que les acteurs soient quasiment inconnus lui donne un parfum assez unique dans l'oeuvre de Melville, la photo nocturne est splendide et pour les amateurs de zik, il contient une magnifique séquence dans un studio d'enregistrement avec une chanteuse jazzy.

Re: Deux hommes dans Manhattan (J-P. Melville - 1959)

Publié : 17 nov. 14, 06:21
par Jeremy Fox
La critique DVDclassik par Olivier Bitoun à l'occasion de la sortie du film en Bluray chez Gaumont.

Re: Deux hommes dans Manhattan (J-P. Melville - 1959)

Publié : 17 nov. 14, 21:58
par Watkinssien
Un curieux film noir, pas totalement inintéressant, mais que j'ai toujours eu du mal à finir.

C'est même un des rares Melville que je n'aime pas. Je trouve l'ensemble long, peu rythmé, inconstant.
Sous prétexte de suivre une enquête dont la finalité importe peu, Melville tombe, à mes yeux, dans le superficiel, à force d'enjeux abstraits et de contemplation jazzy. La visualisation de Melville pour la ville de New York est personnelle et apporte de l'eau à son style épuré, mais ne transcende jamais les tenants et aboutissants de l'intrigue.

Lassant !