Pourtant bien plus représentative du bouquin.
L'édition précédente, elle te vend un truc de fantasy dont tu es le héros...
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
Pourtant bien plus représentative du bouquin.
C'est vrai. Mais avec cette couverture, je n'aurais probablement jamais acheté le bouquin à l'époque.
Même conseil.nunu a écrit : ↑14 août 23, 15:48 Un conseil pour vraiment le decouvrir lit ses recueil de nouvelles en particulier Danse macabre.
Lire le Pistolero seul n'a aucun intérêt si tu ne lis pas les autres tomes mais la Tour sombre je te conseille de finir par ça. Faut avoir apprivoisé le Bonhomme avant de se faire la Tour sombre
et lire docteur sleep sans avoir lu shining non plus
Au dela des receuils de nouvelles citees plus haut, je conseillerai Dead Zone ou des romans signés Richard Bachman: Chantier, Rage,…Mama Grande! a écrit : ↑14 août 23, 15:18 Le Fléau
Le titre français a le mérite d'être parlant, mais il ne retranscrit pas la beauté du titre original, The Stand. La "position", la "position défensive", la "garde". Ces traductions plus fidèles sont malheureusement peu imagées, et pas assez marquantes pour un titre de roman. Mais là est le vrai sujet du livre: lorsque tout s'écroule et que l'on doit faire un choix, quelle sera notre position.
Mon troisième King après Doctor Sleep (bof) et Le Pistolero (mitigé), et cette fois ce fut la bonne. Ce pavé de plus de 1000 pages nous plonge dans un univers post-apocalyptique saisissant, et mélange avec brio les genres: science-fiction, action, aventure, épopée biblique, politique, romance, fantastique, terreur (un peu). Dans cet univers de série B white trash, l'écrivain déploie son talent de conteur pour nous mettre en empathie avec tous ces personnages, pour comprendre leurs choix, pour frissonner avec eux lorsqu'ils sont face à Randall Flagg. Et malgré quelques longueurs (la mise en place est parfois un peu trop étalée à mon sens, et certaines digressions auraient pu être évitées), on vibre jusqu'à la dernière page. Je craignais par moment la bondieuserie, le manichéisme trop simplet. Soyons honnêtes, cela arrive par moment. Et sur la partie politique, King n'est pas forcément un grand analyste, d'ailleurs ce n'est pas son travail. Mais après tout, ainsi est son imaginaire, et en tant qu'écrivain, il se doit d'y être honnête. Et heureusement, l'humanité des personnages permet d'éviter le simplisme. Riche sur le fond, virtuose sur la forme.
Je suis de nouveau motivé pour découvrir le reste de l'oeuvre (prochain sur la liste: Salem's lot).
Surtout pas pour moi. Parce que tu vas te taper des merdes sans nom à la suite a une très mauvaise époque de sa carrière et ya de quoi en finir dégouté.
Collection de l' "éditeur" France Loisirs :