Notez les films - Août 2006

[Max Schreck]

Revu The Quest (Le Grand tournoi), Jean-Claude Van Damme, 1995

Un spectacle sympathique parce que généreux. Certes, Van Damme se mélange parfois un peu les pinceaux dans sa narration, raccorde des séquences un peu laborieusement et peine à faire vraiment exister ses personnages (mention spéciale à la potiche de service, très jolie certes, mais dont l'utilité laisse à désirer d'autant plus qu'on n'aurait même pas une scène de baiser échangé). Mais cette façon de passer d'une évocation pittoresque des bas-fonds new-yorkais au film de tournoi, en passant par l'aventure exotique (film de pirates, chasse au trésor, etc.) a quelque chose de réjouissant, presque enfantin. Lors du tournoi proprement dit, JCVD se fait plaisir en conviant des experts en arts martiaux venus du monde entier, chacun proposant une technique bien particulière (boxe thai, capoheira, kung fu, savate, lutte grecque, mongole, etc.). Les différents combats font un peu Street fighter, et sont parfois joliment spectaculaires. Le seul reproche étant que l'action est peut-être trop découpée. On n'est pas non plus dans le montage stroboscopique mais ce côté "un coup/un plan" fait pas mal perdre de vue les prouesses physiques des acteurs.
Le fait que JCVD soit derrière la caméra donne un résultat qui n'a rien d'indigne en soi mais qui manque cruellement de personnalité, à tel point qu'on pourrait croire qu'il a pas mal délégué le travail à son équipe technique. La photographie est très soignée, et il y a une belle direction artistique.

[ed]

The Rocky Horror Picture Show - Jim Sharman
Vu il y a assez longtemps, ça ne m'avait pas emballé. Une nouvelle vision ne change pas la donne. Je n'accroche absolument pas à ce "classique culte". Il faut dire que j'en trouve la musique assez mauvaise. Difficile de ne pas comparer avec Phantom of The Paradise qui est infiniment plus fort, plus drôle, plus tout, quoi.
Je trouve aussi qu'Hedwig est un film pas si éloigné dans l'esprit et également bien meilleur.

dommage pour toi

[bruce randylan]

The Rocky Horror Picture Show - Jim Sharman
Vu il y a assez longtemps, ça ne m'avait pas emballé. Une nouvelle vision ne change pas la donne. Je n'accroche absolument pas à ce "classique culte". Il faut dire que j'en trouve la musique assez mauvaise. Difficile de ne pas comparer avec Phantom of The Paradise qui est infiniment plus fort, plus drôle, plus tout, quoi.
Je trouve aussi qu'Hedwig est un film pas si éloigné dans l'esprit et également bien meilleur.

Il te reste plus qu'à le voir au cinéma dans de VRAIES BONNES CONDITIONS avec gens qui chantent, qui dansent, crient et qui balancent de l'eau, du riz et fond les cons devant l'écran.



Suite au visionnage de Heroic trio, J'ai pu m'initier avec joie aux bébés cannibales explosés à coups de Dynamites par Maggie Cheung ( qui monte trés bien le baril explosif )

Mais au finale, pas entierement convaincu par l'ensemble du film ( Histoire pas super interressante, tentatives d'etoffer les personnages qui tombent un peu à plat, esthétique et SFX un peu cheap ) mais c'est assez fun dans l'ensemble grace au chorégraphies de malade de ching Siu-Tung qui sont mêmes trop virevoltantes ( les cables sont de rigueur dans chaques plans ). En tout cas ça offre quelques moments mémorables comme la moto tournoyante .
Anthony Wong est génial en psychopate à la guillotine volante et à sa façon de se manger le doigt quand il se le fait trancher.

Les 3 actrices sont evidement mignones même si Michelle Yeoh est plutot limité dans son jeu. Maggie cheung est la plus sympathique et la plus fraiche.

pas une grosse réussite, mais un moment trés sympa dans sa manière d'assumer son coté Bis ( le robot-squellette à la terminator, les bébé tués, etc... )[/quote]

[Helward]

la Faute à Voltaire d'A. Kechiche

Je dirais:
Excellente prestation des trois acteurs principaux (jeu apaisé et volontaire de Sami Bouajila, Elodie Bouchez étonnante et touchante dans son rôle de fêlée aguicheuse, et Aure Attika...comment dire... Aure Attika quoi ), le film ne se dépare pas d'une vraie peinture sociale et réussi à faire vivre ce petit monde d'exclus sans user du moindre manichéisme. Bonne surprise.

[Watkinssien]

Wedding crashers de David Tobkin (2004).

Vu la version intégrale, beaucoup plus aboutie, cruelle et drôle.
Une excellente comédie, à la fois déjantée et tendre, qui porte un regard sans concessions sur les sacro-saintes valeurs américaines, tout en tirant tout le potentiel de l'astucieuse idée de départ. Une réussite.

Note 8/10.

[Zelda Zonk]

J'hésite fortement pour ma séance ciné de cet après-midi : Miami Vice ou Brick ? Brick ou Miami Vice ?
Qui a vu les deux ?
Etant plutôt fan de M. Mann, les critiques de son dernier opus m'ont un peu refroidi à vrai dire, mais je reste quand même très curieux de voir ça.
D'autre part, ce Brick m'intrigue beaucoup et attise ma curiosité (bande annonce pas mal du tout et critiques plutôt bonnes), d'autant qu'il s'agit d'un premier film.
Autre question: le Mann est-il "regardable" en VF, sachant que seul Brick est diffusé en VO dans ma ville, ce qui risque de faire la décision au final.
Merci !

[Alfred Kralik]

seul Brick est diffusé en VO dans ma ville, ce qui risque de faire la décision au final.

Ca ferait la mienne en tout cas.

[Jack Sullivan]

seul Brick est diffusé en VO dans ma ville, ce qui risque de faire la décision au final.

Ca ferait la mienne en tout cas.

Je suis privée de Vice pour ma part: il est hors de question que j'aille le voir en VF, et c'est tout ce qui est proposé ici

[Eusebio Cafarelli]

2001 Maniacs

bon c'était tard sur C+ et en VF ce qui n'arrangeait rien, ça doit perdre beaucoup parce qu'on sent qu'il y a de l'humour, des références et que personne ne se prend au sérieux. En même temps c'est mal foutu et assez gore pour qui (moi) n'a pas l'habitude. On dirait un peu un film porno (et pas seulement à cause du casting féminin et de certains passages et dialogues) : du gore et entre, des scènes à accélerer pour arriver au gore.
Très moyennement accroché donc, probablement à revoir en VO.

[Colqhoun]

On dirait un peu un film porno [...] du gore et entre, des scènes à accélerer pour arriver au gore.

Tu parles des films de Fulci là ?

Dark Blue || Ron Shelton
Alors que l'affaire Rodney King est sur le point de déclencher les terribles émeutes de Los Angeles au début des années 90, un flic ripoux et son jeune coéquipier doivent enquêter sur une affaire de multiple meurtre qui révélera son lot de surprises.
Kurt Russel dans un rôle de flic désabusé et quelque peu raciste étonne du début à la fin de ce film efficacement mené. On pourra reprocher à Shelton une réalisation quelque peu monotone (à l'exception de ses impressionantes mais trop courtes scènes d'émeutes), mais le scénario qu'il filme s'arrange pour ne pas trop faire dans le manichéen ou pour utiliser ses stéréotypes à bon escient. Les meilleurs moments a relever se retrouvent surtout dans la dernière partie lors de l'excellente partie de cache-cache autour de la maison puis dans la course-poursuite qui s'en suit. On notera aussi une belle partition de Terence Blanchard. Pas forcément un film incroyable, mais sa volonté de ne pas suivre les codes des bons et gentils flics vs les méchants criminels est plutôt appréciable et l'ensemble s'avère plutôt divertissant.

[joey]

Il te reste plus qu'à le voir au cinéma dans de VRAIES BONNES CONDITIONS avec gens qui chantent, qui dansent, crient et qui balancent de l'eau, du riz et fond les cons devant l'écran.

Je n'aime pas non plus le film et je pense que si pour l'apprécier il faut le voir avec tout le cirque autour, alors c'est que le film a un grave problème.

[Miss Nobody]

La raison du plus faible
Avec ce drame social réussi mais profondément déprimant, Lucas Belvaux signe un film touchant, peinture d’un milieu social et portrait de quatre hommes, toujours juste, sincère, et sans excès. Malgré quelques maladresses et des acteurs pas toujours convaincants, l’atmosphère demeure oppressante tout au long du film, et si le but de Belvaux était d’amener à la réflexion, on peut dire qu’il est atteint. On en sort avec l’impression que la société est bien mal fichue et que le monde devrait cesser de tourner de travers. On voudrait y pouvoir quelque chose… Seulement, on se sent surtout très impuissant (presque mal à l’aise) face à ces destins (presque) inévitables et à l’histoire de ces hommes qui rêvaient plus de bonheur que d’argent, et dont les vies se sont trouvées gâchées le jour où ils ont réalisé qu’ils n’étaient pas des machines. Déprimant… vraiment…
7/10


Pas sur la bouche
Après le succès de l’excellent « On connaît la chanson », A. Resnais décide d’adapter une opérette à succès de 1924, qui reste aujourd’hui un vaudeville musical démodé mais agréable. La troupe d’A.Resnais (avec en tête, les indissociables Sabina Azéma et Pierre Arditi) est en forme, comme toujours. Les acteurs poussent la chansonnette dans de magnifiques costumes et décors « années 20 » et semblent s’en donner à cœur joie. Il ne fut pas trop difficile pour moi de me laisser charmer et de partager cette euphorie, même s’il n’est pas forcément aisé de se plonger aussi soudainement au cœur des années folles et de retrouver le goût désuet des petites opérettes burlesques et sans prétention de l’époque. Le tout reste quand même difficile d’accès : l’atmosphère « théâtre filmé » peut gêner, la constante hystérie, et l’accumulation des chansons peut même insupporter, mais pour ceux qui parviennent à se laisser porter, c’est décidément jouissif, même si ça ne vaut pas une bonne dose d’« On connaît la chanson ».
6,5/10

[Jordan White]

Pollux et le manège enchanté : "Tournicoti, Tournicoton !" La réplique a marquée plusieurs générations, et voir aujourd'hui le chien anglais gourmand adapté à l'ère du numérique et de l'image de synthèse réjouit la rétine...et les sens. Il n'y a pratiquement pas un temps mort dans cette belle aventure, où l'amitié fait tomber les barrières, les frontières physiques et tous les obstacles dressés sur les chemins de nos héros.

Bien que destiné à un public très jeune, de la tranche 4-8 ans, on peut se laisser séduire sans mal si on a vingt ou trente piges de plus. Je pense même que c'est l'exemple d'un film pour les 7-77 ans.
On ne peut pas dire que la France ait à rougir de certaines des performances de Pixar, tant la qualité est ici au rendez-vous, avec un visuel très travaillé faisant ressortir mille et un détaisl ( visages, grain de beauté, tâches de rousseur sur les petites filles, reflets du soleil, jeu sur les ombres, vent faisant ondoyer les herbes, textures des décors, etc.) si bien qu'on se retrouve avec des décors tantôt glacés rappelant un monde désolé où les espaces végétales sont mortes, et un autre lumineux, où tout est sucré, et où tout semble couler de source.

Les acteurs/chanteurs qui ont prêté leur voix font du bon boulot, mais si on pourra un peu regretter que Danyboon ne fasse pas autre chose que du Danyboon, tandis que je n'aurais pas reconnu Henri Salvador sans lire son nom.
C'est vivifiant, avec des séquences de bravoure qui ne déméritent pas face à certains Pixar et à Pôle Express

Spoiler (cliquez pour afficher)

La scène de poursuite en train façon grand huit, le temple cachant un des cristaux avec l'apparition des squelettes retors

7.5/10

[Flol]

On dirait un peu un film porno [...] du gore et entre, des scènes à accélerer pour arriver au gore.

Tu parles des films de Fulci là ?

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[Frank Bannister]

Colqhoun, quand on n'y connais rien à Fulci, on s'abstient.