Dvdclassik : cinéma et DVD

Wouuups, désolé. Je reporte.

Jeremy Fox a écrit :

Merci à Artus ne nous avoir déniché cette très jolie surprise, le seul film réalisé par le scénariste de The Searchers, curieux mélange de western, de film noir avec une touche de fantastique.

Le western du WE : La Vallée du solitaire de Alan Le May qui vient de sortir en DVD chez Artus.

Ca donne envie d'y jeter un coup d'oeil... C'est vrai qu'Artus joue la carte de niche complémentaire au genre par rapport à Sidonis.

Par contre le titre de la collection, c'est vraiment de la rigolade. "Les pépites inconnues du western", ce serait déjà plus raccord.

O'Malley a écrit :
Par contre le titre de la collection, c'est vraiment de la rigolade. "Les pépites inconnus du western", ce serait déjà plus raccord.

C'est clair. Et encore, on ne peut pas parler de pépites pour tous non plus. Ce dernier en l'occurrence n'est pas à vrai dire une pépite, juste une rareté. La vallée du solitaire en revanche est une belle découverte.

Assez déçu de cette salve western, des films vraiment mineurs (selon moi) et des copies pas top. Je suis toujours surpris qu'artus sorte ce genre de film d'autan qu'ils sont en effet libres de droits et visionnables en ligne, je préfère largement quand ils sortent du bis ou du western spagh'.

J'ai de loin préféré Charley le Borgne (un western...anglais!) dans le lot mais c'est vraiment spécial, pas sur que Jeremy aime cet espèce de trip baba cool en huis clos

hellrick a écrit :Assez déçu de cette salve western, des films vraiment mineurs (selon moi) et des copies pas top. Je suis toujours surpris qu'artus sorte ce genre de film d'autan qu'ils sont en effet libres de droits et visionnables en ligne, je préfère largement quand ils sortent du bis ou du western spagh'.

Sur le fond d'accord avec toi car je trouve Artus meilleur sur ces créneaux mais bon, des westerns je suis toujours preneur, c'est toujours plus confort que de chercher sur le net

hellrick a écrit :J'ai de loin préféré Charley le Borgne (un western...anglais!) dans le lot mais c'est vraiment spécial, pas sur que Jeremy aime cet espèce de trip baba cool en huis clos

Je l'ai pris du coup celui-là après que tu en ais parlé, on verra bien

Notre western du WE : Les Cavaliers du crépuscule de George Templeton sorti chez Artus cette semaine.

Jeremy Fox a écrit :

Merci à Artus ne nous avoir déniché cette très jolie surprise, le seul film réalisé par le scénariste de The Searchers, curieux mélange de western, de film noir avec une touche de fantastique.

Vu hier !

Alors oui, le scénario est plutôt intéressant, le personnage central est malmené de bout en bout et n'est pas à proprement parler un "héros", j'apprécie toujours autant Chill Wills (mais regarder l'intervention, un peu atone et morne, mais intéressante sur le fond dans les bonus, permet de comprendre qu'il est vraiment indispensable de séparer un comédien dans ses rôles de l'homme qu'il est dans la vie, Chill Wills en est un exemple fort marquant), et il y a quelques belles séquences.

En revanche, la copie est tout de même médiocre dans les séquences sombres, et comme il y a de nombreuses séquences nocturnes, si vous ne disposez que d'un écran de taille moyenne avec des réglages lumière/contraste limités, il ne faut pas acheter ce film. De mon point de vue.
Certaines séquences sont si sombres qu'elles en sont difficiles à apprécier.

C'est d'ailleurs en substance ce que j'écrivais :

Une copie pas toujours très stable et aux noirs certes sacrément bouchés [...] Après, il est clair que ceux qui ne jurent plus que par la haute définition n'y trouveront certainement pas leur compte.

C'est pourtant techniquement parlant le meilleur des 4 westerns sortis récemment par l'éditeur,

Jeremy Fox a écrit :C'est d'ailleurs en substance ce que j'écrivais :

Une copie pas toujours très stable et aux noirs certes sacrément bouchés [...] Après, il est clair que ceux qui ne jurent plus que par la haute définition n'y trouveront certainement pas leur compte.

C'est pourtant techniquement parlant le meilleur des 4 westerns sortis récemment par l'éditeur,

Je visionne directement sur écran par projo, du coup, le réglage des contrastes et de la luminosité est un peu moins aisées, je ne l'ai pas fait de suite, j'aurais dû.

Cela ne me donne pas l'envie du coup d'acquérir d'autres westerns Artus.

Quand je vois la beauté de la copie du D Hichcock, je me dis qu'il est dommage qu'il n'y ait pas eu un petit effort supplémentaire (un juste milieu entre Hichcock et le résultat de celui-ci).

Silenttimo a écrit :
Cela ne me donne pas l'envie du coup d'acquérir d'autres westerns Artus.

Je peux le comprendre d'autant plus que celui-ci est probablement le plus réussi (artistiquement et techniquement) de leur petite collection western. Faudrait qu'il pense à revoir leur logiciel de compression également. Après ça ça pourrait donner d'assez bons DVD en partant de copies correctes car il y a du potentiel à la base.

Offres de Noël sur le site, qui propose le DVD à 10 euros si pris par paquet de 3, 5 ou 10 (hors titres "onéreux" comme les coffrets ou La proie de l'auto-stop).

Pour info

Précommande ouverte jusqu'au 31 décembre.
Soyez sûrs de recevoir votre exemplaire, et payez 35 € au lieu de 39 € (prix magasin).
Seuls les exemplaires pré-commandés seront dédicacés par l'auteur.
Les livres seront disponibles début février.

Au sein de ce vaste continent que constitue la littérature dite « de gare », la Brigandine (créée dans un premier temps sous le nom de Bébé Noir avant ses démêlées avec la censure) fait figure de collection atypique. Lancée par Henri Veyrier en 1979, elle semble à première vue s’inscrire dans le sillage des collections similaires (Eurédif, Eroscope…) et profiter d’un certain engouement pour la littérature érotique à cette époque. Néanmoins, grâce à son directeur de collection Jean-Claude Hache, « jeune homme doux et cultivé, plus préoccupé de littérature de bonne tenue que de marché de masse», elle va acquérir immédiatement une identité forte et singulière.

Plutôt que de faire appel aux vieux routiers du roman de gare rompus à la tâche, Hache aura l’idée de fédérer des individualités n’ayant jusqu’alors jamais écrit (du moins, dans ce domaine), venant d’horizons divers (le journalisme, la critique de cinéma, l’illustration, l’univers de la BD…) mais partageant les mêmes idéaux libertaires.

L’objet de cet ouvrage est de montrer comment, en dépit d’un cahier des charges assez strict (inscription dans le genre policier, un tiers d’érotisme obligatoire…), les auteurs vont parvenir à se libérer des carcans imposés et à faire de cette collection un terrain de jeu et d’expérimentations, véritable carrefour de nombreuses tendances : le néo-polar, l’érotisme émancipateur, le « midi-minuisme » et le cinéma bis (avec des personnalités comme Jean-Pierre Bouyxou, Jacques Boivin, Raphaël Marongiu), la bande dessinée et une orientation politique teintée par les idées de l’internationale situationniste. Tout en s’inscrivant de plain-pied dans le cadre de la paralittérature, la Brigandine apparaît aujourd’hui comme l’un des derniers feux d’une certaine contre-culture née dans le sillage de mai 68.

BIOGRAPHIE DE L'AUTEUR

Vincent Roussel est documentaliste dans un lycée bourguignon. Son activité professionnelle lui laisse le temps de se consacrer à ses deux principales passions : le cinéma et la littérature dont il aime explorer les territoires méconnus. Depuis plus de 10 ans, il tient un blog (Le journal cinéma du docteur Orlof) consacré à ses humeurs cinématographiques. Il écrit aussi régulièrement des chroniques (DVD, livres) pour divers sites cinéphiles ou culturels : Kinok, Interlignages, Causeur, Culturopoing… En 2010, il publie un article sur les collections Bébé Noir et La Brigandine dans un magazine dédié à la culture populaire : Chéri-Bibi (n°6). Toujours sur le même sujet, il rédige la préface à la réédition de la trilogie « Benoît Lange » de Jean Streff (alias Gilles Derais) publiée aux éditions Sous la cape en 2012. La Brigandine : les dessous d’une collection est son premier livre.
LE MOT DE L'EDITEUR

Après avoir publié, en 2014, "Gore - Dissection d'une collection", de David Didelot, Artus continue d'explorer le monde de la littérature populaire. Celle qui sent bon le mauvais papier, celle que l'on trouvait dans les échoppes des gares, celle dont les titres racoleurs accompagnaient les photos ou dessins des plus racoleurs...

La saga éditoriale de la Brigandine (et du Bébé Noir) est ici décortiquée, analysée dans son aspect historique, avec tout le talent et la passion de Vincent Roussel, et de ses collaborateurs.

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