Comment ai je bien pu oublier de le citer ??? Enorme !!William Munny a écrit : film de blaxploitation que Gary Oldman regarde à la télé.
True Romance (Tony Scott - 1993)
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Le meilleur Tony Scott ? Parmi ceux que j'ai vus, assurément, mais en l'espèce je dirais plutôt le moins mauvais. Car je trouve qu'avec les éléments à sa disposition ( casting sacrément alléchant et scénario prometteur ), la mayonnaise prend pas vraiment. Visuellement, ça tombe une fois sur deux à l'eau, et certaines séquences qui démarrent bien finissent en pétard mouillé. Donc plutôt plaisant, mais je suis loin de m'extasier quand je le revois.
[...]But being this a .44 magnum, the most powerful handgun in the world, and would blow your head clean off, you have to ask yourself one question : "Do I feel lucky ?". Well, do you, punk ?
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- David O. Selznick
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Je sais très bien que certains vont trouver que mon enthousiasme est un peu exagéré, mais comme il s'agit d'un de mes films-fêtiches, je me devais un jour de partager ça. Chaque nouvelle vision me comble de bonheur. Je crois pouvoir dire sans me tromper que suis tombé instantanément amoureux de Patricia Arquette, véritable révélation du film. Elle joue admirablement de sa voix pour composer ce personnage de femme-enfant, pas encore atteinte par le sordide que son existence lui promettait (elle n'est call-girl que depuis deux jours). Je rêvais moi aussi de connaître ce véritable don du ciel, tel que le rencontre Christian Slater dans la salle de cinéma. L'acteur de Pump up the volume trouve là son plus beau rôle, gosse un peu paumé, fan de culture populaire (cinéma d'exploitation, bande dessinée, programmes télés, rock n'roll), qui vit à fond dans le présent et qui découvre la pureté de l'amour qu'il veut alors préserver.
Le casting est sans nul doute l'un des points forts du film, et je me souviens que déjà à l'époque le générique me laissait tout ébaubi. Samuel Jackson fait une très brève apparition, Gary Oldman cabotine sans réserve et a la charge d'interpréter les scènes les plus outrancières du film (son rôle est une caricature). La confrontation entre Dennis Hopper et Christopher Walken est un sublime moment de cinéma, plein de détails réussis, excessifs et très cinématographiquement codifiés (« I haven't killed anybody... since 1984... »). Brad Pitt est génial en Floyd aux neurones cramés (« Don't you condensend me man... I'll fuckin' kill you man ! »). Tom Sizemore et Chris Penn campent deux flics assez marrants qui vont un peu prendre la place du spectateur lorsqu'ils écoutent à distance et se marrent en constatant le culot de Slater. Et Val Kilmer reprend son rôle de sosie d'Elvis de Top secret en acceptant cette idée de fou qu'on ne verrait pas sa tête de tout le film !
Je pense qu'on peut raisonnablement qualifier le scénario et les dialogues de Tarantino de brillantissimes (et chaque revision le confirme). Fan du cinéma de Tony Scott et notamment de Top gun Tarantino livre un script qui fourmille d'idées et de références, jouant d'autant plus avec les codes de différents genres cinématographiques que la seconde partie du récit se passe à Hollywood, avec ce personnage de producteur de séries B plus vrai que nature. Le tout, sans jamais tomber dans la gratuité de la citation, ni dans la moquerie. Slater est ici un peu l'alter ego de Tarantino, sorte de nerd qui vit complétement dans son monde fantasmé, et qui, à la suite de sa rencontre avec Alabama, va passer littérallement de l'autre côté de l'écran. Ainsi, Scott multiplie les écrans de télé et de cinéma diffusant des films (de The Streetfighter à The Mack), les personnages citent Bronson (Mr. Majestyk), Bruce Lee ou Sonny Chiba, et on se balade en Pink cadillac. Le tout est abordé avec une vraie sincérité, grâce à la justesse des dialogues, à la fois drôles mais aussi poétiques dans la peinture de la relation entre les deux amants en fuite.
On est sans doute là face au plus beau travail de mise en scène de Tony Scott. Avec une très belle utilisation de la profondeur de champ qui inscrit ses personnages dans des lieux qui tantôt les oppressent (magnifiques vues mécaniques et pleines de vapeur de Detroit), tantôt les libèrent (L.A., ses appels d'air et son soleil couchant). Le spectacle crée un véritable plaisir visuel et sensuel, passant des couleurs froides aux chaudes, avec des effets de lumière stylisés. Les scènes de violence sont excessivement graphiques, avec ralentis, accélérations et cadrages penchés qui dynamisent l'action avec d'autant plus d'efficacité que les personnages lâchent des répliques d'une authentique brutalité (le bourreau de Patricia Arquette dans la chambre d'hotel est à cet égard particulièrement réussi).
Le casting est sans nul doute l'un des points forts du film, et je me souviens que déjà à l'époque le générique me laissait tout ébaubi. Samuel Jackson fait une très brève apparition, Gary Oldman cabotine sans réserve et a la charge d'interpréter les scènes les plus outrancières du film (son rôle est une caricature). La confrontation entre Dennis Hopper et Christopher Walken est un sublime moment de cinéma, plein de détails réussis, excessifs et très cinématographiquement codifiés (« I haven't killed anybody... since 1984... »). Brad Pitt est génial en Floyd aux neurones cramés (« Don't you condensend me man... I'll fuckin' kill you man ! »). Tom Sizemore et Chris Penn campent deux flics assez marrants qui vont un peu prendre la place du spectateur lorsqu'ils écoutent à distance et se marrent en constatant le culot de Slater. Et Val Kilmer reprend son rôle de sosie d'Elvis de Top secret en acceptant cette idée de fou qu'on ne verrait pas sa tête de tout le film !
Je pense qu'on peut raisonnablement qualifier le scénario et les dialogues de Tarantino de brillantissimes (et chaque revision le confirme). Fan du cinéma de Tony Scott et notamment de Top gun Tarantino livre un script qui fourmille d'idées et de références, jouant d'autant plus avec les codes de différents genres cinématographiques que la seconde partie du récit se passe à Hollywood, avec ce personnage de producteur de séries B plus vrai que nature. Le tout, sans jamais tomber dans la gratuité de la citation, ni dans la moquerie. Slater est ici un peu l'alter ego de Tarantino, sorte de nerd qui vit complétement dans son monde fantasmé, et qui, à la suite de sa rencontre avec Alabama, va passer littérallement de l'autre côté de l'écran. Ainsi, Scott multiplie les écrans de télé et de cinéma diffusant des films (de The Streetfighter à The Mack), les personnages citent Bronson (Mr. Majestyk), Bruce Lee ou Sonny Chiba, et on se balade en Pink cadillac. Le tout est abordé avec une vraie sincérité, grâce à la justesse des dialogues, à la fois drôles mais aussi poétiques dans la peinture de la relation entre les deux amants en fuite.
On est sans doute là face au plus beau travail de mise en scène de Tony Scott. Avec une très belle utilisation de la profondeur de champ qui inscrit ses personnages dans des lieux qui tantôt les oppressent (magnifiques vues mécaniques et pleines de vapeur de Detroit), tantôt les libèrent (L.A., ses appels d'air et son soleil couchant). Le spectacle crée un véritable plaisir visuel et sensuel, passant des couleurs froides aux chaudes, avec des effets de lumière stylisés. Les scènes de violence sont excessivement graphiques, avec ralentis, accélérations et cadrages penchés qui dynamisent l'action avec d'autant plus d'efficacité que les personnages lâchent des répliques d'une authentique brutalité (le bourreau de Patricia Arquette dans la chambre d'hotel est à cet égard particulièrement réussi).
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Oubliez tout ce que je viens de dire sur True Romance (que je n'ai pas vu) et reportez-le sur Tueurs nés (Stone).Memento a écrit :J'avoue que j'ai eu du mal avec tout le côté ultra-stylisé du film, son côté "mode", clipesque. Je pense que l'effet de surprise peut convaincre à la première vision, mais après on ne voit que les défauts.
Désolé.
J'ai confondu les deux films. Désolé.
Vos réactions majoritairement positives me surprenaient, et j'ai finis par réaliser que je me plantais de film.
En revanche, je maintiens pour Tueurs nés.
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+1 Pour tout ceux qui ont dit quoi que ce soit de positif sur ce film. Je l'avais vu il y a un bon bout de temps et le film ne m'avait pas fait très forte impression: j'avais bien aimé mais sans plus. Mais l'ayant redécouvert il y a fort peu longtemps, effectivement: ça calme. Et même si le film était mauvais (ce qui n'est de loin pas le cas) il faudrait le voir pour son casting à laisser pantois à peu près tout les autres films!
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Chers amis, c'est avec une joie non feinte que je me permets de vous renvoyer à mon petit Coup de coeur rédigé pour Cinétudes, dont mon post ci-dessus a servi de point de départ.
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Re: TRUE ROMANCE (Tony Scott,1993)
Au préalable, je précise qu'il s'agissait d'un de mes films labellisé Tarantino préféré. Je trouvais son scénario et même l'approche qu'en a fait Tony Scott (toute stylisée) totalement emballant. Et puis 7 ou 8 ans après mon premier visionnage...
Revu hier soir en DVD, en VF (c'était ça ou une VO sous titrées Néerlandaise) et quel doublage horrible! ça m'a complètement ruiné le film!
Les dialogues tombent rapidement dans le grotesque (alors que le génie de Tarantino réside dans son approche tendu et étudiée d’une fausse improvisation tendance Référencée-Geek qui peut s’avérer border line entre fulgurance de style et débilité auto datée). Là, aucune nuance et même le rythme, le phrasé ne me semble plus respecté. On a l'impression d'assister à un grand détournement. Peut être aussi que 10 ans après certains répliques me semblent datées et complètement a coté de la plaque dans cette recherche de coolitude (par exemple, la fin, Slater et Arquette sur la plage et la voix off : " je ne pensais qu'a 4 mots : tu es si cool, tu es si cool, tu es si cool" tombe dans un grotesque non sensique renforcé par ce doublage merdique). Même certaines situations m'ont finalement semblées complètement "débiles" : les deux flics dans l'ascenseur qui s'apprêtent a faire une descente chez le Producteur, armés de fusils a pompe et Tom Sizemore qui lance : "J'ai oublié mon gilet par balles, mais allons y!!", tout excité...
Alors au final, je ne sais plus vraiment quoi blâmé, cette VF horrible (ou VQ ?) ou tout simplement que le film a (attention, lynchage) mal vieillit.
Il me reste cette sublime musique de Zimmer, décalquée de celle de Badlands, et cette impression que Christian Slater a vraiment raté le virage des mi-90. Après True romance (son plus grand rôle) et Interview with a Vampire, il s’est complètement éteint…
Et puis cette réplique qui me fera toujours marrer :
(Au téléphone)
- ......... Dick.
- What ? You want me to suck is dick ?
- NO ! WHO THE FUCK IS DICK ??
Un truc marrant, j’ai remarqué que Brad Pitt regarde Freejack (de Geoff Murphy avec Emilio Estevez et Anthony Hopkins) quand il est défoncé et que James Gandolfini vient lui demander ou sont Clarence et Alabama. (Geoff Murphy qui réalisa 3 ans plus tôt Young Guns 2, avec Christian Slater d'ailleurs).
Revu hier soir en DVD, en VF (c'était ça ou une VO sous titrées Néerlandaise) et quel doublage horrible! ça m'a complètement ruiné le film!
Les dialogues tombent rapidement dans le grotesque (alors que le génie de Tarantino réside dans son approche tendu et étudiée d’une fausse improvisation tendance Référencée-Geek qui peut s’avérer border line entre fulgurance de style et débilité auto datée). Là, aucune nuance et même le rythme, le phrasé ne me semble plus respecté. On a l'impression d'assister à un grand détournement. Peut être aussi que 10 ans après certains répliques me semblent datées et complètement a coté de la plaque dans cette recherche de coolitude (par exemple, la fin, Slater et Arquette sur la plage et la voix off : " je ne pensais qu'a 4 mots : tu es si cool, tu es si cool, tu es si cool" tombe dans un grotesque non sensique renforcé par ce doublage merdique). Même certaines situations m'ont finalement semblées complètement "débiles" : les deux flics dans l'ascenseur qui s'apprêtent a faire une descente chez le Producteur, armés de fusils a pompe et Tom Sizemore qui lance : "J'ai oublié mon gilet par balles, mais allons y!!", tout excité...
Alors au final, je ne sais plus vraiment quoi blâmé, cette VF horrible (ou VQ ?) ou tout simplement que le film a (attention, lynchage) mal vieillit.
Il me reste cette sublime musique de Zimmer, décalquée de celle de Badlands, et cette impression que Christian Slater a vraiment raté le virage des mi-90. Après True romance (son plus grand rôle) et Interview with a Vampire, il s’est complètement éteint…
Et puis cette réplique qui me fera toujours marrer :
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- What ? You want me to suck is dick ?
- NO ! WHO THE FUCK IS DICK ??
Un truc marrant, j’ai remarqué que Brad Pitt regarde Freejack (de Geoff Murphy avec Emilio Estevez et Anthony Hopkins) quand il est défoncé et que James Gandolfini vient lui demander ou sont Clarence et Alabama. (Geoff Murphy qui réalisa 3 ans plus tôt Young Guns 2, avec Christian Slater d'ailleurs).
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Re: TRUE ROMANCE (Tony Scott,1993)
C'est du Erik Satie, 'Trois pièces en forme'7swans a écrit :Il me reste cette sublime musique de Zimmer, décalquée de celle de Badlands
J'aime toujours autant le film, mon préféré de Tarantino non réalisé par lui.
Meilleur topic de l'univers
https://www.dvdclassik.com/forum/viewto ... 13&t=39694
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Re: TRUE ROMANCE (Tony Scott,1993)
J'aurais pu répondre la même chose il y a deux jours.AtCloseRange a écrit : J'aime toujours autant le film, mon préféré de Tarantino non réalisé par lui.
EDIT :
Merci pour cette info !! (le titre exacte serait par contre : Trois Morceaux en forme de poire)AtCloseRange a écrit :C'est du Erik Satie, 'Trois pièces en forme'
http://fr.wikipedia.org/wiki/Trois_Morc ... re_(Satie)
Dernière modification par 7swans le 27 mars 08, 11:39, modifié 1 fois.
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Re: True Romance (Tony Scott,1993)
Ah oui, j'ai raté mon copier/collé.
Il y a au moins 2 moments extraordinaires dans True Romance: la confrontation Patricia Arquette-James Gandolfini et celle entre Christopher Walken et Dennis Hopper.
Il y a au moins 2 moments extraordinaires dans True Romance: la confrontation Patricia Arquette-James Gandolfini et celle entre Christopher Walken et Dennis Hopper.
Dernière modification par AtCloseRange le 27 mars 08, 12:24, modifié 1 fois.
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Re: True Romance (Tony Scott,1993)
Un excellent souvenir ce film, il faudrait que je le revoie parce que ca fait un moment mais j'ai le souvenir d'un film au rythme enlevé avec un casting assez impressionnant et d'une fusillade du tonnerre de Dieu ...
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Re: True Romance (Tony Scott,1993)
On peut meme extrapoler et penser que le film s'articule autour de trois confrontations de un à un :AtCloseRange a écrit : Il y a au moins 2 moments extraordinaires dans True Romance: la confrontation Patricia Arquette-James Gandolfini et celle entre Christopher Walken et Dennis Hopper.
Christian Slater / Gary Oldman
Patricia Arquette / James Gandolfini
Christopher Walken / Dennis Hopper
La dernière ayant quand même une certaine splendeur, un maturité et une intelligence dans le dialogue que n'ont pas forcément les deux autres.
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Re: True Romance (Tony Scott,1993)
Pas mal d'infos pour les fans du film. Bien envie de le revoir du coup.
The gospel was told, some souls it swallowed whole
Mentally they fold, and they eventually sold
Their life and times, deadly like the virus design
But too, minute to dilute, the scientist mind.
Wu.
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