-Kaonashi Yupa- a écrit : ↑13 nov. 23, 10:11
Samedi dernier je faisais aussi partie des spectateurs de ce marathon Guerre et paix au Max Linder Panorama.
Dix ans après avoir découvert le film en DVD, sur ma télé, grâce au coffret des éditions Montparnasse
Vous n'étiez pas nombreux à l'avoir déjà vu apparemment si j'en croire les rares mains levés à cette question.
J'ai apprécié tout voir en une seule fois.
Mais c'est vrai que les 9h au total c'est costaud. Si déjà on avait pu gratter la première demi heure, ça aurait été ça de pris.
Et peut être le découper en 4 au lieu de 3.
Ça m'a également donné un regain de motivation pour le roman.
Pour ce qui est de Pierre c'est en effet le personnage le plus mystérieux, je l'ai vu comme une petite personne, gentil mais assez lâche, se laissant porter par le flot de l'histoire et de ses relations (son plus grand talent).
la vitesse de defilement d'un dvd est plus elevé que celle d'un bluray (25 image/s contre 24), soit une durée moins longue, et sur un film de 7h, pas etonnant d'arriver à 17 minutes d'ecart.
The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
J'ai remarqué qu'en VO, il y a une voice over russe sur les passages en langue étrangère voire pas de sous-titrage c'est vraiment curieux je trouve.
Concernant la copie proposée si j'ai bien compris le négatif a été perdu? La version internationale de 420 mn est celle qui circule depuis des années alors que le montage d'origine en faisait 464 , que sont devenues ces 45 minutes? Perdues à tout jamais?
La différence par rapport à la copie proposée sur le DVD des Éditions Montparnasse est bien visible, on voit qu'il y a eu un travail de restauration même si sur les scènes en extérieur notamment celles de bataille, la définition baisse assez nettement .
Pour la voice over c’est un truc courant pour les pays de l’Est. La piste polonaise de mon dvd de The Thing c’était ça, un mec qui parlait sur la VO durant tout le film. Je ne sais plus si elle est encore présente sur le blu ray ou Uhd.
odelay a écrit : ↑19 nov. 23, 21:24
Pour la voice over c’est un truc courant pour les pays de l’Est. La piste polonaise de mon dvd de The Thing c’était ça, un mec qui parlait sur la VO durant tout le film. Je ne sais plus si elle est encore présente sur le blu ray ou Uhd.
En Pologne, à la télé, les films étrangers sont entièrement traduits en voix off par un seul et unique comédien. C'est incroyable (et moche).
odelay a écrit : ↑19 nov. 23, 21:24
Pour la voice over c’est un truc courant pour les pays de l’Est. La piste polonaise de mon dvd de The Thing c’était ça, un mec qui parlait sur la VO durant tout le film. Je ne sais plus si elle est encore présente sur le blu ray ou Uhd.
En Pologne, à la télé, les films étrangers sont entièrement traduits en voix off par un seul et unique comédien. C'est incroyable (et moche).
Car ça coute moins cher qu'un doublage, ils doivent être habitué et donc trouver cela normal.
Le Voicer over est aussi utilisé en France pour les documentaires et reportages, au moins les voice Over des pays de l'est n'essayent pas de jouer la traduction comme ils le font en France.
C’est marrant car cette voix off est en effet présente sur les 2 premières parties (surtout la 1ere) mais heureusement pas sur celle de la bataille de Borodino où on a le plus de français avec toutes les scènes avec Napoléon et ses généraux.
jhudson a écrit : ↑12 févr. 24, 19:11
Le Voicer over est aussi utilisé en France pour les documentaires et reportages, au moins les voice Over des pays de l'est n'essayent pas de jouer la traduction comme ils le font en France.
C'est relatif selon les programmes, sur certains reportages & TV réalités il y a beaucoup de jeu, sur la plupart des documentaires il y a des intonations mais ça reste sobre. ET puis franchement, vaut mieux ça qu'un ton monocorde horripilant.
jhudson a écrit : ↑12 févr. 24, 19:11
Le Voicer over est aussi utilisé en France pour les documentaires et reportages, au moins les voice Over des pays de l'est n'essayent pas de jouer la traduction comme ils le font en France.
C'est relatif selon les programmes, sur certains reportages & TV réalités il y a beaucoup de jeu, sur la plupart des documentaires il y a des intonations mais ça reste sobre. ET puis franchement, vaut mieux ça qu'un ton monocorde horripilant.
C’est aussi mauvais dans les deux cas, avec notamment la cacophonie qui en résulte, encore pire hors Europe centrale et orientale, mais par chauvinisme certains refusent de l’entendre.
-Kaonashi- a écrit : ↑13 févr. 24, 09:44
C'est relatif selon les programmes, sur certains reportages & TV réalités il y a beaucoup de jeu, sur la plupart des documentaires il y a des intonations mais ça reste sobre. ET puis franchement, vaut mieux ça qu'un ton monocorde horripilant.
C’est aussi mauvais dans les deux cas, avec notamment la cacophonie qui en résulte, encore pire hors Europe centrale et orientale, mais par chauvinisme certains refusent de l’entendre.
Il vaudrait mieux surtout un sous-titrage.
Tu as raison sur le sous-titrage, mais tu es totalement dans le faux sur ta première affirmation. Mais laisse tomber, on ne va pas recommencer cette discussion.
C'est enfin vu, et je ne peux que rejoindre les avis de Demi-Lune et de bruce randylan : c'est monstrueux, c'est fou, c'est au-delà des mots. Imaginer simplement l'entreprise humaine (le chiffre du budget virtuel "tout payé" donné par l'intervenant de 700 millions de dollars de 2021 donne le vertige) ne suffit pas. Le film dépasse l'imagination dans sa grandeur et dans son ambition. Et moi qui croyais que "Mad Max 2" c'était épique, j'en ai eu pour mon compte avec les 3 derniers quarts d'heure de la partie 3... Ce que j'admire le plus, c'est que le film obéit à une sorte de nécessité et se moque des limites, tous les moyens sont bons : il faut des costumes, on les fait, il faut des figurants, on les prend, il faut des décors à brûler, on les construit, on prend le kérosène en quantité, il faut des chiens, il faut des chevaux, il faut des loups, il faut une guitare... Il faut de la lumière, il faut de l'ombre... Tout est au service de l'art et de la narration, on pense pas, on fonce, on montre ce qu'il y a à montrer et on suggère magnifiquement ce qu'on ne peut pas (la nature humaine, la mort). Je pense que c'est ce qui m'a le plus ému.
Sinon, au début, je n'ai pas compris le personnage de Pierre, mais son évolution pendant les deux dernières parties en fait un être aimable et même louable, même quand il a des moments de (grande) lâcheté. Le propos joue d'ailleurs de ces contrastes extrêmes, des soldats qui s'entretuent sans la moindre pitié avant de chanter ensemble... et en joue avec une empathie qui confine au cosmique. Une humanité qui ne pense pas décroissance et ascèse, mais qui jouit de la vie et de la mort, et qui s'aime elle-même inconditionnellement. Difficile de faire plus romantique. Touchante dans l'excès comme une symphonie de Mahler, ou une 9ème de Beethoven.