Yasujiro Ozu (1903-1963)
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Re: Yasujiro Ozu (1903-1963)
Oui, on le voit souvent: il est dans une pièce principale ! C’est pas comme si il y avait des dizaines de décors non plus. Et comme ils sont filmés en plan fixe, on a le temps de s’attarder sur des détails. Détail intrigant dont on se demande la fonction, avant que l’un des personnages l’utilise. (Je suis plutôt passionné de hi-fi, de vieilles radio, d’où ma fixation sur cet élément de décor)
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Re: Yasujiro Ozu (1903-1963)
Enfin découvert Gosses de Tokyo avec un immense bonheur, et curieuse petite expérience au passage : j'avais oublié que le film était présenté en supplément sur l'édition BFI de Bonjour, je ne l'avais jamais regardé. J'ai donc naturellement lancé la version présente dans le récent coffret Carlotta, qui elle ne propose aucune piste son. J'y vais un peu à reculons parce que les muets sans accompagnement musical, c'est un euphémisme que de dire qu'il me faut m'accrocher. De ce que l'on peut lire et voir sur les conditions de projection de l'époque (et jusqu'à une époque tardive), les salles n'ont jamais vraiment été baignées dans le silence. Le barnum des premières années laissant place au roadshow et music hall avec musiciens sur scène. Enfin bref, le silence du muet chez soi, ce sont des conditions très modernes et peu aguichantes en un sens. Mais je me lance. Et là, le miracle Ozu opère. Dès les premières secondes, la vivacité de sa mise-en-scène (d'ailleurs, il y a plus de mouvement dans ce film que dans toute sa fin de carrière ) alliée au mordant de son sujet et à un humour humaniste à portée universelle, déjà bien installé, font que j'en oublie l'absence de son. Le rythme auquel s'enchaînent les scènes, les péripéties du quotidien, les stratagèmes inventées par tous ces gamins, tout me tient en haleine. Et puis c'est fini. Déjà. 86 minutes qui fusent.
Je me mets dès lors à lire sur le film. Et je m'aperçois ainsi que j'en possède une version avec accompagnement musical sur l'édition BFI donc. Je relance le film. Mais la tonalité indubitablement moderne de cette partition ne colle pas. Les timbres, l'instrumentation, sont en opposition dans mon esprit. Le temps semble s'allonger. Je coupe le son et, miracle, je retrouve un rythme délicat et équilibré.
J'avais déjà comparé nombre d'accompagnements de films muets et à 95% préféré les pistes les plus anciennes et traditionnelles. Mais je n'avais pas comparé à une version 100% muette. Une petite barrière psychologique vient d'être franchie
Je me mets dès lors à lire sur le film. Et je m'aperçois ainsi que j'en possède une version avec accompagnement musical sur l'édition BFI donc. Je relance le film. Mais la tonalité indubitablement moderne de cette partition ne colle pas. Les timbres, l'instrumentation, sont en opposition dans mon esprit. Le temps semble s'allonger. Je coupe le son et, miracle, je retrouve un rythme délicat et équilibré.
J'avais déjà comparé nombre d'accompagnements de films muets et à 95% préféré les pistes les plus anciennes et traditionnelles. Mais je n'avais pas comparé à une version 100% muette. Une petite barrière psychologique vient d'être franchie
- Rick Deckard
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Re: Yasujiro Ozu (1903-1963)
Bon, j’ai vu tous les Ozu en couleur (des blu-ray Carlotta). C’est formellement très beau (quoique peut-être parfois un peu trop catalogue d’ameublement). J’ai beaucoup aimé Herbes flottantes, que j’ai trouvé plus léger que les autres films, presque joyeux malgré les galères. Et cette histoire d’une troupe de théâtre change du milieu social habituel des films d’Ozu. Parce que les discussions interminables de messieurs d’âge mûr cherchant à marier leurs filles ne m’ont guère passionné. (et je ne dirai rien de l’histoire des gamins qui pètent)
Dernière modification par Rick Deckard le 2 sept. 21, 15:43, modifié 1 fois.
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Re: Yasujiro Ozu (1903-1963)
Perso, plus je vieillis (tout est relatif, je suis encore jeune), plus j'ai envie de voir, revoir, re-revoir Ozu, c'est un cinema où je me sens bien, zen, en harmonie avec ce qui se passe sur l'ecran. Certains cineastes se degustent comme un bon vin millesimé.
Apres, je comprends qu'on puisse s'y emmerder.
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Re: Yasujiro Ozu (1903-1963)
Comme chez Jacques TatiRick Deckard a écrit : ↑31 août 21, 14:30 C’est formellement très beau (quoique peut-être parfois un peu trop catalogue d’ameublement).
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Yasujiro Ozu (1903-1963)
C’est marrant parce que effectivement Ozu période en couleur me fait penser à Tati ! C’est à peu près la même époque (fin 50’s, début 60’s), il y a un soin similaire à composer les plans, mais aussi (particulièrement sur Herbes flottantes), le même style de ritournelle musicale rythmant le film. Bon chez Ozu on est bien plus bavard que chez TatiAlexandre Angel a écrit : ↑31 août 21, 14:54Comme chez Jacques TatiRick Deckard a écrit : ↑31 août 21, 14:30 C’est formellement très beau (quoique peut-être parfois un peu trop catalogue d’ameublement).
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Re: Yasujiro Ozu (1903-1963)
Exactement (mais pas que sur Herbes flottantes)Rick Deckard a écrit : ↑31 août 21, 15:11 C’est à peu près la même époque (fin 50’s, début 60’s), il y a un soin similaire à composer les plans, mais aussi (particulièrement sur Herbes flottantes), le même style de ritournelle musicale rythmant le film
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Re: Yasujiro Ozu (1903-1963)
J'en parlais récemment dans le topic film du mois, j'ai découvert Ozu par Printemps tardif la semaine dernière. J'ai depuis poursuivis avec deux gros morceaux : Voyage à Tokyo, puis Le Goût du saké.
Et cela va être difficile à départager car chaque visionnage vu un enchantement. J'ai vraiment l'impression de me retrouver peu à peu happé par son ambiance, sa petite musique filmique (ou sa petite musique tout court, très agréablement entêtante dans Le Goût du Saké), la finesse de se personnages, avec à chaque fois ce personnage centrale très touchant incarné par Chishū Ryū.
Ca donne évidemment envie d'y retourner, d'autant qu'il me semble que l'on peut régulièrement retrouver les mêmes acteurs dans des rôles assez proche, jusqu'au prénom.
Et cela va être difficile à départager car chaque visionnage vu un enchantement. J'ai vraiment l'impression de me retrouver peu à peu happé par son ambiance, sa petite musique filmique (ou sa petite musique tout court, très agréablement entêtante dans Le Goût du Saké), la finesse de se personnages, avec à chaque fois ce personnage centrale très touchant incarné par Chishū Ryū.
Ca donne évidemment envie d'y retourner, d'autant qu'il me semble que l'on peut régulièrement retrouver les mêmes acteurs dans des rôles assez proche, jusqu'au prénom.
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Re: Yasujiro Ozu (1903-1963)
Ozu, c'est génial, tout simplement.Arn a écrit : ↑12 janv. 22, 11:08 J'en parlais récemment dans le topic film du mois, j'ai découvert Ozu par Printemps tardif la semaine dernière. J'ai depuis poursuivis avec deux gros morceaux : Voyage à Tokyo, puis Le Goût du saké.
Et cela va être difficile à départager car chaque visionnage vu un enchantement. J'ai vraiment l'impression de me retrouver peu à peu happé par son ambiance, sa petite musique filmique (ou sa petite musique tout court, très agréablement entêtante dans Le Goût du Saké), la finesse de se personnages, avec à chaque fois ce personnage centrale très touchant incarné par Chishū Ryū.
Ca donne évidemment envie d'y retourner, d'autant qu'il me semble que l'on peut régulièrement retrouver les mêmes acteurs dans des rôles assez proche, jusqu'au prénom.
Tout, absolument tout. Comme tu le dis, c'est l'incarnation de la finesse au cinéma.
Mais je crois bien que, comme me le répète souvent un ami, ses plus beaux films sont ceux qui sont en couleurs (Bonjour! étant le plus "faible" ). J'ai un faible personnel pour Fin d'Automne mais tout est tellement beau.
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Re: Yasujiro Ozu (1903-1963)
Ah ben super, le seul que j'ai vu.Alexandre Angel a écrit : ↑12 janv. 22, 11:52 Mais je crois bien que, comme me le répète souvent un ami, ses plus beaux films sont ceux qui sont en couleurs (Bonjour! étant le plus "faible" ).
Et que j'avais trouvé sympatoche. Sans plus.
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Re: Yasujiro Ozu (1903-1963)
Il est plus mineur par l'argument mais totalement au même niveau que les autres quant à la forme.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Yasujiro Ozu (1903-1963)
J'attends d'avoir plus recul évidemment mais j'ai adoré les couleurs du Goût du saké. Comme pour les autres éléments de son cinéma, on est sur quelque chose de simple en apparence mais de très raffiné.Alexandre Angel a écrit : ↑12 janv. 22, 11:52Ozu, c'est génial, tout simplement.Arn a écrit : ↑12 janv. 22, 11:08 J'en parlais récemment dans le topic film du mois, j'ai découvert Ozu par Printemps tardif la semaine dernière. J'ai depuis poursuivis avec deux gros morceaux : Voyage à Tokyo, puis Le Goût du saké.
Et cela va être difficile à départager car chaque visionnage vu un enchantement. J'ai vraiment l'impression de me retrouver peu à peu happé par son ambiance, sa petite musique filmique (ou sa petite musique tout court, très agréablement entêtante dans Le Goût du Saké), la finesse de se personnages, avec à chaque fois ce personnage centrale très touchant incarné par Chishū Ryū.
Ca donne évidemment envie d'y retourner, d'autant qu'il me semble que l'on peut régulièrement retrouver les mêmes acteurs dans des rôles assez proche, jusqu'au prénom.
Tout, absolument tout. Comme tu le dis, c'est l'incarnation de la finesse au cinéma.
Mais je crois bien que, comme me le répète souvent un ami, ses plus beaux films sont ceux qui sont en couleurs (Bonjour! étant le plus "faible" ). J'ai un faible personnel pour Fin d'Automne mais tout est tellement beau.
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Re: Yasujiro Ozu (1903-1963)
Terminé ma retrospective Ozu avec les 20 films du coffrets ainsi que Herbes Flottantes et Dernier Caprice sortis à l'unité.
Découverte absolument passionnante où j'ai pris un grand plaisir à naviguer entre ses films des années 50 et ceux des années 30 puis 40.
Plaisir quasiment sans cesse renforcé par le fait de retrouver des figures des précédents films, les décors, la même petite ritournelle musicale. J'ai d'ailleurs terminé par Herbes Flottantes qui sort un peu de tout cela puisque tourné à la Daiei (et déjà Dernier caprice, de la Toho, sortait un peu des habitudes).
Globalement un peu moins emballé par les derniers que j'ai vu, est ce qu'il y a eu lassitude ou simple hasard, difficile à dire. Je pense plutôt que j'avais visé des très gros au début, et finalement j'en ai certains qui sont venus un peu bousculé le classement relativement tard.
Un petit top :
1. Crépuscule à Tokyo (1957)
2. Fleurs d'équinoxe (1958)
3. Le goût du saké (1962)
4. Voyage à Tokyo (1953)
5. Printemps précoce (1956)
6. Printemps tardif (1949)
7. Herbes flottantes (1959)
8. Bonjour (1959)
9. Une auberge à Tokyo (1935)
10. Le fils unique (1936)
11. Gosses de Tokyo (1932)
12. Le goût du riz au thé vert (1952)
13. Récit d'un propriétaire (1947)
14. Il était un père (1942)
15. Fin d'automne (1960)
16. Été précoce (1951)
17. Dernier caprice (1961)
18. La femme de Tokyo (1933)
19. Histoire d'herbes flottantes (1934)
20. Où sont les rêves de jeunesse? (1932)
21. Le choeur de Tokyo (1931)
22. J'ai été diplômé, mais... (1929)
A noter pour le dernier que c'est le visionnage des 12 minutes de ce qu'il reste du film.
Sinon j'ai globalement tout aimé, les notes allant de 9 pour les 6 premiers, à 6 pour les 4 derniers.
Crépuscule à Tokyo est quand même assez haut en tête et un gros prétendant au 10/10 lors d'un second visionnage. Et il se démarque quand même pas mal du reste pas son ambiance et son ton noir, désespéré (assez loin en cela de celui que je place juste derrière). Certains y voient l'influence de Nuages Flottants de Naruse, qui a beaucoup marqué Ozu, et ça me parait assez pertinent, rien que dans le portrait et les trajectoires des deux femmes.
Je met en spoiler tous mes petits commentaires issus des films du mois, dans l'ordre de mes visionnages :
Découverte absolument passionnante où j'ai pris un grand plaisir à naviguer entre ses films des années 50 et ceux des années 30 puis 40.
Plaisir quasiment sans cesse renforcé par le fait de retrouver des figures des précédents films, les décors, la même petite ritournelle musicale. J'ai d'ailleurs terminé par Herbes Flottantes qui sort un peu de tout cela puisque tourné à la Daiei (et déjà Dernier caprice, de la Toho, sortait un peu des habitudes).
Globalement un peu moins emballé par les derniers que j'ai vu, est ce qu'il y a eu lassitude ou simple hasard, difficile à dire. Je pense plutôt que j'avais visé des très gros au début, et finalement j'en ai certains qui sont venus un peu bousculé le classement relativement tard.
Un petit top :
1. Crépuscule à Tokyo (1957)
2. Fleurs d'équinoxe (1958)
3. Le goût du saké (1962)
4. Voyage à Tokyo (1953)
5. Printemps précoce (1956)
6. Printemps tardif (1949)
7. Herbes flottantes (1959)
8. Bonjour (1959)
9. Une auberge à Tokyo (1935)
10. Le fils unique (1936)
11. Gosses de Tokyo (1932)
12. Le goût du riz au thé vert (1952)
13. Récit d'un propriétaire (1947)
14. Il était un père (1942)
15. Fin d'automne (1960)
16. Été précoce (1951)
17. Dernier caprice (1961)
18. La femme de Tokyo (1933)
19. Histoire d'herbes flottantes (1934)
20. Où sont les rêves de jeunesse? (1932)
21. Le choeur de Tokyo (1931)
22. J'ai été diplômé, mais... (1929)
A noter pour le dernier que c'est le visionnage des 12 minutes de ce qu'il reste du film.
Sinon j'ai globalement tout aimé, les notes allant de 9 pour les 6 premiers, à 6 pour les 4 derniers.
Crépuscule à Tokyo est quand même assez haut en tête et un gros prétendant au 10/10 lors d'un second visionnage. Et il se démarque quand même pas mal du reste pas son ambiance et son ton noir, désespéré (assez loin en cela de celui que je place juste derrière). Certains y voient l'influence de Nuages Flottants de Naruse, qui a beaucoup marqué Ozu, et ça me parait assez pertinent, rien que dans le portrait et les trajectoires des deux femmes.
Je met en spoiler tous mes petits commentaires issus des films du mois, dans l'ordre de mes visionnages :
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Re: Yasujiro Ozu (1903-1963)
Je ne vais pas tarder à suivre ton exemple. Cycle imminent (entrecroisé avec Mizoguchi).
Je précise qu'il y en a que je n'ai toujours pas vus.
Je précise qu'il y en a que je n'ai toujours pas vus.
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Re: Yasujiro Ozu (1903-1963)
Alexandre Angel a écrit : ↑14 févr. 22, 11:11 Je ne vais pas tarder à suivre ton exemple. Cycle imminent (entrecroisé avec Mizoguchi).
Ah ben moi j'ai débuté Naruse (qui devrait aller plus vite puisque j'en ai pas 22 à voir, le coffret de 5 chez Carlotta et 2/3 à côté je pense) et Mizoguchi viendra après avec le coffret 8 films chez capricci + Oharu chez criterion.
Et du Kinuyo Tanaka au milieu si j'arrive à aller les voir en salle (ça débute mercredi).
Bref un début d'année très japonais, très enthousiasmant.