Eros (Antonioni, Soderbergh, Wong Kar-Wai, 2004)
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
Eros (Antonioni, Soderbergh, Wong Kar-Wai, 2004)
Un film en trois parties, où chaque réalisateur aborde à sa façon les thèmes de l'amour et du sexe. Je dois dire que ça m'intrigue pas mal.
Il sera au festival de Venise en septembre.
Eros is an homage by two of the most internationally acclaimed young directors Wong Kar Wai and Steven Soderbergh to one of the most admired and inspiring director Michelangelo Antonioni.
THE HAND
by Wong Kar Wai
with Chang Chen, Gong Li
EQUILIBRIUM
by Steven Soderbergh
with Alan Arkin, Robert Downey Jr., Ele Keats
THE DANGEROUS THREAD OF THINGS
by Michelangelo Antonioni
with Christopher Buchholz, Regina Nemni e Luisa Ranieri
“"Eros" is an anthology of three medium length films on the subject of eroticism and love, from a trio of the world's most extraordinary directors, Wong Kar Wai, Steven Soderbergh, and Michelangelo Antonioni. Each take his own unique approach to the theme: Wong with a richly textured and achingly emotional ribald tale; Soderbergh with a wry and perverse comedy; and Antonioni with his philosophical meditation on the chasm between men and women.
Wong Kar Wai's "The Hand" is the story of a young tailor's (Chang Chen) long-time unrequited love for a beautiful Hong Kong courtesan (Gong Li). Over many years, he lovingly crafts the clothes that she wears for other men. Over time, the seemingly unattainable fantasy woman loses everything, just as the tailor prospers in his career. Then the unexpected happens.
Steven Soderbergh's "Equilibrium" is about a stressed-out 1950's advertising man (Robert Downey, Jr.) who has been suffering from a series of recurring erotic dreams. During his session with psychiatrist Dr. Pearl (Alan Arkin), he describes his dream of a woman who is familiar to him-but he can't recall who she is when he wakes up. Through the course of a very offbeat session of therapy, we discover why that is. Michelangelo Antonioni's "The Dangerous Thread of Things" follows a fortyish married couple (Christopher Buchholz and Regina Nemni) that no longer have anything to say to one another. At an impasse, the man has a passionate one night stand with a free-spirited young girl (Luisa Ranieri), but this experience also fails to satisfy him. Later on, the wife and the girl meet.
"Eros" is a rare movie event-where three of the world's most celebrated film artists contemplate the never-ending riddles of eroticism and love.
Il sera au festival de Venise en septembre.
Eros is an homage by two of the most internationally acclaimed young directors Wong Kar Wai and Steven Soderbergh to one of the most admired and inspiring director Michelangelo Antonioni.
THE HAND
by Wong Kar Wai
with Chang Chen, Gong Li
EQUILIBRIUM
by Steven Soderbergh
with Alan Arkin, Robert Downey Jr., Ele Keats
THE DANGEROUS THREAD OF THINGS
by Michelangelo Antonioni
with Christopher Buchholz, Regina Nemni e Luisa Ranieri
“"Eros" is an anthology of three medium length films on the subject of eroticism and love, from a trio of the world's most extraordinary directors, Wong Kar Wai, Steven Soderbergh, and Michelangelo Antonioni. Each take his own unique approach to the theme: Wong with a richly textured and achingly emotional ribald tale; Soderbergh with a wry and perverse comedy; and Antonioni with his philosophical meditation on the chasm between men and women.
Wong Kar Wai's "The Hand" is the story of a young tailor's (Chang Chen) long-time unrequited love for a beautiful Hong Kong courtesan (Gong Li). Over many years, he lovingly crafts the clothes that she wears for other men. Over time, the seemingly unattainable fantasy woman loses everything, just as the tailor prospers in his career. Then the unexpected happens.
Steven Soderbergh's "Equilibrium" is about a stressed-out 1950's advertising man (Robert Downey, Jr.) who has been suffering from a series of recurring erotic dreams. During his session with psychiatrist Dr. Pearl (Alan Arkin), he describes his dream of a woman who is familiar to him-but he can't recall who she is when he wakes up. Through the course of a very offbeat session of therapy, we discover why that is. Michelangelo Antonioni's "The Dangerous Thread of Things" follows a fortyish married couple (Christopher Buchholz and Regina Nemni) that no longer have anything to say to one another. At an impasse, the man has a passionate one night stand with a free-spirited young girl (Luisa Ranieri), but this experience also fails to satisfy him. Later on, the wife and the girl meet.
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Personne ne l'a vu? c'est moi qui m'y suis collé en premier alors
J'avais vaguement eu écho du Wong Kar Wai, comme étant le meilleur des trois. Eh bien pour une fois les on-dits se vérifient: l'Antonioni est chiant (ça je m'y attendais) malgré la sympathique brune aux gros... bref, le Soderbergh est insignifiant, malgré la tentative de manipuler le spectateur (Rober Downey Jr raconte son rêve - que l'on ne voit pas donc qu'on imagine - à son psy davatage intéressé par quelqu'un dans l'immeuble d'en face que l'on ne verra jamais - mais que l'on imagine aussi. Donc 2 "fantasmes" en même temps...).
Heureusement vient le Wong Kar Wai, le seul à s'investir j'ai l'impression. Un vrai petit film à lui tout seul. Photo, acteur, son, scénario surtout. Et puis ajoutons qu'il contient aussi la scène la plus chaude (mais ça n'est pas le plus important...). Je n'ai pas encore vu 2046, et pas vu IN THE MOOD FOR LOVE depuis le ciné, mais bien sûr ça saute aux yeux, tellement il y a une filiation, sinon scénaristique, en tous cas visuelle. Très bonne utilisation des décors et de l'éclairage naturel, d'ailleurs.
Je n'avais pas reconnu Gong Li, et dans son 1er plan j'ai pris l'acteur masculin pour celui de IN THE MOOD FOR LOVE, c'est dire!
Ce dernier court-métrage m'a fortement donné envie de revoir IN THE MOOD... et de découvrir 2046.
La note globale est donc dans la moyenne grâce uniquement à Wong Kar Wai.
J'avais vaguement eu écho du Wong Kar Wai, comme étant le meilleur des trois. Eh bien pour une fois les on-dits se vérifient: l'Antonioni est chiant (ça je m'y attendais) malgré la sympathique brune aux gros... bref, le Soderbergh est insignifiant, malgré la tentative de manipuler le spectateur (Rober Downey Jr raconte son rêve - que l'on ne voit pas donc qu'on imagine - à son psy davatage intéressé par quelqu'un dans l'immeuble d'en face que l'on ne verra jamais - mais que l'on imagine aussi. Donc 2 "fantasmes" en même temps...).
Heureusement vient le Wong Kar Wai, le seul à s'investir j'ai l'impression. Un vrai petit film à lui tout seul. Photo, acteur, son, scénario surtout. Et puis ajoutons qu'il contient aussi la scène la plus chaude (mais ça n'est pas le plus important...). Je n'ai pas encore vu 2046, et pas vu IN THE MOOD FOR LOVE depuis le ciné, mais bien sûr ça saute aux yeux, tellement il y a une filiation, sinon scénaristique, en tous cas visuelle. Très bonne utilisation des décors et de l'éclairage naturel, d'ailleurs.
Je n'avais pas reconnu Gong Li, et dans son 1er plan j'ai pris l'acteur masculin pour celui de IN THE MOOD FOR LOVE, c'est dire!
Ce dernier court-métrage m'a fortement donné envie de revoir IN THE MOOD... et de découvrir 2046.
La note globale est donc dans la moyenne grâce uniquement à Wong Kar Wai.
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Le wong kar wai est franchement très bon, rien à en reprocher. Dans la plus pure continuité de ses deux derniers films (ca frise la redite il faut le reconnaitre), le film est envoutant et intelligent.
Quand aux autres c'est pas tant que ce sont des mauvais films, c'est surtout qu'ils semblent fait par des étudiants et qu'ils sont franchement inutiles.
Antonioni compose des plans jolis mais la photo est moche, le scenario ridicule et les acteurs mediocres (et puis franchement pitié le doublage des années 30, faudrait peut-être se mettre à la page et commencer à faire du son direct). L'intention n'est pas mauvaise mais le film est enfin de compte seulement une parodie Antonionienne qui ne va nulle part.
Quand au Sorderbergh il est vraiment vain, la mise en abyme est bidon et on ne voit jamais l'interet du truc. Le film est plutôt bien fait mais oscille entre l'humour pas drole et le rêve artificiel.
Quand aux autres c'est pas tant que ce sont des mauvais films, c'est surtout qu'ils semblent fait par des étudiants et qu'ils sont franchement inutiles.
Antonioni compose des plans jolis mais la photo est moche, le scenario ridicule et les acteurs mediocres (et puis franchement pitié le doublage des années 30, faudrait peut-être se mettre à la page et commencer à faire du son direct). L'intention n'est pas mauvaise mais le film est enfin de compte seulement une parodie Antonionienne qui ne va nulle part.
Quand au Sorderbergh il est vraiment vain, la mise en abyme est bidon et on ne voit jamais l'interet du truc. Le film est plutôt bien fait mais oscille entre l'humour pas drole et le rêve artificiel.
- MJ
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Dommage j'aimais bien le speech de ce double désir que le spectateur "voit sans les yeux".acidparadouze a écrit : Quand au Sorderbergh il est vraiment vain, la mise en abyme est bidon et on ne voit jamais l'interet du truc. Le film est plutôt bien fait mais oscille entre l'humour pas drole et le rêve artificiel.
"Personne ici ne prend MJ ou GTO par exemple pour des spectateurs de blockbusters moyennement cultivés." Strum
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Passons sur le massacre du générique et des séquences intercalaires qui, malgré la chouette chanson de Caetono Veloso, bousille complétement la beauté des illustrations de Mattoti avec un ralenti foireux et un cadrage de manchot.
J'ai bien envie d'être lapidaire avec le Antonioni : chiant, prétentieux et risible (houlà cette zique lors de la scène de baise !). Aucun charme, aucun mystère. Bref, la décadence consommée.
Par contre, super enthousiaste avec le Soderbergh qui, avec un matériau très réduit offre un film pétillant et brillant. Mise en scène jubilatoire, Alan Arkin et le trop rare Robert Downey Jr excellentissimes, dans une ambiance fifties-jazzy génialement rendue par la photo et une histoire très amusante. Un bien chouette exercice de style.
Sur le dernier court, bin Wong Kar-wai fait du Wong Kar-wai et j'ai trouvé ça ici tout à fait réussi, d'une simplicité belle et tout à fait troublante, l'ensemble étant ponctuellement sublimé par la musique de Peer Raben.
J'ai bien envie d'être lapidaire avec le Antonioni : chiant, prétentieux et risible (houlà cette zique lors de la scène de baise !). Aucun charme, aucun mystère. Bref, la décadence consommée.
Par contre, super enthousiaste avec le Soderbergh qui, avec un matériau très réduit offre un film pétillant et brillant. Mise en scène jubilatoire, Alan Arkin et le trop rare Robert Downey Jr excellentissimes, dans une ambiance fifties-jazzy génialement rendue par la photo et une histoire très amusante. Un bien chouette exercice de style.
Sur le dernier court, bin Wong Kar-wai fait du Wong Kar-wai et j'ai trouvé ça ici tout à fait réussi, d'une simplicité belle et tout à fait troublante, l'ensemble étant ponctuellement sublimé par la musique de Peer Raben.
« Vouloir le bonheur, c'est déjà un peu le bonheur. » (Roland Cassard)
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