Majordome a écrit :Une heure près de toi (One hour with you - Lubitsch - 1932)
Très bon petit film que l'on regarde le sourire aux lèvres.
Une des qualités du cinéma de Lubitsch est qu'il va souvent droit au but, il y a rarement du gras dans ses films. C'est appréciable.
I don't wanna stay with you, I just wanna play with you
Une petite suggestion d'ordre pratique... et d'intérêt général me semblerait-il.
Qu'en pensez-vous ?
Sans vouloir commander à qui que ce soit ce qu'il doit écrire ou pas, ce serait assez sympa que lorsque vous nous parlez d'un film dans ce sujet, vous mentionniez comment vous y avez eu accès (DVD, k7, Cinémathèque, Festival, Cours, que sais-je encore ?). Comme la question ne manque pas d'arriver en général, pour les raretés, autant prendre les devants, non ?
Majordome a écrit :Une petite suggestion d'ordre pratique... et d'intérêt général me semblerait-il.
Qu'en pensez-vous ?
Sans vouloir commander à qui que ce soit ce qu'il doit écrire ou pas, ce serait assez sympa que lorsque vous nous parlez d'un film dans ce sujet, vous mentionniez comment vous y avez eu accès (DVD, k7, Cinémathèque, Festival, Cours, que sais-je encore ?). Comme la question ne manque pas d'arriver en général, pour les raretés, autant prendre les devants, non ?
Merci d'avance.
Bonne idée, il faudrait faire de même dans notons les films... aujourd'hui.
- Errm. Do you want to put another meeting in?
- Any point?
- May as well. Errm. And then when nothing comes in, just phone you up and cancel it.
comme la plupart des films du couple Astaire/Rogers, scénario inconsistant mais une grâce inégalée lors des numéros musicaux et Ginger Rogers est en même temps une excellente actrice.
J'suis complètement passé à côté du film... à cause de la piètre qualité du DVD ? des mauvais sta ? ou simplement de l'histoire ?...
Du coup, 2h45 sans vraiment rentrer dans le film c'est long...
Et ce malgré un sublime casting...
Si quelqu'un pouvait m'expliquer l'histoire ou pourquoi il aime ce film...
Je suis déçu...
Aïe!!!
J'ai la VHS qui traine depuis des années et je l'avais mis sur ma liste de visionnage mais tu viens de me décourager...et de me rappeler que quand j'étais petit, j'avais commencé à le regarder mais ma mère(sui aime beaucoup Kurosawa) est passée à côté et m'avait dit "Pourquoi tu regardes ça? C'est chiant"
J'suis complètement passé à côté du film... à cause de la piètre qualité du DVD ? des mauvais sta ? ou simplement de l'histoire ?...
Du coup, 2h45 sans vraiment rentrer dans le film c'est long...
Et ce malgré un sublime casting...
Si quelqu'un pouvait m'expliquer l'histoire ou pourquoi il aime ce film...
Je suis déçu...
Aïe!!!
J'ai la VHS qui traine depuis des années et je l'avais mis sur ma liste de visionnage mais tu viens de me décourager...et de me rappeler que quand j'étais petit, j'avais commencé à le regarder mais ma mère(sui aime beaucoup Kurosawa) est passée à côté et m'avait dit "Pourquoi tu regardes ça? C'est chiant"
Te décourages pas !
En fait, justement, je n'arrive pas à porter de jugement sur ce film, je ne l'ai pas cerné, ou l'histoire ne m'a pas touché, je sais pas encore (c'est pour ça que je demande à qui l'aurai vu et aimé de m'expliquer pourquoi).
Ca devrait plutôt t'intriguer et te pousser à le voir !
L'Idiot a des qualités évidentes, et en premier lieu l'interprétation (mais contient aussi de longues séquences de discussions au détriment de la forme) et quelques très belles scènes (la fête avec les patineurs déguisés).
Majordome a écrit :Une petite suggestion d'ordre pratique... et d'intérêt général me semblerait-il.
Qu'en pensez-vous ?
Sans vouloir commander à qui que ce soit ce qu'il doit écrire ou pas, ce serait assez sympa que lorsque vous nous parlez d'un film dans ce sujet, vous mentionniez comment vous y avez eu accès (DVD, k7, Cinémathèque, Festival, Cours, que sais-je encore ?). Comme la question ne manque pas d'arriver en général, pour les raretés, autant prendre les devants, non ?
Merci d'avance.
Bonne idée, il faudrait faire de même dans notons les films... aujourd'hui.
Et un peu partout où on parle de films qu'on a vu, en fait
* En revanche, je suis pas forcement pour l'affichage des jaquettes, ami Jeremy . çà alourdit beaucoup la navigation dans le sujet (surtout que dans le cas d'un film qui amène réponse, personne ne retire le lien de l'image du quote, et on se trimballe cinquante fois de suite la même image.)
Philip Marlowe a écrit :
Aïe!!!
J'ai la VHS qui traine depuis des années et je l'avais mis sur ma liste de visionnage mais tu viens de me décourager...et de me rappeler que quand j'étais petit, j'avais commencé à le regarder mais ma mère(sui aime beaucoup Kurosawa) est passée à côté et m'avait dit "Pourquoi tu regardes ça? C'est chiant"
Te décourages pas !
En fait, justement, je n'arrive pas à porter de jugement sur ce film, je ne l'ai pas cerné, ou l'histoire ne m'a pas touché, je sais pas encore (c'est pour ça que je demande à qui l'aurai vu et aimé de m'expliquer pourquoi). Ca devrait plutôt t'intriguer et te pousser à le voir !
L'Idiot a des qualités évidentes, et en premier lieu l'interprétation (mais contient aussi de longues séquences de discussions au détriment de la forme) et quelques très belles scènes (la fête avec les patineurs déguisés).
Quand on me dit qu'un film est long et difficile d'accès, non ça me demande un effort En plus j'en ai plein d'autres à regarder.
En fait, justement, je n'arrive pas à porter de jugement sur ce film, je ne l'ai pas cerné, ou l'histoire ne m'a pas touché, je sais pas encore (c'est pour ça que je demande à qui l'aurai vu et aimé de m'expliquer pourquoi). Ca devrait plutôt t'intriguer et te pousser à le voir !
L'Idiot a des qualités évidentes, et en premier lieu l'interprétation (mais contient aussi de longues séquences de discussions au détriment de la forme) et quelques très belles scènes (la fête avec les patineurs déguisés).
Quand on me dit qu'un film est long et difficile d'accès, non ça me demande un effort En plus j'en ai plein d'autres à regarder.
Pas le temps de développer mon adoration pour le film alors je vais faire bref:
1) Dostoievski est avec Céline un de mes écrivains de chevet et il est ici adapté par un de mes cinéastes favoris qui transpose habilement le récit dans un contexte local.
2) L'humanisme du Russe se marie parfaitement avec celui du géant du cinéma japonais.
3) Le film ne conserve du roman que les moments d'intensité dramatique maximale, moments magnifiés par les nuances dans les regards d'un casting cinq étoiles -Mifune, Setsuko Hara, Masayuki Mori-, ce qui en fait une oeuvre poignante d'un bout à l'autre.
Qu'est ce que ça raconte? Il y a des résumés pour ça. Qu'est ce qui me touche? Mifune incarnant à la perfection la figure du débauché dostoievskien homme d'action pure, Mori jouant un etre naif, fou aux yeux de la société mais capable de voir la noblesse d'ame d'une femme (Hara) que tout le monde méprise et considère comme débauchée, toute la tension dramatique amenée par ce trio amoureux donnant au film toute sa puissance. Ce sera tout pour ce soir...
Philip Marlowe a écrit :
Quand on me dit qu'un film est long et difficile d'accès, non ça me demande un effort En plus j'en ai plein d'autres à regarder.
Pas le temps de développer mon adoration pour le film alors je vais faire bref:
1) Dostoievski est avec Céline un de mes écrivains de chevet et il est ici adapté par un de mes cinéastes favoris qui transpose habilement le récit dans un contexte local.
2) L'humanisme du Russe se marie parfaitement avec celui du géant du cinéma japonais.
3) Le film ne conserve du roman que les moments d'intensité dramatique maximale, moments magnifiés par les nuances dans les regards d'un casting cinq étoiles -Mifune, Setsuko Hara, Masayuki Mori-, ce qui en fait une oeuvre poignante d'un bout à l'autre.
Qu'est ce que ça raconte? Il y a des résumés pour ça. Qu'est ce qui me touche? Mifune incarnant à la perfection la figure du débauché dostoievskien homme d'action pure, Mori jouant un etre naif, fou aux yeux de la société mais capable de voir la noblesse d'ame d'une femme (Hara) que tout le monde méprise et considère comme débauchée, toute la tension dramatique amenée par ce trio amoureux donnant au film toute sa puissance. Ce sera tout pour ce soir...
Et bien c'est déjà pas mal ! Merci d'avoir pris le temps de me répondre.
Ca me conforte dans l'idée de lire le livre avant de redonner une seconde chance au film.
Il faut dire que les sta de l'édition HK n'aide pas à comprendre l'histoire en détail...
Un truc que j'ai quand même apprécié : le sublime casting et la qualité de l'interprétation.
2501 a écrit : Ca me conforte dans l'idée de lire le livre avant de redonner une seconde chance au film.
Oui, n'hésite pas à te plonger dans le roman, tu ne le regretteras pas, je pense ! Dostoïevski - et précisément L'idiot avec lequel j'entretiens un rapport particulier - est de ces rares auteurs dont la lecture te transforme en profondeur.
Je te conseille la traduction de Markowicz, chez Babel (Actes Sud).
2501 a écrit : Ca me conforte dans l'idée de lire le livre avant de redonner une seconde chance au film.
Oui, n'hésite pas à te plonger dans le roman, tu ne le regretteras pas, je pense ! Dostoïevski - et précisément L'idiot avec lequel j'entretiens un rapport particulier - est de ces rares auteurs dont la lecture te transforme en profondeur.
Je ne peux que me joindre à Solal pour conseiller la lecture de celui qui est (avec Conrad, Henry Miller et Kafka) l'écrivain qui m'a le plus marqué. L'Idiot est de plus le roman que je préfère de son auteur. C'est vraiment indispensable d'en faire la lecture, ce sont des romansq qui changent notre manière de voir le monde.
Les films sont à notre civilisation ce que les rêves sont à nos vies individuelles : ils en expriment le mystère et aident à définir la nature de ce que nous sommes et de ce que nous devenons. (Frank Pierson)
Nevada Smith d'Henry Hathaway (1966) Source : DVD Paramount
8/10
Western traité façon policier sur le parcours d'un jeune métis (Steve McQueen) dont les parents ont été assassinés par 3 tueurs (Martin Landau, Arthur Kennedy et Karl Malden).
En dehors du fait que Steve McQueen (36 ans) soit trop âgé pour son interprétation de ce jeune métis, on suit avec beaucoup de plaisir ce western qui nous offre des paysages de toute beauté.
Je n'ai pas revu L'idiot de Kurosawa récemment mais je me souviens que ce film m'avait beaucoup touché et qu'il m'avait ébloui par quelques très beaux travellings.
Sinon, je m'associe à tout ce qu'ont écrit Vic Vega, Solal et Phylute, aussi bien à propos du film que de Dostoievski.
Je me fais ma petite tournée de Jacques...et bien celui-là est magnifique de par sa poésie, son atmosphère macabre, sa façon lier l'intime de ses personnages à des mythes d'ampleur (la femme chat ou le vaudou ici). Dans La Féline on joue surtout sur la suggestion visuelle des ombres et de ce qui est caché hors champs, ici le travail porte sur un univers sonore hanté, des pleurs zombi à l'extérieur du cadre, ou le rythme vaudou au loin. La sortie de nuit constitue LA scène du film, absolument somptueuse.