Watkinssien a écrit : ↑18 avr. 24, 19:30
...quel collègue d'Hollywood enquille les films et les projets intéressants?
De Palma? Lucas? Schrader? Milius? Walter Hill? Carpenter?
Michael Orson Bay ?
Sans déborder d'enthousiasme à chaque annonce de projet (son Bullitt ne me motive pas franchement moi non plus pour me bouger les fesses au cinéma), il y a toujours chez Spielberg une vitalité et un enthousiasme à tourner qui font plaisir à voir. Que ça transpire ou non l'ambition, bah je m'en fiche un peu.
(Et quand "ambition" rime avec des trucs du genre La couleur pourpre, je préfère m'en passer...)
Si cette info est avérée, ce serait intéressant de le voir dans ce "genre" drame médical sur fond de SF. Je ne pense pas que son suite + reboot de "Bullitt" soit abandonné, le script a pris quelque peu du retard en raison de la grève des scénaristes, mais il pourrait très bien finir son projet de SF et enchaîner avec "Bullitt" comme il est coutumier de le faire.
Si cette info est avérée, ce serait intéressant de le voir dans ce "genre" drame médical sur fond de SF.
Bien d’accord. Contrairement à Demi-Lune, ce projet me hype pas mal : une idée originale, un script de Koepp (qui peut être bon quand il veut), c’est franchement plus excitant que son remake de Bullitt.
Perso, même si je suis hypé sur cette annonce, je suis quand même déçu de ne pas voir son Bullit, qui donne la possibilité de voir Spielberg aller sur le polar, ce que l'on n'a pas vu jusque là. Je veux voir çà!
Pour rappel, il n'était pas annoncé un remake, mais une adaptation d'un livre dont Franck Bullit est le héros. Il doit y avoir trois romans.
Josh Singer a d’ailleurs donné quelques pistes de réflexions sur ce quoi se porterait cette suite Bullitt.
"Vous savez, je pense que le maintien de l'ordre est un sujet vraiment intéressant en ce moment, et c'est un sujet difficile, parce que, certainement aux États-Unis, vous savez, je pense que nous sommes coincés dans un cycle, et ce depuis longtemps, de maintien de l'ordre excessif à cause de la criminalité. Et puis il se passe quelque chose d'horrible, comme George Floyd. Il y a alors un retour de bâton et un appel à la suppression de la police, n'est-ce pas ? Ce qui n'est pas vraiment un appel à la fin de la police, mais plutôt un appel à "régner sur la police". Et puis, vous savez, dans le sillage de cela, vous avez eu, certainement ici, la pandémie et un pic de criminalité. Les policiers à qui j'ai parlé à San Francisco marchent sur des œufs parce qu'ils ont peur d'avoir des ennuis, vous savez ? Surtout dans un climat libéral très politisé comme celui de San Francisco. Ce avec quoi je suis d'ailleurs d'accord : je veux que ma police soit un peu nerveuse, n'est-ce pas ? Mais peut-être pas aussi nerveux qu'ils le sont actuellement. C'est donc une chose très délicate quand on pense au maintien de l'ordre moderne, comment le faire correctement. Et lorsque l'on y ajoute la race, c'est un véritable gâchis. La prolifération raciale en cours est également très problématique. J'ai donc eu l'impression qu'il y avait une opportunité de raconter une histoire amusante et géniale qui s'appuie sur la verve de l'original Bullitt et qui parle aussi un peu de ce que l'on veut. Quel type de police voulons-nous ?
Certaines des choses dont la police dispose de nos jours - comme les drones à Los Angeles. Il y a des drones qu'ils ont construits avec des tasers. Est-ce que c'est quelque chose que nous voulons ou pas ? Quel niveau de technologie voulons-nous et quelle puissance voulons-nous pour notre police ? Je pense donc qu'il s'agit là de questions thématiques. Croyez-moi, il y a beaucoup de bonnes poursuites [aussi]. C'est plein d'action et je pense qu'il y a une bonne histoire. Je sais que les gens vont sortir de ce podcast en se disant : "On dirait un film Bullitt vraiment ennuyeux." Mais ce n'est pas le cas. C'est juste que c'est la seule chose dont je peux vraiment parler en ce moment. On va garder le reste comme une surprise."
Propos tenus dans le podcast Script Apart, c’est l’épisode consacré au film Maestro.
Y a presque une sorte de continuité thématique avec le film Minority Report. J’espère aussi comme vous Roilo Pintu que ce projet se concrétisera.
Tredvil a écrit : ↑20 avr. 24, 13:11
Josh Singer a d’ailleurs donné quelques pistes de réflexions sur ce quoi se porterait cette suite Bullitt.
"Vous savez, je pense que le maintien de l'ordre est un sujet vraiment intéressant en ce moment, et c'est un sujet difficile, parce que, certainement aux États-Unis, vous savez, je pense que nous sommes coincés dans un cycle, et ce depuis longtemps, de maintien de l'ordre excessif à cause de la criminalité. Et puis il se passe quelque chose d'horrible, comme George Floyd. Il y a alors un retour de bâton et un appel à la suppression de la police, n'est-ce pas ? Ce qui n'est pas vraiment un appel à la fin de la police, mais plutôt un appel à "régner sur la police". Et puis, vous savez, dans le sillage de cela, vous avez eu, certainement ici, la pandémie et un pic de criminalité. Les policiers à qui j'ai parlé à San Francisco marchent sur des œufs parce qu'ils ont peur d'avoir des ennuis, vous savez ? Surtout dans un climat libéral très politisé comme celui de San Francisco. Ce avec quoi je suis d'ailleurs d'accord : je veux que ma police soit un peu nerveuse, n'est-ce pas ? Mais peut-être pas aussi nerveux qu'ils le sont actuellement. C'est donc une chose très délicate quand on pense au maintien de l'ordre moderne, comment le faire correctement. Et lorsque l'on y ajoute la race, c'est un véritable gâchis. La prolifération raciale en cours est également très problématique. J'ai donc eu l'impression qu'il y avait une opportunité de raconter une histoire amusante et géniale qui s'appuie sur la verve de l'original Bullitt et qui parle aussi un peu de ce que l'on veut. Quel type de police voulons-nous ?
Certaines des choses dont la police dispose de nos jours - comme les drones à Los Angeles. Il y a des drones qu'ils ont construits avec des tasers. Est-ce que c'est quelque chose que nous voulons ou pas ? Quel niveau de technologie voulons-nous et quelle puissance voulons-nous pour notre police ? Je pense donc qu'il s'agit là de questions thématiques. Croyez-moi, il y a beaucoup de bonnes poursuites [aussi]. C'est plein d'action et je pense qu'il y a une bonne histoire. Je sais que les gens vont sortir de ce podcast en se disant : "On dirait un film Bullitt vraiment ennuyeux." Mais ce n'est pas le cas. C'est juste que c'est la seule chose dont je peux vraiment parler en ce moment. On va garder le reste comme une surprise."
Propos tenus dans le podcast Script Apart, c’est l’épisode consacré au film Maestro.
Y a presque une sorte de continuité thématique avec le film Minority Report. J’espère aussi comme vous Roilo Pintu que ce projet se concrétisera.
Merci pour ce partage d'info Tredvil, qui ne fait qu'augmenter mon envie de voir ce projet se concrétiser!
Flol a écrit : ↑19 avr. 24, 12:16
Bien d’accord. Contrairement à Demi-Lune, ce projet me hype pas mal : une idée originale, un script de Koepp (qui peut être bon quand il veut), c’est franchement plus excitant que son remake de Bullitt.
Koepp a quand même enchaîné nombre de scénario plus miteux les uns que les autres depuis de nombreuses années !
Pas du tout emballé non plus
- What do you do if the envelope is too big for the slot?
- Well, if you fold 'em, they fire you. I usually throw 'em out.
Le grand saut - Joel & Ethan Coen (1994)
Tredvil a écrit : ↑20 avr. 24, 13:11
Josh Singer a d’ailleurs donné quelques pistes de réflexions sur ce quoi se porterait cette suite Bullitt.
"Vous savez, je pense que le maintien de l'ordre est un sujet vraiment intéressant en ce moment, et c'est un sujet difficile, parce que, certainement aux États-Unis, vous savez, je pense que nous sommes coincés dans un cycle, et ce depuis longtemps, de maintien de l'ordre excessif à cause de la criminalité. Et puis il se passe quelque chose d'horrible, comme George Floyd. Il y a alors un retour de bâton et un appel à la suppression de la police, n'est-ce pas ? Ce qui n'est pas vraiment un appel à la fin de la police, mais plutôt un appel à "régner sur la police". Et puis, vous savez, dans le sillage de cela, vous avez eu, certainement ici, la pandémie et un pic de criminalité. Les policiers à qui j'ai parlé à San Francisco marchent sur des œufs parce qu'ils ont peur d'avoir des ennuis, vous savez ? Surtout dans un climat libéral très politisé comme celui de San Francisco. Ce avec quoi je suis d'ailleurs d'accord : je veux que ma police soit un peu nerveuse, n'est-ce pas ? Mais peut-être pas aussi nerveux qu'ils le sont actuellement. C'est donc une chose très délicate quand on pense au maintien de l'ordre moderne, comment le faire correctement. Et lorsque l'on y ajoute la race, c'est un véritable gâchis. La prolifération raciale en cours est également très problématique. J'ai donc eu l'impression qu'il y avait une opportunité de raconter une histoire amusante et géniale qui s'appuie sur la verve de l'original Bullitt et qui parle aussi un peu de ce que l'on veut. Quel type de police voulons-nous ?
Certaines des choses dont la police dispose de nos jours - comme les drones à Los Angeles. Il y a des drones qu'ils ont construits avec des tasers. Est-ce que c'est quelque chose que nous voulons ou pas ? Quel niveau de technologie voulons-nous et quelle puissance voulons-nous pour notre police ? Je pense donc qu'il s'agit là de questions thématiques. Croyez-moi, il y a beaucoup de bonnes poursuites [aussi]. C'est plein d'action et je pense qu'il y a une bonne histoire. Je sais que les gens vont sortir de ce podcast en se disant : "On dirait un film Bullitt vraiment ennuyeux." Mais ce n'est pas le cas. C'est juste que c'est la seule chose dont je peux vraiment parler en ce moment. On va garder le reste comme une surprise."
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Y a presque une sorte de continuité thématique avec le film Minority Report. J’espère aussi comme vous Roilo Pintu que ce projet se concrétisera.
J'imagine que c'est du google trad, mais la phrase "La prolifération raciale en cours est également très problématique. " me laisse songeur
Clear Eyes, Full Hearts Can't Lose !
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
J’ai seulement retranscrit un petit extrait du podcast et comme je ne me sentais pas de le traduire, j’ai utilisé la traduction Deepl (outil de traduction automatique pas trop mal d’ailleurs). Je l’avais relu en diagonale mais un peu trop visiblement. C’est donc bien de profilage et non de prolifération. Mea culpa.
Clear Eyes, Full Hearts Can't Lose !
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
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