Lesley Selander (1900-1979)

[Jeremy Fox]

Chronique de La Loi du scalp

[Alexandre Angel]

Chronique de La Loi du scalp

Je n'ai pas encore lu ton texte (ce que je vais faire dans la journée) mais une chose est sûre, les captures m'inspirent confiance et j'aime bien Robert Stack.

Donc achat.

[Rick Blaine]

C'est déjà cool d'avoir un western inédit, mais en plus il a l'air bon !
J'ai hâte.

[Alexandre Angel]

Sur une des captures, l'indien ressemble à Daniel Day-Lewis dans Le Dernier des Mohicans

[manuma]

THE TEXICAN (1966)



On est loin des petits westerns survitaminés du Selander des années 50 avec cette bande faiblarde, qui ne crie pas misère - c'est un peu ce que je redoutais au départ - mais traine gentiment des pieds tout du long, ayant beaucoup de mal à conférer un minimum de volume et tension à son unique enjeu : la recherche, par le héros, du meurtrier de son frère. Sachant que l'identité du coupable nous est révélée dès le départ, le suspense n'est donc pas au rendez-vous non plus, et seuls le métier de l'ensemble des intervenants et la courte durée de l’œuvre font que cet indolent Texican ne bascule pas dans la franche cata. Par ailleurs, j'ai eu un peu de mal au départ avec le redoublage des comédiens en anglais...

[manuma]

FORT ALGIERS (1953)



Lesley Selander n'a donc pas fait que des westerns ! Et même si ce Fort Algiers, film d'aventures situé dans l'Algérie française des années 20/30, en possède clairement le gout et l'odeur, avec ses nombreuses cavalcades dans le désert et son attaque finale de site pétrolier, substitut du classique fort militaire isolé - une séquence au demeurant hautement fantaisiste dans son déroulement. Aucun génie là-dedans, mais une nouvelle démonstration du solide savoir-faire de son réalisateur. De l'action, de la romance et de l'humour sur un rythme qui ne faiblit pas, avec en prime un contexte historique / géographique original, savoureusement passé à la moulinette hollywoodienne. Bref, un bon Selander et sympathique frère d'armes du plus fauché Timbuktu de Jacques Tourneur dans la filmo d'Yvonne De Carlo.

[manuma]

BELLE STARR'S DAUGHTER (1948)



Une fois de plus, Lesley Selander mène plutôt bien sa barque, dans de chouettes extérieurs, au sein d'un récit fertile en péripéties. Après, l'ensemble manque quand même un peu de sel au niveau des personnages, et ne propose rien de mémorable en terme d'enjeux scénaristiques. Pas désagréable, mais routinier.

Moyen également pour John :

Belle Starr's daughter...Lesley Selander (1948) : 5/10

...ainsi que pour Jack :

La Fille de Belle Starr...Belle Starr's Daughter (Lesley Selander, 1948) 5.5

Edit : Pas top non plus, pour Beule :

• La Fille de Belle Starr (Belle Starr's Daughter, 1948) Lesley Selander

[Jack Carter]

Et aussi pour Jeremy il me semble….

Routinier, c’est le terme que j’emploierai également.

[Beule]

Rarement vu de décors urbains de westerns (pas trop routiniers du reste) aussi tristement dépeuplés, de séquences de bal aussi bâclées... Et gros rejet de la compo musicale de Kilenyi. Elle invalide les quelques trouvailles visuelles qui parsèment le film (quelques plans nocturnes surprennent agréablement) et le prive du souffle qu'il aurait pu trouver dans son dernier acte, quand Selander montre qu'il n'est pas forcément manchot dans la conduite de l'action en extérieurs. Je l'ai trouvée complètement à côté de la plaque, en plus d'être assez envahissante.

[Jeremy Fox]

Et aussi pour Jeremy il me semble….

effectivement

* La Fille de Belle Starr (Belle Starr's Daughter) : Lesley Selander 1948 : 4.5/10

[manuma]

Rarement vu de décors urbains de westerns (pas trop routiniers du reste) aussi tristement dépeuplés, de séquences de bal aussi bâclées... Et gros rejet de la compo musicale de Kilenyi. Elle invalide les quelques trouvailles visuelles qui parsèment le film (quelques plans nocturnes surprennent agréablement) et le prive du souffle qu'il aurait pu trouver dans son dernier acte, quand Selander montre qu'il n'est pas forcément manchot dans la conduite de l'action en extérieurs. Je l'ai trouvée complètement à côté de la plaque, en plus d'être assez envahissante.

Pas trop choqué par cet aspect désertique / absence de figuration, de mon côté. En revanche, j'ai moi aussi trouvé le score, signé de l'inconnu Dr. Edward Kilenyi (première fois que je vois un crédit musical de la sorte, je crois) complètement à l'Ouest, par moment, dans ses élans lyriques...

* La Fille de Belle Starr (Belle Starr's Daughter) : Lesley Selander 1948 : 4.5/10

J'avais vérifié les visionnages de Jeremy de mars, mais ça doit être antérieur. Consensus sur ce titre, en tout cas...

[Rick Blaine]

Vu le mois dernier, même chose pour moi.
J'ai d'ailleurs déjà tout oublié de ce film.