C'est important de le noter. J'avais oublié mais vu de France, c'est tout le contraire d'un film de Bay. Ça paraît même plutôt curieux d'entendre parler de Verdun. C'est dans ce sens que je parlais d'un film "adulte" sans nichons, ados, bannières etc... ça devient rare.El Dadal a écrit :c'est un point sur lequel le scénario achoppe sans pour autant gâter le plaisir d'avoir un gros film de studio qui ne soit pas glorificateur, condescendant, plein de pathos.
Edge Of Tomorrow (Doug Liman - 2014)
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Re: Edge Of Tomorrow (Doug Liman - 2014)
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Re: Edge Of Tomorrow (Doug Liman - 2014)
Commissaire Juve a écrit :...
Chose étonnante : je n'ai pas le souvenir d'avoir vu "une" carte des Etats-Unis, tout est centré sur l'Europe ; ce n'est pas si fréquent dans les films de SF US.
En jouant les "drosophilophiles", on pourrait y voir une version SF du "Jour le plus long" (à tous les sens du terme), avec des GI's venant une fois de plus à notre secours*. La carte d'Europe qu'on voit fait souvent penser à une carte du 3e Reich ! Sans compter qu'à la fin on entend parler de l'armée russe ("et" de l'armée chinoise !)Alphonse Tram a écrit :... Ça paraît même plutôt curieux d'entendre parler de Verdun...
Les Mimics, nouvelle représentation des Nazis ? Ou métaphore du populisme qui gagne en Europe ?
* Un jour, dans les Cahiers du Cinéma (je crois), j'ai bien lu que le requin de Jaws était un vagin denté (c'était dans une critique du film "Twister" !)
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Re: Edge Of Tomorrow (Doug Liman - 2014)
Emily Blunt a quand même droit à son gros plan fessier en culotte.Alphonse Tram a écrit :C'est dans ce sens que je parlais d'un film "adulte" sans nichons, ados, bannières etc... ça devient rare.
Star Trek Into Darkness s'était bien fait tombé dessus pour la même raison (mais le plan était plus large et plus long).
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Re: Edge Of Tomorrow (Doug Liman - 2014)
Si la jaquette vous refroidit, je reviens d'Allemagne et ils ont un magnifique steelbook et vu que c'est warner, ya du frenzosich Par contre je l'aurai bien pris mais vu le prix (30 euros) je l'ai laissé.
Edit: mea culpa je viens d'apprendre que la Fnac a une édition bien à eux pareil.
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Re: Edge Of Tomorrow (Doug Liman - 2014)
Oui, il est aussi à la Fnac, et c'est là que je vais encore grogner. Pas contre l'initiative de la Fnac contre contre les prix pratiqués. Il y a donc trois éditions et la moins cher en nouveauté est à 25 €. Celle 3 D est à 30€ et celle de la Fnac à 35€. Les nouveautés Warner ne sont pas à 25 euros d'habitude mais à 20. Et pourquoi ce prix alors? c'est, je pense, parce qu'ils nous imposent le bidule Ultraviolet, dont une énorme majorité des acheteurs se contrefout.
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Re: Edge Of Tomorrow (Doug Liman - 2014)
C'est le "syndrome" Never let me go sorti en Dvd sous le titre VF du livre "auprès de moi toujours" ...joey a écrit :C'est le titre du livre dont le film est adapté.Commissaire Juve a écrit :J'ai jeté un coup d'œil aux "movie posters" US, on voit que le "Live - Die - Repeat" est souvent mis en avant. On raconte qu'au départ il était question de le titrer "All you need is kill".
Et si on regarde sur iTunes, le film s'appelle désormais Vivre Mourir recommencer : Edge of Tomorrow :
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Re: Edge Of Tomorrow (Doug Liman - 2014)
Revu a l'instant, regret d'avoir loupé le début (avec un cameo d’anthologie
Un régal que ce film!
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Re: Edge Of Tomorrow (Doug Liman - 2014)
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Re: Edge Of Tomorrow (Doug Liman - 2014)
Bon bin je continue à penser que Liman est l'un des réalisateurs actuels de film d'action les plus doués, l'un des rares à avoir suivi les traces d'un McTiernan là où ses collègues préfèrent secouer leur cadreur zoom à fond et hacher leur montage. S'il n'a pas toujours bénéficié des meilleurs scénars (prometteur, Jumper tournait trop vite court), sa mise en scène fait systématiquement preuve d'une élégance qui personnellement me comble. Lisible, aérienne, ne craignant pas de mettre en valeur les vraies performances de ses acteurs/cascadeurs sur le plateau, elle offre un spectacle prenant et impressionnant. Le port de ces lourds exo-squelette fait parfaitement illusion, et on ne cherche même plus à savoir à quel moment et de quelle façon les effets physiques se mêlent aux effets numériques. L'univers de ce futur proche est convaincant, les scènes de guerre rejouant celles du débarquement sont hallucinantes de sauvagerie, d'autant plus qu'on découvre tout en même temps que le protagoniste novice. Entre saut sans parachute, explosions tous azymuth et tourbillons de bêbêtes, ça a une belle ampleur. J'ai juste regretté un dernier acte plongé dans l'obscurité qui m'a un peu empêché de suivre toute la séquence parisienne (ou peut-être mon écran était-il mal réglé).
Ici, on est face à un film-concept franchement amusant, et que j'ai trouvé plutôt bien amené, pour qu'on puisse assez vite cesser de s'interroger et en saisir toutes les potentialités (avec un soupçon d'autodérision bienvenu, lucide mais jamais cynique). Je note d'ailleurs que McQuarrie a participé à l'adaptation du manga. J'aurais quand même apprécié un peu plus de profondeur, le perso de Cruise aurait pu en effet légitemement voir sa personnalité creusée davantage. Soumis de sa propre volonté à ses suicides et morts répétés, son personnage aurait pu tomber dans la mélancolie, l'insensibilité ou la folie (ça aurait pu inspirer Gilliam, tiens). Je pense pas que le rythme du film aurait pati d'explorer à un moment cet aspect. C'est sans doute ce qui fait que, comme souvent finalement chez Liman, on se contente d'un divertissement emballé avec classe, mais qui reste quand même bien à la surface.
Sinon, j'ai bien aimé revoir la tronche de Bill Paxton (son personnage est sans intérêt mais inexplicablement ça fait plaisir de revoir ce gars). Et j'ai apprécié le fait que le récit se concentre assez vite sur le couple Cruise/Blunt, plutôt que de nous imposer la compagnie des bidasses sans épaisseur du J-squad.
Ici, on est face à un film-concept franchement amusant, et que j'ai trouvé plutôt bien amené, pour qu'on puisse assez vite cesser de s'interroger et en saisir toutes les potentialités (avec un soupçon d'autodérision bienvenu, lucide mais jamais cynique). Je note d'ailleurs que McQuarrie a participé à l'adaptation du manga. J'aurais quand même apprécié un peu plus de profondeur, le perso de Cruise aurait pu en effet légitemement voir sa personnalité creusée davantage. Soumis de sa propre volonté à ses suicides et morts répétés, son personnage aurait pu tomber dans la mélancolie, l'insensibilité ou la folie (ça aurait pu inspirer Gilliam, tiens). Je pense pas que le rythme du film aurait pati d'explorer à un moment cet aspect. C'est sans doute ce qui fait que, comme souvent finalement chez Liman, on se contente d'un divertissement emballé avec classe, mais qui reste quand même bien à la surface.
Sinon, j'ai bien aimé revoir la tronche de Bill Paxton (son personnage est sans intérêt mais inexplicablement ça fait plaisir de revoir ce gars). Et j'ai apprécié le fait que le récit se concentre assez vite sur le couple Cruise/Blunt, plutôt que de nous imposer la compagnie des bidasses sans épaisseur du J-squad.
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Re: Edge Of Tomorrow (Doug Liman - 2014)
La mélancolie tu l'as dans la scène où lors d'une de ses résurrections il va boire un verre et assiste de loin à la fin du monde. Et la scène de la maison abandonnée avec Emily Blunt est super fine dans la manière de montrer comment il savoure ce moment et retarde de la perdre à nouveau, on ressent sa répugnance à poursuivre sa mission dont il connaît l'issue fatale pour elle. Le fait qu'il soit constamment un étranger fraîchement rencontré pour Emily Blunt alors que lui la connaît de mieux en mieux et en tombe amoureux, je trouve ça très bien amené sans que ce soit excessivement appuyé. On reste dans le rollercoaster SF tout en ayant ce sentiment diffus. Après pour la vraie introspection mélancolique Tom Cruise avait déjà fait Oblivion qui marchait bien et plus explicitement de ce côté là.Max Schreck a écrit : J'aurais quand même apprécié un peu plus de profondeur, le perso de Cruise aurait pu en effet légitemement voir sa personnalité creusée davantage. Soumis de sa propre volonté à ses suicides et morts répétés, son personnage aurait pu tomber dans la mélancolie, l'insensibilité ou la folie (ça aurait pu inspirer Gilliam, tiens). Je pense pas que le rythme du film aurait pati d'explorer à un moment cet aspect. C'est sans doute ce qui fait que, comme souvent finalement chez Liman, on se contente d'un divertissement emballé avec classe, mais qui reste quand même bien à la surface.
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Re: Edge Of Tomorrow (Doug Liman - 2014)
Il y avait beaucoup d'introspection dans Oblivion ? À part un moment où Tom arrose sa plantouze sur une falaise, j'ai pas trop le souvenir d'une mélancolie hyper pousséeProfondo Rosso a écrit :Après pour la vraie introspection mélancolique Tom Cruise avait déjà fait Oblivion qui marchait bien et plus explicitement de ce côté là.
(Nan mais le vrai problème d'Oblivion, et pardon pour le HS, c'est son scénario en forme de gruyère. Il suffit que tu te demandes pourquoi
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Re: Edge Of Tomorrow (Doug Liman - 2014)
Au delà de la qualité du film (que j'aime beaucoup personnellement) des passages introspectifs tels que ceux qu'attendait Maxx Schrek tu en as de façon bien plus appuyée,. Tout ce qui précède le final après que Tom Cruise ait appris sa vraie nature et effectivement le début aussi sur cette Terre déserte et ce quotidien monotone, l'isolement dans la cabane où il s'est constitué un havre de paix. Après on adhère ou pas mais c'est bien là Alors que Edge of Tommorrow file un peu plus droit pour l'essentiel.Duke Red a écrit :Il y avait beaucoup d'introspection dans Oblivion ? À part un moment où Tom arrose sa plantouze sur une falaise, j'ai pas trop le souvenir d'une mélancolie hyper pousséeProfondo Rosso a écrit :Après pour la vraie introspection mélancolique Tom Cruise avait déjà fait Oblivion qui marchait bien et plus explicitement de ce côté là.
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Re: Edge Of Tomorrow (Doug Liman - 2014)
Mmmmmh, c'est pas faux... Le film montre l'isolement émotionnel de Tom Cruise, assez rêveur par rapport au côté très "professionnel" d'Andrea Riseborough. Son personnage à elle est ce qu'il y a de plus émouvant d'ailleurs je trouvais (comparé à la prestation neurasthénique d'Olga Kurylenko).
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Re: Edge Of Tomorrow (Doug Liman - 2014)
Oui, et c'est justement lorsque le film a distillé des petites touches dans cette direction que je me disais qu'il lui en aurait pas fallu beaucoup plus pour acquérir une belle profondeur. Au moins cet aspect, même s'il manque encore un peu de chair, est-il suggéré.Profondo Rosso a écrit :La mélancolie tu l'as dans la scène où lors d'une de ses résurecctions il va boire un verre et assiste de loin à la fin du monde. Et la scène de la maison abandonnée avec Emily Blunt est super fine dans la manière de montrer comment qu'il savoure ce moment et retarde de la perdre à nouveau, on ressent sa répugnance à poursuivre sa mission dont il connaît l'issue fatale pour elle. Le fait qu'il soit constamment un étranger fraîchement rencontré pour Emily Blunt alors que lui la connaît de mieux en mieux et en tombe amoureux, je trouve ça très bien amené sans que ce soit excessivement appuyé. On reste dans le rollercoaster SF tout en ayant ce sentiment diffus. Après pour la vraie introspection mélancolique Tom Cruise avait déjà fait Oblivion qui marchait bien et plus explicitement de ce côté là.Max Schreck a écrit : J'aurais quand même apprécié un peu plus de profondeur, le perso de Cruise aurait pu en effet légitemement voir sa personnalité creusée davantage. Soumis de sa propre volonté à ses suicides et morts répétés, son personnage aurait pu tomber dans la mélancolie, l'insensibilité ou la folie (ça aurait pu inspirer Gilliam, tiens). Je pense pas que le rythme du film aurait pati d'explorer à un moment cet aspect. C'est sans doute ce qui fait que, comme souvent finalement chez Liman, on se contente d'un divertissement emballé avec classe, mais qui reste quand même bien à la surface.
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Re: Edge Of Tomorrow (Doug Liman - 2014)
D'impressionnants effets spéciaux concernant les Aliens, quelques traits d'humour bienvenus, un postulat de départ assez intrigant -sorte de mélange entre Starship Troopers et Un jours sans fin- mais au final un scénario inutilement tarabiscoté et assez couillon qui m'a très vite donné envie que ça en finisse au plus vite. Bref, pour résumer, immense ennui avec la pressante envie d'appuyer sur la touche accélérée de la télécommande !