Allan Dwan (1885-1981)
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Re: Allan Dwan (1885-1981)
J'avais trouvé ce western admirablement mis en scène, et très divertissant (bien plus que La Belle du Montana, qui m'avait ennuyé). Quant au scénario, je l'avais trouvé assez convaincant, avec la rivalité entre ces deux soeurs.
- Jeremy Fox
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Re: Allan Dwan (1885-1981)
Par contre, c'est un détail, mais je ne parlerais pas de western pour ce Surrender. C'est pour cette raison que je ne l'intègrerais pas à mon parcours. Sinon oui, malgré ce que j'en ai dit, ça reste divertissant.Hitchcock a écrit :J'avais trouvé ce western admirablement mis en scène, et très divertissant (bien plus que La Belle du Montana, qui m'avait ennuyé). Quant au scénario, je l'avais trouvé assez convaincant, avec la rivalité entre ces deux soeurs.
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Re: Allan Dwan (1885-1981)
C'est étonnant, personnellement je trouve que Surrender contient plus d'éléments « westerniens » que La Belle du Montana que tu avais intégré.
- Jeremy Fox
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Re: Allan Dwan (1885-1981)
Hitchcock a écrit :C'est étonnant, personnellement je trouve que Surrender contient plus d'éléments « westerniens » que La Belle du Montana que tu avais intégré.
Chut. Je ne me souviens déjà plus de celui-ci excepté que l'actrice ne m'avait pas déplu
Ah oui effectivement
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Le spécialiste Phil Hardy n'intègre d'ailleurs aucun des deux films dans le genre.
- tindersticks
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Re: Allan Dwan (1885-1981)
Est-ce qu'il y a une grosse différence entre le coffret édité par Carlotta
et celui par Sidonis
Merci pour vos réponses.
et celui par Sidonis
Merci pour vos réponses.
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Re: Allan Dwan (1885-1981)
Pour ce qui est des différences éventuelles entre la qualité des copies proposées, je ne peux pas te répondre. J'ai le Carlotta et aucune copie ne m'avait abimé les yeux au point que je m'en souviendrais. Sans vérifier je crois que c'était même plutôt bon (mais je ne suis pas d'une exigence Juvesque de ce coté là). Pour le reste, il ne t'aura surement pas échappé que les contenus sont différents et à choisir je prendrais le Carlotta. Le coffret Sidonis ne propose qu'un film (La ville de la vengeance) qui ne figure pas dans l'autre et ce film n'est selon moi pas bien terrible ; alors que dans le Carlotta tu as en plus Deux rouquines (vraiment bien foutues) + 2 films d'aventure...
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Re: Allan Dwan (1885-1981)
Les copies du Carlotta sont correctes mais il n'y a rien de transcendant. On attend toujours par contre une copie correcte de Slightly Scarlett (vraiment la plus abîmée du lot).
Meilleur topic de l'univers
https://www.dvdclassik.com/forum/viewto ... 13&t=39694
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Re: Allan Dwan (1885-1981)
Merci à vous deux, je vais me prendre le Carlotta.
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Re: Allan Dwan (1885-1981)
Un truc qui m'a étonné sur ce film c'est que pendant longtemps on ne sait pas vraiment qui sont les méchants ou qui sont les gentils, chose surprenante pour un Western, mais c'est vrai qu'hormis le décor on est plus proche d'un film noir.Jeremy Fox a écrit :Surrender - 1950
Portrait d'une femme fatale arriviste qui va semer le trouble et les drames autour d'elle dans une petite ville de Californie à la fin du 19ème siècle.
Un mélodrame mâtiné de film noir en décors westerniens ; un Dwan mineur et pour tout dire assez faible ayant pour cause principale une interprétation d'ensemble plutôt moyenne. Vera Ralston ne me déplait pas forcément dans les films assez légers (Le bagarreur du Kentucky ou La Belle du Montana) mais elle n'a guère l'étoffe d'une femme fatale ; William Ching n'est guère plus crédible et Walter Brennan a eu des rôles plus intéressants à interpréter que ce "Javert" du Far West. Reste un John Carroll toujours aussi classieux. Ceci étant, le film se laisse voir sans trop d'ennui et mérite le coup d'oeil au moins pour ses dix dernières minutes durant lesquelles Allan Dwan prouve une fois de plus son talent pour le mouvement et les scènes d'action. Moyen, pas mauvais pour autant.
Après je rejoins vos avis, c'est très moyen, trop mou et le scénario pas assez surprenant.
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Re: Allan Dwan (1885-1981)
Approuvé...En plus, visuellement y'a pas photo. Juve aurait pu dire : en plus l'autre coffret est moche ! Rectificatif...Juve aurait dit: les deux coffrets sont moches ! C'est moi ou il est marron le Sidonis ? Doit être daltonien le commissaire )tindersticks a écrit :Merci à vous deux, je vais me prendre le Carlotta.
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Re: Allan Dwan (1885-1981)
Suez, un film de Dwan datant de 1938 chroniqué par Justin Kwedi et qui sort en DVD chez Sidonis.
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Re: Allan Dwan (1885-1981)
Une aventure à New-York (The Manhattan madness - 1916)
Après des années d'absence un cow-boy revient à New-York où il grandit pour y vendre du bétail. Ayant pris goût à la vie aventureuse de l'ouest, il trouve la vie citadine bien ennuyeuse au grand désarroi de ces anciens camarades. Du moins jusqu'à ce qu'il croise une jolie inconnue.
Sans être la plus aboutie de leur collaboration, cette nouvelle association entre Dwan et le rutilant Douglas Fairbanks est une sympathique récréation qui ne se prend jamais au sérieux, presque trop d'ailleurs. L'argument est très mince et ne repose sur rien avec un premier tiers un peu trop didactique et mécanique dans son opposition des modes de vies pour un humour assez peu originale (sauf lors de la prise d'otage servant de conclusion).
La suite est en revanche assez entraînante grâce bien-sûr à son acteur principale qui donne une nouvelle fois de sa personne pour un rôle taillé sur mesure : un héros souriant, positif, dynamique, intrépide et facétieux.
Pas très malin cela-dit car il est bien le seul à se faire berner par les péripéties du dernier acte qui se devine immédiatement. Pas très grave car le final est mené tambour battant avec une excellente gestion de l'espace et des cadrage toujours bien choisi pour mettre en valeur son comédien (ce qui est cela dit le cas du début à la fin). Et mine de rien la photographie de Victor Fleming ne manque pas de cachet dans son travail sur les sources de lumières.
De l'humour, des rebondissements, de la légèreté, une certaine insouciance primitive... Ca suffit à garder la cadence durant 50 minutes mais il n'aurait pas fallut que ça dure plus longtemps quand même car il faut reconnaître que les personnages secondaires sont excessivement creux, surtout ceux féminins.
Ca repasse samedi à 16h à la Fondation Pathé où est également diffusé The Habit of happiness du même duo, voire trio si on compte Victor Fleming.
Après des années d'absence un cow-boy revient à New-York où il grandit pour y vendre du bétail. Ayant pris goût à la vie aventureuse de l'ouest, il trouve la vie citadine bien ennuyeuse au grand désarroi de ces anciens camarades. Du moins jusqu'à ce qu'il croise une jolie inconnue.
Sans être la plus aboutie de leur collaboration, cette nouvelle association entre Dwan et le rutilant Douglas Fairbanks est une sympathique récréation qui ne se prend jamais au sérieux, presque trop d'ailleurs. L'argument est très mince et ne repose sur rien avec un premier tiers un peu trop didactique et mécanique dans son opposition des modes de vies pour un humour assez peu originale (sauf lors de la prise d'otage servant de conclusion).
La suite est en revanche assez entraînante grâce bien-sûr à son acteur principale qui donne une nouvelle fois de sa personne pour un rôle taillé sur mesure : un héros souriant, positif, dynamique, intrépide et facétieux.
Pas très malin cela-dit car il est bien le seul à se faire berner par les péripéties du dernier acte qui se devine immédiatement. Pas très grave car le final est mené tambour battant avec une excellente gestion de l'espace et des cadrage toujours bien choisi pour mettre en valeur son comédien (ce qui est cela dit le cas du début à la fin). Et mine de rien la photographie de Victor Fleming ne manque pas de cachet dans son travail sur les sources de lumières.
De l'humour, des rebondissements, de la légèreté, une certaine insouciance primitive... Ca suffit à garder la cadence durant 50 minutes mais il n'aurait pas fallut que ça dure plus longtemps quand même car il faut reconnaître que les personnages secondaires sont excessivement creux, surtout ceux féminins.
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Re: Allan Dwan (1885-1981)
The Habit of Happiness (1916)
Un fils d'un homme d'affaire est un philanthrope qui adore aider des personnes âgées dans le besoin. Excédé par ses subies, son père lui propose de vivre avec eux pendant un mois, espérant le faire revenir dans le droit chemin.
Cette première collaboration entre Dawn et Fairbanks s'avère un peu décevante. Le scénario est assez mal construit et assez peu crédible dans l'évolution des personnages de toute façon. Le dernier acte qui vire dans l'action avec gangsters arrive comme un cheveux dans la soupe et une certaine violence (doublé d'un humour noir) s’accommodent mal de l'esprit bon enfant initial.
J'ai eu le sentiment que Dwan s'est fait déborder par son comédien et était surtout dans une phase d'observation (et d'admiration ?). The habit of hapiness est ainsi son film le moins aboutis de la petite dizaine de ses films des années 1910 que j'ai pu voir. Le cadrage est parfois approximatif et le découpage manque de variation. Même le final est assez plat dans sa réalisation, loin d'être trépidante.
C'est peut-être le début avec la présentation de Fairbanks qui est le plus réussi avec la chambre de l'héritier remplie de vagabonds qui rechignent à passer au bain avant de semer la zizanie lors du petit-déjeuner familial.
Reste donc Douglas Fairbanks dont ce film (basé sur une idée de D.W. Griffith) semble être un véritable manifeste philosophique avec sa bonne humeur communicative. Son but dans la vie est résoudre les problèmes avec le sourire et prendre "the bright side of life". Les figurants qu'il distrait sont d'ailleurs de véritables déshérités ramassés dans le rue et que l'acteur était le seul à dérider aisément parait-il.
Pour le coup, les 45 minutes que durent le film sont plutôt un handicap qui empêchent au film de décoller. Avec sa seconde moitié centré sur un magnat dépressif que Fairbanks doit faire rire, on a plutôt l'impression de voir deux sympathiques courts-métrages collés bout à bout pour constituer un moyen-métrage inégal.
Un fils d'un homme d'affaire est un philanthrope qui adore aider des personnes âgées dans le besoin. Excédé par ses subies, son père lui propose de vivre avec eux pendant un mois, espérant le faire revenir dans le droit chemin.
Cette première collaboration entre Dawn et Fairbanks s'avère un peu décevante. Le scénario est assez mal construit et assez peu crédible dans l'évolution des personnages de toute façon. Le dernier acte qui vire dans l'action avec gangsters arrive comme un cheveux dans la soupe et une certaine violence (doublé d'un humour noir) s’accommodent mal de l'esprit bon enfant initial.
J'ai eu le sentiment que Dwan s'est fait déborder par son comédien et était surtout dans une phase d'observation (et d'admiration ?). The habit of hapiness est ainsi son film le moins aboutis de la petite dizaine de ses films des années 1910 que j'ai pu voir. Le cadrage est parfois approximatif et le découpage manque de variation. Même le final est assez plat dans sa réalisation, loin d'être trépidante.
C'est peut-être le début avec la présentation de Fairbanks qui est le plus réussi avec la chambre de l'héritier remplie de vagabonds qui rechignent à passer au bain avant de semer la zizanie lors du petit-déjeuner familial.
Reste donc Douglas Fairbanks dont ce film (basé sur une idée de D.W. Griffith) semble être un véritable manifeste philosophique avec sa bonne humeur communicative. Son but dans la vie est résoudre les problèmes avec le sourire et prendre "the bright side of life". Les figurants qu'il distrait sont d'ailleurs de véritables déshérités ramassés dans le rue et que l'acteur était le seul à dérider aisément parait-il.
Pour le coup, les 45 minutes que durent le film sont plutôt un handicap qui empêchent au film de décoller. Avec sa seconde moitié centré sur un magnat dépressif que Fairbanks doit faire rire, on a plutôt l'impression de voir deux sympathiques courts-métrages collés bout à bout pour constituer un moyen-métrage inégal.
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Re: Allan Dwan (1885-1981)
Pour les curieux, La cinémathèque d'Amsterdam possède une chaîne youtube assez fournie avec beaucoup de courts-métrages muets westerns dont 3 Allan Dwan.
Ce sont généralement des intertitres néerlandais mais en mettant pause et avec une application de traduction avec appareil photo, on s'en sort pas si mal.
The Ranchman's Vengeance possède déjà un solide sens de l'espace et des extérieurs tandis que Cupid Through padlocks évoque une ambiance décontractée et chaleureuse qu'on retrouvera dans certains Douglas Fairbanks ou le mariage est pour demain.
Ce sont généralement des intertitres néerlandais mais en mettant pause et avec une application de traduction avec appareil photo, on s'en sort pas si mal.
The Ranchman's Vengeance possède déjà un solide sens de l'espace et des extérieurs tandis que Cupid Through padlocks évoque une ambiance décontractée et chaleureuse qu'on retrouvera dans certains Douglas Fairbanks ou le mariage est pour demain.
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