Notez les films Mai 2012
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Re: Notez les films Mai 2012
God bless America | Bobcat Goldthwait
Un film avec un concept amusant (un cinquantenaire condamné par un cancer décide d'aller abattre tout ce qui représente l'amérique qui lui fout les nerfs et se retrouve accompagné d'une adolescente hyperactive). Un certain savoir-faire dans la mise en scène. Plusieurs séquences assez réjouissantes (flinguer des gens qui parlent au ciné, flinguer une pseudo westboro baptist church, flinguer un mec qui se parque de travers, etc..). Mais l'ensemble ne tient pas, ne va jamais au bout de ses idées et n'est pas capable d'être réellement percutant. Du coup ça devient un pauvre petit film tièdasse, qui ne sait plus trop quoi raconter et qui se termine en queue de poisson sur un final faiblard, à milles lieues de la séquence d'ouverture qui laissait présager le meilleur.
Un film avec un concept amusant (un cinquantenaire condamné par un cancer décide d'aller abattre tout ce qui représente l'amérique qui lui fout les nerfs et se retrouve accompagné d'une adolescente hyperactive). Un certain savoir-faire dans la mise en scène. Plusieurs séquences assez réjouissantes (flinguer des gens qui parlent au ciné, flinguer une pseudo westboro baptist church, flinguer un mec qui se parque de travers, etc..). Mais l'ensemble ne tient pas, ne va jamais au bout de ses idées et n'est pas capable d'être réellement percutant. Du coup ça devient un pauvre petit film tièdasse, qui ne sait plus trop quoi raconter et qui se termine en queue de poisson sur un final faiblard, à milles lieues de la séquence d'ouverture qui laissait présager le meilleur.
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Re: Notez les films Mai 2012
W.E. de Madonna

Obscénité et Vertu était déjà un premier essai vraiment intéressant et prometteur et Madonna confirme ici. On a donc ici une sorte de vrai/faux biopic fantasmé à travers une double narration mêlant les déboires contemporain de Wallis (Abbie Cornish) jeune femme malheureuse dans son mariage et délaissée par son mari et celui bien connu de Wallis Simpson la femme qui amena le Prince Edward à renoncer au trône par amour. L'exposition des objets ayant appartenu à Wallis Simpson amène un transfert chez la Wallis moderne, fantasmant et idéalisant à sa manière "l'histoire d'amour du XXe siècle" alors que son couple bas de l'aile. La narration opère ainsi des va et viens un peu hachés par rapport à des objets de l'exposition qui ranime des moments de l'existence du couple Wallis/Edward en flashback avant de s'associer à des situations plus concrète de la vie de l'héroïne moderne. Madonna fait même preuve de plus d'audace encore en créant un dialogue entre les deux Wallis qui s'interpellent et se réconforte mutuellement à travers le temps et les rêves questionnant ainsi l'idéalisation que se fait la Wallis moderne de cette histoire d'amour. Wallis Simpson sermonne son double d'un cinglant "live your life !" ou dans un moment difficile lui montre combien cette belle romance fut également un fardeau. Pour résoudre ses problèmes, Abbie Cornish doit donc parvenir à saisir l'envers du mythe et la douleur que fut également l'histoire d'amour pour Wallis Simpson entre traque des paparazzi, exil d'Angleterre, mépris de la famille royal et jugement moral du peuple à qui elle a arraché leur roi. Madonna semble avoir mis beaucoup d'elle même dans ces moments-là qu'elle a connu à son échelle, ainsi que par les relations de couple orageuse entre Abbie Cornish et son époux violent (on devine largement l'époque Sean Penn). La forme est parfaitement adaptée à cette narration audacieuse, le montage est brillant dans la confusion constante qu'il crée entre les époques et visuellement Madonna oscille entre grand classicisme romanesque emphatique et un côté arty percutant, les moments les plus bricolés étant d'ailleurs les scènes d'époques plutôt que contemporaine auxquelles s'ajoutent aussi des images d'archives. Donc c'est très classieux et foutraque à la fois avec ces moments osés comme lorsque durant une fête Wallis Simpson se trémousse sur Pretty vacant des Sex Pistols mais c'est tellement maîtrisé que ça passe. Casting parfait Abbie Cornish très attachante et formant un beau couple avec Oscar Isaac (les deux s'étaient déjà croisés sur Sucker Punch) Andrea Riseborough est magnifique en Wallis Simpson et James d'Arcy alterne idéalement la prestance princière et la fragilité de l'homme. Jamais trop convaincu par Madonna actrice mais elle a plus prouvé en deux essai derrière la caméra que pour ses multiples tentatives devant. En attendant de retrouver un peu d'inspiration musicale elle peut largement poursuivre dans ce créneau-là. Et la bande originale de Abel Korzeniowski est somptueuse. 5/6

Obscénité et Vertu était déjà un premier essai vraiment intéressant et prometteur et Madonna confirme ici. On a donc ici une sorte de vrai/faux biopic fantasmé à travers une double narration mêlant les déboires contemporain de Wallis (Abbie Cornish) jeune femme malheureuse dans son mariage et délaissée par son mari et celui bien connu de Wallis Simpson la femme qui amena le Prince Edward à renoncer au trône par amour. L'exposition des objets ayant appartenu à Wallis Simpson amène un transfert chez la Wallis moderne, fantasmant et idéalisant à sa manière "l'histoire d'amour du XXe siècle" alors que son couple bas de l'aile. La narration opère ainsi des va et viens un peu hachés par rapport à des objets de l'exposition qui ranime des moments de l'existence du couple Wallis/Edward en flashback avant de s'associer à des situations plus concrète de la vie de l'héroïne moderne. Madonna fait même preuve de plus d'audace encore en créant un dialogue entre les deux Wallis qui s'interpellent et se réconforte mutuellement à travers le temps et les rêves questionnant ainsi l'idéalisation que se fait la Wallis moderne de cette histoire d'amour. Wallis Simpson sermonne son double d'un cinglant "live your life !" ou dans un moment difficile lui montre combien cette belle romance fut également un fardeau. Pour résoudre ses problèmes, Abbie Cornish doit donc parvenir à saisir l'envers du mythe et la douleur que fut également l'histoire d'amour pour Wallis Simpson entre traque des paparazzi, exil d'Angleterre, mépris de la famille royal et jugement moral du peuple à qui elle a arraché leur roi. Madonna semble avoir mis beaucoup d'elle même dans ces moments-là qu'elle a connu à son échelle, ainsi que par les relations de couple orageuse entre Abbie Cornish et son époux violent (on devine largement l'époque Sean Penn). La forme est parfaitement adaptée à cette narration audacieuse, le montage est brillant dans la confusion constante qu'il crée entre les époques et visuellement Madonna oscille entre grand classicisme romanesque emphatique et un côté arty percutant, les moments les plus bricolés étant d'ailleurs les scènes d'époques plutôt que contemporaine auxquelles s'ajoutent aussi des images d'archives. Donc c'est très classieux et foutraque à la fois avec ces moments osés comme lorsque durant une fête Wallis Simpson se trémousse sur Pretty vacant des Sex Pistols mais c'est tellement maîtrisé que ça passe. Casting parfait Abbie Cornish très attachante et formant un beau couple avec Oscar Isaac (les deux s'étaient déjà croisés sur Sucker Punch) Andrea Riseborough est magnifique en Wallis Simpson et James d'Arcy alterne idéalement la prestance princière et la fragilité de l'homme. Jamais trop convaincu par Madonna actrice mais elle a plus prouvé en deux essai derrière la caméra que pour ses multiples tentatives devant. En attendant de retrouver un peu d'inspiration musicale elle peut largement poursuivre dans ce créneau-là. Et la bande originale de Abel Korzeniowski est somptueuse. 5/6
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Re: Notez les films Mai 2012
Je plussoie avec force!Profondo Rosso a écrit :..Snikt.. Et la bande originale de Abel Korzeniowski est somptueuse.
D., tombé sous le charme dès les premiers notes lors du concert d'octobre dernier...
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Re: Notez les films Mai 2012
Dark Shadows (Tim Burton, 2012): Burton se calme avec les oripeaux numériques (toujours présents, mais plus discrets), et retrouve (un peu) ses qualités de storyteller, livrant un amusant conte gothique. On n'est plus proche de l'inspiration d'un Edward aux mains d'argent que des dernières productions boursouflées du monsieur. Moins kitsch, moins vulgaire, mieux tenu.
Excellente Michelle Pfeiffer, qui tranche sur un casting sinon assez prévisible: fade Bella Heathcote, Depp cabotin en diable (comme toujours), Helena Bonham Carter fait du Helena Bonham Carter (mais Burton lui fait un sort, on applaudit - de l'eau dans le gaz dans leur couple?)
Bref, relative bonne surprise.
6/10
Excellente Michelle Pfeiffer, qui tranche sur un casting sinon assez prévisible: fade Bella Heathcote, Depp cabotin en diable (comme toujours), Helena Bonham Carter fait du Helena Bonham Carter (mais Burton lui fait un sort, on applaudit - de l'eau dans le gaz dans leur couple?)
Bref, relative bonne surprise.
6/10
"In a sense, making movies is itself a quest. A quest for an alternative world, a world that is more satisfactory than the one we live in. That's what first appealed to me about making films. It seemed to me a wonderful idea that you could remake the world, hopefully a bit better, braver, and more beautiful than it was presented to us." John Boorman
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Re: Notez les films Mai 2012
C'était déjà le cas dans Sweeney Todd.magobei a écrit :Helena Bonham Carter fait du Helena Bonham Carter (mais Burton lui fait un sort, on applaudit - de l'eau dans le gaz dans leur couple?)
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Re: Notez les films Mai 2012
C'est vrai? Ce film m'a tellement saoulé que je l'ai vite oublié...Ratatouille a écrit :C'était déjà le cas dans Sweeney Todd.magobei a écrit :Helena Bonham Carter fait du Helena Bonham Carter (mais Burton lui fait un sort, on applaudit - de l'eau dans le gaz dans leur couple?)
"In a sense, making movies is itself a quest. A quest for an alternative world, a world that is more satisfactory than the one we live in. That's what first appealed to me about making films. It seemed to me a wonderful idea that you could remake the world, hopefully a bit better, braver, and more beautiful than it was presented to us." John Boorman
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Re: Notez les films Mai 2012
I Wish (Hirokazu Kore-Eda, 2011): après Nobody Knows, Kore-Eda prouve une nouvelle fois qu'il sait diriger des gosses... Dans une veine moins tragique ici, voire même quasi légère. Consécutivement à l'intéressant mais théorique Air Doll, le cinéaste signe un film enjoué - les esprits chagrins pourraient dire gentillet - sur une famille séparée. La mère et l'un des frères vivent à Kagoshima, le père et l'autre frère à Fukuoka. Entre eux, une ligne invisible bientôt rendue tangible par l'arrivée du Shinkansen, qui relie les deux villes.
Sensible, puissant dans la retenue, et servi par une mise en scène fluide qui sait se faire oublier.
7.5/10
Sensible, puissant dans la retenue, et servi par une mise en scène fluide qui sait se faire oublier.
7.5/10
"In a sense, making movies is itself a quest. A quest for an alternative world, a world that is more satisfactory than the one we live in. That's what first appealed to me about making films. It seemed to me a wonderful idea that you could remake the world, hopefully a bit better, braver, and more beautiful than it was presented to us." John Boorman
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Re: Notez les films Mai 2012
Ravi que ça t'ai plu ! Le film ne doit pas être très aguichant pour ceux qui ne connaissent pas Kore-Eda, et pourtant, derrière ce pitch qui pourrait tourner au ridicule, on a un film d'une grande sensibilité et d'une générosité, et tout à fait maitrisé. Il mérite qu'on lui donne sa chance !magobei a écrit :I Wish (Hirokazu Kore-Eda, 2011): 7.5/10

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Re: Notez les films Mai 2012
La folle journée de Ferris Bueller de John Hugues
Découvert il y a une vingtaine d'année maintenant, j'en avais gardé un souvenir agréable et positif. Le film est encore meilleur que dans mon souvenir ! Très belle chronique sur la fin de l'adolescence et le passage à l'age adulte, Ferris Bueller's day off vaut tous les Cercle de poetes disparus du monde. Le film prone un carpe diem positif et volontaire, avec un humour encore très énergique et efficasse, voir subversif (on passera sur le temps mou du directeur qui essaye de rentrer chez Ferris, séquence qui alignent des gagues qui n'étaient déjà pas nouveaux à l'époque et qui jurent un peu avec la maturité du reste).
Broderick est exceptionnel mais Alan Ruck n'est pas en reste et peu même prétendre à prendre la vedette à certains moments. La mise en scène assez inspirée de Hugues réserve de très beaux moments, certains d'une très grande poésie.
Plus léger que Breakfast Club, Ferris Bueller ne démérite pas pour autant ! Je garde !
Très beau BR UK, belle image stable et propre avec un beau piqué, qui concerve tout le grain d'origine.
Du coup, je me demande comment a vieilli Weird Science ?
Découvert il y a une vingtaine d'année maintenant, j'en avais gardé un souvenir agréable et positif. Le film est encore meilleur que dans mon souvenir ! Très belle chronique sur la fin de l'adolescence et le passage à l'age adulte, Ferris Bueller's day off vaut tous les Cercle de poetes disparus du monde. Le film prone un carpe diem positif et volontaire, avec un humour encore très énergique et efficasse, voir subversif (on passera sur le temps mou du directeur qui essaye de rentrer chez Ferris, séquence qui alignent des gagues qui n'étaient déjà pas nouveaux à l'époque et qui jurent un peu avec la maturité du reste).
Broderick est exceptionnel mais Alan Ruck n'est pas en reste et peu même prétendre à prendre la vedette à certains moments. La mise en scène assez inspirée de Hugues réserve de très beaux moments, certains d'une très grande poésie.
Plus léger que Breakfast Club, Ferris Bueller ne démérite pas pour autant ! Je garde !
Très beau BR UK, belle image stable et propre avec un beau piqué, qui concerve tout le grain d'origine.
Du coup, je me demande comment a vieilli Weird Science ?
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Re: Notez les films Mai 2012
Le pitch, et aussi le trailer...monk a écrit :Ravi que ça t'ai plu ! Le film ne doit pas être très aguichant pour ceux qui ne connaissent pas Kore-Eda, et pourtant, derrière ce pitch qui pourrait tourner au ridicule, on a un film d'une grande sensibilité et d'une générosité, et tout à fait maitrisé. Il mérite qu'on lui donne sa chance !magobei a écrit :I Wish (Hirokazu Kore-Eda, 2011): 7.5/10

Mais effectivement, comme souvent, il faut passer sur cette première impression.
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Re: Notez les films Mai 2012
Un très joli film sur l'enfance. Le scenario est très mince , mais la qualité de l'interprétation et de la réalisation, ainsi que la justesse de l'observation, compensent largement ce défaut. Quand on pense que, à la base, c'est une commande , destinée à marquer l'inauguration de la ligne à grande vitesse en question...
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Re: Notez les films Mai 2012
C'est sans doute le Hughes qui a le plus vieilli (et on y trouve moinsle petit fond mélancolique qui fait le sel de ses films). Essaie plutôt 16 Candles, c'est quasiment du Blake Edwards teenage.monk a écrit :La folle journée de Ferris Bueller de John Hugues
Découvert il y a une vingtaine d'année maintenant, j'en avais gardé un souvenir agréable et positif. Le film est encore meilleur que dans mon souvenir ! Très belle chronique sur la fin de l'adolescence et le passage à l'age adulte, Ferris Bueller's day off vaut tous les Cercle de poetes disparus du monde. Le film prone un carpe diem positif et volontaire, avec un humour encore très énergique et efficasse, voir subversif (on passera sur le temps mou du directeur qui essaye de rentrer chez Ferris, séquence qui alignent des gagues qui n'étaient déjà pas nouveaux à l'époque et qui jurent un peu avec la maturité du reste).
Broderick est exceptionnel mais Alan Ruck n'est pas en reste et peu même prétendre à prendre la vedette à certains moments. La mise en scène assez inspirée de Hugues réserve de très beaux moments, certains d'une très grande poésie.
Plus léger que Breakfast Club, Ferris Bueller ne démérite pas pour autant ! Je garde !
Très beau BR UK, belle image stable et propre avec un beau piqué, qui concerve tout le grain d'origine.
Du coup, je me demande comment a vieilli Weird Science ?
Meilleur topic de l'univers
https://www.dvdclassik.com/forum/viewto ... 13&t=39694
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Re: Notez les films Mai 2012
Je l'ignorais. Et ça laisse songeur...riqueuniee a écrit : Quand on pense que, à la base, c'est une commande , destinée à marquer l'inauguration de la ligne à grande vitesse en question...
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Re: Notez les films Mai 2012
Moi aussimagobei a écrit :Je l'ignorais. Et ça laisse songeur...riqueuniee a écrit : Quand on pense que, à la base, c'est une commande , destinée à marquer l'inauguration de la ligne à grande vitesse en question...

Kore-Eda en a fait quelque chose de bien à lui et tout à fait cohérent dans sa filmo.
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Re: Notez les films Mai 2012
Merci ! C'est ce que je pensais/craignais...Je l'ai vu plusieurs fois, jeune, je m'en souviens bien, trop bien même pour penser qu'il n'a pas un peu mal vieilliAtCloseRange a écrit :C'est sans doute le Hughes qui a le plus vieilli (et on y trouve moinsle petit fond mélancolique qui fait le sel de ses films). Essaie plutôt 16 Candles, c'est quasiment du Blake Edwards teenage.monk a écrit : Du coup, je me demande comment a vieilli Weird Science ?

Merci pour 16 Candles, je vais wishlister ça quelque part...