Notez les films Février 2012
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Re: Notez les films Février 2012
Pretty Woman (Garry Marshall, 1990)
Malgré toutes les rediffusions, j'avais toujours snobé ce film avant hier soir (oui, en VF, blabla... mais j'ai toujours aimé la voix française de Julia Roberts). Mouaif : rien de renversant. Même la scène du shopping avec la chanson-titre est finalement très quelconque (mais bon, elle a été tellement parodiée). Une relecture moderne et romantique de Cendrillon croisée avec My fair lady, une bluette gentillette qui ne vaut que pour le numéro de Julia Roberts, absolument magnifique. Pas étonnant que le film l'ait propulsée star du jour au lendemain, on assiste à la naissance d'une icône féminine. Je crois qu'un critique à l'époque résumait Pretty Woman en ces termes : un immense sourire monté sur des jambes interminables. C'est tout à fait ça. Malgré un pitch pas mal le film au fond n'a pas grand intérêt, il est d'ailleurs traversé par un goût de l'argent qui sent un peu le relent de reaganisme, mais l'actrice captive tout du long. De toute façon je suis de parti pris la concernant.
Malgré toutes les rediffusions, j'avais toujours snobé ce film avant hier soir (oui, en VF, blabla... mais j'ai toujours aimé la voix française de Julia Roberts). Mouaif : rien de renversant. Même la scène du shopping avec la chanson-titre est finalement très quelconque (mais bon, elle a été tellement parodiée). Une relecture moderne et romantique de Cendrillon croisée avec My fair lady, une bluette gentillette qui ne vaut que pour le numéro de Julia Roberts, absolument magnifique. Pas étonnant que le film l'ait propulsée star du jour au lendemain, on assiste à la naissance d'une icône féminine. Je crois qu'un critique à l'époque résumait Pretty Woman en ces termes : un immense sourire monté sur des jambes interminables. C'est tout à fait ça. Malgré un pitch pas mal le film au fond n'a pas grand intérêt, il est d'ailleurs traversé par un goût de l'argent qui sent un peu le relent de reaganisme, mais l'actrice captive tout du long. De toute façon je suis de parti pris la concernant.
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Re: Notez les films Février 2012
Y avait Road House sur FR4.
C'est quand même mieux que Pretty Woman.
Au moins on y trouve des mullets à foison, des blondasses 80s qui passent leur temps à poil, Patrick Swayze qui pète des genoux, Sam Elliott, un monstrer truck, des animaux empaillés, Patrick Swayze qui fait du yoga, Sam Elliott et des répliques qui font mouches.
"Pain don't hurt."
C'est quand même mieux que Pretty Woman.
Au moins on y trouve des mullets à foison, des blondasses 80s qui passent leur temps à poil, Patrick Swayze qui pète des genoux, Sam Elliott, un monstrer truck, des animaux empaillés, Patrick Swayze qui fait du yoga, Sam Elliott et des répliques qui font mouches.
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Re: Notez les films Février 2012
Film culte!Colqhoun a écrit :Y avait Road House sur FR4.
C'est quand même mieux que Pretty Woman.
Au moins on y trouve des mullets à foison, des blondasses 80s qui passent leur temps à poil, Patrick Swayze qui pète des genoux, Sam Elliott, un monstrer truck, des animaux empaillés, Patrick Swayze qui fait du yoga, Sam Elliott et des répliques qui font mouches.
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Et puis en même temps, ça faisait office d'"hommage" à Ben Gazzara...
Meilleur topic de l'univers
https://www.dvdclassik.com/forum/viewto ... 13&t=39694
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Re: Notez les films Février 2012
Je l'ai enregistré !Colqhoun a écrit :Y avait Road House sur FR4.
C'est quand même mieux que Pretty Woman.
Au moins on y trouve des mullets à foison, des blondasses 80s qui passent leur temps à poil, Patrick Swayze qui pète des genoux, Sam Elliott, un monstrer truck, des animaux empaillés, Patrick Swayze qui fait du yoga, Sam Elliott et des répliques qui font mouches.
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Ne pas oublier que Patrick Swayze est également diplômé de philosophie, dans ce film.
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Re: Notez les films Février 2012
Ouais, de philo en général, rien de spécifique, le sens de la vie, la recherche de la vérité et toutes ces conneries.Demi-Lune a écrit : Ne pas oublier que Patrick Swayze est également diplômé de philosophie, dans ce film.
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Re: Notez les films Février 2012
La chronique de johell m'a galvanisé. 

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Re: Notez les films Février 2012
Je DETESTE cette voix ultra nasillarde et insupportable.Demi-Lune a écrit :(oui, en VF, blabla... mais j'ai toujours aimé la voix française de Julia Roberts)
Sinon, le seul intérêt pour moi de ce film :

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Re: Notez les films Février 2012
Il avait quel rôle dans le film ?Ratatouille a écrit :Je DETESTE cette voix ultra nasillarde et insupportable.Demi-Lune a écrit :(oui, en VF, blabla... mais j'ai toujours aimé la voix française de Julia Roberts)
Sinon, le seul intérêt pour moi de ce film :
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Re: Notez les films Février 2012
Instincts meurtrier, de Philp Kaufman (2004)
Quelle débacle !! Le réalisateur de bien des films de haute tenue (L'étoffe des héros, The wanderers, le remake des body snatchers...) est ici totalement invisible. Ce thriller facile donne une impression de déja-vu et de laisser-aller dans sa mise en scène comme dans son scénario.
Alors certes, on ne s'ennuie pas vraiment, ça bouge un peu, il y a du sexe et du crime, mais ça ne suffit vraiment pas à sauver le film.
Quelle débacle !! Le réalisateur de bien des films de haute tenue (L'étoffe des héros, The wanderers, le remake des body snatchers...) est ici totalement invisible. Ce thriller facile donne une impression de déja-vu et de laisser-aller dans sa mise en scène comme dans son scénario.
Alors certes, on ne s'ennuie pas vraiment, ça bouge un peu, il y a du sexe et du crime, mais ça ne suffit vraiment pas à sauver le film.
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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Re: Notez les films Février 2012
Si tu meurs, je te tue (Hiner Saleem) J'étais passée à côté de ce film lors de sa sortie en salles l'an dernier. Belle découverte que ce film (même si l'histoire met du temps à vraiment démarrer) où, une fois de fois plus, le cinéaste parle (ici sur un ton tragi-comique) de la communauté kurde. Comme dans Vive la mariée et la libération du Kurdistan , le cinéaste n'hésite pas à dénoncer le traitement parfois réservé aux femmes.
Excellente interprétation
Excellente interprétation
Dernière modification par riqueuniee le 11 févr. 12, 09:06, modifié 1 fois.
- Colqhoun
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Re: Notez les films Février 2012
Kids | Larry Clark
Enfin vu, après avoir déjà découvert le mauvais Ken Park, le sympa mais oubliable Wassup Rockers et le fatigant Another Day in Paradise.
Et pour le coup c'est très clairement le Clark que j'ai préféré. C'est cru mais sensible dans son portrait d'adolescents désabusés. Clark réussit toujours à garder suffisamment de distance pour ne pas tomber dans l'obscène et la misère gratuite et compose ses plans avec beaucoup d'intelligence. C'est naturaliste mais soigné (il n'est pas photographe pro pour rien). Et au delà du contenu relativement trash de l'histoire, le film réussit à capter plusieurs vérités à propos de l'adolescence sans jamais théoriser dessus. Très beau film, avec une conclusion qui fait relativement froid dans le dos.
Spinal Tap | Rob Reiner
Le "mock/rock-umentary" ultime ?
En l'état c'est énorme. La parodie du heavy 80s, les paroles à 2 balles, les rockers divas, le manager fou furieux, les concerts foireux, le sentiment d'assister à un truc dépassé dès ses débuts... il faut savoir que la majeure partie des trucs qui arrivent au groupe sont tirés de faits vécus par d'autres groupes de l'époque. Indispensable.
Far from heaven | Todd Haynes
Si le film est un pur ravissement visuel, je n'ai pas été totalement convaincu par son histoire. Non pas que je n'y ai pas cru, mais plutôt que je trouve tout cela pas spécialement pertinent. Haynes a l'intelligence de dépasser le simple hommage en intégrant des problématiques qui n'étaient probablement pas traitées de la sorte à l'époque (voir pas traitées du tout), mais pour le coup je peine à trouver un réel intérêt à raconter cela. Reste que le casting est parfait, la réal exemplaire, la musique de Bernstein magique.. enfin bon, c'est un film des superlatifs, mais auquel je n'adhère pas complètement non plus.
Enfin vu, après avoir déjà découvert le mauvais Ken Park, le sympa mais oubliable Wassup Rockers et le fatigant Another Day in Paradise.
Et pour le coup c'est très clairement le Clark que j'ai préféré. C'est cru mais sensible dans son portrait d'adolescents désabusés. Clark réussit toujours à garder suffisamment de distance pour ne pas tomber dans l'obscène et la misère gratuite et compose ses plans avec beaucoup d'intelligence. C'est naturaliste mais soigné (il n'est pas photographe pro pour rien). Et au delà du contenu relativement trash de l'histoire, le film réussit à capter plusieurs vérités à propos de l'adolescence sans jamais théoriser dessus. Très beau film, avec une conclusion qui fait relativement froid dans le dos.
Spinal Tap | Rob Reiner
Le "mock/rock-umentary" ultime ?
En l'état c'est énorme. La parodie du heavy 80s, les paroles à 2 balles, les rockers divas, le manager fou furieux, les concerts foireux, le sentiment d'assister à un truc dépassé dès ses débuts... il faut savoir que la majeure partie des trucs qui arrivent au groupe sont tirés de faits vécus par d'autres groupes de l'époque. Indispensable.
Far from heaven | Todd Haynes
Si le film est un pur ravissement visuel, je n'ai pas été totalement convaincu par son histoire. Non pas que je n'y ai pas cru, mais plutôt que je trouve tout cela pas spécialement pertinent. Haynes a l'intelligence de dépasser le simple hommage en intégrant des problématiques qui n'étaient probablement pas traitées de la sorte à l'époque (voir pas traitées du tout), mais pour le coup je peine à trouver un réel intérêt à raconter cela. Reste que le casting est parfait, la réal exemplaire, la musique de Bernstein magique.. enfin bon, c'est un film des superlatifs, mais auquel je n'adhère pas complètement non plus.
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Re: Notez les films Février 2012
Ca donne envie de danser à Stonehenge avec des nains einhColqhoun a écrit : Spinal Tap | Rob Reiner
Le "mock/rock-umentary" ultime ?
En l'état c'est énorme. La parodie du heavy 80s, les paroles à 2 balles, les rockers divas, le manager fou furieux, les concerts foireux, le sentiment d'assister à un truc dépassé dès ses débuts... il faut savoir que la majeure partie des trucs qui arrivent au groupe sont tirés de faits vécus par d'autres groupes de l'époque. Indispensable.

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Re: Notez les films Février 2012
Einstein et Eddington (Philip Martin, 2008). Pas un film de cinéma, mais un téléfilm HBO de très grande qualité. Reconstitution impeccable, scenario parfait (qui rend accessibles des théories complexes sans être simpliste, et rend bien compte de l'ambiance de l'époque, avec son lot de nationalisme, de patriotisme revanchard etc -le film se passe entre 1914 et 1919) et interprétation excellente . Il faut dire que le casting était brillant : Andy Serkis, David Tennant, Jim Broadbent, Rebecca Hall, Jodhi May, pour citer les noms les plus connus.
Une preuve de plus de l'ambition et la qualité des productions HBO.
Diffusion sur CinéPlus Emotion (c'était peut-être la dernière )
Une preuve de plus de l'ambition et la qualité des productions HBO.
Diffusion sur CinéPlus Emotion (c'était peut-être la dernière )
Dernière modification par riqueuniee le 11 févr. 12, 09:07, modifié 1 fois.
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Re: Notez les films Février 2012
Vu.Colqhoun a écrit :Y avait Road House sur FR4.
C'est quand même mieux que Pretty Woman.
Au moins on y trouve des mullets à foison, des blondasses 80s qui passent leur temps à poil, Patrick Swayze qui pète des genoux, Sam Elliott, un monstrer truck, des animaux empaillés, Patrick Swayze qui fait du yoga, Sam Elliott et des répliques qui font mouches.
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Ce film est génial. Point barre.
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Re: Notez les films Février 2012
5 cm par seconde de Makoto Shinkai
J'avais découvert cet artisant de l'animation il y a quelques années, après le buzz provoqué par son The place promised in our early days, que je n'avais pas pu regarder jusqu'au bout, fatigué par la mise en scène et la narration et son soucis excessif de recherche d'ambiences nostalgiques et de coeurs serrés, via toute une palette d'artifices sur-utilisés dans le cinéma japonais contemporain (voix off monotones ou chuchotées, lumière de fin d'automne, piano mélancolique omniprésent, rythme ethéré entrecoupé de flashs nature morte etc) et un chara design quelquonque.
Je décide de redonner une chance à cet auteur qui prend du galon, parce que depuis mon approche peut avoir changée. Je retrouve ici tout ce qui m'avait déplu alors. Je continue de trouver ça fort lourd et un peu forcé. Il manque un soupçon de légèreté pour être vraiment sincère et touchant. Mais c'est passé somme toute assez bien au final, aussi (surtout ?) parce que le film est court. Et, les 5 dernières minutes où, surprise, la chanson fait s'envoler le film dans des hauteurs jusque là pas vraiment atteintes. Un grand moment qui me fait garder le film et, sans doute, retenter les autres oeuvres, l'approche nouvelle.
--
Ma vie de merde side note: c'est le premier film que je vois depuis le 31 janvier ! Deux semaines sans cinéma (ni série d'ailleurs) ça ne m'était pas arrivé depuis plus d'un an !
J'avais découvert cet artisant de l'animation il y a quelques années, après le buzz provoqué par son The place promised in our early days, que je n'avais pas pu regarder jusqu'au bout, fatigué par la mise en scène et la narration et son soucis excessif de recherche d'ambiences nostalgiques et de coeurs serrés, via toute une palette d'artifices sur-utilisés dans le cinéma japonais contemporain (voix off monotones ou chuchotées, lumière de fin d'automne, piano mélancolique omniprésent, rythme ethéré entrecoupé de flashs nature morte etc) et un chara design quelquonque.
Je décide de redonner une chance à cet auteur qui prend du galon, parce que depuis mon approche peut avoir changée. Je retrouve ici tout ce qui m'avait déplu alors. Je continue de trouver ça fort lourd et un peu forcé. Il manque un soupçon de légèreté pour être vraiment sincère et touchant. Mais c'est passé somme toute assez bien au final, aussi (surtout ?) parce que le film est court. Et, les 5 dernières minutes où, surprise, la chanson fait s'envoler le film dans des hauteurs jusque là pas vraiment atteintes. Un grand moment qui me fait garder le film et, sans doute, retenter les autres oeuvres, l'approche nouvelle.
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Ma vie de merde side note: c'est le premier film que je vois depuis le 31 janvier ! Deux semaines sans cinéma (ni série d'ailleurs) ça ne m'était pas arrivé depuis plus d'un an !
Dernière modification par monk le 11 févr. 12, 16:19, modifié 1 fois.