Patrick Swayze (1952-2009)
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Patrick Swayze (1952-2009)
Le comédien vient de mourir à 57 ans des suites d'un cancer qu'il combattait depuis deux ans.
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Re: Patrick Swayze (1952-2009)
edit : R.I.P
Dernière modification par Jack Carter le 15 sept. 09, 09:03, modifié 1 fois.

Veneno para las hadas (Carlos Enrique Taboada, 1986)
Re: Patrick Swayze (1952-2009)
Son courage et sa combattivité contre l'un des pires cancers n'ont hélas pas servi à grand chose, sinon à montrer qu'il pouvait être aussi brave et volontaire que dans certains ses films.
The "Bodhi" is dead.
Si je dois me souvenir que d'un film c'est bien celui-là :


RIP
The "Bodhi" is dead.



RIP

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Re: Patrick Swayze (1952-2009)
Triste départ.
Malgré une carrière en dents de scie, c'est l'un de ces comédiens pour lesquels j'avais de l'affection.
Life sure has a sick sense of humor, doesn't it? - Bodhi
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Re: Patrick Swayze (1952-2009)
Comme pour Roy, il restait pour moi d'abord associé à la figure du charismatique Bodhi de Point Break.
RIP
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Re: Patrick Swayze (1952-2009)
Je viens de rentrer de déplacement et d'apprendre la triste nouvelle... je suis sur le c... !
Pour moi, cela restera avant tout un visage inoubliable (je suis prêt à parier que le Largo Winch de BD lui doit pas mal). RIP Patrick.
Pour moi, cela restera avant tout un visage inoubliable (je suis prêt à parier que le Largo Winch de BD lui doit pas mal). RIP Patrick.
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Re: Patrick Swayze (1952-2009)
Je m''y attendais depuis l'annonce de ce foutu cancer du pancréas mais c'est quand même bien triste. 
Swayze était un acteur populaire tout bêtement : de Outsiders, à Dirty Dancing en passant par Ghost, Point Break (son personnage dans le film a inspiré celui de Brice de Nice -pour le meilleur ou pour le pire, selon certains), et plus récemment Donnie Darko.
Personnellement, je l'avais également beaucoup apprécié dans un film drama qui s'appelle "La Cité de la Joie" (1992) dont voici la bande annonce (en vo)....
http://www.reelzchannel.com/trailer-cli ... oy-trailer
...et dans un comédie anglaise "Keeping Mum" avec Kristin scott thomas.
R.I.P

Swayze était un acteur populaire tout bêtement : de Outsiders, à Dirty Dancing en passant par Ghost, Point Break (son personnage dans le film a inspiré celui de Brice de Nice -pour le meilleur ou pour le pire, selon certains), et plus récemment Donnie Darko.
Personnellement, je l'avais également beaucoup apprécié dans un film drama qui s'appelle "La Cité de la Joie" (1992) dont voici la bande annonce (en vo)....
http://www.reelzchannel.com/trailer-cli ... oy-trailer
...et dans un comédie anglaise "Keeping Mum" avec Kristin scott thomas.
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Re: Patrick Swayze (1952-2009)
Un excellent acteur (qui n'a pas toujours eu les films appropriés) et un pan de mon adolescence. Je le garderais bien sûr en mémoire, comme beaucoup ici, dans Point Break, où il volait complètement la vedette à Keanu Reeves. Et pour avoir été très fan à une époque, je citerais aussi Ghost et La cité de la joie (ce dernier m'avait beaucoup plu quand je l'avais découvert).
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Re: Patrick Swayze (1952-2009)
Malgré une fin de carrière difficile, j'avais beaucoup de sympathie pour cet acteur. Et je me rends compte que sa disparition me touche plus ce que je pensais. C'était apparemment un homme simple, vivant en marge du système hollywoodien (marié depuis 1975 à la même femme...chose rare dans ce métier).
Je me souviendrais notamment de lui, outre dans Dirty Dancing et Ghost (2 films que j'aime bien et je n'ai même pas honte de le dire), dans Point Break (où il bouffe littéralement l'écran), le Red Dawn de Milius, Road House (film intrinsèquement nul, mais que j'aimais bien quand j'étais gamin) et la série Nord & Sud.
R.I.P.
Je me souviendrais notamment de lui, outre dans Dirty Dancing et Ghost (2 films que j'aime bien et je n'ai même pas honte de le dire), dans Point Break (où il bouffe littéralement l'écran), le Red Dawn de Milius, Road House (film intrinsèquement nul, mais que j'aimais bien quand j'étais gamin) et la série Nord & Sud.
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Re: Notez les films /Novembre 2009

ROAD HOUSE de Rowdy Herrington (1989)
Dalton a toutes les qualifications requises pour avoir un boulot stable et une vie tranquille, mais il préfère vivre sa vie. Voilà pourquoi il se retrouve vigile au Double Duce, un bar de Jasper. Lors de sa première nuit de travail, il est blessé, mais aussitôt recueilli et soigné par Elizabeth Clay, une jeune et belle doctoresse. Malheureusement, Brad Wesley, qui règne en maître sur le crime à Jasper, est intéressé par la jeune femme...
Ca c'est un sacré film!
Je crois que je n'ai jamais vu Swayze aussi mauvais que dans ce film. Son attitude est si cool - à mi-chemin entre tension et détente, oui c'est possible - qu'il donne un look assez cocasse à son personnage. Il faut dire qu'il est en plein dans l'archétype du beau dur de la fin des années 80 : avec une coupe de cheveux, longs, de circonstance (à cette époque-là, les videurs n'avaient pas des tronches de crâne rasée) et surtout le jeans moulant juste comme il faut pour bien épouser les belles fesses musclées et la ceinture, dernier petit détail pour faire viril. Sans oublier les santiags pour le côté un brin cow-boy. Magnifique!
Le scénario est un gros prétexte de série B qui mixe allégrement sexe, violence et rock'n'roll. A ce titre, la bande originale du film reste à ce jour un grand classique du soundtrack parfaitement calibrée. Toutes les chansons sont excellentes et donne lieu et de très bon moment dans le film (les musiciens enfermés dans une cage pour les protéger des bris de verre qu'on leur balance à la gueule!). Pour rajouter un charme purement machiste au film, celui-ci est bien bardée de pouliches toutes droit sorties de la revue Playboy. Et ce n'est pas de la simple parade, ici on veut voir du nibard et il y en a! On se souviendra longtemps de ce show par une blonde pulpeuse à la robe moulante rose qui se déhanche comme une bête sur les accords hargneux de "Hoochie Coochie Man" avant de se faire son petit strip devant un Dalton stoïque à qui on ne la fait pas! "Quand vous amenez une chienne, faut la tenir en laisse!".
Mais ROADHOUSE c'est aussi du sentiment. Car au-delà des sales bagarres de bar, il y a une cause pour laquelle on doit se fighter. De ce fait, un "love interest" pour notre héros, blonde bien entendu. Mais la belle n'est pas une garce, un rien timorée et au sourire enjoleur... Et quand on sait que ce rôle-là est interprété par Kelly Lynch on serait pas loin de faire péter sa braguette! Pourtant, on a connu la comédienne largement plus sexy dans d'autres films. Et sa scène de sexe avec le beau Patrick (sur "These Arms of Mine" de Otis Redding) où seul le comédien tombe la chemise est plutôt assez poussive et manièrée - concentrez votre attention sur le visage de Kelly, une actrice porno ne simulerait pas mieux! - mais à au moins le don de rappeler à notre bon souvenir une autre scène (celle de la cabane) avec Jennifer Grey dans DIRTY DANCING qui était autrement plus chaude. Et là, on parle d'un film de mecs!
Mais bon, de toute manière, le plus sexe dans ROADHOUSE c'est incontestablement Sam Elliot! Les cheveux longs grisonnants, le look crasseux, il interprète Wade le mentor de Dalton. Avec son look de vieil hippie sur le retour est immensément cool. C'est juste dommage qu'il soit cantonné à un second rôle parce qu'il a une gueule et une présence d'enfer! A chacune de ses apparitions, c'est lui qui vole le show à sa vedette! Le vilain de l'histoire est ici joué d'outrageuse manière par un Ben Gazzara qui semble particulièrement s'amuser dans son rôle d'ordure. C'est clair que cela doit bien lui changer la vie après ses rôles chez John Cassavettes!
Il faut aussi se rappeler que l'on est en face d'une production Joel Silver, le gars qui a produit les meilleures et les pires séries B de ces 30 dernières années. C'est donc l'esprit conscient qu'on est ici face une bonne bobine cinématographique ultra-bourrine, les couilles bien gonflées face à ce déchaînement de coups et blessures, de sang, de l'amour mais aussi de destruction de bagnoles par un 4 x 4, de conduite irresponsable, d'explosion, de bières en matant des belles pépées et de rock suintant la sueur... Testérones à 110%!!!
ROADHOUSE - parfois titré BAR ROUTIER si vous le chopez tard le soir sur une chaîne télévisé - a déjà 20 ans d'âge. Et plus le temps passe, ma foi, le film est toujours autant délectable pour qui apprécie la chose au second degré. Car il contient son lot de séquences cultes, de dialogues pas très finauds mais hautement rigolards. Son érotisme vulgaire, sa violence qui fait mal (le final est hautement sanglant!) et son héros au torse bien huilé qui fait des mouvements de kung-fu devant un lac légèrement couvert par la brume du petit matin... Comment ne pas craquer!
Et puis cet instant magique où un gros méchant en surpoids se ramasse un ours empaillé sur la tronche! Vous avez déjà vu ça dans un autre film, vous? INDISPENSABLE!
Ca c'est un sacré film!

Je crois que je n'ai jamais vu Swayze aussi mauvais que dans ce film. Son attitude est si cool - à mi-chemin entre tension et détente, oui c'est possible - qu'il donne un look assez cocasse à son personnage. Il faut dire qu'il est en plein dans l'archétype du beau dur de la fin des années 80 : avec une coupe de cheveux, longs, de circonstance (à cette époque-là, les videurs n'avaient pas des tronches de crâne rasée) et surtout le jeans moulant juste comme il faut pour bien épouser les belles fesses musclées et la ceinture, dernier petit détail pour faire viril. Sans oublier les santiags pour le côté un brin cow-boy. Magnifique!
Le scénario est un gros prétexte de série B qui mixe allégrement sexe, violence et rock'n'roll. A ce titre, la bande originale du film reste à ce jour un grand classique du soundtrack parfaitement calibrée. Toutes les chansons sont excellentes et donne lieu et de très bon moment dans le film (les musiciens enfermés dans une cage pour les protéger des bris de verre qu'on leur balance à la gueule!). Pour rajouter un charme purement machiste au film, celui-ci est bien bardée de pouliches toutes droit sorties de la revue Playboy. Et ce n'est pas de la simple parade, ici on veut voir du nibard et il y en a! On se souviendra longtemps de ce show par une blonde pulpeuse à la robe moulante rose qui se déhanche comme une bête sur les accords hargneux de "Hoochie Coochie Man" avant de se faire son petit strip devant un Dalton stoïque à qui on ne la fait pas! "Quand vous amenez une chienne, faut la tenir en laisse!".

Mais ROADHOUSE c'est aussi du sentiment. Car au-delà des sales bagarres de bar, il y a une cause pour laquelle on doit se fighter. De ce fait, un "love interest" pour notre héros, blonde bien entendu. Mais la belle n'est pas une garce, un rien timorée et au sourire enjoleur... Et quand on sait que ce rôle-là est interprété par Kelly Lynch on serait pas loin de faire péter sa braguette! Pourtant, on a connu la comédienne largement plus sexy dans d'autres films. Et sa scène de sexe avec le beau Patrick (sur "These Arms of Mine" de Otis Redding) où seul le comédien tombe la chemise est plutôt assez poussive et manièrée - concentrez votre attention sur le visage de Kelly, une actrice porno ne simulerait pas mieux! - mais à au moins le don de rappeler à notre bon souvenir une autre scène (celle de la cabane) avec Jennifer Grey dans DIRTY DANCING qui était autrement plus chaude. Et là, on parle d'un film de mecs!

Mais bon, de toute manière, le plus sexe dans ROADHOUSE c'est incontestablement Sam Elliot! Les cheveux longs grisonnants, le look crasseux, il interprète Wade le mentor de Dalton. Avec son look de vieil hippie sur le retour est immensément cool. C'est juste dommage qu'il soit cantonné à un second rôle parce qu'il a une gueule et une présence d'enfer! A chacune de ses apparitions, c'est lui qui vole le show à sa vedette! Le vilain de l'histoire est ici joué d'outrageuse manière par un Ben Gazzara qui semble particulièrement s'amuser dans son rôle d'ordure. C'est clair que cela doit bien lui changer la vie après ses rôles chez John Cassavettes!

Il faut aussi se rappeler que l'on est en face d'une production Joel Silver, le gars qui a produit les meilleures et les pires séries B de ces 30 dernières années. C'est donc l'esprit conscient qu'on est ici face une bonne bobine cinématographique ultra-bourrine, les couilles bien gonflées face à ce déchaînement de coups et blessures, de sang, de l'amour mais aussi de destruction de bagnoles par un 4 x 4, de conduite irresponsable, d'explosion, de bières en matant des belles pépées et de rock suintant la sueur... Testérones à 110%!!!
ROADHOUSE - parfois titré BAR ROUTIER si vous le chopez tard le soir sur une chaîne télévisé - a déjà 20 ans d'âge. Et plus le temps passe, ma foi, le film est toujours autant délectable pour qui apprécie la chose au second degré. Car il contient son lot de séquences cultes, de dialogues pas très finauds mais hautement rigolards. Son érotisme vulgaire, sa violence qui fait mal (le final est hautement sanglant!) et son héros au torse bien huilé qui fait des mouvements de kung-fu devant un lac légèrement couvert par la brume du petit matin... Comment ne pas craquer!

Et puis cet instant magique où un gros méchant en surpoids se ramasse un ours empaillé sur la tronche! Vous avez déjà vu ça dans un autre film, vous? INDISPENSABLE!