
Euh captain america, c’est pas censé être un super héros masqué

Captain America: First Avenger nous plonge dans les premières années de l’univers Marvel. Steve Rogers, frêle et timide, se porte volontaire pour participer à un programme expérimental qui va le transformer en un Super Soldat connu sous le nom de Captain America. Allié à Bucky Barnes et Peggy Carter, il sera confronté à la diabolique organisation HYDRA dirigée par le redoutable Red Skull.
La dernière ligne droite avant The Avengers. Sans atteindre les tréfonds d’un Thor, je m’avoue assez déçu par le film. C’est agréable au demeurant pour son déballage vintage avec esthétisme rétrofuturiste et ambiance serial avec péripéties à foison (dommage que les CGI soit si présent malgré la très bonne tenue du reste des effets live). Là où je ne suis pas convaincu, c’est le traitement du héros. Captain America est certes un personnage très difficile à traiter aujourd’hui puisque sa création reposait strictement sur des vertus patriotique. Sur ce point, le film évite plutôt habilement les pièges posés (excellent interlude musical soit dit en passant) mais semble s’obliger à se caler sur un schéma ultraconvenu. La bande annonce était assez alléchante avec un certain nombre de questions sur la valeur d’un héros. Le problème, c’est que la bande annonce présentait tout ce qui constituait la teneur du propos et que le film ne propose pas grand chose supplémentaire. Le message (un héros est fait de conviction avant d’être des muscles) est bazardé sans grand ménagement au gré d’une introduction fort laborieuse. La suite ne décolle guère (pas de grand intérêt au niveau d'une romance archirevu) mais au moins il y a suffisamment d'action pour maintenir l’attention.
Pas bien indispensable en somme et seule la fin permet d’espérer quelque chose d’un peu plus inspiré pour la suite. A noter d'ailleurs que l’indispensable séquence post-générique, n’est rien de plus que le teaser (ultra-speed) de The Avengers.