Quantum of Solace (Marc Forster - 2008)
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Re: Quantum of Solace (Marc Forster - 2008)
Que raconter sans tomber dans la redite ?
Peut-être commencer par dire que je n'ai déjà pas franchement aimé la "renaissance" de la saga bondienne opérée sur Casino Royale, film certes ambitieux et louable dans sa volonté de régénération, mais film qui n'avait plus aucune patine bondienne : l'entreprise de démolissage était réussie au point que ce n'était plus à un James Bond qu'on avait affaire, mais à un gros film d'action primaire tentant de courir après les recettes à la mode (montage à la truelle, partition formatée plus proche du ramdam assourdissant que de la musique, surenchère d'action sur-découpée qui doit masquer la faiblesse du scénario, personnages sommairement écrits).
Et puis, le "problème" Craig : acteur charismatique que j'aime ailleurs, mais ici brute épaisse qui n'a que deux expressions faciales en stock et qui ne dégage rien de la classe ou de l'aura de ses prédécesseurs.
On retrouve donc tout ceci dans Quantum of Solace, qui fonce dans le sillon tracé par Martin Campbell et démultiplie à mes yeux le massacre.
Le montage épileptique désamorce presque à chaque fois le potentiel des scènes d'action dont on en vient, dès l'horrible séquence d'ouverture, à prier pour qu'elles ne durent pas trop longtemps. C'est une véritable catastrophe.
Les cascades répondent sans cesse à une surenchère épuisante et au final agaçante : elles s'enchaînent de la manière la plus mécanique qui soit (dans les deux épisodes de Craig, j'ai l'impression de ne voir que de bêtes robots), comme une fuite en avant face à la réalité de la vacuité générale de cet épisode, première vraie "suite" dans l'histoire de la saga et qui trouve difficilement sa propre justification, sa propre identité : tout nous renvoie à Casino Royale, de la forme au scénario en passant par la musique et la photographie. Le film multiplie les lieux internationaux mais n'en saisit jamais l'exotisme ou le dépaysement.
Craig la brute épaisse fait sa tronche de forcené caucasien derrière laquelle se cache la fissure d'un traumatisme digne d'un Harry Potter.
De la manière qu'il fonce dans le tas avec le tact d'un bulldozer, Quantum of Solace est un film totalement cadenassé dans sa mécanique du "toujours plus". Assez ramassé dans la durée, il se consacre tout entier à la frénésie de ses scènes d'action illisibles et incompréhensibles, sans se préoccuper vraiment de son vague scénario qui rend souvent peu claires les situations. Ce n'est pas en balançant quelques clins d'œil complices en direction de précédents épisodes que ça donnera de la consistance. Dire qu'ils se sont mis à 3 pour écrire ça. Perdu, hébété, en pilotage automatique comme s'il faisait un mauvais rêve, Amalric hérite du méchant le plus fade et pitoyable de toute la saga, tandis qu'Olga Kurylenko balade son teint basané et son beau visage et s'en contente (au moins, elle a plus de temps de présence que la pauvre Gemma Atherton). L'éjection du graphiste David Kleinman est payante puisqu'on hérite du générique le plus tristement insipide de la saga, sur fond de l'insultante bouillie sonore de Jack White et Alicia Keys.
N'en jetez plus, c'est pour moi un naufrage.
Peut-être commencer par dire que je n'ai déjà pas franchement aimé la "renaissance" de la saga bondienne opérée sur Casino Royale, film certes ambitieux et louable dans sa volonté de régénération, mais film qui n'avait plus aucune patine bondienne : l'entreprise de démolissage était réussie au point que ce n'était plus à un James Bond qu'on avait affaire, mais à un gros film d'action primaire tentant de courir après les recettes à la mode (montage à la truelle, partition formatée plus proche du ramdam assourdissant que de la musique, surenchère d'action sur-découpée qui doit masquer la faiblesse du scénario, personnages sommairement écrits).
Et puis, le "problème" Craig : acteur charismatique que j'aime ailleurs, mais ici brute épaisse qui n'a que deux expressions faciales en stock et qui ne dégage rien de la classe ou de l'aura de ses prédécesseurs.
On retrouve donc tout ceci dans Quantum of Solace, qui fonce dans le sillon tracé par Martin Campbell et démultiplie à mes yeux le massacre.
Le montage épileptique désamorce presque à chaque fois le potentiel des scènes d'action dont on en vient, dès l'horrible séquence d'ouverture, à prier pour qu'elles ne durent pas trop longtemps. C'est une véritable catastrophe.
Les cascades répondent sans cesse à une surenchère épuisante et au final agaçante : elles s'enchaînent de la manière la plus mécanique qui soit (dans les deux épisodes de Craig, j'ai l'impression de ne voir que de bêtes robots), comme une fuite en avant face à la réalité de la vacuité générale de cet épisode, première vraie "suite" dans l'histoire de la saga et qui trouve difficilement sa propre justification, sa propre identité : tout nous renvoie à Casino Royale, de la forme au scénario en passant par la musique et la photographie. Le film multiplie les lieux internationaux mais n'en saisit jamais l'exotisme ou le dépaysement.
Craig la brute épaisse fait sa tronche de forcené caucasien derrière laquelle se cache la fissure d'un traumatisme digne d'un Harry Potter.
De la manière qu'il fonce dans le tas avec le tact d'un bulldozer, Quantum of Solace est un film totalement cadenassé dans sa mécanique du "toujours plus". Assez ramassé dans la durée, il se consacre tout entier à la frénésie de ses scènes d'action illisibles et incompréhensibles, sans se préoccuper vraiment de son vague scénario qui rend souvent peu claires les situations. Ce n'est pas en balançant quelques clins d'œil complices en direction de précédents épisodes que ça donnera de la consistance. Dire qu'ils se sont mis à 3 pour écrire ça. Perdu, hébété, en pilotage automatique comme s'il faisait un mauvais rêve, Amalric hérite du méchant le plus fade et pitoyable de toute la saga, tandis qu'Olga Kurylenko balade son teint basané et son beau visage et s'en contente (au moins, elle a plus de temps de présence que la pauvre Gemma Atherton). L'éjection du graphiste David Kleinman est payante puisqu'on hérite du générique le plus tristement insipide de la saga, sur fond de l'insultante bouillie sonore de Jack White et Alicia Keys.
N'en jetez plus, c'est pour moi un naufrage.
Dernière modification par Demi-Lune le 28 avr. 13, 11:32, modifié 3 fois.
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Re: Quantum of Solace (Marc Forster - 2008)
Bien évidemment entièrement d'accord avec l'intégralité de ton avis et en plus tu viens de me remémorer ce générique que j'ai trouvé d'une nullité consternante. Oui, probablement aussi le plus mauvais de la franchise.Demi-Lune a écrit :L'éjection du graphiste David Kleinman est payante puisqu'on hérite du générique le plus tristement insipide de la saga, sur fond de l'insultante bouillie sonore de Jack White et Alicia Keys. N'en jetez plus, c'est pour moi un naufrage.
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Re: Quantum of Solace (Marc Forster - 2008)
Je l'aime bien le générique de Quantum of Solace, ça renoue avec les anciens opus, avec la présence de courbes féminines (absentes dans Casino royale me semble t-il, qui lui pour le coup avait un visuel bien laid en outre).
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Re: Quantum of Solace (Marc Forster - 2008)
Je pense exactement l'inverse.Jericho a écrit :Je l'aime bien le générique de Quantum of Solace, ça renoue avec les anciens opus, avec la présence de courbes féminines (absentes dans Casino royale me semble t-il, qui lui pour le coup avait un visuel bien laid en outre).

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Re: Quantum of Solace (Marc Forster - 2008)
Disons que moi j'ai un problème avec le générique de Casino Royale : il me fait penser à une animation Flash pas tout à fait terminée. Après, il a du style et du caractère mais bon...Major Tom a écrit :Je pense exactement l'inverse.Jericho a écrit :Je l'aime bien le générique de Quantum of Solace, ça renoue avec les anciens opus, avec la présence de courbes féminines (absentes dans Casino royale me semble t-il, qui lui pour le coup avait un visuel bien laid en outre).
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Re: Quantum of Solace (Marc Forster - 2008)
Oui voilà, il y a de l'idée avec les cartes et tout, mais c'est bien cheap, et ça vieillira de plus en plus mal.
Heureusement, dans Casino Royale, seul le générique est raté à mes yeux.
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Re: Quantum of Solace (Marc Forster - 2008)
Ayant acheté l'intégrale en BD récemment, ai eu envie de revoir ce film tant conspué ici ...
Et revue à la hausse, très nettement ...
Pourquoi ?
- Daniel Craig est, de loin, le meilleur Bond avec Sean Connery. Car il est crédible - totalement - en brute froide (capable de tuer sans hésiter) mais intelligente (capable de s'adapter à la situation). Et puis Craig est un véritable acteur, pas uniquement un homme qui porte bien le smoking ... Qui osera dire que Moore était crédible en tueur (il est d'ailleurs le premier à le reconnaître sans difficultés ... ) ? C'est bien pour cela que la saga avait été transportée avec lui sur un terrain "enfantin" sans vraie méchanceté jamais ... certains y sont attachés quand même car c'est le Bond qu'ils ont découvert mais bon ...
- le scénario - certes inachevé - sentiment persistant - a le mérite de traiter d'enjeux crédibles, actuels en présentant une Némésis sans véritable visage (Amalric n'est qu'un comparse "de luxe") : les enjeux sont économiques et il n'y a pas de mégalomane charismatique prétendant dominer le monde. On peut aussi voir cela comme un virage bienvenu vers plus de réalisme et moins de manichéisme ...
- les James Bond girls ne font que passer ; moins instrumentalisées aussi ... Kirilenko est belle et ne couche pas avec Bond. C'est pourtant un personnage féminin qui existe bien davantage que la transparente Bouquet - elle aussi guidée par la vengeance - de l'époque Moore ... Même la compagne de Giancarlo Giannini est une superbe femme mais mature, un peu ridée par l'âge et pas une bimbo toute jeunette. Elle arrive même à exister l'espace de deux ou trois répliques. Là aussi, un réalisme bienvenu dans un film ou Bond ne collectionne pas les conquêtes de manière convenue ...
- les scènes d'action : à la revoyure, ne sont pas toutes surdécoupées. La poursuite en voiture du début donne l'impression de la vivre de près - de l'intérieur - et change de la routine plan plan qui préside souvent à ce genre de scène. Evidemment, c'est mode (Jason Bourne est passé par là) mais cela fait longtemps que Bond suit les modes plutôt que de les précéder ...
Je reconnais que la poursuite à Sienne est parfaitement insupportable mais la bagarre avec le tueur au couteau est sèche, brutale et bien découpée s'achevant en outre par une mise à mort d'une férocité surprenante (le couteau dans la fémorale ...) qui n'aurait certes pas été crédible avec certains Bond bien gentillets qui ont précédé ...
- la scène de l'Opera est superbe et originale car sortant de chemins mille fois arpentés dans le genre ...
- le film - sans céder, et c'est heureux, au côté carte postale d'innombrables films de la saga - exploite bien ses paysages mais sans surenchère, sans en faire trop (voir la scène finale) ...
Le grand dommage, c'est que le film s'arrête trop tôt, avec le sentiment que le film n'est pas allé au bout de ses enjeux : à la limite, c'est la deuxième partie d'un pilote ...
Mais le critiquer parce qu'il bouleverse ce qui a précédé (reproche récurrent de Demi Lune, entre autres, qui n'accepte pas que l'on bouscule ses idées bien établies sur la saga) n'est pas très sensé : la saga évolue avec son époque ...
Celle -ci est dure et le film en est bien le reflet ...
Bref, 4,5/6 quand même ... (bien avant "Rien que pour vos yeux, "Vivre et laisser mourir", "meurs un autre jour" , ...°

Et revue à la hausse, très nettement ...
Pourquoi ?
- Daniel Craig est, de loin, le meilleur Bond avec Sean Connery. Car il est crédible - totalement - en brute froide (capable de tuer sans hésiter) mais intelligente (capable de s'adapter à la situation). Et puis Craig est un véritable acteur, pas uniquement un homme qui porte bien le smoking ... Qui osera dire que Moore était crédible en tueur (il est d'ailleurs le premier à le reconnaître sans difficultés ... ) ? C'est bien pour cela que la saga avait été transportée avec lui sur un terrain "enfantin" sans vraie méchanceté jamais ... certains y sont attachés quand même car c'est le Bond qu'ils ont découvert mais bon ...
- le scénario - certes inachevé - sentiment persistant - a le mérite de traiter d'enjeux crédibles, actuels en présentant une Némésis sans véritable visage (Amalric n'est qu'un comparse "de luxe") : les enjeux sont économiques et il n'y a pas de mégalomane charismatique prétendant dominer le monde. On peut aussi voir cela comme un virage bienvenu vers plus de réalisme et moins de manichéisme ...
- les James Bond girls ne font que passer ; moins instrumentalisées aussi ... Kirilenko est belle et ne couche pas avec Bond. C'est pourtant un personnage féminin qui existe bien davantage que la transparente Bouquet - elle aussi guidée par la vengeance - de l'époque Moore ... Même la compagne de Giancarlo Giannini est une superbe femme mais mature, un peu ridée par l'âge et pas une bimbo toute jeunette. Elle arrive même à exister l'espace de deux ou trois répliques. Là aussi, un réalisme bienvenu dans un film ou Bond ne collectionne pas les conquêtes de manière convenue ...
- les scènes d'action : à la revoyure, ne sont pas toutes surdécoupées. La poursuite en voiture du début donne l'impression de la vivre de près - de l'intérieur - et change de la routine plan plan qui préside souvent à ce genre de scène. Evidemment, c'est mode (Jason Bourne est passé par là) mais cela fait longtemps que Bond suit les modes plutôt que de les précéder ...
Je reconnais que la poursuite à Sienne est parfaitement insupportable mais la bagarre avec le tueur au couteau est sèche, brutale et bien découpée s'achevant en outre par une mise à mort d'une férocité surprenante (le couteau dans la fémorale ...) qui n'aurait certes pas été crédible avec certains Bond bien gentillets qui ont précédé ...
- la scène de l'Opera est superbe et originale car sortant de chemins mille fois arpentés dans le genre ...
- le film - sans céder, et c'est heureux, au côté carte postale d'innombrables films de la saga - exploite bien ses paysages mais sans surenchère, sans en faire trop (voir la scène finale) ...
Le grand dommage, c'est que le film s'arrête trop tôt, avec le sentiment que le film n'est pas allé au bout de ses enjeux : à la limite, c'est la deuxième partie d'un pilote ...
Mais le critiquer parce qu'il bouleverse ce qui a précédé (reproche récurrent de Demi Lune, entre autres, qui n'accepte pas que l'on bouscule ses idées bien établies sur la saga) n'est pas très sensé : la saga évolue avec son époque ...
Celle -ci est dure et le film en est bien le reflet ...
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Re: Quantum of Solace (Marc Forster - 2008)
Dire que je vais le revoir avant de découvrir le prochain opus, ta critique me pousse à croire que j'y prendrai plus de plaisir que la dernière fois.jacques 2 a écrit :Ayant acheté l'intégrale en BD récemment, ai eu envie de revoir ce film tant conspué ici ...
Et revue à la hausse, très nettement ...
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- Daniel Craig est, de loin, le meilleur Bond avec Sean Connery. Car il est crédible - totalement - en brute froide (capable de tuer sans hésiter) mais intelligente (capable de s'adapter à la situation). Et puis Craig est un véritable acteur, pas uniquement un homme qui porte bien le smoking ... Qui osera dire que Moore était crédible en tueur (il est d'ailleurs le premier à le reconnaître sans difficultés ... ) ? C'est bien pour cela que la saga avait été transportée avec lui sur un terrain "enfantin" sans vraie méchanceté jamais ... certains y sont attachés quand même car c'est le Bond qu'ils ont découvert mais bon ...
- le scénario - certes inachevé - sentiment persistant - a le mérite de traiter d'enjeux crédibles, actuels en présentant une Némésis sans véritable visage (Amalric n'est qu'un comparse "de luxe") : les enjeux sont économiques et il n'y a pas de mégalomane charismatique prétendant dominer le monde. On peut aussi voir cela comme un virage bienvenu vers plus de réalisme et moins de manichéisme ...
- les James Bond girls ne font que passer ; moins instrumentalisées aussi ... Kirilenko est belle et ne couche pas avec Bond. C'est pourtant un personnage féminin qui existe bien davantage que la transparente Bouquet - elle aussi guidée par la vengeance - de l'époque Moore ... Même la compagne de Giancarlo Giannini est une superbe femme mais mature, un peu ridée par l'âge et pas une bimbo toute jeunette. Elle arrive même à exister l'espace de deux ou trois répliques. Là aussi, un réalisme bienvenu dans un film ou Bond ne collectionne pas les conquêtes de manière convenue ...
- les scènes d'action : à la revoyure, ne sont pas toutes surdécoupées. La poursuite en voiture du début donne l'impression de la vivre de près - de l'intérieur - et change de la routine plan plan qui préside souvent à ce genre de scène. Evidemment, c'est mode (Jason Bourne est passé par là) mais cela fait longtemps que Bond suit les modes plutôt que de les précéder ...
Je reconnais que la poursuite à Sienne est parfaitement insupportable mais la bagarre avec le tueur au couteau est sèche, brutale et bien découpée s'achevant en outre par une mise à mort d'une férocité surprenante (le couteau dans la fémorale ...) qui n'aurait certes pas été crédible avec certains Bond bien gentillets qui ont précédé ...
- la scène de l'Opera est superbe et originale car sortant de chemins mille fois arpentés dans le genre ...
- le film - sans céder, et c'est heureux, au côté carte postale d'innombrables films de la saga - exploite bien ses paysages mais sans surenchère, sans en faire trop (voir la scène finale) ...
Le grand dommage, c'est que le film s'arrête trop tôt, avec le sentiment que le film n'est pas allé au bout de ses enjeux : à la limite, c'est la deuxième partie d'un pilote ...
Mais le critiquer parce qu'il bouleverse ce qui a précédé (reproche récurrent de Demi Lune, entre autres, qui n'accepte pas que l'on bouscule ses idées bien établies sur la saga) n'est pas très sensé : la saga évolue avec son époque ...
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Re: Quantum of Solace (Marc Forster - 2008)
C'est un fait, le film passe beaucoup beaucoup mieux sur une télé. Ça reste un Bond extrêmement mineur qui ne méritera jamais la moyenne, mais en fin de compte, on peut lui sauver pas mal de choses, à commencer par Craig qui est bestial et charismatique...semmelweis a écrit :Dire que je vais le revoir avant de découvrir le prochain opus, ta critique me pousse à croire que j'y prendrai plus de plaisir que la dernière fois.
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Re: Quantum of Solace (Marc Forster - 2008)
Je viens de lire "en diagonale" la critique de Julien pour Quantum of Solace.
Assez surprenant moi qui est trouve très impressionnant les scènes d'actions et parmi les plus réussis.
Oui l’époque britannique avec Sean Connery est tournée et c'est pas plus mal pour le spectacle acrobatique très impressionnant.
J'ai regarde récemment plusieurs James Bond et ce dernier opus et un des plus réussi et que j'ai vu intégralement ou presque.
La saga a vieilli et on s’ennuie dans plusieurs anciens James Bond avec les scènes romantiques souvent médiocres.
Regardez les a la suite et vous allez comprendre.
Cet épisode n'a pas de temps mort et c'est presque une nouveauté dans la série pour moi. C'est sans doute mon préféré JB avec Goldfinger 1964 avec l’interprétation mémorable de Gert Fröbe.
Maintenant James Bond c'est du divertissement et je vais pas perdre mon temps a écrire une critique détaillée, Je laisse a ça aux retraites et post adolescents.
Assez surprenant moi qui est trouve très impressionnant les scènes d'actions et parmi les plus réussis.
Oui l’époque britannique avec Sean Connery est tournée et c'est pas plus mal pour le spectacle acrobatique très impressionnant.
J'ai regarde récemment plusieurs James Bond et ce dernier opus et un des plus réussi et que j'ai vu intégralement ou presque.
La saga a vieilli et on s’ennuie dans plusieurs anciens James Bond avec les scènes romantiques souvent médiocres.
Regardez les a la suite et vous allez comprendre.
Cet épisode n'a pas de temps mort et c'est presque une nouveauté dans la série pour moi. C'est sans doute mon préféré JB avec Goldfinger 1964 avec l’interprétation mémorable de Gert Fröbe.
Maintenant James Bond c'est du divertissement et je vais pas perdre mon temps a écrire une critique détaillée, Je laisse a ça aux retraites et post adolescents.

Dernière modification par paul_mtl le 27 avr. 13, 14:29, modifié 1 fois.
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Re: Quantum of Solace (Marc Forster - 2008)
1/2 seconde de plus entre chaque plan, ça aurait pu le faire mais une fois encore, telles quelles, je les ai trouvé totalement illisibles et malgré le fait que ce soit la troisième fois que je voyais attentivement le film. Ca m'a donné l'impression que le monteur avait expréssément multiplié les plans pour ne pas faire voir qu'il ne savait pas lesquels choisir à se faire suivre. J'ai trouvé ça insupportable ; le reste en revanche est plutôt bien passé.paul_mtl a écrit :Je viens de lire "en diagonale" la critique de Julien pour Quantum of Solace.
Assez surprenant moi qui est trouve très impressionnant les scènes d'actions et parmi les plus réussis.
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Re: Quantum of Solace (Marc Forster - 2008)
Oui c'est vrai, c'est un peu maladroit ce montage trop rapide.Jeremy Fox a écrit :1/2 seconde de plus entre chaque plan, ça aurait pu le faire mais une fois encore, telles quelles, je les ai trouvé totalement illisibles et malgré le fait que ce soit la troisième fois que je voyais attentivement le film.
Ça m'a ennuye' au début et puis je m'y suis +- habitue'.
A tout prendre je préfère cela aux films Télé-réalité a la mode actuelle ou la camera bouge comme celle d'un amateur.

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Re: Quantum of Solace (Marc Forster - 2008)
La poursuite à Sienne, je l'ai trouvé pour ma part d'une redoutable efficacité : trés nerveuse, superbement filmée et découpée (notamment le passage sur les toits), d'une grande lisibité.jacques 2 a écrit :Je reconnais que la poursuite à Sienne est parfaitement insupportable mais la bagarre avec le tueur au couteau est sèche, brutale et bien découpée s'achevant en outre par une mise à mort d'une férocité surprenante (le couteau dans la fémorale ...) qui n'aurait certes pas été crédible avec certains Bond bien gentillets qui ont précédé ...
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Re: Quantum of Solace (Marc Forster - 2008)
Franchement très moyen.
Je me suis ennuyé beaucoup, surtout au début, les personnages et l'histoire sont assez peu intéressants. Aucune innovation, aucune originalité. Un James Bond à oublier pour moi.

Je me suis ennuyé beaucoup, surtout au début, les personnages et l'histoire sont assez peu intéressants. Aucune innovation, aucune originalité. Un James Bond à oublier pour moi.
- Ouf Je Respire
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Re: Quantum of Solace (Marc Forster - 2008)
J'ai voulu regarder ce film dimanche soir. J'ai arrêté au bout de 20 minutes: générique lambda, montage à la serpe (les plans sont plus courts que dans un Michael Bay!!), caméra parkinsonnienne, scénario bidon. Bref, au bout de 20 minutes, j'avais la nausée. Cut.
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