L'enfant du diable (Peter Medak - 1980)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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John Constantine
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Message par John Constantine »

J'ai rerouvé un de mes posts sur Straub:

Grand écrivain, grand styliste. Un brin snob, sa prose et celle de King c'est le jour et la nuit. Je n'ai pas lu toute sa prod strictement fantastique [shadowland, Julia ou même le Talisman des Territoires] mais Ghost Story est un bouquin merveilleusement écrit et construit [on le compare à Dracula en terme de construction labyrinthique]. C'est un roman qui louche plus vers la tradition américaine fantastique [avec des vieillards se racontant des histoires, dont l'une pastichant le Tour d'Ecrou] que HPL. L'idée d'une communauté assiégée par les Forces du Mal le rapprochent de King, mais l'explication personnelle de Straub quant à l'existence des monstres et fantômes dans son bouquin comme manifestations d'un même archétype - en gros il n'y a qu'un type de monstres -les Manitous- dont sont issus tous les spectres, vampires, loup-garous, a une connotation mythologique-lovecraftienne.
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Jan
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Message par Jan »

J'ai eu l'occasion de découvrir ce film via le dvd zone 2 britannique. Le film est à la fois soigné et inspiré, ne se bornant pas à être une histoire de fantôme mais insistant de manière assez passionnante sur l'origine du mal. Vraiment très agréable de se replonger dans une mise en scène typique de l'époque, le charme persiste et l'efficacité est loin d'être absente. Comme pour la Maison du diable, on rêve d'habiter dans une demeure pareille, hantée ou pas.
Plus la tête d'un homme est vide, moins elle ressent le besoin de se remplir.
davidhofer
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Message par davidhofer »

O'Malley a écrit :L'enfant du diable: surement un des films de fantômes les plus terrifiants que j'ai vu avec des excellents George c.Scott et Melvyn Douglas... oui, en effet, vivement un DVD Z2 pour ce grand film méconnu....
D'ailleurs il me semble que c'est la seule réussite de Peter Medak (et la première prod Carolco aussi).
Romeo is bleeding avec Gary Oldman et Lena Olin et surtout The Krays sont excellents aussi AMHA.
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Lord Jim
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Message par Lord Jim »

Peter Medak a également réalisé l'excellent, grinçant, ébouriffant, dérangeant "The Ruling Class" :


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Demi-Lune
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Re: The Changeling de Peter Medak...

Message par Demi-Lune »

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SPOILERS. Très belle découverte pour un film d'épouvante qui ne me semble pas usurper sa réputation flatteuse. A ranger quelque part entre La Maison du diable (1963), Audrey Rose (1977) et L'Emprise (1981). En voyant ces films fantastiques des années 1970-1980, je suis toujours autant frappé non seulement par le niveau de qualité qui paraissait alors commun dans ce cinéma de genre (ou alors, c'est une impression biaisée provenant de mes choix de visionnage), mais aussi par la récurrence de cette approche élégante, intelligente, réaliste, apportant à la fois son lot d'angoisse mais s'élevant également au-dessus des attentes, notamment grâce à de vraies trouvailles, une atmosphère inquiétante, une mise en scène inspirée, et surtout, des histoires bien bâties. Le genre n'est pas du tout pris à la légère, bien au contraire. Il y a un vrai soin d'écriture et de réalisation dans ces films, qui ne sont pas encore touchés par le grand-guignolesque parodique ou pollués par le cynisme mercantile des années 1990-2000. The Changeling est selon moi exemplaire de cet Age d'or du fantastique. C'est une histoire de maison hantée qui, sur le papier, présente des éléments qui pourraient paraître éculés : bruits étranges et flippants, portes qui s'ouvrent toutes seules, verre qui se brise... mais tout cela est fait avec un tel savoir-faire technique - la mise en scène de Medak est tantôt inspirée, entre cadrages wellesiens et plans-séquences angoissants, tantôt rigoureusement classique -, avec un tel premier degré, que la formule fonctionne à plein et que l'on se surprend à être happé par l'ambiance terrifiante qui règne dans la grande demeure gothique de George C. Scott (très bon, comme toujours). Gothique architectural qui, comme le souligne la chronique de devildead, renvoie le film à tout un pan de la littérature romantique, où le fantastique atteint des personnages en spleen, souvent eux-mêmes hantés par le deuil ou par une sensibilité accrue à la mort. Ce qui est le cas ici, le personnage de George C. Scott ayant récemment perdu sa femme et sa fille dans un tragique accident et en étant encore profondément affecté.

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Anti-spectaculaire, le film de Medak puise sa redoutable efficacité dans une savante économie d'effets dont Amenabar semble avoir retenu chacune des leçons pour Les Autres. C'est-à-dire que l'atmosphère créée (par la photographie très sombre, ou ces lents mouvements de caméra progressant dans la maison et évoquant le point de vue omniscient de la force spectrale qui hante ces murs) est imparable à un point où les effets de peur n'ont nullement besoin d'être surlignés. Une balle de baseball tombe des escaliers, on n'en mène pas large. Cette mécanique de l'effroi opérée par Medak rappelle un peu celle du Horla de Maupassant : la peur est provoquée par l'intrusion d'éléments incompréhensibles, dans la vie d'un homme seul, éléments en suggestion (les coups terribles que Scott entend à 6h du matin pétantes ; les victuailles entamées dans la chambre du narrateur) ou dont le personnage est directement témoin (la chaise roulante en haut des escaliers ; la rose cueillie). Sauf qu'à la différence de la nouvelle de Maupassant, le récit fantastique de The Changeling se double d'une intrigue d'enquête visant à comprendre ce que veut le poltergeist, à savoir qui il est. Apportant des réponses aux mystères, on pouvait craindre que cette direction empruntée à mi-chemin par le scénario puisse affaiblir le film. Personnellement, je ne le crois pas car l'explicitation n'affecte en rien l'efficacité des effets d'épouvante*. Une efficacité dont l'influence se mesure en échos dans les classiques de l'épouvante qui sont postérieurs au film de Medak : Les Autres, Le Sixième Sens (la voix du fantôme enregistrée sur magnétophone), Ring (la solution de l'énigme : le cadavre dans le puits), doivent tous quelque chose à The Changeling. Si Shining n'était pas sorti la même année, j'aurais également été tenté de le ranger dans cette liste (la scène de la baignoire, la balle de base-ball).

Le film n'est pas à l'abri de deux ou trois effets de mise en scène légèrement datés (cela provient surtout du montage), mais je trouve que ce vieillissement apporte un certain charme vintage à l'ensemble. Demeure un remarquable film de maison hantée, solidement mis en scène et intelligemment écrit. J'avoue avoir tremblé. Recommandé.


* En revanche, on peut probablement regretter que le poltergeist ne soit pas la fillette morte dans un accident de charrette au début du siècle, comme on le croit au début. Cette filiation avec le propre destin de la fille du personnage de Scott aurait sans doute permis une identification émotionnelle plus profonde pour ce même personnage.
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Re: The Changeling de Peter Medak...

Message par riqueuniee »

Le titre français de ce film est en effet particulièrement stupide.Si le titre original était difficilement traduisible directement (mon Harrap's ne donne pas un terme équivalent,mais toute une phrase),on pouvait tout de même trouver autre chose...
Spoiler (cliquez pour afficher)
Je trouve tout à fait logique l'utilsation qui est faite de l'histoire de la fillette décédée accidentellement.La fille du héros de l'histoire est elle aussi morte dans un accident.Apparemment,le fantôme se manifeste auprès de proches d'enfants morts dans des accidents.Il a d'ailleurs récupéré le cahier de la fillette,comme la balle de la fille du héros
Même si c'est Amenabar lui-même qui le dit,je ne vois pas trop l'influence de ce film dans Les Autres.
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Demi-Lune
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Re: The Changeling de Peter Medak...

Message par Demi-Lune »

riqueuniee a écrit :Même si c'est Amenabar lui-même qui le dit,je ne vois pas trop l'influence de ce film dans Les Autres.
Basiquement, j'aurais envie de répondre
Spoiler (cliquez pour afficher)
"vieille maison hantée avec meurtre d'enfant",
mais comme j'ai tenté de l'expliquer dans mon commentaire, c'est bien dans l'approche fantastique que les deux films peuvent être, à mon sens, mis en parallèle. Ce sont deux films d'atmosphère. Les effets d'épouvante se fondent tout à fait dans cette atmosphère sinistre, ce qui fait qu'ils n'ont pas besoin de recourir à la surenchère pour être efficaces. Un piano qui joue tout seul, ça marche totalement dans cette approche, chez Medak comme chez Amenabar. C'est de l'épouvante diffuse, ambiante, d'orfèvre. Cela dit, le film d'Amenabar est selon moi encore meilleur ; j'y vois l'un des chefs-d'oeuvre du genre et l'un des meilleurs films des années 2000. D'ailleurs, l'autre grande influence des Autres revendiquée par le cinéaste, c'est aussi Les Innocents de Clayton, qu'il me tarde de voir.
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Re: The Changeling (Peter Medak)

Message par riqueuniee »

Je trouve que l'influence du film de Clayton ,et au-delà du Tour d'écrou de Henry James ,est bien plus évidente en ce qui concerne le film d'Amenabar.
Spoiler (cliquez pour afficher)
le "meutre d'enfant" n'est évident qu'à la toute fin des Autres
.
Le thème du film de Medak est d'ailleurs assez classique : une histoire de fantôme qui demande justice (ou vengeance).On le retrouve dans le récent Hypnose avec Kevin Bacon.
Ceci dit,le film d'Amenabar est une grande réussite.Il joue sur l'ambiance,sans effets spectaculaires.Il y en a quand même quelques-uns dans le film de Medak (surtout vers la fin).
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Re: L'enfant du diable - The Changeling (Peter Medak - 1980)

Message par Outerlimits »

J'ai d'abord découvert ce film en 1980, avec sa traumatisante bande-annonce (qui aura marqué bien des esprits), en allant voir un autre film au cinéma. Mais je ne le verrai dans son intégralité que bien plus tard.

"The changeling" appartient à cette mouvance de films de "maisons hantées" de la fin des 70s/début des 80s, et dont "Polstergeist", "L'au-delà" et "Amityville" furent les plus célèbres représentants.

Mais il convient toutefois d'y apporter quelques nuances :
Tout d'abord, et comme son titre français ("L'enfant du diable") - ridicule et mensonger - ne l'indique pas, de diable il n'est pas du tout question ici, mais simplement d'une âme tourmentée, et d'une histoire qui renferme de bien lourds et peu glorieux secrets du passé, doublé d'un crime abominable.
En effet, "L'enfant du diable" n'empreinte nullement la trame classique habituellement vouée aux films de maisons hantées.

D'abord, Medak cherche à se débarrasser trés rapidement de tout mystère relatif aux origines de ces voix, bruits et coups qui proviennent de "derrière les murs".
En effet, dés le premier quart du film, le spectateur saura que les phénomènes paranormaux sont dus à un enfant (d'ailleurs dans le titre français cela est déjà indiqué), et, peu de temps aprés, il connaîtra l'identité de cet enfant.
Ainsi, à la question du "QUI", Medack préfère se concentrer sur le "POURQUOI".
Car ce n'est pas tant l'angoisse naissant des évènement surnaturels (le personnage principal gardant d'ailleurs presque toujours son sang-froid) qui interresse le réalisateur (cela n'empêche nullement le film d'être véritablement effrayant), que les diverses évènements ayant abouti à ces phénomènes paranormaux et, PAR DESSUS TOUT, les "relations" qui vont réunir le protagoniste principal (George C. Scott, impérial) à l'enfant-"entité".

On l'aura bien compris : ici, "The chanceling" se présente un peu comme l'antithèse d'un "Amityville", dans le sens où le paranormal est synonyme d'appel au secours et non d'esprit malveillant cherchant à faire fuir, ou, à défaut, à effrayer...
Et, en lieu et place d'un personnage terrorisé, on nous offre un personnage qui d'abord domine sa peur, puis "cherche à comprendre"... comme pour mieux se racheter de l'impuissance à laquelle il fit face à la mort tragique de sa femme et son fils... Car il est ici aussi question de redemption...
Et puis aussi parce qu'à la base, le personnage principal est doté d'un grand sens moral, bien sûr.

Medak implique totalement le spectateur avec une interprétation des plus justes (tous les acteurs sont formidables), une photographie magnifique, des travelling somptueux, une ambiance lourde...
Mais, néanmoins, il n'ampoule jamais sa réalisation d'effets appuyés ou outranciers, ne voulant jamais détourner le spectateur de l'histoire et de l'atmosphère, et, bien sûr, des personnages, qui en constituent les principaux ressorts dramatiques.
Car, si celui-ci use parfois de grands angles et travelings majestueux -notamment pour mettre en valeur le coté terrifiant et "vivant" de la maison (superbe utilisation de la steadicam) -, de plongées ou contre-plongées (les plans sont assez rarement "à hauteur d'homme"), il opte généralement pour une réalisation sobre, classique, réaliste, n'usant jamais de démonstrativité pour faire peur (pas une goutte de sang, pas d'apparitions inopportunes, pas de bandes-sons tonitruantes pour fairs sursauter... tout reste dans le non-dit), à l'exception peut-être de la scène de la chaise roulante, un peu grossière .

En bref : tous les attribus des meilleurs films de "maisons hantées" (et d'épouvante en général) misant sur la sobriété et la suggestion plutôt que sur le "sensationnalisme".

Le film est un plaidoyer sur l'écoute et la tolérance (le personnage apprend à dominer sa peur et apprend à connaître celui dont il ignore tout), sur l'acceptation de l'autre malgré ses différences, sur la compassion (l'enfant ne cherche-t-il pas à contacter John parce que, celui-ci ayant vécu un drame familial et perdu sa petite fille, est le seul à même de comprendre, et de ressentir de la compassion et de s'émouvroir... et réciproquement).

Et puis, au travers d'une intrigue trés riche (ce qui est particulièrement rare dans ce genre de film), Medack n'hésite pas à égratigner au passage le monde de la politique et des tous-puissants (et la nature humaine en général), le pouvoir de l'argent (qui parfois conduit au pire des crimes), la corruption dans certaines classes sociales,..... tout en montrant que, malgré tout, même sous ses dessous les plus opportunistes, l'homme garde une parcelle d'humanité (le sénateur plutôt verreux mais qui ressent, malgré tout, une vraie et profonde tristesse lorsque lui sont rappelées les perversités de son père adoptif (qu'il refuse d'entendre dénigrer, étant donné l'amour qu'il lui portait), aussi amoral fut-il... Séquence qui fait écho à cet enfant-devenu fantôme- qui, malgré le mépris de son père vis-à-vis de son handicap, et le fait qu'il ait profité des clauses de l'héritage à ses dépens, lui portait sans doute un amour sans borne...)

Ainsi Medak, par la juxtaposition de ces sentiments contradictoires, par la diversité même des personnalités qui caractérisent ses personnages, réalise un grand film humaniste.

Parrallèlement, "L'enfant du diable" (bon sang ce titre, je ne m'y ferai jamais !) n'oublie jamais d'être aussi, et avant tout, un grand film d'épouvante (les séquences de coups et voix sorties d'au-delà des murs sont terrifiantes, et resteront longtemps gravées dans les mémoires), à l'atmosphère oppressante.
Un genre de croisement entre "Ghost story" (le fantôme de Milburn) et "Amityville", servi par des interprètes de 1er ordre, qui crédibilisent l'entreprise et impliquent totalement le spectateur.

Assurément un trés beau film, et l'un des plus grands sur le thème des "maisons hantées".
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Re: L'enfant du diable - The Changeling (Peter Medak - 1980)

Message par locktal »

Tout à fait d'accord ! The changeling / L'enfant du diable de Peter Medak est un très bon film de maison hantée ! Belle critique, qui donne envie de revoir le film !
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Outerlimits
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Re: L'enfant du diable - The Changeling (Peter Medak - 1980)

Message par Outerlimits »

Merci Locktal :) (j'avais pas vu ton post). Oui, un bon film mais rare en vidéo, hélas.
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Re: L'enfant du diable - The Changeling (Peter Medak - 1980)

Message par jacques 2 »

Il existe un zone 1 correct, pas cher et avec STF ... :)
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Re: L'enfant du diable - The Changeling (Peter Medak - 1980)

Message par Outerlimits »

Ah merci je croyais qu'il n'existait pas avec VF ou VOST.
jacques 2
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Re: L'enfant du diable - The Changeling (Peter Medak - 1980)

Message par jacques 2 »

Outerlimits a écrit :Ah merci je croyais qu'il n'existait pas avec VF ou VOST.
Un lien, si cela t'intéresse ... :)
http://www.amazon.com/Changeling-George ... changeling
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Re: L'enfant du diable - The Changeling (Peter Medak - 1980)

Message par locktal »

jacques 2 a écrit :Il existe un zone 1 correct, pas cher et avec STF ... :)
Oui, c'est par ce DVD que j'ai découvert ce très bon film !
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