Les vedettes féminines des films musicaux

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Music Man
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Message par Music Man »

Merci Max.
The music man (sorti aussi sous le titre le marchand de fanfares) est un excellent musical, qui vaut surtout et avant tout pour la prestation extraordinaire de Robert Preston dans le rôle d'un charlatan qui va vendre, à force de persuasion à tout un petit village américain des instruments de musique qu'il ne possède pas. Au final, si son escroquerie est démasquée, il sera amplement pardonné car il a réussi à apporter bonheur, enthousiasme, exhubérance et vie à un petit village endormi.
Je suis sûr que le coté "fanfare" et très américain risque d'irriter certains : ce film est à réserver aux amateurs de comédies musicales (plutôt du genre Oklahoma que Chantons sous la pluie) et d'opérettes, car on y chante beaucoup. Certains moments comme la chanson du craquant petit Ron Howard ou le passage dansé dans la bibliothèque sont vraiment brillants. Un antidote contre la morosité, MAIS à réserver strictement aux fans de films musicaux.
Si tu aimes Robert Preston, alors vraiment le film te conviendra, car on ne lui a jamais confié une aussi belle opportunité de faire valoir son talent.
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Max Schreck
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Message par Max Schreck »

Et bien merci pour ces précisions. :)
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SvS
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Message par SvS »

Music Man a écrit :Merci Ann! Hélas, c'est une version non-sous titrée, alors que les sous-titrages français conçus par Pierre Dac valaient leur pesant de cacahuètes.
Je me souviens d'une scène où l'un des deux héros est au téléphone et dit "celle-là oui, celle-là non, celle-là non....celle-là oui...".
Son comparse étonné lui demande ce qu'il fait et il lui répond "j'aide la bonne à trier les fraises!". :lol:
Moi, je me souviens d'une autre scène, où les deux héros s'eng.. copieusement, et Pierre Dac ne met aucun sous-titre, sauf un moment où l'eng... est forte, et premier sous-titre "ça se corse" et dix secondes plus tard deuxième sous-titre "chef lieu : Ajaccio"
Music Man
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Message par Music Man »

C'est vrai que ce sont probablement les sous-titrages les plus originaux de l'hstoire du cinéma!
J'ai un doute mais je me demande si Pierre Dac n'avait pas assuré aussi les sous-titrages de Copacabana avec Groucho Marx.
Music Man
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Message par Music Man »

Damia fut sans doute l’une des plus célèbres vedettes du music hall français d’avant guerre. Celle qui fut surnommée la tragédienne de la chanson était avec Frehel, Berthe Sylva, Suzy Solidor, Lys Gauty et Edith Piaf l’une des prestigieuses représentantes de « la chanson réaliste », refrains et couplets tragiques et sordides qui, dans le même esprit qu’Eugène Sue ou Zola, brossent à grands traits des histoires d’amours désespérées, les misères matérielles et morales des milieux les plus défavorisés.
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Née en 1889, cette fille d’un agent de police fit pas mal de bêtises dans sa jeunesse, et un séjour en maison de correction. Juste avant la première guerre mondiale, elle joue dans plusieurs spectacles et remplace Mistinguett pour danser la valse chaloupée dans la version londonienne de cette revue avec Max Dearly. Le comédien, atterré par le look de la jeune artiste, teinte en rousse et parée de fanfreluches, lui suggère de troquer ses tenues excentriques pour une robe noire plus sobre. Roberty, professeur de chant et mari de Fréhel, la jeune protégée de la belle Otéro, la prend en mains : après avoir beaucoup fait la noce avec les deux femmes, Roberty quitte finalement Fréhel pour épouser Damia.
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Avec l’aide de son mari, Damia va se constituer un répertoire tragique de qualité : adaptations de poésies de Verlaine ou Jules Jouy, poèmes de poilus mis en musique. L’originalité de son répertoire et la force avec laquelle elle présente ses chansons (en robe noire, sans manches, éclairée par un seul projecteur) vont rapidement en faire une très grande vedette du monde de la chanson. Certes la voix de Damia est râpeuse et irrégulière, mais elle donne le frisson. Quant à son répertoire, il est d’une qualité et d’une classe nettement supérieures à celui de sa concurrente Berthe Sylva, qui enchaîne les rengaines tellement mélodramatiques qu’elles sombrent dans le ridicule (comme cette chanson du gamin qui sur son lit de mort réclame « son Polichinelle, son joujou, son pantin… »).
Dans les années 20, Damia se partage entre le tour de chant et quelques rôles au théâtre. En 1927, elle incarne avec rage la Marseillaise dans le Napoléon d’Abel Gance : son apparition est tout bonnement saisissante : on a l’impression de voir un bas relief de l’Arc de triomphe et la nation conduisant les français au combat pour préserver leur liberté.
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Au début du cinéma parlant, les producteurs de cinéma français font naturellement appel aux grandes gloires du music hall, pour jouer dans des films agrémentés de chansons. Hélas, la technique sonore est encore rudimentaire, et le résultat est rarement réussi. Damia joue le rôle principal (une chanteuse mourante) de « Tu m’oublieras » d’Henri Diamant Berger qui racontera dans son autobiographie, à propos de son premier film parlant : « Suivant la mode, il veut que nous produisions des films musicaux ; ils détiennent tous les records de recettes. Je compose un premier scénario sur un thème de musique et j’engage la chanteuse Damia, l’une des grandes admirations de mon adolescence. Elle chantait au café-concert de l’Eldorado ; sa voix puissante aux inflexions rauques emplissait la salle. J’aimais sa haute silhouette noire, ses gestes larges, cette espèce de franchise confiante, en parfaite communion avec le public. Je reconstitue le vieil Eldorado en studio, j’écris ma première chanson : Tu m’oublieras ; Jean Lenoir, le compositeur de Parlez-moi d’amour, en écrit la musique… ».
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Toujours sous la direction de Diamant Berger, on la retrouve l’année suivante dans Sola. Elle y joue le rôle d’une chanteuse déchue qui finit sa carrière dans un cabaret minable de Singapour. Elle préfère renoncer au jeune homme qui l’aime follement. Mais celui-ci, va la tuer et se suicider après : on nage en plein mélo. Damia y chante une « fille à matelots » dont l’outrance et le ridicule font penser à certains titres de Berthe Sylva : sans doute un air sur commande composé à la va-vite pour le film. L’air principal du film « tu ne sais pas aimer (d’ailleurs c’est mieux, cela fait trop souffrir, adieu ! ») est de meilleure facture. L’interprétation de Damia fut bien jugée par la critique, même si on la trouva trop âgée pour le rôle.
En somme ces deux mélos chantés, tentant maladroitement de transposer à l’écran l’univers lugubre de ses chansons, ne vont pas faire grand-chose dans la carrière de Damia.
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En revanche, Damia fait une apparition remarquable dans l’excellente adaptation d’un roman de Simenon, La tête d’un homme (1932) en chanteuse camée, égrainant une « complainte » désespérée. Elle paraît aussi dans les perles de la couronne de Guitry (un vrai who’s who des stars de l’époque) : ah ! Comme j’admirais la rediffusion de ce genre de films à la télé quand j’étais petit !
Au cours des années 30, Damia fera filmer plusieurs de ses chansons (les naufragés, la mauvaise prière) pour des courts-métrages, ancêtres des clips- vidéo, perdus pour la plupart. Les images ne correspondaient pas toujours aux paroles. Ainsi dans l’un d’eux, on voit une femme nue entrant dans sa baignoire, écoutant Damia à la radio …
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Dans les années 30, grâce à l’aide de son amant Bérard, le patron de la firme de disques Columbia, Damia enregistre ses plus grands succès : la complainte de Mackie de K Weill et Brecht, la guinguette a fermé ses volets, des chansons pacifistes comme la lugubre malédiction (sorte d’illustration sonore du J’accuse d’Abel Gance) ou le prémonitoire « tout fout l’camp » ainsi que des chansons de films (la version française de Night and Day, très éloignée de la version de Fred Astaire- qui faisait parait il l’objet d’une mise en scène surprenante lors de sa revue au Casino de Paris ; le vent m’a dit une chanson tiré d’un film avec Zarah Leander).
Cette grande dépressive qui « s’emmerdait souvent » pour reprendre ses propres termes excellait bien sûr dans les chansons sur le spleen d'une inspiration néo-baudelairienne comme « j’ai l’cafard »,« pluie », ou « moi je m’ennuie ».
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Damia, peinte par Foujita, une vieille connaissance du Montparnasse des années 20.
Pendant la guerre, Damia opte pour un répertoire plus gai ( la rue de notre amour) pour distraire le public.
Après la libération, la chanson française connaît de gros changements, et le style réaliste est complètement démodé. Edith Piaf, qui enregistre depuis 1936, est entre temps devenu un véritable mythe phagocytant toutes ses rivales (et inspiratrices). Damia recueille de mauvaises critiques lors de son passage à Pleyel : on lui reproche de ne pas se renouveler. Après avoir obtenu un succès aussi considérable qu’inattendu lors d’une tournée au Japon (on l’on raffole de sa version de sombre dimanche), elle fait ses adieux vers 1956 à l’Olympia (Jacques Brel assure la première partie du spectacle). La même année, elle joue le rôle d’une mendiante dans le populaire Notre Dame de Paris de J Delannoy avec Gina Lollobrigida.
Les dernières années de sa vie, Damia était parait-il très aigrie et cinglante quand on lui parlait de nouvelles vedettes comme Mireille Mathieu « qui n’avaient pas mangé comme elle de la vache enragée ».
Damia est décédée en 1978 des suites d’une chute dans les couloirs du métro.
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La quasi-totalité de ses enregistrements sont ressortis en CD. Si l’âpreté de sa voix et certaines orchestrations (celles de Pierre Chagnon sont en revanche de qualité) peuvent déranger au premier abord, on est conquis par son authenticité. Dommage qu’on ne trouve rien sur elle en DVD. Allez, imaginons un DVD avec Sola et tu m’oublieras (même s’ils sont hyper ringards, ces films ont tout au moins un intérêt historique), et le documentaire de Juliette Berto et quelques chansons filmées en bonus…On peut toujours rêver.


Damia en fin de carrière chante les croix de Gilbert Bécaud (1956)
Dernière modification par Music Man le 2 mai 08, 23:50, modifié 2 fois.
Patrick58
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Message par Patrick58 »

Merci et Bravo pour ce portrait qui nous fait redécouvrir une grande dame du Music-Hall français. :wink:
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Message par Music Man »

Merci Patrick.
J'évoquerai un de ces jours aussi la chanteuse réaliste Fréhel qui a fait forte impression dans tous les films dans lesquels elle est apparue (Pepe le Moko...)
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Tom Peeping
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Message par Tom Peeping »

Oui, Fréhel est une figure formidable dans tous les sens du terme. Quelle carrière et quelle vie !

Pour Damia, il y a de très bons passages d'interviews d'elle des années 60 dans les coffrets DVD des Heures Chaudes de Montparnasse, notamment l'épisode sur la Rue de la Gaîté.
... and Barbara Stanwyck feels the same way !

Pour continuer sur le cinéma de genre, visitez mon blog : http://sniffandpuff.blogspot.com/
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Message par Music Man »

La très jolie vedette des années 40 Giselle Pascal vient de nous quitter. Elle joua dans un certain nombre de comédies musicales pendant et juste après guerre, qui a défaut d’être brillantes ou originales, remportèrent un franc succès populaire.
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Née en 1921 à Cannes, la jolie Giselle vend des fleurs sur les marchés quand elle est remarquée par le cinéaste Marc Allégret. Séduit par le charme naturel de la jeune fille et sa silhouette élancée, il lui propose plusieurs rôles au cinéma dans des personnages de jeune fille vive et sympathique, un peu calqués sur ceux qui firent la célébrité de Danielle Darrieux juste avant guerre. On note également une certaine ressemblance vocale (voix éthérée) entre Gisèle et l’interprète du premier rendez vous, qui suite à des problèmes politiques s’était retirée momentanément à Megève, et avait laissé sa place vacante.
La vie de bohème (1943), adaptation de l’opéra de Puccini, rediffusé jadis au cinéma de Minuit, ne retient que les plus célèbres airs de l’œuvre originale (il me semble que Suzy Delair y chantait le fameux air de Musette, mais je ne me souviens plus du tout du rôle de Giselle).
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Dans « Mlle et son flirt »1945 avec Andrex, Giselle entonne un joli refrain de Loulou Gaste « un oiseau chante dans mon coeur» qui remportera un joli succès populaire.
Le musical le plus connu de Giselle est sans doute Mlle s’amuse (1947). Elle y campe avec beaucoup d’élégance une riche jeune fille gâtée et capricieuse dont les désirs sont des ordres, qui loue pour elle seule tout l’orchestre de Ray Ventura. C’est fort plaisant, et les chansons sont de qualité notamment la samba Maria de Bahia jouée par l’orchestre et la délicieuse romance Sans vous que Giselle chante fort joliment. Dans le même genre, mais en moins bon, collège swing (dont le titre ressemble à s’y méprendre à celui d’un film américain), ou des opérettes filmées comme Véronique.
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Dans Mlle de Paris (1956), film bâti sur la célèbre chanson, ce n’est pas Giselle mais Jacqueline François, la célèbre crooneuse des années 50 qui chante les quelques refrains du film.
Cependant, Giselle a également eu l’occasion d’aborder un registre plus dramatique avec Horizons sans fins (1952), biographie de l’aviatrice Hélène Boucher, morte tragiquement.
On peut regretter que la jolie Giselle n’ait tourné pour aucun des grands réalisateurs de l’époque, ni dans aucun chef d’œuvre. Pour être exact, elle était plus connue pour ses amours avec Claude Dauphin, Yves Montand et surtout le Prince de Monaco que pour ses rôles. Sa liaison avec le Prince Rainier fera couler beaucoup d’encre dans Ici paris et Images du monde. Après des années de vie commune, Rainier sera contraint de quitter la pauvre Gisèle, d’origine trop modeste (et d’origine juive, ce qui apparemment représentait un obstacle au mariage !), ce qui ne l’empêchera pas de convoler plus tard en justes noces avec la star d’Hollywood Grace Kelly (une bonne opération commerciale pour la principauté). Etrange jeu de chaises musicales, Giselle aura ensuite une courte liaison avec le volage Gary Cooper, un ex-amant de Miss Kelly. On les voit brièvement ensemble à la Kermesse aux étoiles dans le film Boum sur Paris, un musical avec Edith Piaf.
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Cependant la romance (plus ou moins publicitaire) du cow-boy et de l’ex fiancée du prince ne durera pas plus longtemps que le séjour à Paris de Gary Cooper.
Après quelques mélos maladroitement mis en scène par Marcel Blistène, Giselle épouse l’acteur Raymond Pellegrin et disparaît des écrans.
Dans les années 80, on l’a revu dans des seconds rôles au cinéma (le Femme publique avec sa fille Pascale Pellegrin) et des rôles plus importants dans des séries TV allemandes.
Giselle Pascal est décédée à l’âge de 85 ans. On conserve d’elle l’image d’une comédienne charmante à la beauté naturelle, qu’on aurait aimé voir davantage et surtout dans de meilleurs films.


Dans mlle s'amuse (1947), Giselle assiste à un show de Ray Ventura
Dernière modification par Music Man le 2 mai 08, 23:53, modifié 1 fois.
Frank Bannister
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Message par Frank Bannister »

Pourriez-vous conseiller le novice que je suis en comédie musicale s'il vous plait? Je sais que j'en regardait étant petit mais c'est un peu confus dans mon esprit au niveau des titres.
Je me souviens de deux films qui m'avait marqué et qui reste mes 2 préférés dans le genre: Escale à Hollywood (le numéro avec Jerry est exceptionnel!) et Chantons sous la pluie. Si vous aviez d'autres titres à me conseiller, ce serait sympa. Des incontournables pour commencer peut-etre...
Ballin Mundson
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Message par Ballin Mundson »

Merci pour ce portrait de Damia :D
C'est une de mes chanteuses préférée. Même si certaines paroles de ses chansons peuvent avoir un peu vieilli (la guinguette a fermé ses volets)ou tirent vers le mélo (cf "la suppliante" sur la maman d'un jeune soldat tué au combat), ses interprétations me touchent toujours (plus que piaf).

Et certains de ses choix sont vraiment surprenants comme le fou, où l' on est dans la tête d'un serial killer pédophile
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Jeremy Fox
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Message par Jeremy Fox »

Frank Bannister a écrit :Pourriez-vous conseiller le novice que je suis en comédie musicale s'il vous plait? Je sais que j'en regardait étant petit mais c'est un peu confus dans mon esprit au niveau des titres.
Je me souviens de deux films qui m'avait marqué et qui reste mes 2 préférés dans le genre: Escale à Hollywood (le numéro avec Jerry est exceptionnel!) et Chantons sous la pluie. Si vous aviez d'autres titres à me conseiller, ce serait sympa. Des incontournables pour commencer peut-etre...
http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... +musicales

et le recensement de ce qui existe en DVD avec rapide topo technique

http://www.dvdclassik.com/forum/viewtopic.php?t=20553
Music Man
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Message par Music Man »

Bonsoir Frank
Parmi les incontournables du genre à Hollywood :
UN JOUR A NEW YORK de S Donen et G Kelly avec G Kelly
LE PIRATE de V Minnelli avec J Garland, G Kelly
PARADE DE PRINTEMPS de C Walters avec Fred Astaire, J Garland
CABARET de Bob Fosse avec Liza Minnelli
TOUS EN SCENE de Vicente Minnelli avec Fred Astaire
TOP HAT de M Sandrich avec F Astaire
WEST SIDE STORY de Robert Wise
LE MAGICIEN D’OZ de V Fleming avec J Garland
CALL ME MADAM de W Lang avec Donald O’Connor, Vera Ellen
Et ailleurs
OLIVER! De Carol Reed avec Oliver Reed
LES CHAUSSONS ROUGES de M Powell avec M Shearer
LOS TARENTOS de F Roviro Beleta avec Antonio Gades, Carmen Amaya
DEVDAS de SL Bahnsali avec Shahrukh Khan

Bonne découverte !
Music Man
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Message par Music Man »

Ballin Mundson a écrit :Damia :D
C'est une de mes chanteuses préférée... ses interprétations me touchent toujours
C'est vrai qu'elle a une façon de chanter qui prend à la gorge : je pense aux ballades nostalgiques comme Balalaïka ou un souvenir, et surtout à ses chansons cafardeuses : vraiment une très grande dame de la chanson.
Lylah Clare
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Message par Lylah Clare »

Bonsoir, Music Man. Merci pour ton portrait de Damia, que je connais assez mal, sauf quelques rares chansons (on a déjà parlé ici de Sombre dimanche, et j'aime aussi des choses comme l'étranger, par exemple. En plus, je la confonds toujours avec Fréhel, je ne sais pas pourquoi (mais tu nous apprend qu'elle ont eu un conjoint en commun).

Pour les nostalgiques des vieilles (voire très vieilles) chansons françaises, je ne sais plus si a déjà été évoqué le site Du temps des cerises aux feuilles mortes http://www.chanson.udenap.org/index.html. En tout cas, on peut le rappeler, il y a des choses assez curieuses.

A propos, pourrais-tu me dire si Marie Dubas a tourné au cinéma ? (j'adore sa chanson Le doux caboulot, petit joyau laconique, qui me fait le même effet qu'un petit rosé bien frais...)
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