Oui mais si l'idée (novatrice, expérimentale) de l'auteur est que les chapitres soient dans le désordre, mais un désordre propre à chaque lecteur qui choisira tel ou tel chapitre à lire ? C'est un peu comlme un chapitrage de DVD avec lecture aléatoire. ça pourrait fonctionner et être le désir de l'auteur. Ici le risque financier n'aurait pas été grand, face à la créativité apportée, et à l'impact médiatique imaginable.gehenne666 a écrit :Dans ce cas l'éditeur peut tout simplement faire comme La foire aux atrocités de Ballard, où les chapitres étaient plus ou moins dans le désordre...Sergius Karamzin a écrit :Mais si celui-là est conceptuel et peut se lire dans n'importe quel ordre ? Obliger une lecture dirigée va à l'encontre de ce que l'auteur aurait souhaité.
Le coin du polar
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Le livre de Ballard était dans ce cas, on pouvait commencer n'importe où, et suivre aléatoirement comme bon nous semblait. (résultat, je n'ai pas réussi à lire le livre, qui m'a saoulé dans son procédé...).Sergius Karamzin a écrit :Oui mais si l'idée (novatrice, expérimentale) de l'auteur est que les chapitres soient dans le désordre, mais un désordre propre à chaque lecteur qui choisira tel ou tel chapitre à lire ? C'est un peu comlme un chapitrage de DVD avec lecture aléatoire. ça pourrait fonctionner et être le désir de l'auteur. Ici le risque financier n'aurait pas été grand, face à la créativité apportée, et à l'impact médiatique imaginable.
Mais je vois ce que tu veux dire, concernant une certaine frilosité de la part des éditeurs. Mais il faut aussi voir l'aspect paratique et financier. est ce que des gens seront intéressés ? combien cela va coûter ?
Taschen est effectivement (pour le peu que je connaisse) est excellent éditeur, mais des livres à 150 euros pièces, n'est certainement pas à la portée de tout le monde - en tout cas pas la mienne malheureusement.
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Réaliser l'idée initaile de l'auteur aurait coûté environ 50 cents de plus pour une petite série de 5000 ex. ça valait quand même le coup d'essayer.gehenne666 a écrit :Le livre de Ballard était dans ce cas, on pouvait commencer n'importe où, et suivre aléatoirement comme bon nous semblait. (résultat, je n'ai pas réussi à lire le livre, qui m'a saoulé dans son procédé...).Sergius Karamzin a écrit :Oui mais si l'idée (novatrice, expérimentale) de l'auteur est que les chapitres soient dans le désordre, mais un désordre propre à chaque lecteur qui choisira tel ou tel chapitre à lire ? C'est un peu comlme un chapitrage de DVD avec lecture aléatoire. ça pourrait fonctionner et être le désir de l'auteur. Ici le risque financier n'aurait pas été grand, face à la créativité apportée, et à l'impact médiatique imaginable.
Mais je vois ce que tu veux dire, concernant une certaine frilosité de la part des éditeurs. Mais il faut aussi voir l'aspect paratique et financier. est ce que des gens seront intéressés ? combien cela va coûter ?
Taschen est effectivement (pour le peu que je connaisse) est excellent éditeur, mais des livres à 150 euros pièces, n'est certainement pas à la portée de tout le monde - en tout cas pas la mienne malheureusement.
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Le lectorat, même professionnel, est parfois un peu difficile à secouer. Par exemple, les éditeurs anglais de "Sarah et le Lieutenant Français" de John Fowles avaient été obligés d'inclure un carton à partir de la 2ème édtion du roman précisant qu'il était normal que la pagination redémarre au début de chacune des trois fins. L'éditeur français, lui, ne s'en était pas embarassé et avait utilisé une pagination classique. Plus proche de nous, un tiers des exemplaires de "Survivant" de Chuck Palahniuk que l'on avait vendus nous ont été retournés, les lecteurs pensant que la pagination en compte à rebours était une erreur.Sergius Karamzin a écrit :Preuve décidément que les éditeurs sont vraiment des gros cakes en marketing.
Avec une telle idée, la promo, la couverture presse et la mise en avant du livre chez les libraires étaient assurées.
Je comprends que les éditeurs les plus dynamiques soient Taschen et La Martinière qui, eux, n'ont pas peur du marketing. ça n'est pas un gros mot.
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Rien n'empêche d'écrire sur le boîtier contenant les feuilles de chaque chapitre la démarche de l'auteur.Swan a écrit :Le lectorat, même professionnel, est parfois un peu difficile à secouer. Par exemple, les éditeurs anglais de "Sarah et le Lieutenant Français" de John Fowles avaient été obligés d'inclure un carton à partir de la 2ème édtion du roman précisant qu'il était normal que la pagination redémarre au début de chacune des trois fins. L'éditeur français, lui, ne s'en était pas embarassé et avait utilisé une pagination classique. Plus proche de nous, un tiers des exemplaires de "Survivant" de Chuck Palahniuk que l'on avait vendus nous ont été retournés, les lecteurs pensant que la pagination en compte à rebours était une erreur.Sergius Karamzin a écrit :Preuve décidément que les éditeurs sont vraiment des gros cakes en marketing.
Avec une telle idée, la promo, la couverture presse et la mise en avant du livre chez les libraires étaient assurées.
Je comprends que les éditeurs les plus dynamiques soient Taschen et La Martinière qui, eux, n'ont pas peur du marketing. ça n'est pas un gros mot.
Expliciter un choix n'est pas anéantir son pouvoir.
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Ça me fait penser à un "bouquin" de Paul Guth intitulé La Chance publié sous la forme d'une boîte contenant une centaine de cartes (Jean Dullis éditeur, 1973). Chaque carte propose une réflexion, une anecdote, une théorie, et tout un tas d'autres types de textes poétiques, humoristiques, métaphysiques ou scientifiques portant sur la chance, le hasard, les portes-bonheurs, etc. La méthode de lecture appartient alors au lecteur, rejoignant parfaitement le sujet. Il y a de très jolis passages.
« La chance, c’est ce qu’on ne mérite pas. J’aurais tant aimé, de temps en temps, obtenir quelques flocons de manne céleste ! (...) Des chaussettes de soie, au lieu de chaussettes de coton. (...) Le portillon du métro qui ralentit son mouvement et s’entrebâille pour me laisser passer. Comme c’est fatiguant, ce portillon qui se ferme et s’ouvre pour moi aux moments mathématiquement fixés, sans me consentir jamais la moindre faveur ! » (9e carte)
« La chance, c’est ce qu’on ne mérite pas. J’aurais tant aimé, de temps en temps, obtenir quelques flocons de manne céleste ! (...) Des chaussettes de soie, au lieu de chaussettes de coton. (...) Le portillon du métro qui ralentit son mouvement et s’entrebâille pour me laisser passer. Comme c’est fatiguant, ce portillon qui se ferme et s’ouvre pour moi aux moments mathématiquement fixés, sans me consentir jamais la moindre faveur ! » (9e carte)
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Tu peux développer ce point précis, s'il te plaît ?Swan a écrit :le physique de l'auteur
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L'alcool, c'est mal.styx a écrit :Je comprends pas grand chose à vos salades, mais vous avez l'air bien sur de vous, donc zetes plus à même hein de parler, de sacrés rigolos que vous faites en fait, merde ça rime lourd là, je vais éditer. mdr
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Les affiches vantant le bouquin dans le métro présentent une photo d'Alex Barclay à peu près aussi grande que la couverture, tandis que le texte sur la quatrième vante sa beauté. Le livre en lui même ne me semblant pas particulèrement original, j'aimerais avoir l'avis d'un ou plusieurs lecteurs.Momo la crevette a écrit :Tu peux développer ce point précis, s'il te plaît ?
Maintenant, les photos, tu peux aller les chercher tout seul
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