Notez les films naphtalinés (Janvier 2006)
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
- k-chan
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Notez les films naphtalinés (Janvier 2006)
*Kiba, le loup enragé de Hideo Gosha (1966)
Suite à quelque critiques lu par ci par là, j'avais peur d'être un peu déçu, mais en fait, c'est tout bon. Ce premier volet de la série Kiba est tout à fait sympathique : l'intrigue est très simple, mais se suit sans déplaisir (au contraire) ; la mise en scène est propre, même si certains effet sont un peu forcés, et la photographie noir et blanc est très belle ; les acteurs sont bons, parfois même très bons (même si nous n'en retrouvons pas ici d'aussi charismatique que Nakadaï ou Mifune) ; et pour finir, les combats sont suffisamment nombreux, bien rythmés et assez violents (certains sont un peu entaché par des ralentis, mais rien de scandaleux). Bref, un super petit plaisir que ce chambara très court (70 min) qui n'est certes pas un chef-d'oeuvre de la trempe d'un Sword of doom ou d'un Yojimbo, mais un honnête et très très bon divertissement.
Je préfère les chambaras que j'ai vu de Okamoto, mais je suis bien satisfait, tout de même.
Mes films du mois
Suite à quelque critiques lu par ci par là, j'avais peur d'être un peu déçu, mais en fait, c'est tout bon. Ce premier volet de la série Kiba est tout à fait sympathique : l'intrigue est très simple, mais se suit sans déplaisir (au contraire) ; la mise en scène est propre, même si certains effet sont un peu forcés, et la photographie noir et blanc est très belle ; les acteurs sont bons, parfois même très bons (même si nous n'en retrouvons pas ici d'aussi charismatique que Nakadaï ou Mifune) ; et pour finir, les combats sont suffisamment nombreux, bien rythmés et assez violents (certains sont un peu entaché par des ralentis, mais rien de scandaleux). Bref, un super petit plaisir que ce chambara très court (70 min) qui n'est certes pas un chef-d'oeuvre de la trempe d'un Sword of doom ou d'un Yojimbo, mais un honnête et très très bon divertissement.
Je préfère les chambaras que j'ai vu de Okamoto, mais je suis bien satisfait, tout de même.
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- AlexRow
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Snow White and the Seven Dwarfs (David Hand, 1937). Le conte des frères Grimm revisité par le studio de Walt Disney pour le plus soigné des longs métrages animés jamais produit jusqu'alors. La première chose qui m'a frappée est que le trait des personnages - et particulièrement des animaux - est d'une singulière libertée, assez éloignée de la stylisation parfaite de Bambi ; s'il semble encore hésiter et se chercher, il n'en est pas moins convaincant. Pour l'animation proprement dite, les morceaux de bravoure foisonnent en apportant à chaque fois une touche de poésie et de tendresse ; le récit a certes été édulcoré mais reste d'une très grande habileté narrative et dramatique. Enfin, reste le style : à la fois fortement inscrit dans son temps (Blanche Neige ressemble à une vedette de la grande époque du muet, notamment dans sa gestuelle pleine de grâce) et intemporel, jamais l'équilibre n'a été aussi délicat entre l'art humoristique et outré du cartoon et la maîtrise consommée du naturalisme, le tout sous l'influence des derniers feux du goût troubadour. Blanche Neige est un monument du cinéma et de l'art du XXe siècle.
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Ben moi j'aime bien quand on met les titres français des westerns, tellement ça se veut plus viril que ça ne l'estRatatouille a écrit :Ah bah ça tombe bien, c'est justement ce que j'ai l'habitude de faire !Jordan White a écrit :C'est comme si on mettait systématiquement What lies beneath pour Apparences ou C'era une volta il West pour Il était une fois dans l'Ouest.
1970-2005: un artiste à la recherche de l'équilibre dans sa Force...
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Ratatouille a écrit :Ah bah ça tombe bien, c'est justement ce que j'ai l'habitude de faire !Jordan White a écrit :C'est comme si on mettait systématiquement What lies beneath pour Apparences ou C'era une volta il West pour Il était une fois dans l'Ouest.
J'ai remarqué ça, c'est vrai que je trouve cela parfois justifié, mais dans la majorité des cas, c'est mieux de mettre le titre en français non, surtout pour des trucs bien connus ? Parce que qui va dire aujourd'hui :" Hey, au fait t'as vu pas mal hein White Snow and the seven dwarfs ? ".
Quand on peut mettre le titre VF, autant ne pas se gêner, pour la compréhension générale s'entend.
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k-chan a écrit :Je ne saurais pas trop te dire par quoi commencer. Il a fait des choses très différentes. J'adore Le journal d'une femme de chambre en tout cas. Fonce ! Voilà mon seul conseil.
Edit : un conseil, n'hésite pas à acheter sur Cdiscount les quelques dvd Films sans frontière.
- Los Olvidados
- EL / La vie criminelle d'Archibald De La Cruz (2 films)
et Viridiana si ils l'ont encore.
Les 3 premiers sont mexicains, et Viridiana est espagnol. Ce sont des chefs-d'oeuvre, et au prix qu'ils sont vendu, c'est très bien.
Merci pour les conseils. Je les mettrais sur ma prochaine commande de cdiscountPhilip Marlowe a écrit :Je te conseille fortement El (pour le moment mon Buñuel préféré) et Los Olvidados.
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RIO LOBO d'Howard Hawks
Je ne sais pas si c'est la fatigue dûe au réveillon ou à la médiocrité de l'entreprise, peut-être bien des deux en fait , mais j'ai abandonné le film en cours de route tellement je m'y ennuyais...). Moi qui ne suis pas un conditionnel du "Dude", je l'ai trouvé ici vieillissant, pas très servi par des dialogues parfois consternants. On sent aussi que le film a pour (seule?) ambition de divertir, par une intrigue à tiroirs bien artificielle et quelques gags forcés.
COMMENT VOLER 1 MILLION DE DOLLARS de William Wyler
Comédie élégante et raffinée toute à la gloire de sa star, Audrey Hepburn, avec une histoire pas crédible une seconde mais qui se laisse voir quand même. J'ai mis pas mal de temps à rentrer dans le film, ce qui explique mon avis tiède. J'ai vu beaucoup mieux avec Audrey... mais c'est un film sympathique.
DERRIERE LE MIROIR de Nicholas Ray
J'ai plutôt vu le film comme un drame qui se termine presque comme un thriller, faisant pencher la vie d'une famille américaine idéale vers un cauchemar. L'analyse de Jean Douchet dans les bonus m'a montré une nouvelle lecture très pertinente et très intéressante. Je me suis bien pris au jeu du film, aidé par un James Mason comme d'habitude impérial et par un master impeccable (encore meilleur que LE FLEUVE SAUVAGE je trouve car, ici, les couleurs du technicolor sont stables). Carlotta dans mes bras
Je ne sais pas si c'est la fatigue dûe au réveillon ou à la médiocrité de l'entreprise, peut-être bien des deux en fait , mais j'ai abandonné le film en cours de route tellement je m'y ennuyais...). Moi qui ne suis pas un conditionnel du "Dude", je l'ai trouvé ici vieillissant, pas très servi par des dialogues parfois consternants. On sent aussi que le film a pour (seule?) ambition de divertir, par une intrigue à tiroirs bien artificielle et quelques gags forcés.
COMMENT VOLER 1 MILLION DE DOLLARS de William Wyler
Comédie élégante et raffinée toute à la gloire de sa star, Audrey Hepburn, avec une histoire pas crédible une seconde mais qui se laisse voir quand même. J'ai mis pas mal de temps à rentrer dans le film, ce qui explique mon avis tiède. J'ai vu beaucoup mieux avec Audrey... mais c'est un film sympathique.
DERRIERE LE MIROIR de Nicholas Ray
J'ai plutôt vu le film comme un drame qui se termine presque comme un thriller, faisant pencher la vie d'une famille américaine idéale vers un cauchemar. L'analyse de Jean Douchet dans les bonus m'a montré une nouvelle lecture très pertinente et très intéressante. Je me suis bien pris au jeu du film, aidé par un James Mason comme d'habitude impérial et par un master impeccable (encore meilleur que LE FLEUVE SAUVAGE je trouve car, ici, les couleurs du technicolor sont stables). Carlotta dans mes bras
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Et Dieu créa la femme de Roger Vadim
On sait que le film est culte.
On sait que l'intrigue (vague) est un prétexte.
On sait que Bardot, Vadim, tout ça...
Ben reste que le film supporte bien le poids des ans. Grâce à la couleur. Grâce à un tas de bons acteurs (Curd Jürgens, Jean-Louis Trintignant...). Quant à Bardot, c'est un vrai sujet sociologique. C'est une sorte de relecture de "la Cigale et la Fourmi" sauce post-moderne. BB préfigure cette génération contemporaine qui s'ennuie, qui n'arrive pas à vivre, qui se prétend libre mais ne sait que faire de cette liberté, qui semble atteindre les limites du chemin de l'humanité. Gonflante, immature, elle prétend poursuivre des rêves d'enfant sans savoir lesquels. Derrière elle, le personnage le plus intéressant est l'homme d'affaires joué par Jürgens, qui, en bon cynique, a tout de suite compris de quelle race était Juliette: une poule à milliardaire ayant pour seule fonction d'être à ses côtés en contrepartie de vivre dans l'argent et la futilité.
7/10
On sait que le film est culte.
On sait que l'intrigue (vague) est un prétexte.
On sait que Bardot, Vadim, tout ça...
Ben reste que le film supporte bien le poids des ans. Grâce à la couleur. Grâce à un tas de bons acteurs (Curd Jürgens, Jean-Louis Trintignant...). Quant à Bardot, c'est un vrai sujet sociologique. C'est une sorte de relecture de "la Cigale et la Fourmi" sauce post-moderne. BB préfigure cette génération contemporaine qui s'ennuie, qui n'arrive pas à vivre, qui se prétend libre mais ne sait que faire de cette liberté, qui semble atteindre les limites du chemin de l'humanité. Gonflante, immature, elle prétend poursuivre des rêves d'enfant sans savoir lesquels. Derrière elle, le personnage le plus intéressant est l'homme d'affaires joué par Jürgens, qui, en bon cynique, a tout de suite compris de quelle race était Juliette: une poule à milliardaire ayant pour seule fonction d'être à ses côtés en contrepartie de vivre dans l'argent et la futilité.
7/10
1970-2005: un artiste à la recherche de l'équilibre dans sa Force...
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VAUDOU de Jacques Tourneur (Paris Première)
Ce n'est pas un très bon week-end pour moi, niveau concentration. Ce VAUDOU en a un peu fait les frais, mais j'ai quand même senti une bonne ambiance bien mystérieuse, avec un petit côté réaliste. Certaines scènes sont bien prenantes.
Mais comme le master était tout pourri ça ne m'a pas facilité les choses... Vivement que Warner récupère les droits pour la France qu'on puisse voir ces films dans de bonnes conditions!
Ce n'est pas un très bon week-end pour moi, niveau concentration. Ce VAUDOU en a un peu fait les frais, mais j'ai quand même senti une bonne ambiance bien mystérieuse, avec un petit côté réaliste. Certaines scènes sont bien prenantes.
Mais comme le master était tout pourri ça ne m'a pas facilité les choses... Vivement que Warner récupère les droits pour la France qu'on puisse voir ces films dans de bonnes conditions!
- Ouf Je Respire
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- L'Aigle des mers ****
Ca, c'est de l'aventure! A fond dans l'entertainment, encore qu'on sente le propos politique, voir propagandiste, sous certaines répliques. Ca fout la banane.
- La garçonnière *****
Wilder est un génie. Ou comment, dans un comédie, passer de la légèreté et la farce féroce à la tristesse mélancolique et existentielle. A pleurer.
Ca, c'est de l'aventure! A fond dans l'entertainment, encore qu'on sente le propos politique, voir propagandiste, sous certaines répliques. Ca fout la banane.
- La garçonnière *****
Wilder est un génie. Ou comment, dans un comédie, passer de la légèreté et la farce féroce à la tristesse mélancolique et existentielle. A pleurer.
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- Flol
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Dans le même "style", j'avais adoré Days of Wine & Roses de Blake Edwards. Et j'avais beaucoup aimé aussi le Wilder dont tu parles.Ouf le touboudou a écrit :- La garçonnière *****
Wilder est un génie. Ou comment, dans un comédie, passer de la légèreté et la farce féroce à la tristesse mélancolique et existentielle. A pleurer.
D'ailleurs en parlant de Wilder, Kiss me, Stupid passe en ce moment sur Cinecinema Auteur. J'ai bien hâte de le découvrir.
- Kevin95
- Footix Ier
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- Localisation : Devine !
Je vais passé pour un casse-couilles, mais ... Cinéclassic !Ratatouille a écrit : Kiss me, Stupid passe en ce moment sur Cinecinema Auteur. J'ai bien hâte de le découvrir.
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)