Commentaires à propos de votre film du mois

[homerwell]

Et puis le film est un peu trop orienté et donne une image trop simpliste et fanatisée de l'armée allemande.

En l’occurrence, il me semble que ce sont surtout des divisions SS que l'on voit à l'écran. Ceci expliquant cela.

Oui, les mêmes que dans le vieux fusil.

[semmelweis]

Sans doute pas mon film du mois mais un exemple de gachis quand même. Dans la première heure, je me dis que Boyle a livré le meilleur travail parmi les films que j'ai vu de lui. Et puis, la deuxième heure avec son montage, son scénar et ses effets foireux fichent en l'air un film dont le caractère blockbuster n'était pas trop visible au début. Ca pioche dans plein d'influences mais les images sont magnifiques( ne serait qu'en dvd, je n'ose imaginer dans une salle de ciné). On pense su Solaris de Soderbergh un peu dans l'atmosphère mais aussi au ratage Mission To Mars. Les deux films partagent d'ailleurs les mêmes qualités et les défauts qui vont avec...Dommage mais ça reste une bonne surprise inattendue (étant donné le degré zéro d'estime que j'ai pour les films de boyle que j'ai vu jusqu'à maintenant...)

[Frances]

Un petit bonheur comme je les aime !

Bonjour. D’Ozu. Un bonbon acidulé aux cadrages millimétrés. Deux sales mômes pétomanes murés dans un silence de protestation, une petite communauté où les commérages vont bon train et où les hommes parlent de leur quotidien accoudés au comptoir en sirotant du saké. La poussée de la technologie qui vient ébranler les certitudes du quotidien. Bonjour, un petit bonheur savoureux qui interroge aussi sur le sens de la parole ou de son absence.

[Jeremy Fox]

Un petit bonheur comme je les aime !

Bonjour. D’Ozu. Un bonbon acidulé aux cadrages millimétrés. Deux sales mômes pétomanes murés dans un silence de protestations, une petite communauté où les commérages vont bon train et où les hommes parlent de leur quotidien accoudés au comptoir en sirotant du saké. La poussée de la technologie qui vient ébranler les certitudes du quotidien. Bonjour, un petit bonheur savoureux qui interroge aussi sur le sens de la parole ou de son absence.

Ben oui quoi : que du bonheur

[Frances]

Ben oui quoi : que du bonheur

J'ai lu quelque part que tu comparais Bonjour au cinéma de Tati. Je te rejoins tout à fait

[Federico]

Un petit bonheur comme je les aime !

Bonjour. D’Ozu. Un bonbon acidulé aux cadrages millimétrés. Deux sales mômes pétomanes murés dans un silence de protestation, une petite communauté où les commérages vont bon train et où les hommes parlent de leur quotidien accoudés au comptoir en sirotant du saké. La poussée de la technologie qui vient ébranler les certitudes du quotidien. Bonjour, un petit bonheur savoureux qui interroge aussi sur le sens de la parole ou de son absence.

LE film d'Ozu à recommander à ceux et celles qui croient que c'est un cinéaste triste et ennuyeux qui ne filme que de vieilles personnes qui regardent passer la vie et les trains. Ce qui est d'autant plus faux qu'il y a toujours des moments de comédie dans les films de cet admirateur de Capra et que de toute façon personne (à part Satyajit Ray) n'a filmé comme lui le passage de la vie. Pour le passage des trains (ou des trams), Ozu reste unique. Bonjour, chronique aussi tendre que drôle, aurait même pu s'appeler L'arrière-train sifflera trois fois...
Plus sérieusement, comme l'a écrit Frances, c'est aussi une leçon de cinéma (rien que le plan en contre-plongée des gamins sur la petite colline...)

[Federico]

Ben oui quoi : que du bonheur

J'ai lu quelque part que tu comparais Bonjour au cinéma de Tati. Je te rejoins tout à fait

Il y a des points communs : un sens de la composition des plans au cordeau, l'art du déplacement des personnages à l'intérieur d'un cadre fixe mais très aéré (ce sont deux maîtres de la perspective), l'attachement pour les petites gens, une image aux couleurs limpides, le goût du gag, les relations inter-générationnelles, la perte des repères face au monde contemporain...

[Frances]

LE film d'Ozu à recommander à ceux et celles qui croient que c'est un cinéaste triste et ennuyeux qui ne filme que de vieilles personnes qui regardent passer la vie et les trains.

C'est un peu ce que je pensais quand j'ai vu mes premiers Ozu à 18 ans. Mais l'âge, la maturité et l'expérience de la vie aidant je perçois ses films d'une toute autre façon. L’immobilité de sa caméra, l'importance des détails, les virgules qu'il place ici et là, le vide font tout autre sens aujourd'hui et j'admire pleinement la qualité de son oeuvre que je redécouvre avec un autre regard.

"cet admirateur de Capra et que de toute façon personne (à part Satyajit Ray) n'a filmé comme lui le passage de la vie."

A ce propos je signale l’intéressant documentaire sur Ozu d'une cinquante de minutes en bonus sur le dvd Arte vidéo. On y retrace ici l'évolution de son oeuvre. De ses débuts dans le cinéma muet, de l'influence du cinéma hollywoodien (Capra, Welles, Ford...) les films noirs dont il transposait les codes en gardant cependant toute leur influence occidentale. A l'époque d'ailleurs sa caméra était très mobile puis le dépouillement progressif et l'observation d'un Japon traditionnel.

Bonjour, chronique aussi tendre que drôle, aurait même pu s'appeler L'arrière-train sifflera trois fois...
Plus sérieusement, comme l'a écrit Frances, c'est aussi une leçon de cinéma (rien que le plan en contre-plongée des gamins sur la petite colline...)

Un titre parfaitement approprié

[7swans]

THE PERFECT CATCH (Farrelly Bros.) 6/10

Pour le coup tu es bien gentil.
A mon sens c'est (et de loin) leur plus mauvais film.

[Jeremy Fox]

J'ai lu quelque part que tu comparais Bonjour au cinéma de Tati. Je te rejoins tout à fait

Il y a des points communs : un sens de la composition des plans au cordeau, l'art du déplacement des personnages à l'intérieur d'un cadre fixe mais très aéré (ce sont deux maîtres de la perspective), l'attachement pour les petites gens, une image aux couleurs limpides, le goût du gag, les relations inter-générationnelles, la perte des repères face au monde contemporain...

et la musique

[Frances]

et la musique

Ah oui, la musique bien sûr !

Un extrait ici !

[Jeremy Fox]

Ben oui quoi : que du bonheur

J'ai lu quelque part que tu comparais Bonjour au cinéma de Tati. Je te rejoins tout à fait

Là entre autre et là

Ozu met en scène tout un petit peuple de gens ordinaires d’un quartier populaire pauvre de Tokyo, évite le misérabilisme, enjolive même poétiquement ce microcosme de la même manière que le fera Jacques Tati dans Jour de fête lui aussi en 1947 ; en effet, comme le cinéaste français, Ozu fait attention aux petits détails, insuffle de la poésie à ses images et à ses cadrages, accentuant cette légèreté poétique par l’utilisation d’une musique guillerette et bon enfant. Ozu, comme Tati, est aux antipodes du néoréalisme italien et ils se rejoindront à nouveau sans le savoir à la fin des années 50, Bonjour et Mon Oncle possédant d’étonnantes similitudes, l’Orient et l’Occident, au vu de ses deux films tournés à peu près à la même époque, se trouvant être finalement pas si éloignés dans leurs cultures et leurs visions du monde.

[Flol]

THE PERFECT CATCH (Farrelly Bros.) 6/10

Pour le coup tu es bien gentil.
A mon sens c'est (et de loin) leur plus mauvais film.

J'avais trouvé ça hyper laborieux, moi aussi. Après, de là à dire que c'est leur plus mauvais film...c'est oublier un peu vite The Three Stooges.

[Joshua Baskin]

Pour le coup tu es bien gentil.
A mon sens c'est (et de loin) leur plus mauvais film.

J'avais trouvé ça hyper laborieux, moi aussi. Après, de là à dire que c'est leur plus mauvais film...c'est oublier un peu vite The Three Stooges.

Je le trouve au contraire plutôt bon, bien que largement moins incisif que tous leurs autres films.
En revanche, je connaissais le film sous le titre Fever Pitch et non Perfect Catch, j'ai du faire une recherche pour voir de quoi tu parlais.

[Flol]

Pareil, j'ignorais totalement l'existence de ce titre alternatif (faut toujours qu'il se fasse remarquer).