Commentaires à propos de votre film du mois

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Harkento
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Harkento »

Mon Top9 du mois de février, avec deux films ex aequo :

1. La favorite (Yorgos Lanthimos) : 7,5 (8) / 10
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2. Apocalypse Child (Mario Cornejo) : 7,5 (8) / 10
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3. Real (Kiyoshi Kurosawa) : 7,5 / 10
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4. La proie (Robert Sodmiak) : 7,5 / 10
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5. Le vent (Victor Sjöström) : 7 / 10
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6. Green book : sur les routes du sud (Peter Farrelly) : 7 / 10
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7. Eric Clapton : Life in 12 bars (Lili Fini Zanuck) : 7 / 10
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8. Irma La douce (Billy Wilder) : 7 / 10
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9. La corde raide (Richard Tuggle - 1984) : 7 / 10
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Et en série :
Bron/Broen – Saison 4 (Hans Rosenfeldt - 2011/2018) : 8,5 / 10. Fin d'un chapitre pour une série tout simplement génial ! Saga Norèn est définitivement un de mes personnages de série préférées.
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Wild wild country - Saison 1. 6 épisodes (Maclain Way, Chapman Way - 2018) : 8 / 10. Documentaire
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Et les autres http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... 7#p2734107
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Arn
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Arn »

Bilan de février : 40 films visionnés, dont 9 revus et 8 au ciné.

Top 10 :

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L'HOMME QUI TUA LIBERTY VALANCE, John Ford (1962)

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LES AFFAMEURS, Anthony Mann (1952)

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PHANTASM, Don Coscarelli (1979)

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MILAN CALIBRE 9, Fernando Di Leo (1972)

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NE VOUS RETOURNEZ PAS, Nicolas Roeg (1973)

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6 FEMMES POUR L'ASSASSIN, Mario Bava (1964)

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VIDÉODROME, David Cronenberg (1983)

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RASHOMON, Akira Kurosawa (1950)

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LE VOYAGE DANS LA LUNE, Georges Méliès (1902) [version colorisé avec la BO de Air)

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AU DELÀ DU RÉEL, Ken Russell (1989)

La totalité de mon mois de février :
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Films (re)découverts :

L'HOMME QUI TUA LIBERTY VALANCE (The Man Who Shot Liberty Valance, John Ford - 1962) - 9/10 **

LES AFFAMEURS (Bend of The River, Anthony Mann - 1952) - 8/10 **
PHANTASM (Don Coscarelli - 1979) - 8/10
MILAN CALIBRE 9 (Milano Calibro 9, Fernando Di Leo - 1972) - 8/10
NE VOUS RETOURNEZ PAS (Don't look now, Nicolas Roeg - 1973) - 8/10 **
6 FEMMES POUR L'ASSASSIN (6 donne per l'assassino , Mario Bava - 1964) - 8/10
VIDÉODROME (Videodrome, David Cronenberg - 1983) - 8/10
RASHOMON (Akira Kurosawa - 1950) - 8/10
LE VOYAGE DANS LA LUNE (Georges Méliès - 1902) - 8/10

AU DELÀ DU RÉEL (Altered States, Ken Russell - 1989) - 7/10
FROM BEYOND : AUX PORTES DE L'AU-DELA (From Beyond, Stuart Gordon - 1986) - 7/10
LE JOUR OÙ LA TERRE S’ARRÊTA (The Day the Earth Stood Still, Robert Wise - 1951) - 7/10
TIRE ENCORE SI TU PEUX (Se sei vivo spara, Giulio Quest - 1967) - 7/10
L'ANTRE DE LA FOLIE (In the Mouth of Madness, John Carpenter - 1994) - 7/10
LES NERFS A VIF (Cape Fear, Martin Scorsese - 1991) - 7/10
GAME NIGHT (John Francis Daley & Jonathan Goldstein - 2018) - 7/10
PHANTASM II (Don Coscarelli - 1988) - 7/10
GREEN BOOK : SUR LES ROUTES DU SUD (Green Book, Peter Farrelly - 2018) - 7/10 **

FRONTIÈRE CHINOISE (7 Women, John Ford - 1966) - 6/10 **
PETER ET ELLIOTT LE DRAGON (Pete's Dragon, David Lowery - 2016) - 6/10
WARGAMES (John Badham - 1983) - 6/10
LE GRAND BAIN (Gilles Lellouche - 2018) - 6/10
SUMMER WARS (Samâ uôzu, Mamoru Hosoda - 2009) - 6/10
CHATS ROUGES DANS UN LABYRINTHE DE VERRE (Gatti rossi in un labirinto di vetro, Umberto Lenzi - 1975) - 6/10

ALITA: BATTLE ANGEL (Robert Rodriguez - 2019) - 5/10 **
LA TRAVERSEE DU TEMPS (Toki o kakeru shôjo, Mamoru Hosoda - 2006) - 5/10
LE VILLAGE DES DAMNÉS (Village of the Damned, John Carpenter - 1995) - 5/10

PHANTASM III: LE SEIGNEUR DE LA MORT (Phantasm III: Lord of the Dead, Don Coscarelli - 1994) - 4/10
PUPPET MASTER: THE LITTLEST REICH (Sonny Laguna &Tommy Wiklund - 2018) - 4/10

A LA RECHERCHE DU PLAISIR (Alla ricerca del piacere, Silvio Amadio - 1972) - 3/10

LA FAVORITE (The Favorite, Yorgos Lanthimos - 2018) - 2/10 **


Films revus :

LE GRAND SILENCE (Il Grande Silenzio, Sergio Corbucci - 1968) - 9/10
LES AVENTURES DE JACK BURTON DANS LES GRIFFES DU MANDARIN (Big Trouble in Little China, John Carpenter - 1986) - 9/10
ROCKY (John G. Avildsen - 1976) - 9/10
DRAGON (How to train your dragon, Dean DeBlois & Chris Sanders - 2010) - 9/10

LE CHÂTEAU DE CAGLIOSTRO (Rupan sansei: Kariosutoro no shiro, Hayao Miyazaki - 1979) - 8/10 **
LE MÉCANO DE LA GÉNÉRALE (The General, Buster Keaton - 1926) - 8/10

DRAGON 2 (How to train your dragon 2, Dean DeBlois - 2014) - 7/10

PREDATOR 2 (Stephen Hopkins - 1990) - 6/10
MUSTANG (Deniz Gamze Ergüven - 2015) - 6/10
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Thaddeus
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Message par Thaddeus »

Film du mois de février


1. Les Noces Rouges (Claude Chabrol, 1973)


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2. Vice (Adam McKay, 2018)


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3. Grâce à Dieu (François Ozon, 2018)


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Mes découvertes en détail :
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Paris qui dort (René Clair, 1924)
On croirait l’argument sorti d’un roman d’H.G. Wells qui serait passé à la moulinette boulevardière : un beau matin, le gardien de la tour Eiffel s’aperçoit que la population parisienne est victime d’un rayon paralysant et, accompagné d’une poignée d’autres survivants, entame une joyeuse tournée des grands ducs. L’œuvre tire son charme de ce que le cinéaste, emporté par l’enthousiasme de ses découvertes, ose aller au bout de celles-ci et épouser pleinement son imaginaire. Fantaisie poético-fantastique donc, sans souci de vraisemblance, influencé par la mécanique d’un Mack Sennett, et dont l’action échevelée transite par des idées de montage et de mise en scène (images gelées, accélérés, manipulations temporelles) qui relèvent plus du surréalisme que celles de maints films portant le label de l’école. 3/6

Kika (Pedro Almodóvar, 1993)
Comédie, polar, aventure d’anticipation : avec cette fable décapante sur l’ignominie des reality shows, l’auteur ose un collage de genres disparates, de registres d’émotion opposés, et revendique une indifférence presque pathologique quant au destin de ses personnages. Volontiers déroutant, plein d’idées et un peu théorique, le film convoque les forces de son univers personnel sans hésiter à en bouleverser les repères, impose une esthétique hybride qui met en pièces les simulacres, car ici l’anarchie des images est aussi un chaos de styles. Et peu à peu, ce qui n’était que chassés-croisés vaudevillesques et situations abracadabrantes devient un duel entre la championne d’optimisme et de candeur et la grande prêtresse du voyeurisme – avec une victoire de la première par K.O. à la dernière reprise. 4/6

Les noces rouges (Claude Chabrol, 1973)
Un zeste d’Assurance wilderienne avec le motif du couple d’amants criminels ourdissant le meurtre du mari. Une pincée de philosophie langienne pour celui du destin dont l’énergie contenue aboutit à un résultat autodestructeur. Et un collier de référents hitchcockiens par le biais du transfert de culpabilité et l’ontologie d’une conscience troublée. Mais surtout une peinture au scalpel des mœurs provinciales, une analyse de la passion où le sarcasme le dispute au pathétique, dont la stylisation feutre ses effets les plus prometteurs, et qui brille par l’emploi des comédiens : Stéphane Audran, beauté classieuse transpirant d’érotisme fruste, Michel Piccoli, tout de densité argileuse, et Claude Piéplu en député impuissant d’une majorité véreuse, c’est-à-dire en député véreux d’une majorité impuissante. 5/6

Streamers (Robert Altman, 1983)
Budget léger, tournage rapide dans un décor unique : une chambrée de jeunes recrues en partance pour le Vietnam, en 1965, à l’époque où Westmorland voulait mettre le paquet. Le cinéma d’Altmans’y déploie à l’instinct, profite au maximum du dispositif en panoptique dans lequel il enferme ses personnages, colle tel un vrai fauve à ses acteurs, en déjouant la lourdeur du théâtre malgré la dimension très psychologique du matériau. Mais s’il se livre après M.A.S.H. à une violente caricature de l’armée (le dortoir cloisonné de vitres fait apparaître promiscuité et transparence comme valeurs obligées du système), l’auteur cherche surtout à analyser le rapport de l’individu au groupe, la violence latente des pulsions, le court-circuitage des désirs et des interdits, au sein d’un espace clos ayant fonction de révélateur. 4/6

Paris s’éveille (Olivier Assayas, 1991)
Une histoire de jeunes Parisiens sans le sou, errant de laveries en squats sordides, tourmentés par les égarements du cœur et l’impossibilité d’échapper au sentiment de solitude. Il fuit un fait divers louche et retrouve un père immature et fantasque. Elle se veut toujours en représentation et vit enchifrenée de rêves et de fausses espérances. Écorchés dans un monde peuplé d’ombres et de fantômes, leur désir n’entre jamais en harmonie avec le réel qui les entoure. Il en va ainsi de cette chronique du mal-être contemporain, qui aimerait faire respirer l’air du temps mais achoppe sur des simagrées spécieuses (Godrèche et son jeu bien crispant), qui voudrait se hisser à la hauteur des plus grands (la caméra danse et virevolte sans timidité) mais peine à dépasser les limites d’un romanesque passablement affecté. 3/6

Martin et Léa (Alain Cavalier, 1979)
Ils se sont rencontrés presque par hasard, ont passé une nuit ensemble, et au petit matin replongent dans leur routine quotidienne. Il est manutentionnaire le jour pour pouvoir s’offrir des leçons de chant le soir. Elle est pourvoyeuse en passes juvéniles au profit d’un homme qui l’entretient et lui assure un confort luxueux. Mais dès lors qu’ils se sont trouvés, ce sera pour Martin et Léa l’apprentissage d’une nouvelle cohérence, d’une nouvelle exigence, celle du couple. Le fameux intimisme, alibi de tant de films français, est ici atteint au plus près des gestes et des corps, par la liberté d’une expression grave, rieuse, méditative, qui ne s’autocensure jamais et qui, en s’exerçant à comprendre le mécanisme de l’amour, en le confrontant au pouvoir de l’argent, renoue joliment avec la tradition du conte moral. 4/6

À tout de suite (Benoît Jacquot, 2004)
L’histoire (vraie) d’une jeune fille de bonne famille payant le prix d’une liberté nouvelle dont elle ne sait que faire, éprise d’un loulou de Belleville qui va braquer une banque dans un fracas meurtrier, au cœur des années 70. Le casse tourne mal, cavale, fuite en Espagne, puis au Maroc et en Grèce. À chaque étape de cette balade dictée par l’urgence, l’angoisse des frontière à franchir, la détresse d’une fuite en avant vidée de sens, entre désir et abandon, attente et solitude. L’occasion pour Jacquot de baigner dans l’écume de la Nouvelle Vague, avec d’un côté le recours au noir et blanc, à une caméra légère, à la voix off, et de l’autre le romantisme de l’interdit, la quête de l’étreinte, la poursuite nostalgique d’une époque où le cinéma aimait se faire en se contemplant, à la recherche d’une certaine grâce. 4/6

Grâce à Dieu (François Ozon, 2018)
Enclin aux relations torves, aux enjeux troubles et aux développements vénéneux, Ozon trouve dans l’ancrage factuel du sujet et sa dynamique de réparation la matière d’un beau film sur la détresse, la colère et la fragilité masculines. Nul didactisme, nulle dramatisation excessive, nul raccourci manichéen ne sont de mise dans un propos gouverné par l’empathie, la pondération, le désir d’avancer et de se reconstruire. Et si la narration, soudée au cheminement des personnages, se fonde sur la nécessité de rompre l’omerta d’une institution surplombante, baignée d’amour pastoral mais aux valeurs intégralement corrigées et sécularisées, il témoigne aussi d’une remarquable sûreté dans la gestion des points de vue, préférant aux rigidités du dossier la bienveillance d’une étude conduite à hauteur d’hommes. 5/6

Les garçons de Fengkuei (Hou Hsiao-hsien, 1983)
De l’aveu même de l’auteur, son quatrième long-métrage est celui qui marque ses vrais débuts. On y décèle l’amorce d’un style affirmant une distance inhabituelle dans un cinéma généralement marqué par le corps-à-corps avec les personnages et la recherche d’émotions plus franches, plus violentes. Le paysage taïwanais où errent les jeunes gens du village portuaire révèle de ce fait un autre force, celle d’un enracinement et d’une dérive, et leur histoire s’enracine dans la description d’une campagne qui semble les gober, dans la création d’un milieu documentaire d’où observer un peu de récit, dans la sûreté d’un regard posé à un moment donné et sur un lieu précis, qui organise par son fait même un fragment du monde. Les airs de Bach et de Vivaldi parachèvent le pincement au cœur laissé par ce beau film. 4/6

La toile d’araignée (Vincente Minnelli, 1955)
Parce qu’il est tourné entre Brigadoon et Van Gogh, il n’est pas étonnant de retrouver dans ce film, au-delà du propos sur l’inadaptation de l’artiste au monde extérieur et de la volonté de fondre au sein d’une atmosphère stylisée un débat sur la thérapeutique en neuropsychiatrie, une tentative consistant à soumettre les éléments dramatiques de l’action à l’ordonnance picturale du lieu où elle se développe. L’intrigue a significativement pour ressort un simple problème de décoration (à qui confier les motifs des rideaux ?) : toute la construction est axée sur ce point de départ en apparence mineur, mais qui ne tarde pas à se révéler comme le nœud même d’enjeux psychologiques (amours adultères, luttes de pouvoir imbéciles) que le cinéaste décrit avec empathie, sans adopter l’œil froid du praticien. 4/6



Et aussi :

Un grand voyage vers la nuit (Bi Gan, 2018) - 4/6
L'au-delà (Lucio Fulci, 1981) - 3/6
La favorite (Yórgos Lánthimos, 2018) - 4/6
Une intime conviction (Antoine Raimbault, 2018) - 4/6
Vice (Adam McKay, 2018) - 5/6
Schizophrenia (Gerard Kargl, 1983) - 4/6
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Films des mois précédents :
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Unn jour dans la vie de Billy Lynn (Ang Lee, 2016)
[url= http://www.dvdclassik.com/forum/viewtopic.php?f=3&t=12792&p=2723639#p2723639]Décembre 2018
Une affaire de famille (Hirokazu Kore-eda, 2018)
Novembre 2018High life (Claire Denis, 2018)
Octobre 2018Nos batailles (Guillaume Senez, 2018)
Septembre 2018Les frères Sisters (Jacques Audiard, 2018)
Août 2018Silent voice (Naoko Yamada, 2016)
Juillet 2018L'homme qui voulait savoir (George Sluizer, 1988)
Juin 2018Sans un bruit (John Krasinski, 2018)
Mai 2018Riches et célèbres (George Cukor, 1981)
Avril 2018Séduite et abandonnée (Pietro Germi, 1964)
Mars 2018Mektoub my love : canto uno (Abdellatif Kechiche, 2017)
Février 2018Phantom thread (Paul Thomas Anderson, 2017)
Janvier 2018Pentagon papers (Steven Spielberg, 2017)
Décembre 2017Lettre de Sibérie (Chris Marker, 1958)
Novembre 2017L’argent de la vieille (Luigi Comencini, 1972)
Octobre 2017Une vie difficile (Dino Risi, 1961)
Septembre 2017Casanova, un adolescent à Venise (Luigi Comencini, 1969)
Août 2017La bonne année (Claude Lelouch, 1973)
Juillet 2017 - La fille à la valise (Valerio Zurlini, 1961)
Juin 2017Désirs humains (Fritz Lang, 1954)
Mai 2017Les cloches de Sainte-Marie (Leo McCarey, 1945)
Avril 2017Maria’s lovers (Andreï Kontchalovski, 1984)
Mars 2017À la recherche de Mr Goodbar (Richard Brooks, 1977)
Février 2017Raphaël ou le débauché (Michel Deville, 1971)
Janvier 2017La la land (Damien Chazelle, 2016)
Décembre 2016Alice (Jan Švankmajer, 1987)
Novembre 2016 - Dernières nouvelles du cosmos (Julie Bertuccelli, 2016)
Octobre 2016 - Showgirls (Paul Verhoeven, 1995)
Septembre 2016 - Aquarius (Kleber Mendonça Filho, 2016)
Août 2016 - Le flambeur (Karel Reisz, 1974)
Juillet 2016 - A touch of zen (King Hu, 1971)
Juin 2016 - The witch (Robert Eggers, 2015)
Mai 2016 - Elle (Paul Verhoeven, 2016)
Avril 2016 - La pyramide humaine (Jean Rouch, 1961)
Mars 2016 - The assassin (Hou Hsiao-hsien, 2015)
Février 2016Le démon des femmes (Robert Aldrich, 1968)
Janvier 2016La Commune (Paris 1871) (Peter Watkins, 2000)
Décembre 2015Mia madre (Nanni Moretti, 2015)
Novembre 2015Avril ou le monde truqué (Franck Ekinci & Christian Desmares, 2015)
Octobre 2015Voyage à deux (Stanley Donen, 1967)
Septembre 2015Une histoire simple (Claude Sautet, 1978)
Août 2015La Marseillaise (Jean Renoir, 1938)
Juillet 2015Lumière silencieuse (Carlos Reygadas, 2007)
Juin 2015Vice-versa (Pete Docter & Ronaldo Del Carmen, 2015) Top 100
Mai 2015Deep end (Jerzy Skolimowski, 1970)
Avril 2015Blue collar (Paul Schrader, 1978)
Mars 2015Pandora (Albert Lewin, 1951)
Février 2015La femme modèle (Vincente Minnelli, 1957)
Janvier 2015Aventures en Birmanie (Raoul Walsh, 1945)
Décembre 2014Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon (Elio Petri, 1970)
Novembre 2014Lifeboat (Alfred Hitchcock, 1944)
Octobre 2014Zardoz (Sean Connery, 1974)
Septembre 2014Un, deux, trois (Billy Wilder, 1961)
Août 2014Le prix d’un homme (Lindsay Anderson, 1963)
Juillet 2014Le soleil brille pour tout le monde (John Ford, 1953)
Juin 2014Bird people (Pascale Ferran, 2014)
Mai 2014Léon Morin, prêtre (Jean-Pierre Melville, 1961) Top 100
Avril 2014L’homme d’Aran (Robert Flaherty, 1934)
Mars 2014Terre en transe (Glauber Rocha, 1967)
Février 2014Minnie et Moskowitz (John Cassavetes, 1971)
Janvier 201412 years a slave (Steve McQueen, 2013)
Décembre 2013La jalousie (Philippe Garrel, 2013)
Novembre 2013Elle et lui (Leo McCarey, 1957)
Octobre 2013L’arbre aux sabots (Ermanno Olmi, 1978)
Septembre 2013Blue Jasmine (Woody Allen, 2013)
Août 2013La randonnée (Nicolas Roeg, 1971)
Juillet 2013Le monde d’Apu (Satyajit Ray, 1959)
Juin 2013Choses secrètes (Jean-Claude Brisseau, 2002)
Mai 2013Mud (Jeff Nichols, 2012)
Avril 2013Les espions (Fritz Lang, 1928)
Mars 2013Chronique d’un été (Jean Rouch & Edgar Morin, 1961)
Février 2013 – Le salon de musique (Satyajit Ray, 1958)
Janvier 2013L’heure suprême (Frank Borzage, 1927) Top 100
Décembre 2012 – Tabou (Miguel Gomes, 2012)
Novembre 2012 – Mark Dixon, détective (Otto Preminger, 1950)
Octobre 2012 – Point limite (Sidney Lumet, 1964)
Septembre 2012 – Scènes de la vie conjugale (Ingmar Bergman, 1973)
Août 2012 – Barberousse (Akira Kurosawa, 1965) Top 100
Juillet 2012 – Que le spectacle commence ! (Bob Fosse, 1979)
Juin 2012 – Pique-nique à Hanging Rock (Peter Weir, 1975)
Mai 2012 – Moonrise kingdom (Wes Anderson, 2012)
Avril 2012 – Seuls les anges ont des ailes (Howard Hawks, 1939) Top 100
Mars 2012 – L'intendant Sansho (Kenji Mizoguchi, 1954)
Février 2012 – L'ombre d'un doute (Alfred Hitchcock, 1943)
Janvier 2012 – Brève rencontre (David Lean, 1945)
Décembre 2011 – Je t'aime, je t'aime (Alain Resnais, 1968)
Novembre 2011 – L'homme à la caméra (Dziga Vertov, 1929) Top 100 & L'incompris (Luigi Comencini, 1967) Top 100
Octobre 2011 – Georgia (Arthur Penn, 1981)
Septembre 2011 – Voyage à Tokyo (Yasujiro Ozu, 1953)
Août 2011 – Super 8 (J.J. Abrams, 2011)
Juillet 2011 – L'ami de mon amie (Éric Rohmer, 1987)
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G.T.O
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par G.T.O »

Film du mois de février

1. Le Jour des morts-vivants (George A Romero, 1985)
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Les multiples revisionnages n'ont en rien entamé de la force et acuité de ce grand film, entre cauchemar éveillé fortement politisé (on songe parfois à Buñuel), traité sur l'homme et tableau apocalyptique. Claustrophobique à souhait, traversé par d'étranges échappées rêveuses, renvoyant dos à dos toutes les formes d'idéologies en une sorte de conflit babélien, Day of the dead ajoute non seulement un nouveau jalon en matière d'horreur ( comme en atteste les scènes cannibales rageuses) mais aussi fait date en matière de réflexion sur le processus d'humanisation, montrant l'acquis comme seul rempart aux pulsions à travers le personnage génial de "Bub". A noter, une très belle fin ouverte ( l'une des plus belles de Romero), en forme de retour inespéré à un paradis perdu, image insulaire aux accents mythologiques, faisant écho à la domination des morts-vivants ouvrant le film. La boucle est bouclée.


2. Le Diable probablement (Robert Bresson, 1976)
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Autre apocalypse avec ce film consacré à la déshumanisation. Moins manifeste sur la jeunesse et esprit 68, que de son écoeurement et lassitude, Le Diable probablement est un film prenant à rebours toutes les habitudes du cinéma français, son inévitable romantisme pour y déceler, comme Goethe, toute la part morbide. Nul salut ici, encore moins de rédemption grâce à l'amour, ni de réelle fascination d'ailleurs pour le tragique, Le Diable probablement est un film hébété, comme engourdi, qui à l'image de son final, témoigne de la surprise de la mort, frappant sans distinction ni considération pour l'âge. Un film sur l'échec de l'idéalisme et utopies.


3. Quatre nuits d'un rêveur (Robert Bresson, 1970)
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Antérieur aux procès de déshumanisation des derniers films de Bresson, le film Quatre nuits d'un rêveur fait figure de parenthèse onirique, quasiment enchanteresse, tant il fait montre d'une inattendue douceur de la part du réalisateur, envisageant la rencontre et la romance comme l'hypothèse improbable et bref interlude d'un monde devenant de plus en plus aliénant et dur, confinant les êtres dans d'insondables solitudes.
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Thaddeus
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Thaddeus »

Gounou a écrit :Mars 2019

Les Eternels (Jia Zhangke) 8/10
Full Contact (Ringo Lam) 6,5/10
Les Gardiens de la Galaxie 2 (James Gunn) 4,5/10

RE :
Oh, un revenant !!!

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AntonChigurh
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par AntonChigurh »

49 films vus en Février dont 46 découverts.
Un bilan du mois essentiellement dominé par le cinéma français et le western 8) :
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Le grand vainqueur est Conte d'été d'Éric Rohmer.
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L'Armée des ombres-Jean-Pierre Melville
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L'Appât-Bertrand Tavernier
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Irréprochable-Sébastien Marnier
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Wichita-Jacques Tourneur
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The Ballad of Cable Hogue-Sam Peckinpah
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El mercenario-Sergio Corbucci
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Breezy-Clint Eastwood
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Duel-Steven Spielberg
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La Planète des singes : L'Affrontement-Matt Reeves
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Les Veuves-Steve McQueen
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La série documentaire du mois : Conversations with a Killer: The Ted Bundy Tapes (Netflix)
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Jeremy Fox
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Jeremy Fox »

Je note Irréprochable :wink:
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AntonChigurh
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par AntonChigurh »

Jeremy Fox a écrit :Je note Irréprochable :wink:
Je pense que tu vas apprécier :wink: .
Marina Foïs y est assez hallucinante dans ce premier film de Sébastien Marnier.
J'ai beaucoup aimé le jeu de Benjamin Biolay également.
Une belle découverte !.
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Jack Carter
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Jack Carter »

Jeremy Fox a écrit :Je note Irréprochable :wink:
Je lui ai mis 6.5 ou 7 il y a deux ou trois mois, Marina Fois excellente, comme souvent.
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The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Watkinssien »

Jeremy Fox a écrit :Je note Irréprochable :wink:
Prétentieux!
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Flol »

Thaddeus a écrit :
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Major Tom »

Bon alors il va falloir un jour que je me remette à noter tous les films que je vois. :oops: En attendant, pour février, mon film du mois fut :

Attaque (Attack! - 1956) de Robert Aldrich

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(Au fait, Rick Blaine, à un moment je les ai quand même vu courir en zigzag, hein. :mrgreen:)
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Jeremy Fox
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Jeremy Fox »

Major Tom a écrit :Bon alors il va falloir un jour que je me remette à noter tous les films que je vois. :oops: En attendant, pour février, mon film du mois fut :

Attaque (Attack! - 1956) de Robert Aldrich
8)
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Rick Blaine »

Major Tom a écrit :
(Au fait, Rick Blaine, à un moment je les ai quand même vu courir en zigzag, hein. :mrgreen:)
J'e me suis mordu pour ne pas rire devant cette scène en pensant à notre discussion. :mrgreen:
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Major Tom »

Rick Blaine a écrit :
Major Tom a écrit :
(Au fait, Rick Blaine, à un moment je les ai quand même vu courir en zigzag, hein. :mrgreen:)
J'e me suis mordu pour ne pas rire devant cette scène en pensant à notre discussion. :mrgreen:
:lol:
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