Richard Lester
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- A mes délires
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Richard Lester
EDIT DE LA MODERATION:
Vous pouvez également consulter les topics consacrés à
Les trois mousquetaires (1973)
La rose et la flêche (1976)
Superman II (1980)
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The Four Musketeers (1974)
Il serait superflu que je revinsse sur les qualités précédemment évoquées à propos du premier volet (Les Trois Mousquetaires), les deux films n'en faisant qu'un à l'origine.
Mais ici, comme l'histoire y invite, le chatoiement se pare de nuances sombres et l'insouciance et l'exubérance se lestent de gravité.
Sur le mode de la réminiscence aux accents nostalgiques, le film fait admirer l'art du montage qui caractérise si bien le cinéma de Richard Lester.
Il fait aussi admirer Faye Dunaway, impériale et sans rivale dans le rôle de Milady de Winter.
N'était la version de George Sidney marquée du sceau de la MGM, cette adaptation du classique d'Alexandre Dumas serait elle aussi sans rivale.
Tout juste confierais-je que Constance Bonacieux eût mérité plus seyante interprète que Raquel Welsh.
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Les trois mousquetaires (1973)
La rose et la flêche (1976)
Superman II (1980)
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The Four Musketeers (1974)
Il serait superflu que je revinsse sur les qualités précédemment évoquées à propos du premier volet (Les Trois Mousquetaires), les deux films n'en faisant qu'un à l'origine.
Mais ici, comme l'histoire y invite, le chatoiement se pare de nuances sombres et l'insouciance et l'exubérance se lestent de gravité.
Sur le mode de la réminiscence aux accents nostalgiques, le film fait admirer l'art du montage qui caractérise si bien le cinéma de Richard Lester.
Il fait aussi admirer Faye Dunaway, impériale et sans rivale dans le rôle de Milady de Winter.
N'était la version de George Sidney marquée du sceau de la MGM, cette adaptation du classique d'Alexandre Dumas serait elle aussi sans rivale.
Tout juste confierais-je que Constance Bonacieux eût mérité plus seyante interprète que Raquel Welsh.
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- David O. Selznick
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Robin and Marian (La Rose et la flêche), Richard Lester.
Joli film plein de bonne volonté qui revisite avec malice le personnage de Robin des Bois, dans l'esprit du 20 ans après d'Alexandre Dumas. On retrouve donc Robin, Petit-Jean, Marian, le Sheriff de Nottingham, un peu plus vieux, souffrant du poids des ans. Les passions se retomber, plus grand monde n'a encore le goût de la guerre, mais il faut toujours livrer bataille. Lester brode ainsi autour de ces thèmes, et offre au couple Sean Connery/Audrey Hepburn de très beaux moments de retrouvailles. Malgré tout, la faiblesse du budget éclate presque à chaque plan, même si la photographie est très belle. Les quelques scènes d'action sont assez molles (ce qui peut se justifier quand elles mettent en scène Robin et ses potes croûlants, mais pas quand il s'agit des autres soldats censés être jeunes et vaillants), ce qui demande au spectateur une certaine indulgence. Lester parsème le métrage de plein de petits gags discrets qui rappellent qu'il est bien là. La fin reste néanmoins assez inattendue et très émouvante, donnant à l'ensemble des airs de tragédie antique, et achevant de créer la légende des amants de Sherwood.
On notera la très courte apparition d'une Victoria Abril toute jeunette. D'ailleurs tous les rôles sont excellemment interprétés (Richard Harris, Robert Shaw, Ian Holm, entre autres).
Joli film plein de bonne volonté qui revisite avec malice le personnage de Robin des Bois, dans l'esprit du 20 ans après d'Alexandre Dumas. On retrouve donc Robin, Petit-Jean, Marian, le Sheriff de Nottingham, un peu plus vieux, souffrant du poids des ans. Les passions se retomber, plus grand monde n'a encore le goût de la guerre, mais il faut toujours livrer bataille. Lester brode ainsi autour de ces thèmes, et offre au couple Sean Connery/Audrey Hepburn de très beaux moments de retrouvailles. Malgré tout, la faiblesse du budget éclate presque à chaque plan, même si la photographie est très belle. Les quelques scènes d'action sont assez molles (ce qui peut se justifier quand elles mettent en scène Robin et ses potes croûlants, mais pas quand il s'agit des autres soldats censés être jeunes et vaillants), ce qui demande au spectateur une certaine indulgence. Lester parsème le métrage de plein de petits gags discrets qui rappellent qu'il est bien là. La fin reste néanmoins assez inattendue et très émouvante, donnant à l'ensemble des airs de tragédie antique, et achevant de créer la légende des amants de Sherwood.
On notera la très courte apparition d'une Victoria Abril toute jeunette. D'ailleurs tous les rôles sont excellemment interprétés (Richard Harris, Robert Shaw, Ian Holm, entre autres).
« Vouloir le bonheur, c'est déjà un peu le bonheur. » (Roland Cassard)
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The Knack... and how to get it
Comédie sixties de Richard Lester sur l'art de la séduction (le "knack"). Un gars est jaloux du succès de l'autre, puis une fille débarque et va tout changer...
A l'époque, ça devait faire l'effet d'un film-culte instantané, avec ses petits effets de montage, son ton insouciant et désinvolte... Mais maintenant, c'est surtout assez lourdaud, certes sympathique par moments, mais sans grand intéret... Les acteurs sont vraiment à baffer.
Palme d'Or pour ce truc???
Comédie sixties de Richard Lester sur l'art de la séduction (le "knack"). Un gars est jaloux du succès de l'autre, puis une fille débarque et va tout changer...
A l'époque, ça devait faire l'effet d'un film-culte instantané, avec ses petits effets de montage, son ton insouciant et désinvolte... Mais maintenant, c'est surtout assez lourdaud, certes sympathique par moments, mais sans grand intéret... Les acteurs sont vraiment à baffer.
Palme d'Or pour ce truc???
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A Hard Day's Night (Quatre garçons dans le vent) : En 1963, Richard Lester qui était loin d'être un manche filme cette comédie en pleine Beatlesmania. Les quatre héros sont donc John, Paul, George et Ringo qui interprétent....John,Paul, George et Ringo, soit leur propre rôle. Le côté docu avec la caméra portée rajoute au réalisme lors des séquences de rues où les membres sont accostés par des fans déchaînés. Plus tard, pendant les live, et surtout à la fin on retrouve la même hystérie collective, enfants, jeunes adolescents, femmes ou garçons en pleurs, vociférant. Une des raisons pour laquelle les Beatles arrêterent de faire des tournées. J'ai entendu dire que les cris des spectateurs étaient parfois plus forts que la musique elle-même quand ils jouaient. En revoyant les images d'archives on voit aussi que certaines personnes dépassées par leurs émotions s'évanouissaient. Ce n'était pas si grave dans une salle, assises sur des sièges, en revanche ça l'était beaucoup plus dans un stade, avec des barrières et des grilles de protection.
La réalisation n'est pas géante, c'est assez plan plan sauf au début avec l'utilisation de la caméra grand angle. L'humour varie de situations absurdes en situations confuses, on sourit sans rire à s'en décrocher la machoire. Mais je ne crois pas que c'était l'objectif. Ici, on essaie de montrer un dizième de ce qu'ils pouvaient vivre au quotidien, entre lettres par centaines, concerts à guichets fermés, ragots et autres aventures en tout genre.
Le son est très bon, il baisse sensiblement à la fin d'un dialogue pour mettre en avant la musique, surtout en DTS.
Pour les fans, c'est un agréable divertissement avec quelques tubes en puissance, rien que pour les chansons c'est bien de le voir, même si c'est loin de valoir le coffret Anthologie. Pour les autres, on peut faire l'impasse.
6.5/10
La réalisation n'est pas géante, c'est assez plan plan sauf au début avec l'utilisation de la caméra grand angle. L'humour varie de situations absurdes en situations confuses, on sourit sans rire à s'en décrocher la machoire. Mais je ne crois pas que c'était l'objectif. Ici, on essaie de montrer un dizième de ce qu'ils pouvaient vivre au quotidien, entre lettres par centaines, concerts à guichets fermés, ragots et autres aventures en tout genre.
Le son est très bon, il baisse sensiblement à la fin d'un dialogue pour mettre en avant la musique, surtout en DTS.
Pour les fans, c'est un agréable divertissement avec quelques tubes en puissance, rien que pour les chansons c'est bien de le voir, même si c'est loin de valoir le coffret Anthologie. Pour les autres, on peut faire l'impasse.
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- k-chan
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Snif, il est beau et triste ce film.Holly Golightly a écrit :Oh la la, qu'est-ce qu'il est beau le couple Hepburn-Connery. Cette scène où elle lui demande si il la trouve encore belle... Et la scène qui suit, dans les blés... Ou quand elle lui apprendbruce randylan a écrit :La rose et la flèche.
La aussi trés beau moment entre l'humour ( pince sans rire ) et la mélancolie poignante. C'est sur que le scenario excellent qui raconte la suite de robin des bois 20 ans après l'histoire "officiel" a de quoi offrir bons nombres de scènes généreuses.
Richard Lester ne s'en prive pas et jouer beaucoup avec la complicité du spectateur pour des passages oscillant donc entre le clin d'oeil ( l'assaut et l'évasion de la forteresse revisitée, Robin et ses camarades ) et lucidité sur la psychologie des personnages ( marianne au Couvent, Robin immature ).
les acteurs - excellents - jouent sur les 2 registres avec une complicité jubilatoire. Audrey Hebpurn est toujours autant délicieuse.
En revanche, je ne sais pas si celà est voulu ou, mais l'aspect réduit du budget et de la reconstitution rappellent beaucoup l'aspect moyen-âgeux de Sacrée Graal.
Mais ce qui reste le plus en mémoire sont les scènes entre Robin et Marianne, surtout la fin, terriblement romantique et belle.Mais je retiendrai aussi la scène entre Marianne et Petit Jean, un sommet d'émotion pour moi,
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Très très envie de revoir ce film, c'est un bijou.
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Quatre garçons dans le vent (1964) de Richard Lester
7/10
Si vous n’êtes pas fan des Beatles, alors disparaissez, il n’y a rien à voir. Par contre, si vous êtes fan ou si vous aimez tout simplement bien ce groupe légendaire (comme moi), eh bien, ça vous plaira certainement.
L’histoire est plus que secondaire. On peut presque parler d’un film documentaire, car on suit les Beatles lors de l’enregistrement d’une émission télé. Le plaisir vient surtout des situations farfelues (très humour British) mais souvent drôles, des répliques qui font mouche (Un vieil homme :‘C’est pour des gens comme vous que j’ai fait la guerre’ – Ringo Starr : ‘Je suis sur que vous regrettez de l’avoir gagné.’) et, bien sûr, des quelques merveilleuses chansons éparpillées dans le film (le petit medley final fait vraiment du bien). Si je voulais faire ma difficile, je dirais qu’il n’y en avait pas encore assez (il y en a qui sont jamais contente, oui, je sais).
C'est intéressant de voir ce groupe sous un autre angle. Ici, on est plus ou moins dans leur intimité et l'ensemble est fort sympathique.
7/10
Si vous n’êtes pas fan des Beatles, alors disparaissez, il n’y a rien à voir. Par contre, si vous êtes fan ou si vous aimez tout simplement bien ce groupe légendaire (comme moi), eh bien, ça vous plaira certainement.
L’histoire est plus que secondaire. On peut presque parler d’un film documentaire, car on suit les Beatles lors de l’enregistrement d’une émission télé. Le plaisir vient surtout des situations farfelues (très humour British) mais souvent drôles, des répliques qui font mouche (Un vieil homme :‘C’est pour des gens comme vous que j’ai fait la guerre’ – Ringo Starr : ‘Je suis sur que vous regrettez de l’avoir gagné.’) et, bien sûr, des quelques merveilleuses chansons éparpillées dans le film (le petit medley final fait vraiment du bien). Si je voulais faire ma difficile, je dirais qu’il n’y en avait pas encore assez (il y en a qui sont jamais contente, oui, je sais).
C'est intéressant de voir ce groupe sous un autre angle. Ici, on est plus ou moins dans leur intimité et l'ensemble est fort sympathique.
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Peut-être que ceux que ça intéresse sont encore devantNestor Almendros a écrit :et LE FORUM EN FOLIE n'intéresse personne alors...
En fait, je me suis dit que le 'Forum en folie' durerait trop longtemps et que ça finirait trop tard...(et c'est là que je me rend compte que je suis toujours réveillée et devant mon ordi )
Pour finir, j'ai choisi 'Le forum DVDClassik (en folie?)'
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et c'est vraiment dommage.Nestor Almendros a écrit :et LE FORUM EN FOLIE n'intéresse personne alors...
Excellente surprise que ce film assez méconnu de la filmo de Richard Lester.
Un régal de bout en bout.
On pense autant aux Monty Python qu'à Woody Allen, Mel Brooks ou Blake Edwards. Le rythme et les dialogues sont ébouriffants.
C'est vraiment davantage une comédie qu'une comédie musicale (les chansons sont réduites à peau de chagrin d'après ce que j'ai pu lire par rapport à la version théâtrale).
C'est un des derniers rôles de Buster Keaton (ça faisait donc partie d'une soirée Keaton) et c'est sans doute dommage parce qu'il n'y aura sans doute pas de rediffusion.
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Je croise ce film depuis quelques temps à la médiathèque (dvd paru chez MGM il me semble) mais ça ne m'a jamais trop inspiré (pas fan de Lester, en plus). Une redif' est prévue, pour les câblés, mardi 2 à 15h mais je crains que ce soit une vf imposée (c'était en VM ce soir). Je tenterai quand même, tu m'as convaincu.AtCloseRange a écrit :et c'est vraiment dommage.Nestor Almendros a écrit :et LE FORUM EN FOLIE n'intéresse personne alors...
Excellente surprise que ce film assez méconnu de la filmo de Richard Lester.
Un régal de bout en bout. (...) C'est un des derniers rôles de Buster Keaton (ça faisait donc partie d'une soirée Keaton) et c'est sans doute dommage parce qu'il n'y aura sans doute pas de rediffusion.
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Pour un tel film, la VF me semble bien hasardeuse. C'est comme voir un Woody Allen ou "A Hard Day's Night" en français.Nestor Almendros a écrit :Je croise ce film depuis quelques temps à la médiathèque (dvd paru chez MGM il me semble) mais ça ne m'a jamais trop inspiré (pas fan de Lester, en plus). Une redif' est prévue, pour les câblés, mardi 2 à 15h mais je crains que ce soit une vf imposée (c'était en VM ce soir). Je tenterai quand même, tu m'as convaincu.AtCloseRange a écrit : et c'est vraiment dommage.
Excellente surprise que ce film assez méconnu de la filmo de Richard Lester.
Un régal de bout en bout. (...) C'est un des derniers rôles de Buster Keaton (ça faisait donc partie d'une soirée Keaton) et c'est sans doute dommage parce qu'il n'y aura sans doute pas de rediffusion.
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Il me semble qu'il y a aussi une redif' le 08/01 à 15h.Nestor Almendros a écrit :Je croise ce film depuis quelques temps à la médiathèque (dvd paru chez MGM il me semble) mais ça ne m'a jamais trop inspiré (pas fan de Lester, en plus). Une redif' est prévue, pour les câblés, mardi 2 à 15h mais je crains que ce soit une vf imposée (c'était en VM ce soir). Je tenterai quand même, tu m'as convaincu.AtCloseRange a écrit : et c'est vraiment dommage.
Excellente surprise que ce film assez méconnu de la filmo de Richard Lester.
Un régal de bout en bout. (...) C'est un des derniers rôles de Buster Keaton (ça faisait donc partie d'une soirée Keaton) et c'est sans doute dommage parce qu'il n'y aura sans doute pas de rediffusion.
Si j'ai le temps, je le regarderais peut-être...
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- David O. Selznick
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Royal Flash, Richard Lester, 1975
Sacrée pépite que voilà. Un film qui m'était totalement inconnu, et qui s'est avéré absolument jouissif. Malcom McDowell incarne un héros british dont la légende est fondée sur une vilaine imposture. Lester nous balade dans une Europe début XIXe, dans des palais aux intérieurs vraiment splendides qui ravissent autant l'oeil que les costumes de style empire, le tout magnifiquement emballé par la photographie de Geoffrey Unsworth. McDowell s'amuse et révèle un surprenant corps burlesque, toujours en mouvement. Le film est assez riche en action et cascades, avec des combats à l'épée vraiment bien foutus, un rythme plus qu'enlevé, et toujours ce talent de Lester pour caser des gags partout, sans hésiter à verser dans le mauvais goût. Royal Flash est une sorte de James Bond avant l'heure, toujours prêt à céder aux avances de jolies demoiselles (on croise notamment Lola Montès !). Dans le rôle du méchant on a Oliver Reed en Bismarck, qui enlève le capitaine Flash et le fait participer à un complot rocambolesque qui doit lui permettre d'unifier l'Allemagne et de régner sur elle. Bon, c'est assez irrésumable, mais j'ai adoré l'ambiance de ce divertissement assez friqué mine de rien et dont la fin laisse entrevoir un possibilité de suite.
Sacrée pépite que voilà. Un film qui m'était totalement inconnu, et qui s'est avéré absolument jouissif. Malcom McDowell incarne un héros british dont la légende est fondée sur une vilaine imposture. Lester nous balade dans une Europe début XIXe, dans des palais aux intérieurs vraiment splendides qui ravissent autant l'oeil que les costumes de style empire, le tout magnifiquement emballé par la photographie de Geoffrey Unsworth. McDowell s'amuse et révèle un surprenant corps burlesque, toujours en mouvement. Le film est assez riche en action et cascades, avec des combats à l'épée vraiment bien foutus, un rythme plus qu'enlevé, et toujours ce talent de Lester pour caser des gags partout, sans hésiter à verser dans le mauvais goût. Royal Flash est une sorte de James Bond avant l'heure, toujours prêt à céder aux avances de jolies demoiselles (on croise notamment Lola Montès !). Dans le rôle du méchant on a Oliver Reed en Bismarck, qui enlève le capitaine Flash et le fait participer à un complot rocambolesque qui doit lui permettre d'unifier l'Allemagne et de régner sur elle. Bon, c'est assez irrésumable, mais j'ai adoré l'ambiance de ce divertissement assez friqué mine de rien et dont la fin laisse entrevoir un possibilité de suite.
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- Profondo Rosso
- Howard Hughes
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The Knack and How to get it de Richard Lester (1965)
L'exemple typique de la production à la pointe la modernité dans les 60's et pratiquement irregardable aujourd'hui. On suis le duel entre un instituteur timide et maladroit et son colocataire tombeur de ses dames pour les grâce d'une jeune fille. Experimentations datées et inutiles de Lester (accélérations,avalanches de zoom, caméra à l'épaule à foisons,rembobinages...)qui se veulent psyché, narration brouillone, le tout contribuant à un ensemble des plus plombant et ennuyeux. Un cachet "jeune" assez caricatural où ils sont présenté comme tellement libre face au vieux obtus et coincés. Hormis une certaines liberté de ton dans les dialogues pour l'époque concernant le sexe quasi rien à sauver.Heureusement ça a le mérité d'être court, 1h20 à peine quoique ça fait long le scopitone. Si ses film sur les Beatles sont du même acabit je crois que je vais m'abstenir malgré mon amour des Fab Four. 1/6 pour le score pop jazzy de John Barry
L'exemple typique de la production à la pointe la modernité dans les 60's et pratiquement irregardable aujourd'hui. On suis le duel entre un instituteur timide et maladroit et son colocataire tombeur de ses dames pour les grâce d'une jeune fille. Experimentations datées et inutiles de Lester (accélérations,avalanches de zoom, caméra à l'épaule à foisons,rembobinages...)qui se veulent psyché, narration brouillone, le tout contribuant à un ensemble des plus plombant et ennuyeux. Un cachet "jeune" assez caricatural où ils sont présenté comme tellement libre face au vieux obtus et coincés. Hormis une certaines liberté de ton dans les dialogues pour l'époque concernant le sexe quasi rien à sauver.Heureusement ça a le mérité d'être court, 1h20 à peine quoique ça fait long le scopitone. Si ses film sur les Beatles sont du même acabit je crois que je vais m'abstenir malgré mon amour des Fab Four. 1/6 pour le score pop jazzy de John Barry