Russ Meyer (1922-2004)
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Russ Meyer (1922-2004)
J'ai entendu ça à la radio.
Le cinéaste américain est mort à Hollywood, à 82 ans.
Furieusement indépendant et underground, il a réalisé une vingtaine de films et ne tournait plus depuis Beneath the valey of the ultra-vixen (1979).
On le connaît surtout pour son goût des mesdames ayant beaucoup de conversation, qu'il savait si bien mettre en valeur à grand renforts de plongées et contre-plongées. Je n'ai vu de lui que Faster pussycat, kill ! kill !. Il faut dire que ses films sont assez rares, mais il en existe quelques-uns en DVD.
Son humour est sympathique, un petit côté anar voire féministe pas déplaisant (ses femmes sont toujours fortes et conquérantes, pas du tout des objets sexuels).
On m'a dit beaucoup de bien également de Beyond the valley of the dolls (lien vers le topic sur le forum).
Le cinéaste américain est mort à Hollywood, à 82 ans.
Furieusement indépendant et underground, il a réalisé une vingtaine de films et ne tournait plus depuis Beneath the valey of the ultra-vixen (1979).
On le connaît surtout pour son goût des mesdames ayant beaucoup de conversation, qu'il savait si bien mettre en valeur à grand renforts de plongées et contre-plongées. Je n'ai vu de lui que Faster pussycat, kill ! kill !. Il faut dire que ses films sont assez rares, mais il en existe quelques-uns en DVD.
Son humour est sympathique, un petit côté anar voire féministe pas déplaisant (ses femmes sont toujours fortes et conquérantes, pas du tout des objets sexuels).
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en tout cas, le père meyer a du bien profiter de la vie.
extrait de Faster pussycat.
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Max Schreck a écrit :en tout cas, le père meyer a du bien profiter de la vie.
extrait de Faster pussycat.
Pas tant que ça !!
Article :AlloCiné
S.O.S homme battu !
Il n'y a pas que les femmes qui subissent des violences conjugales, les hommes aussi. Le metteur en scène Russ Meyer peut témoigner.
La compagne de ce dernier a été reconnue coupable lundi à Los Angeles de violence conjugale à son encontre. Agé de 77 ans, Russ Meyer accuse Debra Angela Masson, 39 ans, de l'avoir frappé au visage de façon répétée le 25 mai dernier alors qu'il faisait la sieste dans leur résidence sur les collines d'Hollywood.
Dans sa plainte devant la justice, le septuagénaire affirme que ce n'est pas la première fois, en quatorze ans de vie commune, qu'il est agressé par sa compagne. " L'an dernier, a-t-il indiqué, elle s'est servie d'un revolver que je possède et dans un moment de colère, a fait un trou dans un mur de ma maison ".
Pour ceux qui ne connaissent pas Russ Meyer, il faut savoir que dans les années 60 et 70, cet ancien photographe professionnel de Playboy a connu ses heures de gloire grâce à des réalisations plutôt excitantes. En une quinzaine de titres, il va pratiquer l'exploration du sexe, The Immoral Mr. Teas (1959), Faster, Pussycat ! Kill ! Kill ! (1965), Vixen (1968) et Supervixens (1975) constituant ses titres phares. Le point commun de tous ses longs métrages est sans conteste la présence à l'écran de pin-up aux formes mammaires démesurées, défiant toutes les lois de l'apesanteur. Obsédé par les gros seins, il a fait ainsi tourner ses héroïnes aux décolletés Grand Canyon dans des intrigues certes rudimentaires mais toujours pimentées de violence, de cuir et de bondage .
Désormais, Russ ne sait plus à quel saint se vouer !
Malgré l'incident qui est rapporté dans le topic au-dessus, je pense qu'on peut dire, sans machisme exacerbé, que Russ Meyer a eu une belle vie.
La nostalgie m'étreint en ce moment en pensant à la première fois où j'ai découvert ses films dans les salles des Grand Boulevards de Paris. C'était vraiment fun...
Bien triste tout ça quand même.
Si le Paradis existait, Russ Meyer parviendrait-il à y entrer ?
La nostalgie m'étreint en ce moment en pensant à la première fois où j'ai découvert ses films dans les salles des Grand Boulevards de Paris. C'était vraiment fun...
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J'ai appris la nouvelle et là je débarque. J'aime tout ce qu'il a fait hormis Lorna que je trouve trop superficiel et un ou deux trois autres films que je juge mineurs. Je me souviens d'un numéro de Vidéo 7, et je me suis rué sur les VHS peu de temps après la lecture pour rentrer dans l'univers du cinéaste. J'ai adoré le choc des images, le ton désopilant, le montage, la vivacité des situations. Supervixens vu il y a plus de cinq ans m'a conquis et depuis je n'ai pas décroché. Il était fou des femmes, il ne pouvait pas s'en passer. Il adorait les poitrines opulentes, pour lui c'était comme une drogue, impossible de ne pas y penser une seule journée. Mais au-delà de ça, c'était un metteur en scène bourré d'idées, pas le plus grand de tous, mais dans son genre, le meilleur, il a révolutionné le nudie. Par contre, il était harcelé par sa secrétaire qui possède tous les droits vidéo de ses films ce qui explique que les éditions DVD soient aussi pourries et qu'elles mettent du temps à sortir.
Il était déjà culte, fou, obsédé. Il devient une légende.
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Russ Meyer, certes, fut un réalisateur de cinéma bis mais qui fut certainement plus novateur que bcp de cinéastes à la carrière plus estimée...Je pense que Scorsese et Tarantino ont dû être influencé par son sens du cadre et du montage...et un ton inimitable, entre Penthouse et Tex Avery...Je jubile bcp en voyant ses films, même les moins bons...
Son chef d'oeuvre: Supervixens avec un grand Charles Napier...
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- David O. Selznick
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peut-être TF1 va-t-il bouleverser ses programmes pour lui rendre hommage ?
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Questions nichons ils ne sont pas en reste (cf. leurs émissions) mais ça m'étonnerait.Max Schreck a écrit :peut-être TF1 va-t-il bouleverser ses programmes pour lui rendre hommage ?
J'ai du voir deux ou trois films de ce Monsieur. C'est très fun. J'ai très vite compris qu'il échappait à la misogynie de certains de ses collègues.
Des films féministes en faitZoé a écrit :Questions nichons ils ne sont pas en reste (cf. leurs émissions) mais ça m'étonnerait.Max Schreck a écrit :peut-être TF1 va-t-il bouleverser ses programmes pour lui rendre hommage ?
J'ai du voir deux ou trois films de ce Monsieur. C'est très fun. J'ai très vite compris qu'il échappait à la misogynie de certains de ses collègues.
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Exactement !Carlotta Montay a écrit :Des films féministes en faitZoé a écrit : Questions nichons ils ne sont pas en reste (cf. leurs émissions) mais ça m'étonnerait.
J'ai du voir deux ou trois films de ce Monsieur. C'est très fun. J'ai très vite compris qu'il échappait à la misogynie de certains de ses collègues.
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Très bel hommage à ce môssieur qui m'aura empêché de dormir correctement de nombreuses heures ( en re-pensant à deux potes de passage, du temps où j'étais sur Nation, ayant décidé de se matter ma collection de Russ Meyer pour découvrir... et pousser des cris de joies et autres éclats de rires toute la nuit dans le salon à coté ).bogart a écrit :Désormais, Russ ne sait plus à quel saint se vouer !
Le ( grand ) père des "BIKINI BANDITS" de Steve Grasse ( je sais ) nous a quitté : et lui, non plus, ce n'était pas un ange, Charlie
Mériterait que je me re-sorte mes vieilles VHS poussérieuses pour re-voir ces sexes masculins tendus jusqu'à la démesure du godemichet en tenant le rôle avant qu'un frère ne désire se taper sa soeur ( Pallardy n'a rien inventé - et je prépare à me faire frapper ) ou que Charles Napier continue à violer deux filles simultanément une hache plantée dans l'dos... Et puis ces créatures étranges aux proportions me faisant me ramasser de sales notes en dessin anatomiques, qui gambadaient nues dans les étendues désertiques du décor ou se frottant à un arbre. Etc, etc
Adieu, l'artiste, tu nous manqueras
Russ Meyer fut à ma libido, ce que papy Herschell Gordon Lewis ( dans la même tranche d'âge ), le Pape, fut au gore : in-dis-pen-sa-ble !!!
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Supervixens
Beaucoup moins accroché que pour le génial Faster PussyCat Kill kill.
Après l'amusante scène d'ouverture avec SuperLorna et le massacre dans la baignoire, ça devient vraiment n'importe quoi jusqu'à la réapparition de Charles Napier. La disparition de la censure fait que les ficelles deviennent vite un peu trop grosses. Plus de scénario et des (gros) plans de poitrines qui deviennent beaucoup trop prévisibles et répétitifs pour surprendre ou amuser.
Bon, comme c'est Russ Meyer, il y a quand même pas mal d'humour, mais je me suis quand même ennuyé pendant les épisodes SuperEula et SuperSoul.
Beaucoup moins accroché que pour le génial Faster PussyCat Kill kill.
Après l'amusante scène d'ouverture avec SuperLorna et le massacre dans la baignoire, ça devient vraiment n'importe quoi jusqu'à la réapparition de Charles Napier. La disparition de la censure fait que les ficelles deviennent vite un peu trop grosses. Plus de scénario et des (gros) plans de poitrines qui deviennent beaucoup trop prévisibles et répétitifs pour surprendre ou amuser.
Bon, comme c'est Russ Meyer, il y a quand même pas mal d'humour, mais je me suis quand même ennuyé pendant les épisodes SuperEula et SuperSoul.