Pour ceux qui ne connaîtraient pas Guy Gilles (et ils doivent être nombreux, moi-même euh...

Bonne lecture

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
Il faut souligner la splendeur formelle de ces films : un sens extraordinaire du cadre et de la lumière qui, bien au-delà de la « belle image », cherche à retenir la beauté fugace du monde (des objets, des couleurs, des corps, des visages), tandis que le présent s'égrène dans une conception très singulière du montage. Par ailleurs, aucun autre cinéaste (outre Coppola) ne me semble avoir utilisé aussi finement que Gilles l'alternance du noir et blanc et de la couleur (dans L'Amour à la mer, Au pan coupé, Absences répétées, Nuit docile) pour marquer des ruptures entre des temps, des espaces ou des états de conscience inconciliables – la mélancolie s'inscrivant alors à même l'image. Depuis une dizaine d'années s'écrit un nouveau chapitre de la vie cinématographique de Guy Gilles, dont la rétrospective proposée par la Cinémathèque française sera le moment fort : la constitution progressive, et de moins en moins confidentielle, du public qu'il n'eut jamais de son vivant.
Je suis le forum de loin en loin, après en avoir été l'un des piliers (en termes de quantité de posts, du moins, et sous un autre pseudo), mais quelque chose me dit que tu es notre plus fidèle spectateur, Brucebruce randylan a écrit :Non ! A demain !
Je sais, c'est une remarque récurrente dans notre cahier de doléances et sur le web. Disons que la maison essaie de faire au mieux, avec le nombre de créneaux disponibles dans une journée, notre fermeture le mardi, notre équipe de projectionnistes et un équilibre entre les cycles à 2 séances et les cycles à une séance (principe de réalité). D'une manière générale les séances l'aprèm font râler tout le monde. Mais une journée de 24h n'est pas extensiblebruce randylan a écrit : D'ailleurs j'en profite pour ronchonner contre les diffusions uniques de certains cycles (plusieurs Guy Gilles, Vietnam ou les femmes dans le cinéma chinois - par ailleurs des films plus que rares et introuvables) surtout en pleine journée durant la semaine... C'est pas très sympa pour ceux qui travaillent
MerciSuper Soul a écrit : je relaie ton ronchonnement !
J'ai réussi mais il a fallut harceler le chef au téléphone et litéralement courir pour arriver 1 minute avant la coupure des lumières. Et je ne regrette pas car ça aurait été dommage de rater ça !bruce randylan a écrit : On verra demain si j'arrive à quitter le boulot de (très) bonne heure pour Nuit docile à 17h00