Robert Flaherty (1884-1951)

[Jeremy Fox]

Olivier Bitoun s'est attaqué à un gros morceau avec Le coffret Robert Flaherty aux Editions Montparnasse comprenant 4 films du cinéaste.

Vos avis et commentaires sont les bienvenus ici même.

[Père Jules]

Nanouk l'Esquimau (1922)



Documentaire d'une valeur inestimable. On est sans cesse partagé entre le rire, l'émotion, la curiosité et l'inquiétude avec ce film de Flaherty qui constitue également un très beau travail ethnographique. Il faut voir Nanouk bâtir l'igloo de la famille, il faut le voir récupérer un petit renard des neiges dans un de ses pièges, il faut les voir, lui et ses potes allant à la chasse au phoques. En 78 minutes Flaherty dresse un portrait aussi tendre que fascinant du glorieux chasseur. Un témoignage qui prend, 90 ans après, une importance encore plus grande alors que le mode de vie occidental (et ses à-côtés) n'a cessé, au cours du XXème siècle, de grignoter kilomètres après kilomètres le territoire de ces peuplades aussi proches que lointaines.

[Jeremy Fox]

Totalement de ton avis. Ca me fait d'ailleurs penser que j'ai le coffret depuis maintenant bien 5 ans et que je ne l'ai même pas encore ouvert

[Père Jules]

Totalement de ton avis. Ca me fait d'ailleurs penser que j'ai le coffret depuis maintenant bien 5 ans et que je ne l'ai même pas encore ouvert

Alors qu'il n'y a que des merveilles inside !

[Jeremy Fox]

Totalement de ton avis. Ca me fait d'ailleurs penser que j'ai le coffret depuis maintenant bien 5 ans et que je ne l'ai même pas encore ouvert

Alors qu'il n'y a que des merveilles inside !

je n'en doute pas

[Watkinssien]

Un très grand bonhomme du cinéma, qui avait déjà signé de savants mélanges entre documentaires et fictions. Celui qui a prouvé que le documentaire était bel et bien mis en scène également.

Mon préféré demeure, pour l'instant, Man of Aran, une sorte de documentaire reconstitué magnifique visuellement, qui montre comme rarement la rudesse de la nature et des gens qui en survivent...

[Wagner]

Je ne peux m'empêcher de voir en Malick son descendant.

[Watkinssien]

Je ne peux m'empêcher de voir en Malick son descendant.

Ah oui, ce rapprochement me parait maintenant assez évident... Ce ne serait pas étonnant que Malick aime beaucoup en tout cas !

[Père Jules]

Et puis on sent aussi une très grosse influence de Flaherty dans le travail de Powell pour The Edge of the World.
Bref, ce type est vraiment un très grand, et son travail ne s'est pas juste contenté d'être purement documentaire. Comme le dit Watkinssien, il n'y a qu'à voir les magnifiques images de Man of Aran pour s'en convaincre.

[Jeremy Fox]

Je ne peux m'empêcher de voir en Malick son descendant.

Avec de tels arguments, c'est clair que mon coffret va vite descendre de l'étagère pour atterrir devant ma TV

[Wagner]

Il y a aussi beaucoup de Man of Aran dans la tempête de La fille de Ryan.

[Jeremy Fox]

Si Fleischer se fait détrôner de mon film du mois, ce sera la faute à Wagner

[scottspeed]

J'ai acheté le coffret en début de mois et le commentaire de Père Jules donne envie de l'étrenner.

[Jeremy Fox]

Il y a aussi beaucoup de Man of Aran dans la tempête de La fille de Ryan.

Effectivement ; une séquence tout aussi, sinon plus, impressionnante ! Le film est un véritable poème symphonique en images. Une belle découverte qui m'a fait un peu penser à l'île nue de Kaneto Shindo

[Jeremy Fox]

Jean-Paul Mathelier est revenu sur les traces de l'homme d'Aran