James Bond 007 : Sujet général

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Jeremy Fox
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Re: James Bond 007 : Sujet général

Message par Jeremy Fox »

The Boogeyman a écrit :Image

Rien que pour vos yeux / John Glen (1981)
- For Your Eyes Only

Une entrée remarquable de Bond dans les années 80. Il faut malheureusement pour entrer dans cette nouvelle aventure encaisser une introduction d’un ridicule extreme,
Je n'ai effectivement pas vu plus ridicule au sein de la franchise.
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odelay
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Re: James Bond 007 : Sujet général

Message par odelay »

C'est vrai que le début est complètement débile avec Blofeld accroché à l'hélicoptère si je me souviens bien. Pourtant ça partait bien avec le plan qui reliait directement à "Au service Secret...". Heureusement que le film se rattrape après.
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The Boogeyman
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Re: James Bond 007 : Sujet général

Message par The Boogeyman »

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Octopussy / John Glen (1983)
- Octopussy

La saga Bond adopte de plus en plus cette formule schizophrène de livrer un épisode plus «posé» - d’une certaine manière - (Rien que pour vos yeux) et les plus intéressants me concernant, pour calmer la fantaisie ou le grotesque du précédent (Moonraker) mais pour mieux retomber dans les travers dans l’épisode suivant, en l'occurrence ce Octopussy. Commençons par l’âge de Roger Moore qui se fait grandement ressentir ici. S’est-il moins investi dans les scènes d’action qu’on le sent moins impliqué dans le montage ? D’ailleurs en dehors de cet aspect, la réalisation et le montage des moments d’action sont bien moins soutenus et rythmés que sur le précédent film malgré deux moments particulièrement impressionnants. Le premier la traversé du hangar avec l’Acrostar lors de la scène introductive qui ne raconte malheureusement absolument rien. Le deuxième, le cascadeur accroché à l’avion dans ce qui sera l’affrontement final.
C’est surtout toute l’intrigue qui ralenti le rythme en plus de conférer au film une patine vieillotte. L’atmosphère Guerre Froide couplée aux deux terrains de jeux géographique. D'un coté l’Inde et son - point positif - décorum haut en couleur, les palais rivalisant de majestuosité, donnant à la 1ère partie des airs de film d’aventure coloniale. De l’autre l’Allemagne scindée RDA/RFA, tout en tons ternes gris/vert, semblant bloqué dans le temps... fini la modernité 80’s de Rien que pour vos yeux.
Grand retour des gadgets inutiles (le crocodile), de l’humour potache qui fait rarement mouche. Coté antagoniste, bien du mal a croire au partenariat entre le Général Orlov (Steven Berkoff) totalement hystérique et mégalo et Kamal Khan (Louis Jourdan), reprenant certains traits de Kristatos pour son coté calculateur et discret, avec des ambitions plus simple... quoiqu’en fait ils se retrouvent bien tous les deux dans leurs interpretations assez grossières. Il y a bien des petits moments intéressants pris indépendamment mais c’est avec ennui que ce suit cette aventure.

Le Générique :
Chanson - Thème particulièrement anecdotique, aussitôt oublié dès la fin du générique.
Visuel - Visuellement ça ne propose rien de plus que la chanson, pas le moindre jeu autour du titre du film.

LA James Bond Girl :
Kristina Wayborn aka Magda, bien plus lumineuse et joueuse que Maud Adams. Pas la plus habile des voleuses lorsqu’elle tente de dérober le Faberger à James Bond (elle sera plus efficace lors de ces numéros de prestidigitation), mais elle n’a pas son pareil pour faire une sortie remarquée et soyeuse... en douceur et ironie. Sexy.

LA réplique :
_ «Forgive my curiosity, but what is that ?»
_ «That’s my little OctoPussy.»


James jouant les curieux à propos d’un tatouage de pieuvre sur la hanche de Magda. Moore n’a pas son pareil pour jouer la décontenance. Après Solitaire dans Vivre et laisser mourir, Bond est une 2e fois destabilisé par un commentaire féminin dans une posture charnelle.

LA scène :
James Bond déguisé en clown, tentant d’échapper à la police Allemande qui le poursuivait et aux soldats Américain de la base où est installé le cirque, pénètre sur l’air central du chapiteau. Devant l’incongruité de l’apparition et des gestes de ce clown le publique est hilare. Bond se précipite vers Octopussy assise à coté du commandant de la base et tente de lui faire comprendre qu’elle a été dupée et qu’une bombe se trouvant caché dans l’énorme canon est sur le point d’exploser. Son accoutrement n’aidant pas, personne ne le prend au sérieux et les autorités le moleste lorsqu’il essaye de prouver ses dires en ouvrant la trappe. Octopussy dubitative s’empare d’un revolver et tire sur le cadenas révélant le minuteur sur le point d’arriver à son terme. Bond se dégage de son entrave, se précipite sur la bombe et la désamorce au moment ou le compteur atteint zéro... et toute les personnes présente pouvant reprendre le cour de leur respiration.
Pas que ça soit un grand moment dans le film, mais plus par l’ajustement et l’équilibre des différents éléments tellement disparates, Bond /Moore ridicule dans son costumes, le décorum du cirque, les situations potaches, les rires... d’où la réalisation arrive à tirer un efficace moment de tension avec finalement très peu d’effets : la musique de John Barry, le compteur arrivant à zéro, et Roger Moore lui même tendu à travers son maquillage.

CLASSEMENT :

1 • Au service secret de Sa Majesté (1969)
2 • Goldfinger (1964)
3 • Operation Tonnerre (1965)
4 • Rien que pour vos yeux (1981)
5 • Bons baisers de Russie (1963)
6 • Vivre et laisser mourir (1973)
7 • James Bond 007 contre Dr No (1962)
8 • L’espion qui m’aimait (1977)
9 • On ne vit que deux fois (1967)
10 • L’Homme au pistolet d’or (1974)
11 • Octopussy (1983)
11 • Moonraker (1976)
13 • Les diamants sont éternels (1971)
Dernière modification par The Boogeyman le 8 déc. 16, 01:01, modifié 3 fois.
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Re: James Bond 007 : Sujet général

Message par The Boogeyman »

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Dangereusement Vôtre / John Glen (1985)
- A View to a Kill

L’aventure de trop pour Roger Moore. Tout d’abord dans l’action, la doublure se fait bien trop sentir, en plus d’être à de nombreuses reprises visible. C’est aussi le montage et la réalisation des scènes qui en pâtissent devant au maximum cacher la présence des cascadeurs d’où une caméra moins dans l’action en plus d’insérer grossièrement des gros plan sur Moore. La crédibilité de certaines scènes en prend un coup, comment se laisser berner que ce Bond/Moore vieillissant fasse toutes ces cabrioles en snowboard dans la scène d’introduction... Cela dit la séquence (et même toutes celles à suivre) ne manque pas de panache, c’est seulement «la magie» de croire que le héros est en difficulté qui ne fonctionne plus. Ensuite dans le déroulement de l’intrigue. Bond/Moore mène cette enquête avec la délicatesse d’un semi remorque. Ce qui est surtout gênant dans la partie en France, où la couverture déjà grotesque de Bond et Tibbett (Patrick Macnee, 4eme acteur régulier de The Avengers à venir faire coucou) n’est pas des plus subtile, Bond semblant prendre un malin plaisir à détruire sa couverture en toutes occasions (coucou c’est moi l’espion qui vient vous nuire). Dommage car le duo fonctionne plutôt bien.
Dommage aussi car le reste ne manque pas d’atours. L’aventure en deux temps / deux lieux où se répondent classicisme et modernité. Max Zorin est un antagoniste vraiment original. Instable et imprévisible, sadique et déterminé, Christopher Walken lui apporte toute son ambiguïté. Le personnage de May Day (Grace Jones) bloc de glace inébranlable et convaincu jusque dans la traîtrise ne manque pas d’attrait non plus. Mais Stacey Sutton (Tanya Roberts) peut elle rejoindre le rang des Girls n’étant présente que pour être belle et secourue.

Le Générique :
Chanson - De l’association Duran Duran / John Barry sort un thème Pop/Rock des plus éfficace.
Visuel - Binder s’adapte à l’image Pop endiablée du thème avec l’ajout des peintures flashy et du montage tout feu tout glace.

LA James Bond Girl :
Grace Jones aka May Day. Forte, très forte. Glaciale, impénétrable, athlétique, animale... Bond aura beau s’être glissé dans son lit, il ne la posèede pas, ne la contrôle pas et ne la comprendra pas (la sortie de la bombe de la mine). Zorin aura beau croire totalement la posséder au point de pouvoir la sacrifier, il en paiera cette erreur. Elle ne répond qu’à son instinct. Cas unique dans toute la saga.

LA réplique :
_ «Well, my dear, I take it you spend a lot of time in the saddle.»
_ «Yes I love an early morning ride.»
_ «I’m an early riser myself.»


Bond, sous la couverture d’un vieux riche tout juste sorti des jupes de sa mère et traitant son chauffeur comme un laquais, entreprenant une séduction des plus grossière sur la jeune Jenny Flex (Alison Doody).

LA scène :
Max Zorin, ayant découvert la véritable identité de James Bond, invite ce dernier à une petite balade équestre sur son domaine. Dès le choix de la monture les choses se gâtes, celle ci répondant au doux nom de «Inferno» elle n’est pas décidée à obéir à James. Et il n’est pas au bout de ses surprises, la balade les menant sur un champs de course d’entrainement où les attendent un groupe de gueules patibulaires. Zorin dans une attitude de défi propose à Bond, encore dans l’incertitude, de jouer l’acquisition d’un cheval lors d’une course. Défi accepté et course lancée, enfin plutôt qu’une course c’est à une vraie «bagarre de rue» montée sur chevaux que Bond doit faire face, Tricherie, coup bas , désarçonnement... tout y passe mais rien n’y fait, Bond est sur le point de gagner la course... si ce n’était un dernier tour de la part de Zorin.

CLASSEMENT :

1 • Au service secret de Sa Majesté (1969)
2 • Goldfinger (1964)
3 • Operation Tonnerre (1965)
4 • Rien que pour vos yeux (1981)
5 • Bons baisers de Russie (1963)
6 • Vivre et laisser mourir (1973)
7 • James Bond 007 contre Dr No (1962)
8 • L’espion qui m’aimait (1977)
9 • On ne vit que deux fois (1967)
10 • Dangereusement votre (1985)
11 • L’Homme au pistolet d’or (1974)
12 • Octopussy (1983)
13 • Moonraker (1976)
14 • Les diamants sont éternels (1971)
Dernière modification par The Boogeyman le 8 déc. 16, 00:53, modifié 1 fois.
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Re: James Bond 007 : Sujet général

Message par Demi-Lune »

J'ai une tendresse toute particulière pour ces deux épisodes, Octopussy et Dangereusement vôtre, qui figurent parmi ceux que j'ai le plus revus.

Mon imaginaire s'est longtemps enflammé autour des palais de maharadjas qu'on voit dans Octopussy. Les avoir vus en vrai a été l'exaucement d'un rêve, même si la magie du cinéma a en fait réuni en un seul décor (le palais flottant d'Octopussy) deux îles-palais différentes sur le même lac Pichola, à Udaipur.
Octopussy est effectivement avare en scènes d'action, c'est souvent embarrassant de remarques libidineuses (je crois que c'est nobody smith qui avait eu ce mot magnifique en parlant de Roger "Papy la trique" Moore), mais la partie en Inde offre une atmosphère d'exotisme inimitable. Comme tu le dis, le contraste avec la grisaille de l'Allemagne de l'Est n'en est que plus sensible et casse cette magie. Ils auraient dû faire toute l'intrigue en Inde, ça aurait fait une belle entorse à l'une des principales lois de la saga.
Je ne sais pas si le fait que je sois incapable du moindre recul au sujet des chansons des James Bond jusqu'à Permis de tuer, ayant écouté la cassette en boucle des années durant, mais All time high est une véritable madeleine de Proust dont je me lasserai jamais et qui me plonge dans une étrange mélancolie à chaque fois.

Quant à Dangereusement vôtre, Moore a beau être trop vieux, il exerce encore une attraction irrésistible chaque fois qu'il repasse à la télé, pour la musique de Barry ("Wine with Stacey" !), pour le générique de Duran Duran façon discothèque, pour la patine, pour Chantilly et le Golden Gate, pour le meilleur duo de vilains de toute la franchise. Ce génie de Christopher Walken atomise toute concurrence et même dans un Bond, il est fascinant.

Enfin, l'épisode suivant demeure en haut du panier en termes d'attachement et de nombre de visions.
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Re: James Bond 007 : Sujet général

Message par The Boogeyman »

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Tuer n’est pas jouer / John Glen (1987)
- The Living Daylights

Le changement dans la continuité. On poursuit dans les 80’s et avec le même réalisateur mais nouvel interprète, nouvelle interprètation, Timothy Dalton est d’une classe folle. Chez lui ça passe par le regard et l’économie de moyen. Un Bond rude, brute et brutal. La déconne ce sera plus dans les situations qui l’entourent que de son fait, ses punchlines, peut nombreuses, sonnant plus comme des traits-d’esprits piquants que simple attitude potache. Un Bond qui se laisse aussi parfois gagner par les émotions (tendre ou violente), le rendant plus énigmatique et surprenant (voir comment il donne des ordres à Kara dans l’urgence d’une situation, et comment il peut être dans une totale relâche avec kara toujours). Plus stratège aussi, ce qui est plus agréable que les deux dernières écritures/interprétations du Bond/Moore qui ne la jouait plus du tout discret en mettant carrément les pieds dans le plat. Plus jeune et «plus investi» (sans rien enlever à Roger Moore qui en faisant encore un peu ? beaucoup ? pour son âge), les scènes d’action y gagnent en intensité et immersion. Voir Dalton accroché sur le toit de la Jeep, à cheval ou faisant de la luge dans un étui à violoncelle en plan large, se faufilant /sautant dans une fusillade ou mettant des pains à ses adversaires c’est plus grisant que de sentir la présence constante du cascadeur. Coté réalisation l’action prend un tournant aussi, à l’aspect parfois improbable, élégant, aérien de l’époque Moore, ici c’est lourd, dur, rude, sale, totalement désordonné (Bond essayant de rentrer dans la Jeep par le toit, la charge des Moudjahidides sur le terrain d’aviation, le duel à l’arrière de l’avion sur le filet) chaque geste et chaque coup fatiguent, sont laborieux, l’esthétisme des combats se veux plus réaliste que esthétique.
L’intrigue elle s’avère tout aussi prenante, ne distillant ses informations qu’au compte goûte. Bond mène un vrai travail d’enquête, allant à la pêche aux informations, mettant en place des stratagèmes, remontant la piste petit à petit... c’est peut être le Bond le plus investi dans ce qu’il fait, ne déviant que peu. Il est même sur le point de laisser se débrouiller Kara avec les Moudjahidides sur le terrain d’aviation, pour s’acquitter de sa tache. Kara en bon élément perturbateur ne laissera pas la chose se produire ainsi bien sur.
Du coté des antagonistes, le trio, Koskov - l’excentricité / Necros - les muscles / Whitaker - l’ego, aux ambitions purement pécuniaire est des plus intéressant dans cette configuration divisée, en plus d’offrir des affrontements totalements différents avec chacun. Evitant du même coup le personnage megalo-narcissique menant seul son armée.

Le Générique :
Chanson - Très (trop) similaire avec le précédent morceau de Duran Duran, le morceau de A-Ah est tout de même agréable.
Visuel - Dans la continuité... ça tourne quand même en rond depuis un moment.

LA James Bond Girl :
Etant la seule, Maryam d’Abo aka Kara Milovy. Sorte d’Ange de l’innocence, vivant dans une bulle faite de romance et de musique, ne voyant rien des enjeux et ne comprenant rien au monde qui l’entoure. Prompte à faire confiance au premier qui lui témoignera de l’intérêt ou lui offrira un semblant d’aventure... un personnage ennuyeux dans une telle intrigue auquel Maryam d’Abo apporte tout de même un certain charme et une crédibilité.

LA réplique :
«Whoever she was, I must have scared the living daylights out of her.»

Bond devant se justifier auprès de son homologue Saunders de ne pas avoir abattu la violoncelliste/snipeuse.

LA scène :
Necros, un tueur «mélomane», ayant prit l’apparence d’un livreur de lait, s’introduit dans la résidence sur-protégée où se cache le Général Koskov. Alors qu’il est en train de se débarrasser du cuisinier il se fait surprendre par un agent en tenu de serveur. Ce dernier tente de donner l’alerte mais Necros ne lui en laisse pas le temps. S’engage un combat féroce entre les deux hommes, dans l’enceinte de la cuisine, utilisant tout ce qui leurs tombent sous la main. Rouleau à pâtisserie, couteau électrique... l’agent se défend comme un lion et met Necros en difficulté plus d’une fois... grille brûlante, farine, casserole d’eau bouillante. Le combat prend fin avec un coup de poêle. Suivra une attaque de la résidence à coup de bouteille de lait explosives.
Rares, dans la saga, sont les combats intenses n’impliquant pas James Bond en personne. Les agents de terrain sont d’habitudes des victimes faciles et anonymes. Celui ci en plus d’avoir presque une identité (Nom de code : Green-Four) marque la scène de part sa résistance (relative certes mais quand même). Le combat est brutal et désordonné... la scène d’une grande efficacité.

CLASSEMENT :

1 • Au service secret de Sa Majesté (1969)
2 • Goldfinger (1964)
3 • Operation Tonnerre (1965)
4 • Rien que pour vos yeux (1981)
5 • Bons baisers de Russie (1963)
6 • Tuer n’est pas jouer (1987)
7 • Vivre et laisser mourir (1973)
8 • James Bond 007 contre Dr No (1962)
9 • L’espion qui m’aimait (1977)
10 • On ne vit que deux fois (1967)
11 • Dangereusement votre (1985)
12 • L’Homme au pistolet d’or (1974)
13 • Octopussy (1983)
14 • Moonraker (1976)
15 • Les diamants sont éternels (1971)
Dernière modification par The Boogeyman le 8 déc. 16, 00:49, modifié 2 fois.
" Accélère minouche !" - Michel Poiccard /// “When you have to shoot shoot don't talk” - Tuco Benedicto Pacifico Juan Maria Ramirez /// "Alors tu vois où elles nous ont menées tes ondes négatives, tu devrais avoir honte.” - Oddball dit Le Cinglé /// "Wake up !... Time to die" - Leon Kowalski /// "C'est quoi minouche ?" - Patricia Franchini
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Re: James Bond 007 : Sujet général

Message par Supfiction »

The Boogeyman a écrit : Le Générique :
Chanson - Tres (trop) similaire avec le précédent morceau de Duran Duran, le morceau de A-ah est tout de même agréable.
Titre effectivement sympa mais très daté 80's. Le titre de générique de fin ("If There Was a Man" de The pretenders) est meilleur selon moi mais sans doute a t-il été jugé pas assez pêchu pour lancer un nouveau Bond moderne. Sans oublier l'entêtant "Where Has Everybody Gone" des mêmes pretenders qui parcourt une partie du film.
The Boogeyman a écrit :Un Bond rude, brute et brutal.
Et pourtant c'est un poète disparu à côté du futur Bond de Daniel Craig.
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Re: James Bond 007 : Sujet général

Message par Max Schreck »

Supfiction a écrit :
The Boogeyman a écrit : Le Générique :
Chanson - Tres (trop) similaire avec le précédent morceau de Duran Duran, le morceau de A-ah est tout de même agréable.
Titre effectivement sympa mais très daté 80's.
J'ai toujours trouvé que ce morceau (qui est de toutes façons loin d'être ce que a-ha a fait de mieux) était mieux arrangé, plus énergique, dans sa version album.

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Re: James Bond 007 : Sujet général

Message par The Boogeyman »

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Permis de tuer / John Glen (1989)
- Licence to Kill

La musique de Michael Kamen dès l’apparition du gun barrel annonce la couleur, l’heure est grave et ça va être violent. La suite ne la fera pas mentir, Bond plongeant à corps - et esprit - perdus dans une vendetta suite à un traumatisme qui réveillera ses vieux démons. Dès lors James Bond fait voler en éclat toutes mesures, entrant dans une abnégation totale au point de s’aveugler lui même du vrai sens de sa quête. Il faut dire que la nouvelle intrigue concocté pour lui ne l’épargne que très peu. Bond voit ses amis succomber (Della, Sharkey) ou en grande difficulté (Leiter), ses fondations se fissurer en ne le soutenant pas (le service et M) et les autorités restant passives... Il est seul face à lui même et il va s’acquitter de sa vengeance tel un squale. C’est un James Bond furtif et expéditif, se jouant de ses adversaires, et lorsque la première attaque fait un peu trop de remous, il temporise, cherche un meilleur angle, et réattaque. C’est violent, c’est sanglant, même vicieux. Et Timothy Dalton est parfait dans sa composition. Bien que voulant la jouer solo, il entraîne (dans une sorte de volonté masquée à lui même) dans son sillage des soutiens de poids qui lui permettent de ne pas se perdre en chemin. Tout d’abord la magnifique Pam Bouvier (Carey Lowell), indic de la CIA, pilote émérite et femme d’action, adoptant immédiatement Bond et sa cause au point de revenir constamment vers lui, lui qui ne rate pas une occasion de filer et de la laisser en plan. Ensuite ce bon vieux Q, qui n’aura jamais autant participé aux péripéties de Bond sur le terrain, et de créer une relation totalement inédite entre les deux. Aucune trace d’une répartie condescendante de la part du vieux, pas de trace de répartie moqueuse de la part du jeune (une légère quand même sur le fait de savoir si Q ronfle ou pas la nuit), mais une vraie entente, et un respect mutuel. Nombre de fois Bond leur répètera qu’il veut qu’ils s’en aillent, que la situation devient trop dangereuse pour eux, comme si chaque action exécutée ensemble et réussie était un signe de ne pas forcer sur la chance. Lui a choisi d’être là et ne veux pas être responsable si quelque chose devait arriver à sa «nouvelle famille». Un autre soutien viendra de la sculpturale, magnifique, sexy, charmante (rayer la mention inutile... ou pas) Lupe Lamora (Talisa Soto). Maîtresse du grand vilain Sanchez, jouant de malchance en ayant voulu se soustraire d’une condition peu enviable (elle mit 15 ans à quitter son chez elle dont elle ne veut plus entendre parler, on n’en saura pas plus a ce sujet), pour tomber entre les mains d’un narco-psycho-macho-jalou ayant fait d’elle sa chose. Voyant dans l’arrivé de Bond une échappatoire autant que lui aura besoin de son aide, même involontaire. Bond n’aura jamais autant dépendu des femmes, sans elles ils seraient mort 15 fois dans cette intrigue (nombre fictif, je n’ai pas compté), et chose surprenante, par deux fois ce sont les femmes qui prennent les devants face à un Bond tentant de ne pas profiter des situations. C’est Pam qui l’embrasse sur le bateau, valant de la part de James la remarque «vous n’attendez pas qu’on vous le demande ?», et c’est Lupe qui l’embrasse et le couche sur le lit dans la demeure de Sanchez, Bond manifestant une «très légère» résistance. James/Timothy est tellement classe qu’il ne drague pas et ne force pas. Coté antagoniste Bond fait face à son pire, Sanchez (Robert Davi) et sa clique (Le très jeune Benicio Del Toro entre autre). Un business man psychopathe, traitant tout et tous le monde comme des marchandises remplaçable, sacrifiables, ... et du coup imprévisible. Sa désinvolture est terrifiante. Rien ne semble pouvoir le traverser. L’argent qui prend pourtant une place importante dans sa vie (et dans l’intrigue) et que Bond prend un malin plaisir à voler, détruire ou utiliser contre lui ne sera en rien l’élément provoquant sa chute. Un des meilleurs de la saga.
John Glen conclu sa participation à la franchise de façon magistrale, si Bond n’a jamais aussi paru tendu, nerveux, brut, c’est à son actif qu’on le doit, sans jamais non plus renier les bases et le passif, juste en les amenant ailleurs. Les Girls sont magnifiques et sexy mais ont un vrai rôle à jouer, Bond se fait plus violent, plus rude mais trouve toujours un moment de décontraction, un trait d’esprit... qui font qu’il est lui. Les séquences d’actions sont une fois de plus phénoménales. Les compositions de Kamen accompagnent parfaitement le dynamisme du visuel. On retrouve bien ici et là ses gimmicks rappelant Piège de Cristal, mais il s’approprie aussi les sonorités passées. Timothy Dalton faisait un parfait Bond qui aurait mérité plus de films (Dalton dans GoldenEye j’aurais aimé voir ça). Une autre totale redécouverte pour un des meilleurs Bond.

Le Générique :
Chanson - Gladys Knight, dont le timbre fait fortement penser à Tina Turner, pour un rock prenant. Très beau thème.
Visuel - Maurice Binder pour sa dernière participation semble encore moins inspiré, ici les incrustations ne sont pas ce qu’il aura fait de mieux.

LA James Bond Girl :
Plutôt LES. Talisa Soto et Carey Lowell. Charmantes, charmeuses, battantes, survivantes, impliquées, jamais dans la posture de la potiche, leurs personnages n’existent pas parce qu’elle son belles (bon faut pas se voiler la face, elles ont quand même été choisies sur ce critère, ça reste un James Bond Movie) mais parce qu’elles participent à égal avec Bond à l’intrigue... tout ce qui manquait à beaucoup de personnages féminins dans la franchise.

LA réplique :
«When you’re up to your ankles, you’re gonna beg to tell me everything. When you’re up to your knees, you’ll kiss my ass to kill you.»

Bond n’a jamais été avare en bon mot et punchlines, le Bond de Timothy Dalton a un peu revu à la baisse cette part du personnage et dans ce film le personnage de Sanchez le supplante à ce niveaux. James Bond ligoté pieds et mains, est placé sur un tapi roulant ayant pour destination une énorme déchiqueteuse. La scène rappelle un peu celle de Goldfinger où Bond attaché à une table et menacé d’un laser tentait dans un total désespoir de trouver les mots qui feraient douter son antagoniste de mener à terme son supplice. Même configuration ici, Bond allant jusqu'à balancer Heller de ses intentions de se saisir des missiles Stinger, mais issue différente et bien plus sanglante.

LA scène :
Ce n’est plus du tout une scène, mais carrément tout le final débutant dans le laboratoire de production de narcotique en flammes pour se finir en mano a mano entre Bond et Sanchez. Les morts particulièrement violentes s’enchaînent : Dario, Heller puis Sanchez,. Bond/Dalton semble possédé, il veut Sanchez. Les cascades avec les camions sont incroyables et le travail du réalisateur, du réalisateur de seconde équipe, des coordinateurs et des cascadeurs et l’implication de Dalton aux cascades font de ce moment un des grands de la saga.

CLASSEMENT :

1 • Au service secret de Sa Majesté (1969)
2 • Goldfinger (1964)
3 • Permis de tuer (1989)
4 • Operation Tonnerre (1965)
5 • Rien que pour vos yeux (1981)
6 • Bons baisers de Russie (1963)
7 • Tuer n’est pas jouer (1987)
8 • Vivre et laisser mourir (1973)
9 • James Bond 007 contre Dr No (1962)
10 • L’espion qui m’aimait (1977)
11 • On ne vit que deux fois (1967)
12 • Dangereusement votre (1985)
13 • L’Homme au pistolet d’or (1974)
14 • Octopussy (1983)
15 • Moonraker (1976)
16 • Les diamants sont éternels (1971)
Dernière modification par The Boogeyman le 8 déc. 16, 00:44, modifié 2 fois.
" Accélère minouche !" - Michel Poiccard /// “When you have to shoot shoot don't talk” - Tuco Benedicto Pacifico Juan Maria Ramirez /// "Alors tu vois où elles nous ont menées tes ondes négatives, tu devrais avoir honte.” - Oddball dit Le Cinglé /// "Wake up !... Time to die" - Leon Kowalski /// "C'est quoi minouche ?" - Patricia Franchini
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Re: James Bond 007 : Sujet général

Message par Supfiction »

The Boogeyman a écrit :Chanson - Gladys Knight, dont le timbre fait fortement penser à Tina Turner, pour un rock prenant. Tres beau thème.
L'un des meilleurs selon moi. En tous cas le plus emblématique de Bond avec Shirley Bassey.

Au fait, et Jamais plus Jamais ? Je vous trouve tous bien légitimistes..
Surement le Bond que j'ai du voir le plus dans les 80's.
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Jeremy Fox
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Re: James Bond 007 : Sujet général

Message par Jeremy Fox »

Supfiction a écrit : Au fait, et Jamais plus Jamais ? Je vous trouve tous bien légitimistes..
Je l'ai revendu tellement il m'a fait de la peine et n'ai pas voulu le racheter pour mon intégrale. Ma note oscillait entre 0.5 et 1/10. Pour moi le plus mauvais et de très loin :oops:
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The Boogeyman
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Re: James Bond 007 : Sujet général

Message par The Boogeyman »

Supfiction a écrit :Au fait, et Jamais plus Jamais ? Je vous trouve tous bien légitimistes..
Surement le Bond que j'ai du voir le plus dans les 80's.
Ne faisant pas parti de l'intégrale, je ne l'ai pas revu.
A voir si je suis motivé après en avoir fini avec le coffret (il me reste Quantum, Skyfall et Spectre).
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Re: James Bond 007 : Sujet général

Message par Watkinssien »

Jeremy Fox a écrit :
Supfiction a écrit : Au fait, et Jamais plus Jamais ? Je vous trouve tous bien légitimistes..
Je l'ai revendu tellement il m'a fait de la peine et n'ai pas voulu le racheter pour mon intégrale. Ma note oscillait entre 0.5 et 1/10. Pour moi le plus mauvais et de très loin :oops:
James rend fou, je ne le répéterais jamais assez. :mrgreen:
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The Boogeyman
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Re: James Bond 007 : Sujet général

Message par The Boogeyman »

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GoldenEye / Martin Campbell (1995)
- GoldenEye

Mon premier James Bond au cinéma, ça marque. Bienvenu dans les 90’s, et autant que le changement d’interprète, le passage à une nouvelle décénnie est marquante. La guerre froide a pris fin, les ennemis de toujours de Bond vont devoir changer. Mais avant ça GoldenEye fera office de pont associant passé, présent et avenir.
Nouvel interprète, Pierce Brosnan semble composer un best-of de ses 4 prédécesseurs. La palette des sentiments de Bond n’aura jamais été aussi large au sein d’un seul film : drôle, décontracté, classe, séducteur, plein de répartie, macho, dur, austère, violent, nerveux, colérique, lunatique presque... et surtout meurtrier. Jamais Bond n’aura autant abusé de son permis de tuer, pour lui ce n’est plus une finalité mais un moyen. Brosnan enfile le «large» costume à merveille. Le changement d’époque permettra de mettre à mal le personnage dans ses attitudes du passé encore bien présentes, le briser pour mieux le reconstruire. Entre James se faisant recadrer de la plus belle des manières par une Moneypenny charmante et féminine mais surement pas potiche et soumise sur le concept de harcèlement sexuel, par SA supérieur hiérarchique M, dont Judi Dench apporte une sacrée dose de charisme en très peu de temps, lui faisant ravaler son numéro de macho-dinosaure et James semblant ne jamais être pris au sérieux par ses acolytes (Jack Wade et Dmitrovich Zukovsky). Malmené, il le sera encore plus par l’incroyable Xenia Zirgavna Onatopp (Famke Janssen), aussi belle que dangereuse, sadique (c’est peut de le dire), excessive mais jamais grotesque, c’est une vraie passionnée de la mort et de la douleur. L’antagoniste en la personne de Alec Trevelyan (Sean Bean) est tel un miroir déformé et brisé de Bond, chacun se battant contre lui même à travers l’autre, n’aimant pas l’image qu’ils se renvoient. Ce qui en fait le combat le plus personnel et intérieur de James Bond et du coup un des plus intéressant.
La réalisation de Campbell est des plus dynamique. La photo de Phil Meheux est superbe et léchée avec ses noirs profonds et ses nuances de bleu et de orange composant un univers plus «fictionnel», contrastant avec le réalisme et la rudesse des aventures précédentes. L’intrigue accroche. Les scènes d’action nombreuses, diversifiées et superbement exécutées, bien que la doublure de Brosnan soit trop visible à de nombreuses reprises, et le mano à mano final entre Bond/Brosnan et Trevelyan/Bean sans doublure est féroce. Les Girls dans la continuité du précédent film, aussi belles qu’impliquées, l’une dominant même James Bond. La ré-orchestration du James Bond Thème par Eric Serra me plait bien. Comme pour Bill Conti (Rocky) et Michael Kamen (Die Hard) avant lui on ne peut s’empecher de l’associer à un autre univers (Besson), mais je ne trouve pas ça déplaisant, beaucoup moins emballé par son morceau pour le générique de fin.
Point noir, le film est la porte d’entrée du placement de produit à outrance et qui va parasiter toute la suite de la saga.

Le Générique :
Chanson - La compo de Bono et The Edge couplée au timbre grave et puissant de Tina Turner est une vraie réussite.
Visuel - Kleinman reprend le flambeau laissé par Binder en lui donnant un énorme coup de boost. Plus complexe, encore plus graphique et plus ancré dans l’intrigue générale lui donnant l’aspect d’un court résumé de ce qui se passe entre la scène d’introduction et le «9 ans plus tard» ouvrant le film. Très beau.

LA James Bond Girl :
Famke Janssen aka Xenia Zirgavna Onatopp. Sadique serait le mot le plus approprié pour la définir. Passionnée fonctionne très bien aussi. Une passionné du meurtre, sans carcan, sans retenue... un moyen pour elle d’atteindre l’extase. En plus d’en faire une Girl très à part, elle est des adversaires de Bond la plus mémorable. Famke est d’une très grande beauté ténébreuse.

LA réplique :
_«You don’t need the gun... Commander.»
_«That depends on your definition of safe sex.»


Si la période Dalton avait un peu calmée le jeu sur les punchlines, la période Brosnan elle se lâche totalement et ce dès le 1er épisode.
Celle ci, qui n’en est qu’une parmi de nombreuses autres, trouve un écho avec l’action qui va suivre car Bond va se retrouver dans une posture tout sauf «Safe» entre les cuisses de Xenia pour un simili coït des plus brutal.

LA scène :
Difficile d’en isolée une, entre le saut à l’élastique impressionnant ne mettant pas du tout en scène Brosnan, la course entre la DB5 et la F355 introduisant le personnage de Xenia, le combat entre James et Xenia dans les bains, le face à face James/Alec dans le cimetière de statues, la course poursuite avec le char dans les rues de St Petersbourg,... le choix est vaste et le film regorge de moments marquants, donc tous ceux là.

J’évoquerais quand même un moment non prévu et particulièrement drôle lors de la scène entre Bond et Q dans le labo de ce dernier. Alors que Q vient de faire exploser le mannequin à l’aide de son stylo-bombe, il se retourne vers James en lui demandant de ne pas faire de remarques : «Don’t say it», ce que Bond ne se prive pas de faire quand même : «The writing’s on the wall ?». Q se plaçant à coté de Bond rétorquant hilare : «Along with the rest of him». L’hilarité de Desmond Llewelyn n’est absolument pas feinte et Brosnan a coté de lui se retient difficilement de garder son sérieux, n’arrivant pas à masquer un début de rire franc et naturel.

CLASSEMENT :

1 • Au service secret de Sa Majesté (1969)
2 • Goldfinger (1964)
3 • Permis de tuer (1989)
4 • Operation Tonnerre (1965)
5 • Rien que pour vos yeux (1981)
6 • Bons baisers de Russie (1963)
7 • GoldenEye (1995)
8 • Tuer n’est pas jouer (1987)
9 • Vivre et laisser mourir (1973)
10 • James Bond 007 contre Dr No (1962)
11 • L’espion qui m’aimait (1977)
12 • On ne vit que deux fois (1967)
13 • Dangereusement votre (1985)
14 • L’Homme au pistolet d’or (1974)
15 • Octopussy (1983)
16 • Moonraker (1976)
17 • Les diamants sont éternels (1971)
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Re: James Bond 007 : Sujet général

Message par The Boogeyman »

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Demain ne meurt jamais / Roger Spottiswoode (1997)
- Tomorrow Never Dies

Les choses s’emballent, le mot d’ordre semblant être : toujours plus. Les aventures de James Bond deviennent un festival de pyrotechnie et de destructions en tout genres. Bond n’est plus un espion mais un action-man quasi invincible. Pas que Brosnan ne soit pas convaincant. Ce dernier va plus loin dans l’attitude sévère et dans la violence, chacun de ses gestes semblent tout en nervosité (même dans les bras d’une femme).
Ca commence plutôt bien avec une introduction, prenant le temps de placer ses effets pour finir dans un déluge de cascades et destructions, efficace, et un début d’intrigue très intéressant mais très vite balayé entre autre à cause du personnage de Elliot Carver, s’avérant être une simple redite vide des méchants mégalo ayant déjà parcouru la saga. Il ressemble beaucoup à Stromberg dans L’espion qui m’aimait, sans ses jouets le personnage n’a rien à proposer. Scénaristiquement le personnage ne sait pas trop où se positionner, lui faire tenir une arme à la fin va à contre sens de qui a été mis en place avant. L’interprétation de Jonathan Pryce tout en sur-jeu grotesque finie d’enterrer le personnage dans le limbes des méchants fades et vite oublié. Fade l’est aussi sont homme de main Stamper, sorte de machine à tuer invincible mais parfaitement inutile se contentant de faire des rapports, brailler des ordres et faire des menaces. Fade l’est aussi le couple Carver/Paris totalement improbable, rien dans l’écriture de ces deux personnages ne rend convaincant qu’ils puissent être ensemble, rendant du même coup la trahison de Paris un artifice vide d’attraits. Paris s’avérant même un personnage plutôt inutile, dont le passé commun avec Bond n’arrive pas à le rendre consistant.
Tout le reste ne repose que sur les grandes et longues scènes d’actions toutes plus folles les unes que les autres rappelant à de nombreuses reprises L’Espion qui m’aimait ou Rien que pour vos yeux. Entre il faut bien dire qu’on s’ennui.
C’est tout de même réalisé avec efficacité dans l’action et la photo de Robert Elswit entre gris, brun et bleu conférant une ambiance technologique à l’ensemble n’est pas désagréable.

Rien à voir avec le film, mais les sous titres français sur le blu-ray de Demain ne meurt jamais c’est du grand n’importe quoi, il manque des mots, ça utilise des triples guillemets, fait des quadruples espaces entre deux mots... De manière générale sur la saga, les sous titres français prennent beaucoup trop de libertés de traduction par rapport aux dialogues.

Le Générique :
Chanson - Très beau thème de Sheryl Crow, retour à la douceur.
Visuel - Très beau lui aussi, Kleinman continu à complexifier et à intégrer son visuel à la thématique du film.

LA James Bond Girl :
Michelle Yeoh aka Wai Lin. Mystérieuse homologue de Bond pour les services Chinois, combative, débrouillarde et instinctive dans toute situation, elle prend place et existe dans l’action, créant un duo inédit avec Bond. Le scénario et la production aurait du en rester là, dès qu’elle commence à s’attacher à Bond (on ne sait pas trop par quel miracle d’ailleurs) ils retombent dans les travers du personnage à sauver, comme si il fallait absolument que Bond reste supérieur.

LA réplique :
_«Remind her... then pump her for information»
_«You’ll just have to decide how much pumping is needed, James.»


Quand M et Moneypenny prennent en tenaille James Bond sur ses agissements machistes. Les répliques grivoises, à double sens sexuel,... ne sont plus l’apanage des hommes dans la saga.

LA scène :
La très longue poursuite en moto dans les rues de Ho-Chi-Minh. Bond et Lin menottés l’un à l’autre devant s’enfuir à moto parce que Bond en a décidé ainsi (et puis dans une voiture il n’aurait pas pu prendre la place du conducteur). Débutant par une bagarre d’ego entre les deux pour savoir qui doit piloter, Bond livre un numéro de machisme assez dégueulant. Course poursuite lancée, Wai Lin fera preuve d’agilité et d’inventivité aussi bien pour le confort de conduite, que pour semer leurs poursuivants. Le saut par dessus l’hélicoptère, l’hélicoptère tentant de faire des sushis de Bond et Lin en saccageant une ruelle avec ses hélices, la glissade finale sous ces mêmes hélices... autant de moment de bravoures et de péripéties rondement menés et efficaces. Superbes prestations des deux cascadeurs sur la moto.

CLASSEMENT :

1 • Au service secret de Sa Majesté (1969)
2 • Goldfinger (1964)
3 • Permis de tuer (1989)
4 • Operation Tonnerre (1965)
5 • Rien que pour vos yeux (1981)
6 • Bons baisers de Russie (1963)
7 • GoldenEye (1995)
8 • Tuer n’est pas jouer (1987)
9 • Vivre et laisser mourir (1973)
10 • James Bond 007 contre Dr No (1962)
11 • L’espion qui m’aimait (1977)
12 • On ne vit que deux fois (1967)
13 • Dangereusement votre (1985)
14 • Demain ne meurt jamais (1997)
15 • L’Homme au pistolet d’or (1974)
16 • Octopussy (1983)
17 • Moonraker (1976)
18 • Les diamants sont éternels (1971)
" Accélère minouche !" - Michel Poiccard /// “When you have to shoot shoot don't talk” - Tuco Benedicto Pacifico Juan Maria Ramirez /// "Alors tu vois où elles nous ont menées tes ondes négatives, tu devrais avoir honte.” - Oddball dit Le Cinglé /// "Wake up !... Time to die" - Leon Kowalski /// "C'est quoi minouche ?" - Patricia Franchini
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