La condition de l'homme (Masaki Kobayashi - 1959/61)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky

Blue
subMarine
Messages : 5410
Inscription : 13 sept. 06, 13:32

Message par Blue »

k-chan a écrit :ps : désolé pour la longueur
Tu n'as pas à l'être, c'est tout à fait passionnant à lire :wink:

Les critiques sur le Kobayashi valent ce qu'elles valent. Après tout, Kurosawa n'a-il pas été critiqué à une époque avant d'être largement réhabilité par la suite ?
Et puis ça tourne toujours un peu autour de la même chose, je trouve : un tel est un vendu, un autre a trop occidentalisé son cinéma, etc.
Mon top éditeurs : 1/Carlotta 2/Gaumont 3/Studiocanal 4/Le Chat 5/Potemkine 6/Pathé 7/L'Atelier 8/Esc 9/Elephant 10/Rimini 11/Coin De Mire 12/Spectrum 13/Wildside 14/La Rabbia-Jokers 15/Sidonis 16/Artus 17/BQHL 18/Bach
Avatar de l’utilisateur
k-chan
squatteur
Messages : 14287
Inscription : 16 avr. 05, 05:22
Localisation : on the road again.

Message par k-chan »

Je suis d'accord, et je trouve Kurosawa et Max Tessier bien durs.
2501
Assistant opérateur
Messages : 2220
Inscription : 26 sept. 03, 18:48
Localisation : Ici et ailleurs
Contact :

Message par 2501 »

Toujours un plaisir de vous lire. J'ai acquis cette tant attendue édition de La condition de l'homme, et j'attends le bon moment pour le voir, mais vous me faites peur avec tous ces éloges ! Peur que ça me refasse la même chose qu'avec Le Détroit de la faim... :? (surtout qu'il y a effectivement des Kobayashi que je trouve lent et long, sans pour autant les trouver mauvais loin de là, notamment Rebellion, et Kwaidan que je ne me mate plus depuis que par morceaux).
Image
Joe Wilson
Entier manceau
Messages : 5463
Inscription : 7 sept. 05, 13:49
Localisation : Entre Seine et Oise

Message par Joe Wilson »

La Condition de l'Homme est un de ces rares films dont le visionnage est en lui-même une expérience physique extrêmement dense et troublante, à la fois indispensable et douloureuse. Et ce constat n'est pas en soi provoqué par la durée exceptionnelle de l'ensemble, mais par la tension émotionnelle vertigineuse et viscérale qui habite chaque seconde, qui finit par nous laisser admiratifs mais épuisés.
C'est la marque d'un film-monde, fusionnant des thématiques multiples en une seule voix limpide et inoubliable. Kobayashi garde cependant le comportement humain comme unique obsession, avec une rigueur saisissante.
Film de guerre d'une épique démesure, errance hallucinée d'une noirceur impalpable, méditation sur la solitude et l'âme humaine, réflexion magistrale sur la liberté et la résistance à toutes formes d'oppressions : le parcours de Kaji embrasse des souffrances et détruit des illusions dans sa confrontation à des réalités tragiques de la Seconde Guerre mondiale.
La Condition de l'Homme évoque les deux dernières années du conflit, alors que l'expansionnisme insatiable du Japon finit par précipiter le pays dans le chaos sur les deux fronts. Pendant longtemps ces faits ne semblent pourtant qu'un miroir lointain et obscur d'une réalité sordide...en effet, Kaji, employé d'une aciérie est envoyé en Mandchourie dans pour gérer l'organisation du travail dans une mine. C'est alors un idéaliste passionné, certes tourmenté mais dont la confiance absolue dans l'homme constitue un rempart intouchable. Il est cependant vite confronté à l'horreur (l'arrivée des prisonniers chinois, première scène-choc aussi bien pour Kaji que pour le spectateur, est une première prise de conscience dramatique) et à partir de-là, sa vie n'est plus qu'une résistance désespérée. La hiérarchisation destructrice et l'honneur inhumain (presque tragi-comique si les circonstances n'étaient pas aussi effroyables) de ce Japon militarisé sont observés avec une exigence sidérante par Kobayashi ce qui donne à sa démonstration une ampleur assez intouchable.
Il est aussi impressionnant de voir comment le réalisateur marie une réflexion dense et puissante avec un réalisme historique poignant. Jamais le propos ne vient supplanter ou affaiblir le récit, l'on rejoint l'intemporel et l'universel par le particulier avec une aisance inouie. A ce titre, la mise en scène est également bien souvent mémorable. Si l'aboutissement formel définitif de Kobayashi est certainement Harakiri, la réalisation est ici exemplaire, sobre et digne. Elle parvient à faire ressortir la tendresse par delà la violence, l'intime dans un monde souillé, s'attachant aux visages et aux expressions avec une obstination sans failles. Et la fuite éperdue de La Prière du Soldat, partie la plus ambitieuse d'un point de vue cinématographique, prend une dimension onirique et crépusculaire inoubliables.
Le film résonne comme un lent crescendo : Il n'y a pas de plus grand amour constate une impuissance et marque le début d'une descente aux enfers, l'unité de lieu instaurant un climat étouffant et dramatique.
Le Chemin de l'éternité, qui voit l'enrolement de Kaji dans l'armée japonaise, n'est que la poursuite de cette souffrance...c'est la partie la plus violente tant l'autorité hiérarchique est implacable et tyrannique. Le dernier acte, et c'est ce qui fait sa magistrale force, est à la fois un échec et une libération. Kaji est livré à lui-même, ses valeurs ont semblé s'écrouler avec sa chute mais sa destinée, son sacrifice est un accomplissement. L'espoir vit à travers-lui, à l'image des paroles (rêvées ou non) qu'il adresse à sa bien-aimée, brisant toute frontière.
La Condition de l'Homme est en tout cas un hymne à la liberté, le récit d'une quête humaine au sein d'une société inhumaine. L'individu est seul face à l'oppression collective...ce constat est toujours le-même de nos jours, certes dans des circonstances différentes.
Kobayahi montre également bien comment les valeurs humanistes de Kaji finissent parfois par se retourner contre lui...il devient à la fois bourreau et victime dans une confrontation sans issues. La dualité tragique de l'homme n'est alors jamais comblée, mais c'est dans cette souffrance que Kaji est amené à s'accomplir. Kobayashi est lucide mais la simple existence de Kaji est en soi une lueur d'espérance.
Pour terminer, on doit saluer l'ensemble de l'interprétation et évidemment la performance exceptionnelle de Tatsuya Nakadai, dont le regard halluciné, d'une sensibilité incroyable, reste gravé dans nos mémoires.
Image
Avatar de l’utilisateur
k-chan
squatteur
Messages : 14287
Inscription : 16 avr. 05, 05:22
Localisation : on the road again.

Message par k-chan »

Comme toujours, très juste et joli texte de ta part (bien plus convaincant que le mien :mrgreen: ). Merci bien. :D

En examinant les listes de film du mois, il semblerait que vous soyez 3 à avoir découvert le film ce mois-ci (avec Best et Philip Marlowe), et vous êtes trois à le classer film du mois, et à le mettre parmis vos 10 plus grandes découvertes de l'année 2006. Voilà (une chose on ne peut plus juste) qui fait plaisir. :D
David Olivier
Assistant opérateur
Messages : 2419
Inscription : 7 juin 03, 12:00
Localisation : Dans les jupes de ta mère
Contact :

Message par David Olivier »

k-chan a écrit :Comme toujours, très juste et joli texte de ta part (bien plus convaincant que le mien :mrgreen: ). Merci bien. :D

En examinant les listes de film du mois, il semblerait que vous soyez 3 à avoir découvert le film ce mois-ci (avec Best et Philip Marlowe), et vous êtes trois à le classer film du mois, et à le mettre parmis vos 10 plus grandes découvertes de l'année 2006. Voilà (une chose on ne peut plus juste) qui fait plaisir. :D
tu peux me rajouter dans ta liste : j'en suis encore sur le derrière... :shock:
Image

http://www.hkcinemagic.com

Shaw bouillant sur les Shaw !!!
Strum
n'est pas Flaubert
Messages : 8464
Inscription : 19 nov. 05, 15:35
Contact :

Message par Strum »

Quant à moi, je ne sais vraiment pas quand est-ce que je vais trouver le temps et le moment pour le voir. :|

J'en attends en tout cas monts et merveilles.
noar13
Réalisateur
Messages : 6506
Inscription : 14 avr. 03, 09:44
Localisation : paris

Message par noar13 »

tjrs pas recu de ces blaireaux d'alapage
Image
Avatar de l’utilisateur
gnome
Iiiiiiil est des nôôôôtres
Messages : 20869
Inscription : 26 déc. 04, 18:31
Localisation : sleeping in the midday sun...

Message par gnome »

noar13 a écrit :tjrs pas recu de ces blaireaux d'alapage
:shock:
Moi, ça fait 15 jours que j'attends le bon de 15€ qui me permettrait de la commander!!!!
Image
Philip Marlowe
murder on the dance floor
Messages : 7287
Inscription : 13 avr. 03, 18:33
Localisation : Bonne question...

Message par Philip Marlowe »

Très beau texte Joe, dans lequel je retrouve ce que j'ai pu ressentir à la vision de ce Chef-d'oeuvre.
Difficile de parler de La Condition de l'homme, car on risque de tomber dans une suite de superlatifs qui finalement ne rendraient pas compte de la portée de l'oeuvre.
Je n'ai pas pu étaler le visionnage 3 soirs de suite, car chaque partie est un choc à elle toute-seule qu'il me fallait encaisser.
Au long de ces 3 films qui n'en forment qu'un seul, nous suivons le voyage de Kaji, une grande âme, un idéaliste, d'une grande intelligence, qui va confronter ses idéaux à la réalité guerrière, va se retrouver oppresseur et opprimé, être envoyé au front, prisonnier de guerre, plongé au coeur de la misère humaine, mais tout en restant lucide il ne trahira pas ses convictions, et s'opposera jusqu'au bout au systême répressif mis en place. (C'est en gros ce qu'on peut lire au dos des jaquettes des DVD)

Seule une durée exceptionnelle pouvait le permettre. Kobayashi a le temps pour traiter de tous les aspects de la guerre. De l'arrière au front, en passant par les travaux forcés et les camps de prisonnier, et la volonté de survivre une fois la guerre finie...tout y passe. Le maître japonais réalise ici le film de guerre total, celui que je désespérais de voir un jour, à la fois clinique et viscéral, emporté et lucide, un cri et une méditation. Pourtant, j'ai vu des chefs-d'oeuvre du genre(Cimino, Kubrick...) et les apprécie beaucoup, mais c'est comme si La Condition de l'homme les contenait tous et bien plus encore. Le spectateur a le temps de croire aux idéaux de Kaji, de se frotter à ses désillusions, à ses espoirs, à ses expériences. Sur presque 10 heures de film, le niveau d' implication ne descend pas. Donc si des scènes se passant dans des camps d'entrainement, au front en pleine bataille, dans des camps de prisonniers, on en a déjà vues et pas forcément moins bien filmées, celles-ci sont d'une force peu commune. Difficile d'aller se coucher tout de suite, même quand on est fatigué, après le dernier plan du Chemin de l'éternité, quand le cri de Kaji résonne encore dans notre tête. Comment ne pas se sentir envahi d'une tristesse profonde quand Kaji passe une dernière nuit avec sa femme, et ne pas se sentir dérangé devant les fins absurdes d'Obara et Enji? Comme l'a bien dit Joe Wilson, voir La Condition de l'homme est une expérience éprouvante physiquement, et j'ai du mal à concevoir comment elle peut laisser indifférent(...si l'on n'est pas sensible au style de Kobayashi oui je sais :mrgreen: ). Il n'y a pas de plus grand amour est l'introduction à la descente aux enfers de Kaji, montrée dans Le Chemin de l'éternité, tandis que La prière du soldat(qui est à mon avis celui qui porte le mieux son titre - qui n'existe qu'en Occident d'ailleurs) montre l'errance de survivants à travers un monde désolé dans l'espoir de revenir à leur vie d'avant.
Le film de Kobayashi est une oeuvre engagée, donc on peut difficilement éviter de parler de son propos. Comme il a été dit très bien ailleurs, c'est l'oeuvre d'un révolté. Pas seulement d'un contestataire du pouvoir en place, mais d'un révolté. Un révolté contre la guerre, contre n'importe quel systême répressif finissant par déshumaniser, par faire oublier aux êtres humains ce qu'il faut pour devenir un Homme digne de ce nom(le livret précise que c'est le véritable sens du titre original). Cette révolte est celle de l'individu contre l'oppression de la collectivité, au-delà des idéologies et des différences culturelles. Kaji n'est pas un personnage réaliste, c'est une sorte d'idéal d'être humain, qui voit chaque homme pour ce qu'il est, et pas pour le groupe auquel il appartient. Toutefois, et c'est un des coups de génie de cette oeuvre, il n'est pas parfait. Sa force morale et sa constance sont admirables, mais il a parfois tendance à justement surestimer la force de ses idéaux. Comme lui dit un ami de l'armée "Tu es sage, mais idiot d'avoir choisi l'armée comme lieu de révolte". S'il avait été parfait, il n'aurait plus été humain, et le propos aurait perdu beaucoup de sa cohérence. Un autre coup de génie est sa mort. Comme tout héros, on lui prédestine une fin héroïque, inconsciemment on pense à une mort au combat, puisque c'est un soldat, ou une mort par exécution ou assassinat...bref une mort injuste. Mais ça aurait été soit trop bateau, soit trop nihiliste, et un peu frustrant après 9 heures 30 de film. Victoire ultime de l'individu sur l'oppression, il choisira sa fin. Il a peu de chances de regagner le Japon vivant, sera probablement envoyé au Goulag. Il lui reste à choisir sa mort. Et il mourrira en pensant à la femme qu'il aime, au milieu d'un désert, dans une solitude lunaire, loin de la "civilisation", parce qu'il l'a choisi. Il mourrira dignement, ni en héros de guerre(le film aurait été soit vidé de son sens, soit méchamment ironique, et ça aurait été dans les 2 cas détestable), ni humilié. Son corps y est sûrement toujours. On pourrait surement donner d'autres interprétations à la fin de Kaji, et une fin ouverte est la meilleure manière de conclure 10 heures de métrage.

On ne peut pas passer non plus sur la forme. Du début à la fin(et ça fait beaucoup :) ), c'est éblouissant. Du grand classicisme, toujours au service du sujet, mêlant avec brio l'intimisme et les mises en scène de foule(c'est un peu le sujet du film...), rendant compte à merveille des contradictions naissant de la confrontation d'un individu avec son environnement, aussi à l'aise pendant les scènes d'action(la 2eme et la 3eme partie) que pour les machinations et les complots(la 1ere partie surtout). La sortie du train des travailleurs chinois :shock: Le couple marchant dans le désert de Mandchourie :shock: L'intimité se dégageant de la dernière nuit :shock: Le cri de Kaji au milieu du champ de bataille(ça aussi c'est la prière du soldat), tétanisant :shock: Et la marche finale de Kaji, ultime acte de révolte...
On sort de ce film épuisé et heureux d'avoir vu une grande oeuvre, intelligente, engagée, qui traite beaucoup du Japon mais qui atteint l'universel. Un film que je désespérais de voir un jour.

Désolé si c'est brouillon :oops:
Avatar de l’utilisateur
k-chan
squatteur
Messages : 14287
Inscription : 16 avr. 05, 05:22
Localisation : on the road again.

Message par k-chan »

Philip Marlowe a écrit :Désolé si c'est brouillon :oops:
J'ai lu ton texte avec une 'tite larme à l'oeil. :mrgreen: :oops:
dmonteil
Assistant(e) machine à café
Messages : 116
Inscription : 23 févr. 06, 18:35

Message par dmonteil »

J'en sors juste. 1ère partie hier aprèm, 2ème et 3ème aujourd'hui... A chaud comme ça, je vois pas d'autre terme que bouleversant. C'est l'exemple type du film qu'on peut surnommer d'expérience. Physique bien sûr (9h30 quand même), et émotionelle surtout. Emotionelle parce que passer 9h30 avec un personnage aussi fort que Kaji, on ne peut s'identifier.

Décrire cette oeuvre est juste impossible. Film de guerre? Film politique? Film d'amour? Film d'horreur même? Tout ça à la fois. Mais surtout, film sur l'Homme. Et en cela, il porte très bien son titre.
Montrant l'horreur et le cruauté avant tout, et dans son réalisme le plus frappant; mais aussi parfois (et heureusement) l'humanité et la bonté de l'être humain, La Condition de l'Homme se révèle une oeuvre historique (car s'inscrit dans une période bien précise), mais surtout sociologique et psychologique d'une profondeure presque terrifiante.

Visuellement c'est just parfait (et effectivement, la dernière partie est un poil plus "originale" dans son traitement), et narrativement, malgrès quelques longueurs dans la 1ère moitié de la Partie 1, on ne voit vraiment pas le temps passer...

Je peux rien dire de plus il faut que je me remette du choc (et surtout vous en parlez bien mieux que moi), si ce n'est: Oeuvre essentielle.
Image
Avatar de l’utilisateur
Roy Neary
Once upon a time...
Messages : 51384
Inscription : 12 avr. 03, 01:42
Liste DVD

La Condition de l'homme (Masaki Kobayashi)

Message par Roy Neary »

Fresque sublime et imposante, cette oeuvre singulière de Masaki Kobayashi fait aujourd'hui l'objet d'une chronique logiquement enthousiaste.
Bonne lecture !

:arrow: La Condition de l'homme
Image
Joe Wilson
Entier manceau
Messages : 5463
Inscription : 7 sept. 05, 13:49
Localisation : Entre Seine et Oise

Message par Joe Wilson »

Excellent texte comme d'habitude, très complet...juste une petite remarque sur le caractère "iconisant" du personnage de Kaji. Il s'agit vraiment pour moi d'un idéal d'être humain, posé contre emblématique. Et c'est donc à travers l'incapacité de cet idéal à pouvoir transmettre son humanisme que Kobayashi donne à son film une force extraordinaire, dans son rapport entre réflexion et action.
On questionne des valeurs qui semblent pouvoir s'assumer universelles, mais elles ne peuvent finalement qu'exprimer l'impuissance et la contradiction dans un dialogue d'une souffrance incroyable.
Avec en filigrane un espoir ténu mais permanent, qui explose dans le final...à savoir la nécessaire affirmation de l'individu face au groupe, unique voie de secours face à l'arbitraire.

Sinon il n'est pas même besoin d'user de superlatifs, le film est à voir absolument. Visionnage éprouvant mais si gratifiant.
Image
Avatar de l’utilisateur
Commissaire Juve
Charles Foster Kane
Messages : 24564
Inscription : 13 avr. 03, 13:27
Localisation : Aux trousses de Fantômas !
Contact :

Message par Commissaire Juve »

J'ai le coffert en attente :) ... Comme certains le savent déjà, je n'ai pas été hyper emballé par la définition de l'image en mode 16/9e (se taper 560 minutes de film pour en sortir avec quelques points d'acuité visuelle en moins, merci bien...).

On verra.
La vie de l'Homme oscille comme un pendule entre la douleur et l'ennui...
Répondre