Main basse sur la ville (Francesco Rosi, 1963)
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Main basse sur la ville (Francesco Rosi, 1963)
Un fleuron du cinéma italien des années 60, Lion d'Or à Venise, chroniqué par Margo à l'occasion de la sortie d'un DVD Collector. C'est Main basse sur la ville, de Francesco Rosi. Vos commentaires sur ce film, la chronique ou le DVD Montparnasse sont les bienvenus, ici.
PS : à noter une petite "innovation" : les chroniques seront désormais téléchargeables au format PDF pour vous faciliter l'impression et la lecture !
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Re: Main basse sur la ville - Francesco Rosi
Excellente iniative, merci beaucoup !La Rédac a écrit :PS : à noter une petite "innovation" : les chroniques seront désormais téléchargeables au format PDF pour vous faciliter l'impression et la lecture !
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Re: Main basse sur la ville - Francesco Rosi
+666 !!!Colqhoun a écrit :Excellente iniative, merci beaucoup !La Rédac a écrit :PS : à noter une petite "innovation" : les chroniques seront désormais téléchargeables au format PDF pour vous faciliter l'impression et la lecture !
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C'est vrai que c'est un film très fort, étonnament peu complaisant pour le spectateur : les informations nous sont livrées en bloc, et on n'acquiert les règles du jeu que progressivement (en même temps, on n'est jamais vraiment largué, mais il faut faire attention).
En même temps, c'est le jeu politique et démocratique qui est mis sur la table, et qui ressort comme "le moins mauvais" des régimes, malgré ses détournements possibles et probables... D'un fait divers, Rosi illustre le nécessaire jeu démocratique entre pouvoirs et contre-pouvoirs, majorité et minorité, décision votée et moyens de contrôle. Quiconque s'intéresse au fonctionnement des institutions démocratiques tirera profit d'un film dont l'intrigue n'est que le suivi d'une commission parlementaire (élargi aux origines de l'enquête et aux implications de celle-ci).
Par ailleurs, il est très agréable de voir un film qui mise sur l'intelligence de son public, et dont l'actualité est frappante. Les enjeux, intérêt public/intérêt privé, intégrité/compromission, honnêteté/calcul politique sont loin d'être confiné à l'Italie de la reconstruction d'après-guerre, comme on peut le constater chaque jour dans la presse. Un passionnant film à découvrir.
En même temps, c'est le jeu politique et démocratique qui est mis sur la table, et qui ressort comme "le moins mauvais" des régimes, malgré ses détournements possibles et probables... D'un fait divers, Rosi illustre le nécessaire jeu démocratique entre pouvoirs et contre-pouvoirs, majorité et minorité, décision votée et moyens de contrôle. Quiconque s'intéresse au fonctionnement des institutions démocratiques tirera profit d'un film dont l'intrigue n'est que le suivi d'une commission parlementaire (élargi aux origines de l'enquête et aux implications de celle-ci).
Par ailleurs, il est très agréable de voir un film qui mise sur l'intelligence de son public, et dont l'actualité est frappante. Les enjeux, intérêt public/intérêt privé, intégrité/compromission, honnêteté/calcul politique sont loin d'être confiné à l'Italie de la reconstruction d'après-guerre, comme on peut le constater chaque jour dans la presse. Un passionnant film à découvrir.
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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Re: Main basse sur la ville - Francesco Rosi
J'ai orthographié "initiative" comme un goret.gehenne666 a écrit :+666 !!!Colqhoun a écrit :Excellente iniative, merci beaucoup !
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Re: Main basse sur la ville - Francesco Rosi
J'ai orthographié "initiative" comme un goret.[/quote]Colqhoun a écrit :+666 !!!
Je peux éditer, si tu y tiens.
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C'est vrai qu'il y a quelque chose de fascinant dans la manière qu'a Rosi d'éviter toute forme de populisme. Le film est d'une rigueur telle qu'il n'apparait jamais comme une charge frontale contre les institutions, mais plutôt une mise en lumière de leurs éventuels dysfonctionnements.cinephage a écrit :En même temps, c'est le jeu politique et démocratique qui est mis sur la table, et qui ressort comme "le moins mauvais" des régimes, malgré ses détournements possibles et probables...
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Bon d'abord ce n'est pas un film "aimable". On ne maîtrise pas la langue (enfin moi pas), on ne connaît pas les acteurs (pas mal d'amateurs), il y a beaucoup de personnages et pas d'artifice pour nous expliquer les situations. Alors il faut mieux être en forme avant de le voir ou... peut être le voir 2 fois de suite si on veut tout saisir.
Par contre je pense que pour un italien des années 60, le film devait être totalement limpide.
Voilà, ceci dit, ça vaut vraiment le coup pour toutes les raisons évoquées dans cette excellente chronique qui m'a incité à découvrir ce film et du coup envie de voir d'autres films de Rosi. Merci Margo !
Dans le genre film politique, stricto sensu, je le mets dans mon quarté actuel : Soy Cuba, Advise & Consent, Le Président et donc Main basse sur la ville.
Ah, j'oubliais : le générique est magnifique mais en partie gâché par un thème musical que je trouve vraiment horripilant, d'autant plus que la bande son n'est quand même pas le point fort ce dvd.
Par contre je pense que pour un italien des années 60, le film devait être totalement limpide.
Voilà, ceci dit, ça vaut vraiment le coup pour toutes les raisons évoquées dans cette excellente chronique qui m'a incité à découvrir ce film et du coup envie de voir d'autres films de Rosi. Merci Margo !
Dans le genre film politique, stricto sensu, je le mets dans mon quarté actuel : Soy Cuba, Advise & Consent, Le Président et donc Main basse sur la ville.
Ah, j'oubliais : le générique est magnifique mais en partie gâché par un thème musical que je trouve vraiment horripilant, d'autant plus que la bande son n'est quand même pas le point fort ce dvd.
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Je ne saurais trop te recommander, dans cette catégorie, Enquête sur un citoyen au dessus de tout soupçon, de Elio Petri. Ca vaut son pesant de cacahuettes, et c'est drôlement engagé.Jihl a écrit :Dans le genre film politique, stricto sensu, je le mets dans mon quarté actuel : Soy Cuba, Advise & Consent, Le Président et donc Main basse sur la ville.
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