L'énigme du Chicago Express (Richard Fleischer - 1952)
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L'énigme du Chicago Express (Richard Fleischer - 1952)
L'énigme du Chicago Express de Richard Fleischer
La série B noire à son meilleur niveau. Comment en 70 minutes, Fleischer fait aussi bien que n'importe laquelle série A. Rythme soutenu, scénario allant à l'essentiel, point de musique ni de scène d'amour dispensables, une violence sèche et ma foi assez impressionnante parfois, une photo superbement contrastée, des acteurs inconnus mais formidables et surtout une mise en scène au cordeau. Un suspense de première main.
On referait le film aujourd'hui il durerait deux heures et s'engluerait dans une intrigue sentimentale sirupeuse.... D'ailleurs on l'a refait et Roy Neary dans son test en parle justement.
Pour les détracteurs des Editions Montparnasse, encore un DVD qui prouve que l'éditeur peut parfois faire un remarquable travail, l'un de leur tout meilleur techniquement.
La série B noire à son meilleur niveau. Comment en 70 minutes, Fleischer fait aussi bien que n'importe laquelle série A. Rythme soutenu, scénario allant à l'essentiel, point de musique ni de scène d'amour dispensables, une violence sèche et ma foi assez impressionnante parfois, une photo superbement contrastée, des acteurs inconnus mais formidables et surtout une mise en scène au cordeau. Un suspense de première main.
On referait le film aujourd'hui il durerait deux heures et s'engluerait dans une intrigue sentimentale sirupeuse.... D'ailleurs on l'a refait et Roy Neary dans son test en parle justement.
Pour les détracteurs des Editions Montparnasse, encore un DVD qui prouve que l'éditeur peut parfois faire un remarquable travail, l'un de leur tout meilleur techniquement.
- Vic Vega
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l'Enigme du Chicago Express: Une série B qui me confirme tout le bien que je pensais de Fleischer après la découverte du beau the Vikings. Les personnages ont certes une psychologie sommaire meme pour le genre -Ulmer et Lewis ont offert des personnages plus complexes au B movie- mais le talent des acteurs pour les faire exister compense ce défaut. Surtout, cette limite du film est compensée par l'efficacité de son découpage rythmique et sa grande quantité de rebondissements et de coups de théatre sur une durée très courte qui empeche de s'ennuyer une seconde. Mais aussi par le dynamisme de la mise en scène lorsqu'il s'agit de créer une tension dans un espace clos ou en extérieur, par un usage judicieux du gros plan, des reflets et des fondus enchainés toujours au service de l'implication émotionnelle et de la progression narrative. Pas un diamant du B movie comme the Big Combo ou Detour mais un excellent représentant du genre. 7.75/10
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L'Enigme du Chicago Express (Richard Fleischer, 1952)
Oui, Richard Fleischer tournait avant le Cinémascope, la preuve avec la chronique de L'Enigme du Chicago Express signée Roy Neary.
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- Jeremy Fox
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Superbe série B d’à peine une heure et quart, menée tambour battant par un Richard Fleischer de gala, qui donne à cette course-poursuite claustrophobe (quasiment tout le film se déroule dans un train) une intensité, une sécheresse et ce qu’il faut d’humour (les dialogues entre Brown et sa protégée sont croquignols) pour en faire un petit bijou, entièrement rythmé, il faut le remarquer, par la mise en scène (pas de musiques, mais des inserts réguliers sur les turbines ou les roues du train ponctuent les séquences). L’économie forcée de moyens, entre l’absence de stars (mais une interprétation impeccable, dont Marie Windsor, visible également dans Force of evil et L’ultime razzia) la brièveté du tournage (13 jours) et la nécessité d’inventivité (principalement au montage) aura permis à ce petit budget de devenir un grand film.
EDIT: Posté par Sybille le 11 novembre 2006
The narrow margin / L'énigme du Chicago-Express de Richard Fleischer (1952) :
Un policier est chargé de veiller sur la femme d'un gangster et de l'amener à Chicago par le train. Efficace et abrupt, le film privilégie l'action et ne perd pas une minute, le tout accompagné d'une galerie de personnages bien campés et sans cesse sur le qui vive. Il ne ménage pas non plus son lot de rebondissement, réservant même quelques surprises finales. Quant à la mise en scène, sèche et nerveuse, elle révèle quelques scènes remarquables tout en réussissant à se mettre complètement au service de l'histoire racontée. Un bon film, très divertissant. 7/10
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L'Énigme du Chicago Express (The Narrow Margin, 1952) de Richard Fleischer
Le détective Walter Brown est chargée de protéger Mrs Frankie Neall de ses assassins lors de son voyage en train de Chicago à Los Angeles.
Excellent thriller orchestré par Fleischer. Vraiment épatant de concision et d'efficacité, en deux ou trois scène la situation, les personnages et les enjeux sont posés et l'intrigue s'avère sacrément dense en dépit de la très courte durée du film. La réalisation de Fleischer est tout en nervosité et en mouvement avec des cadrage claustro qui traduisent parfaitement la menace latente qui pèsent sur le héros et l'exiguité du train. Quelques sommets de brutalité et de violence traversent le film comme cette bagarre hargneuse dans les toilettes et l'interrogatoire musclé qui s'ensuit, certains personnages qui se font flinguer froidement. Charles McGraw avec sa gueule en lame de couteau, tout en tension retenue est impressionnant en flic dur à cuire, Marie Windsor (qui campait une sacrée garce dans "L'ultime razzia) est odieuse à souhait et les méchants sont sacrément vicieux et retors comme David Clarke (l'un des assassins dans la scène d'ouverture des Tueurs" de Siodmak) ou celui jouant Denzel. 5/6
Le détective Walter Brown est chargée de protéger Mrs Frankie Neall de ses assassins lors de son voyage en train de Chicago à Los Angeles.
Excellent thriller orchestré par Fleischer. Vraiment épatant de concision et d'efficacité, en deux ou trois scène la situation, les personnages et les enjeux sont posés et l'intrigue s'avère sacrément dense en dépit de la très courte durée du film. La réalisation de Fleischer est tout en nervosité et en mouvement avec des cadrage claustro qui traduisent parfaitement la menace latente qui pèsent sur le héros et l'exiguité du train. Quelques sommets de brutalité et de violence traversent le film comme cette bagarre hargneuse dans les toilettes et l'interrogatoire musclé qui s'ensuit, certains personnages qui se font flinguer froidement. Charles McGraw avec sa gueule en lame de couteau, tout en tension retenue est impressionnant en flic dur à cuire, Marie Windsor (qui campait une sacrée garce dans "L'ultime razzia) est odieuse à souhait et les méchants sont sacrément vicieux et retors comme David Clarke (l'un des assassins dans la scène d'ouverture des Tueurs" de Siodmak) ou celui jouant Denzel. 5/6
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Re: L'Enigme du Chicago Express (Richard Fleischer, 1952)
Pas grand chose à ajouter à tout ça. Un film rondement mené qui utilise ses contraintes (d'espace) pour en faire des qualités. C'était une gageure de tourner presqu'entièrement un film dans un train, le pari est largement gagné ajouté à un concision du scénario qui laisse peu de temps au répis. La mise en place est également très efficace, permettant d'installer l'intrigue clairement en reculant l'apparition des personnages-clé mais en mettant tout de suite dans l'ambiance. Le film joue assez habilement sur la menace invisible, les gangsters cachés dans le train, la mystérieuse voiture qui les suit vers la fin de l'histoire. On appréciera enfin un scénario qui exploite - encore - de bien bonnes idées (le reflet dans la vitre, le passager obèse, etc.) et qui réserve quelques surprises, notamment avec les coups de théâtre du dernier acte qui, sans en faire trop, ajoutent à l'efficacité de l'ensemble.
J'ai été plutôt surpris de l'humour présent dans le film. Je ne m'en rappelais pas et, surtout, je m'étais habitué au personnage impassible du détective de ARMORED CAR ROBBERY interprété par Charles McGraw qu'on retrouve ici avec un personnage moins monolithique, plus riche, plus nuancé, plus humain. Il y a ainsi plusieurs scènes (on va dire "légères") qui contrebalancent la tension palpable du film et qui m'ont plutôt surpris. On évite aussi la romance de certaines situations mais il en reste quand même un petit quelque chose... J'avoue avoir été un peu surpris, j'ai aussi ressenti pendant ces moments-là quelques petites faiblesses de rythme (qu'on mettra sur le compte de la fatigue).
Et puis, comme certains, j'ai plutôt craqué devant le physique classieux de Marie Windsor (malgré une coiffure à revoir ).
Sans aller dans les compliments d'un Jeremy concernant ce dvd des éditions Montparnasse, on constate effectivement que ce titre a bénéficié d'un soin particulier, qu'il est techniquement mieux lotti que ses confrères. La copie est très propre, pas de grain, compression invisible mais toujours ce transfert NTSC qui provoque ce ghosting désagréable.
J'ai été plutôt surpris de l'humour présent dans le film. Je ne m'en rappelais pas et, surtout, je m'étais habitué au personnage impassible du détective de ARMORED CAR ROBBERY interprété par Charles McGraw qu'on retrouve ici avec un personnage moins monolithique, plus riche, plus nuancé, plus humain. Il y a ainsi plusieurs scènes (on va dire "légères") qui contrebalancent la tension palpable du film et qui m'ont plutôt surpris. On évite aussi la romance de certaines situations mais il en reste quand même un petit quelque chose... J'avoue avoir été un peu surpris, j'ai aussi ressenti pendant ces moments-là quelques petites faiblesses de rythme (qu'on mettra sur le compte de la fatigue).
Et puis, comme certains, j'ai plutôt craqué devant le physique classieux de Marie Windsor (malgré une coiffure à revoir ).
Sans aller dans les compliments d'un Jeremy concernant ce dvd des éditions Montparnasse, on constate effectivement que ce titre a bénéficié d'un soin particulier, qu'il est techniquement mieux lotti que ses confrères. La copie est très propre, pas de grain, compression invisible mais toujours ce transfert NTSC qui provoque ce ghosting désagréable.
"Un film n'est pas une envie de faire pipi" (Cinéphage, août 2021)