tu l'as certainement enregistré comme moi sur TMC,j'avoue que le debut m'avait beaucoup enthousiasmé c'est vers la fin que ca devient penible(pour les yeux aussi) lorsque le fils de James Stewart devient sheriff,mais je pense pas qu'on puisse se faire un veritable avis sans avoir vu ce film au cinema enfin bon moi je retourne voir L'homme qui tua Liberty Valancejohndoe_df a écrit :J'ai enregistré le film (je n'ai vu que le début) et sur une télé ça le fait pas vraiment, l'écran est scindé en 3 et il y cette effet de loupe assez peu esthétique lors de certain plan. En revanche certains autres plan sont d'une beauté et d'une richesse ahurissante
J'attend de voir (quel casting Stewart, Fonda, Malden, Peck...)
La Conquête de l'Ouest (Hathaway / Ford / Marshall - 1962)
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Oui,en réalité la serie est une adaptation du film, 1 épisode pilote de 110 minutes et 26 épisodes de 52 minutes furent diffusésBeule a écrit :Pour les détails comme le dit Roy, jette un coup d'oeil sur le post très documenté de Juve.Philip Marlowe a écrit :Mais ça ressemble à quoi le Cinérama?
C pas ce procédé qui est utilisé dans 2001?
Il s'agit d'un système de projection qui est même antérieur au Cinemascope, puisque le premier film ayant bénéficié de ce procédé date de 1952 (ce n'était pas une oeuvre de fiction traditionnelle, mais elle connut un succès retentissant: This is Cinerama).
Il fallut attendre 10 ans pour qu'une fiction classique en bénéficie à son tour: ce western donc.
Question: La mini-série western éponyme (dont je n'ai vu qu'un ou deux épisodes) est-elle née du succès de cette Conquête de l'ouest? Il me semble qu'on y retrouvait le personnage de trapeur de Zeb Prescott tenu à l'écran par Malden.
Quelques photos :
On retrouve bien le personnage du trapeur Zeb Prescott sur la deuxieme photo
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Tout pareil commissaire, j'adore la série B et tout et tout : aucune intellectualisation de ma part vis à vis du cinéma et du cinéma de divertissement.Beule a écrit : Quand je me fais chier, je me fais chier: nulle intellectualisation là-dedans ( d'ailleurs je suis bien incapable d'avoir une approche intellectuelle du cinéma - qui a dit et de quoi que ce soit d'ailleurs? - et à fortiori surtout pas pour un western).
Roy a raison : il reste un superbe thème musical de Newman
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J'ai un peu plus de temps alors j'aimerais revenir deux secondes sur ta remarque qui n'est pas du tout agressive mais qui me vexe quand même toujours un peu Saches que je ne t'en veux nullement mais je voulais faire une mise au point. Le cinéma a toujours été pour moi et sera toujours avant tout un formidable divertissementCommissaire Juve a écrit :Remarque amicale : beaucoup de posts tristes dans ce topic ; on se croirait dans certaines critiques de Télérama... "Film pas assez ceci, pas assez cela... scénario rikiki... et patati et patata..." On dirait une bande de Peter Pan qui auraient oublié l'art de voler !Jeremy Fox a écrit :Film que j'ai apprécié étant jeune mais qui, revu récemment, m'a paru vraiment pénible...
Je veux bien être traîté de "mec vraiment pas difficile", mais, j'ai aimé ce film quand j'étais gamin et la dimension nostalgique du plaisir marche toujours à plein quand je le revois. Faut pas tout intellectualiser ; à force on finit par voir de la médiocrité partout et par devenir tout gris !
Rappel : ce n'était pas une agression, juste une remarque amicale.
Je parle pour mes collègues du site et moi (j'espère qu'ils pensent la même chose ) : nous avons une approche plus passionné du cinéma qu'intellectuel. Je suis le premier à me désoler quand un super souvenir de jeunesse se transforme en déception immense, ce n'est pas par réflexion intellectualiste. J'adorais les Trinita, les De Funès et aujourd'hui j'avoue que ça me désole un peu, je n'y peux rien. Le contraire est vrai aussi, certains films que je n'appréciais pas deviennent de grands coups de coeur.
Je pense que pour toi ça doit être pareil, on évolue quand même et des choses qui ne nous touchaient pas plus jeune comme la mise en scène, nous font plus réagir aujourd'hui
Crois tu qu'un Fox aimant beaucoup Fortress, Charlie et ses drôles de dames, Arac attack ou Pauline à la plage cherche à intellectualiser sa vision du cinéma ?
Si tu vois une seule tentative d'analyse foireuse ou fumeuse dans mes tests sur le site, fais en moi part, je serais le premier à en être désolé moi qui n'apprécie que peu l'analyse de film, préférant la critique structuré et argumentée.
Voilà, j'espère que tu auras compris quel spectateur je suis avec cette tentative d'explication
Sans rancune
ps : je ne vois pas la médiocrité et la grisaille partout, je suis vite dythirambique et j'emploie le terme chef d'oeuvre à tort et à travers
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Oh, mais nous sommes tout à fait d'accord ... Je le répète, c'était une remarque "amicale", écrite "calmement"... Quant au verbe "intellectualiser", il ne fallait pas le prendre au premier degré. J'aurais pu mettre : "couper les cheveux en quatre..."Jeremy Fox a écrit :Crois tu qu'un Fox aimant beaucoup Fortress, Charlie et ses drôles de dames, Arac attack ou Pauline à la plage cherche à intellectualiser sa vision du cinéma ?
Si tu vois une seule tentative d'analyse foireuse ou fumeuse dans mes tests sur le site, fais en moi part, je serais le premier à en être désolé moi qui n'apprécie que peu l'analyse de film, préférant la critique structuré et argumentée.
Voilà, j'espère que tu auras compris quel spectateur je suis avec cette tentative d'explication
Je regrettais simplement le côté un peu définitif de certaines phrases (phrases auxquelles j'ai sans doute donné un sens qu'elles n'avaient pas ! )... Des souvenirs d'enfance fanés, j'en ai aussi, je sais ce que c'est
Les mots sont souvent plus forts que les idées qu'ils sont censés véhiculer ; alors, il y a des malentendus... Je conçois très bien qu'on se fasse "chier" en regardant "How the West was won"... Mais le fait est que d'autres arrivent encore à y puiser du plaisir. Ce n'est pas grave ; l'avenir du monde n'en dépend pas.
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Je revendique et rassure-toi je comprends très bien que l'on puisse ne pas éprouver le même ennui. Don't actCommissaire Juve a écrit : Les mots sont souvent plus forts que les idées qu'ils sont censés véhiculer ; alors, il y a des malentendus... Je conçois très bien qu'on se fasse "chier" en regardant "How the West was won"... Mais le fait est que d'autres arrivent encore à y puiser du plaisir. Ce n'est pas grave ; l'avenir du monde n'en dépend pas.
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Le film j'en avais un lointain souvenir, la série je m'en rappelle effectivement très bien. Il y a de ça 4-5 ans donc à l'age de la préhistoire du DVD je m'achéte donc le zone 1 de ce film.
Casting hallucinant, bons réals etc...
J'ai passé un très bon moment, certes le fait que ça soit des vignettes inégales ne m'a pas rebuté. Le film se borne à nous faire découvrir tous les aspects que le western peut avoir. Des trappeurs, guerre etc...(C'est le titre du film après tout).
Ce film est un divertissement populaire, pour en effet mettre en valeur ce procédé de cinérama. J'imagine dans une salle de ciné équipé à l'époque, ça devait être quelquechose.
Le coup du chariot qui roule pour donner le mal de mer aux spectateurs .
Voilà.
Casting hallucinant, bons réals etc...
J'ai passé un très bon moment, certes le fait que ça soit des vignettes inégales ne m'a pas rebuté. Le film se borne à nous faire découvrir tous les aspects que le western peut avoir. Des trappeurs, guerre etc...(C'est le titre du film après tout).
Ce film est un divertissement populaire, pour en effet mettre en valeur ce procédé de cinérama. J'imagine dans une salle de ciné équipé à l'époque, ça devait être quelquechose.
Le coup du chariot qui roule pour donner le mal de mer aux spectateurs .
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Donc ce que je reproche surtout à ce film serait de donner une idée fausse de la richesse du genre à celui qui le découvrirait à travers ce filmPersonne a écrit : Le film se borne à nous faire découvrir tous les aspects que le western peut avoir. Des trappeurs, guerre etc...(C'est le titre du film après tout).
Voilà.
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(pardon)Jeremy Fox a écrit :Crois tu qu'un Fox aimant beaucoup Fortress...
How the West was won (La Conquête de l'Ouest), George Marshall, Henry Hattaway, John Ford et leurs amis, 1962
Peut-être l'avais-je vu gamin mais je n'en avais plus aucun souvenir.
Certaines situations du début font un peu peur, avec une intrigue qui s'annonce franchement digne d'une mauvaise série B : la petite famille pleine de foi de Karl Malden, Jimmy Stewart qui se fait avoir comme un bleu dans une caverne pour aller voir une soit-disante "bête sauvage", le commencement d'une romance un peu mièvre avec la toute fraîche Carroll Baker. Mais petit à petit, l'ambition du film se fait jour, pour aboutir à une véritable saga sur plusieurs générations, où l'on est invités à vivre la petite histoire dans la grande. Les ellipses d'un épisode à l'autre sont plutôt bien gérées. Les périlleuses expéditions des pionniers qui remontent les fleuves vers l'Ouest, la difficile coexistence avec les Indiens, la ruée vers l'Or, la Guerre civile, le désordre et la loi. Autant de thèmes abordés sous l'angle de la fiction mais aux vertus documentaires. Si le film est une ode à l'esprit de bâtisseur du peuple américain, il se montre finalement assez critique du mythe du Far West. Les premiers immigrants s'affrontent entre eux, la quête de l'or se révèle vaine, la guerre n'aboutit que sur de nouvelles désillusions, la bataille du chemin de fer a été gagnée sur les mensonges faits aux Indiens.
Hattaway inquiète donc un peu avec son premier épisode mais se rattrape vite lors d'une bagarre redoutablement dynamique. Il se sort déjà mieux du second épisode sur la ruée vers l'or, avec Gregory Peck en aventurier cool et Debbie Reynolds très enthousiaste dans ses numéros de cabaret. La séquence tournée par Ford est presque immédiatement identifiable, par sa chaleur humaine, son spectaculaire mesuré, son émotion. Montrant les conséquences de la sanglante bataille de Shiloh, Ford s'attarde sur les répercussions de la guerre sur les hommes, et évoque le douloureux retour au foyer et l'espérance d'une nouvelle ère. Le jeune George Peppard s'y montre excellent. Pour l'épisode du chemin de fer, George Marshall apporte beaucoup de rythme, avec des mouvements de caméra qui profitent bien du Cinerama, mettant en valeur aussi bien ses figurants que ses décors. C'est peut-être lui qui bénéficie du scénario le plus intéressant avec des enjeux dramatiques finament travaillés.
La production a des moyens et bénéficie d'une superbe photographie technicolor, qui en fait souvent un régal pour les yeux. Les cascades sont toutes très réussies et inventives, et d'autant plus impressionnantes qu'on devine la lourdeur de l'équipement de tournage utilisé (pas mal de plans avec caméra embarquée). Je retiens particulièrement la trépidante attaque du convoi par les Indiens et l'hallucinante charge des bisons sur le chantier.
Mais il faut reconnaître que le film est irregardable sur un écran de télé. Sans même parler du fait que mon enregistrement VHS proposait déjà une copie dégueulasse (et qu'il s'arrête 20 minutes avant la fin), on doit bien perdre un bon tiers d'image sur les côtés. Les gros plans étant quasiment absent, j'ai parfois eu du mal à reconnaître certains acteurs (John Wayne ou Eli Wallach, par exemple).
Le Cinerama fut un gadget hélas sans descendance. Quelle salle proposerait aujourd'hui la projection d'une copie 70mm au format 2.75 sur un écran concave et un son multicanaux 7 pistes ?
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Dedans, Widmark y fait une remarque que je n'ai jamais oubliée... En gros, alors qu'on lui fait remarquer que le chemin de fer va amener beaucoup de blancs et que les Indiens vont en pâtir... il répond : "On s'en fout, nous, à ce moment-là, on sera morts !"Max Schreck a écrit :... Pour l'épisode du chemin de fer, George Marshall apporte beaucoup de rythme, avec des mouvements de caméra qui profitent bien du Cinerama, mettant en valeur aussi bien ses figurants que ses décors. C'est peut-être lui qui bénéficie du scénario le plus intéressant avec des enjeux dramatiques finament travaillés...
Le capitalisme dans toute son horreur : "On s'en met plein les poches, et tant pis si les générations à venir en crèvent !" Raaah !
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