Amarcord (Federico Fellini - 1973)
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Amarcord (Federico Fellini - 1973)
J'y suis allé ce soir en trainant un peu des pieds je l'avoue...
Et finalement j'ai accroché
Je me suis surpris à prendre du plaisir(je vous assure!) à la vision de ce patchwork nostalgique, visuellement magnifique et original(on a parfois l'impression de lire une BD...pas un hasard si Fellini a partiellement donné dans ce domaine), dont certaines scènes sont réellement inoubliables. Contrairement à Et vogue le navire (des Fellini que j'ai vu, celui qui lui ressemble le plus), on a le droit ici à des personnages vraiment attachants. Du coup mm s'il n'y a pas du tout d'histoire à proprement parler, on se plait à suivre leurs aventures au cours de ces saynettes drôles (la 1ere fois que Fellini me fait rire!) et raffraichissantes, qui atteignent souvent des sommets. Je me suis même surpris parfois à verser une larme, c'est dire
Bref le film a encore son chemin à faire dans ma tête mais je suis plutôt enthousiasmé et ça me motive d'autant plus pour voir 8 1/2(même si pour le coup j'étais motivé avant) et d'autres Fellini.
Et vous qu'en pensez vous?
Et finalement j'ai accroché
Je me suis surpris à prendre du plaisir(je vous assure!) à la vision de ce patchwork nostalgique, visuellement magnifique et original(on a parfois l'impression de lire une BD...pas un hasard si Fellini a partiellement donné dans ce domaine), dont certaines scènes sont réellement inoubliables. Contrairement à Et vogue le navire (des Fellini que j'ai vu, celui qui lui ressemble le plus), on a le droit ici à des personnages vraiment attachants. Du coup mm s'il n'y a pas du tout d'histoire à proprement parler, on se plait à suivre leurs aventures au cours de ces saynettes drôles (la 1ere fois que Fellini me fait rire!) et raffraichissantes, qui atteignent souvent des sommets. Je me suis même surpris parfois à verser une larme, c'est dire
Bref le film a encore son chemin à faire dans ma tête mais je suis plutôt enthousiasmé et ça me motive d'autant plus pour voir 8 1/2(même si pour le coup j'étais motivé avant) et d'autres Fellini.
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Moi j'adore littérallement de bout en bout !!
La scène avec le frêre mou du cerveau qui monte à l'arbre et qui réclame à corps et à cris une femme "volla dona" est un grand moment d'anthologie qui pour moi est l'image du cinéma italien, ça crie ça hurle, tout le monde part en même temps, il y à de l'humour, de la tendresse, c'est latin quoi.
Fellini est effectivement trés proche d'une BD d'ambiance avec ces petites scènes rajoutant à chaque fois un coup de pinceau à la description de la vie d'un petit village, il sait parler de la nostalgie sans que celle-ci devienne plaisante ou mortifère.
Il aime ses personnages, leur à trouvé des acteurs magnifiques, arrive à éviter le piège de l'ennui pour les spectateurs malgré l'aspect à priori bordélique de l'ensemble.
La scène finale est un grand moment de cinéma et d'émotion que je ne suis pas prêt d'oublier.
Philip, fonce sur 8 1/2 qui est différent dans le ton et l'ambiance (mais l'aspect patchwork sans intrigue vraiment nette est tjs la) mais est encore plus impressionnant par sa maitrise et l'impression qu'il donne de vraiment assister en direct à la création d'une oeuvre d'art.
L'aspect expéirmental de sa mise en scène et mise en image m'ont toujours réjouis au plus haut point. Pour moi avec Amarcord le sommet de Fellini et deux splendides et importantes dates de l'histoire du cinéma.
Stefan
La scène avec le frêre mou du cerveau qui monte à l'arbre et qui réclame à corps et à cris une femme "volla dona" est un grand moment d'anthologie qui pour moi est l'image du cinéma italien, ça crie ça hurle, tout le monde part en même temps, il y à de l'humour, de la tendresse, c'est latin quoi.
Fellini est effectivement trés proche d'une BD d'ambiance avec ces petites scènes rajoutant à chaque fois un coup de pinceau à la description de la vie d'un petit village, il sait parler de la nostalgie sans que celle-ci devienne plaisante ou mortifère.
Il aime ses personnages, leur à trouvé des acteurs magnifiques, arrive à éviter le piège de l'ennui pour les spectateurs malgré l'aspect à priori bordélique de l'ensemble.
La scène finale est un grand moment de cinéma et d'émotion que je ne suis pas prêt d'oublier.
Philip, fonce sur 8 1/2 qui est différent dans le ton et l'ambiance (mais l'aspect patchwork sans intrigue vraiment nette est tjs la) mais est encore plus impressionnant par sa maitrise et l'impression qu'il donne de vraiment assister en direct à la création d'une oeuvre d'art.
L'aspect expéirmental de sa mise en scène et mise en image m'ont toujours réjouis au plus haut point. Pour moi avec Amarcord le sommet de Fellini et deux splendides et importantes dates de l'histoire du cinéma.
Stefan
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Un de ses films les plus ouvertement autobiographique et l'un de mes préférés. On retrouve avec granb plaisir l'évocation de ses souvenirs dans son excellent Faire un film (point virgule).
"(...) Nous, dehors, nous comptions fébrilement les bicyclettes entassées contre le mur de l'église pour savoir combien de "moustachues" étaient venues en ville. (...) Enfin, "les moustachues" sortaient avec leurs poulets, leurs chèvres, leurs lapins, et montaient sur leurs bicyclettes. C'était le grand moment ! Les museaux pointus des selles s'enfilaient aussi rapidement que des rats dans les jupes glissantes de satin noir brillant et sculptaient, enflaient, faisaient éclater, dans un scintillement de reflets éblouissants, les plus beaux gros culs de toute la Romagne."
"(...) Nous, dehors, nous comptions fébrilement les bicyclettes entassées contre le mur de l'église pour savoir combien de "moustachues" étaient venues en ville. (...) Enfin, "les moustachues" sortaient avec leurs poulets, leurs chèvres, leurs lapins, et montaient sur leurs bicyclettes. C'était le grand moment ! Les museaux pointus des selles s'enfilaient aussi rapidement que des rats dans les jupes glissantes de satin noir brillant et sculptaient, enflaient, faisaient éclater, dans un scintillement de reflets éblouissants, les plus beaux gros culs de toute la Romagne."
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C'est également un des Fellini auquel j'ai pris un plaisir immédiat. Mais j'aime autant E La Nave Va.
Il faut toujours un temps plus ou moins long pour entrer dans ses films. Est-ce parce qu'il met du temps à mettre ses éléments en place, qu'il peine à trouver son rythme ou bien s'agit-il juste pour le spectateur de prendre le temps de se caler sur le rythme du récit. Toujours est-il qu'une fois dedans, on se plonge dans ce monde bruyant, vivant, plein d'audace et de poésie. Un bouillon de liberté et de mélancolie (les souvenirs de la Gradiva).
Il faut toujours un temps plus ou moins long pour entrer dans ses films. Est-ce parce qu'il met du temps à mettre ses éléments en place, qu'il peine à trouver son rythme ou bien s'agit-il juste pour le spectateur de prendre le temps de se caler sur le rythme du récit. Toujours est-il qu'une fois dedans, on se plonge dans ce monde bruyant, vivant, plein d'audace et de poésie. Un bouillon de liberté et de mélancolie (les souvenirs de la Gradiva).
« Vouloir le bonheur, c'est déjà un peu le bonheur. » (Roland Cassard)
Mes films du mois...
Mes extrospections...
Mon Top 100...
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Et ne pas oublier cette scène extraordinaire où le gars admire la beauté d'un coucher de soleil alors qu'il est en train de pisser. Il n'y a que les Italiens pour faire ça !Cinetudes a écrit :l'image du cinéma italien, ça crie ça hurle, tout le monde part en même temps, il y à de l'humour, de la tendresse, c'est latin quoi.
Un film sublime qui fait partie de mes Fellini favoris.
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Vu au ciné. J'avais la grippe alors les 30 dernières minutes m'ont paru très longues
Mais ces tranches de vies déjantés et surtout la réalisation de Fellini en font un excellent souvenir. Faudra que je lui redonne sa chance.
Mais ces tranches de vies déjantés et surtout la réalisation de Fellini en font un excellent souvenir. Faudra que je lui redonne sa chance.
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Même avec la grippe tu vas au cinéma ? Tu serais pas un peu taré ?Johnny Doe a écrit :Vu au ciné. J'avais la grippe alors les 30 dernières minutes m'ont paru très longues
Mais ces tranches de vies déjantés et surtout la réalisation de Fellini en font un excellent souvenir. Faudra que je lui redonne sa chance.
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Spongebob a écrit : Même avec la grippe tu vas au cinéma ? Tu serais pas un peu taré ?
En fait je suis allé voir deux film et vers la moitié d'Amarcord, j'ai commencé à tomber à moitié dans le comas alors...
ET JE NE SORT JAMAIS D'UNE SALLE AVANT LA FIN D'UN FILM ! (sauf au NIFFF )
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Pareil, mais moi c'était pas à cause de la grippe . Non je plaisante en fait j'ai beaucoup aimé, peut-être mon Fellini préféré, en tout cas un des plus attachant.Johnny Doe a écrit :Spongebob a écrit : Même avec la grippe tu vas au cinéma ? Tu serais pas un peu taré ?
En fait je suis allé voir deux film et vers la moitié d'Amarcord, j'ai commencé à tomber à moitié dans le comas alors...
Le truc c'est que tu n'aurais jamais dû y entrer et rester au fond de ton lit. C'est beau la passion.Johnny Doe a écrit :ET JE NE SORT JAMAIS D'UNE SALLE AVANT LA FIN D'UN FILM ! (sauf au NIFFF )
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Tout pareil - mon Fellini préféré avec Roma et 8 1/2.Sergius Karamzin a écrit :Un des 3 ou 4 plus beaux Fellini selon moi.
Personnellement, ce sont les pollens qui volent qui reste l'image la plus marquante, ainsi que la scène "1001 nuits"... j'adore !
Il y a aussi la scène magique du paquebot dans la nuit, et l'irruption du paon dans le jardin, et la rencontre de la vache dans le brouillard, et la tempête de neige du siècle, etc., etc.
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Et n'oubliez pas la partition sublime de Nino Rota !
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