
Le Western américain : Parcours chronologique III 1955-1959
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- hellrick
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 3 (55
Une bonne surprise pour ma part, découvert dans le coffret sidonis "guerres indiennes", je pensais que ce serait le moins intéressant du lot et je l'ai trouvé très plaisant, ne serait-ce, comme tu dis, que pour son message ouvertement chrétien assez original finalement dans le cadre du western 

- Rick Blaine
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 3 (55
D'accord avec vous deux, l'originalité de ce film le rend très intéressant. D'autant qu'on ne ressent pas non plus un prosélytisme assommant, c'est un film plaisant.
- Jeremy Fox
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Man from del Rio

Le Tueur et la belle (Man from Del Rio - 1956) de Harry Horner
UNITED ARTISTS
Avec Anthony Quinn, Kathy Jurado, Peter Whitney, Douglas Fowley, John Larch
Scénario : Richard Carr
Musique : Fred Steiner
Photographie : Stanley Cortez (Noir et blanc 1.85)
Un film produit par Robert L. Jacks pour la United Artists
Sortie USA : 30 Octobre 1956
Lorsque le tireur d’élite Dan Ritchy entre dans la tranquille petite ville de Mesa, il est accueilli par un homme nommé Daves Robles (Anthony Quinn) qui lui dit qu’il attendait sa venue pour enfin se venger de lui au bout de cinq ans, ayant entre temps appris le maniement des armes. Et en effet, il prouve qu’il est devenu plus rapide que Dan et le tue. Blessé à l’épaule, Daves est soigné par Estella (Kathy Jurado), l’assistante du médecin de la ville, jeune veuve dont le mari fut tué au cours d’un duel. Ed Bannister (Peter Whitney), le tenancier du saloon, propose à Daves de devenir son bras droit ; dans cette région où la loi et l’ordre n’existent pas encore, cet ancien bandit a dans l’idée d’en profiter pour s’octroyer la mainmise sur la petite ville avec l’aide de tous les tireurs d’élite et tueurs de passage qui accepteront de coopérer. Alors que Daves retourne voir Estella qui lui explique sa haine des armes à feu, le timide shérif Tillman (Douglas Spencer) est mis à mal par trois nouveaux arrivants qui commencent à lui tirer dessus. Voyant qu’Estella se porte à son secours, Daves vient également à son aide en tuant deux des trois chahuteurs. A la vue de ce nouveau coup d’éclat, les citoyens décident de proposer à Daves le poste de shérif, espérant ainsi se débarrasser des brebis galeuses à commencer par le très malsain Bannister. Daves accepte, pensant ainsi retrouver un peu de dignité ; et en effet, on commence à le respecter mais uniquement pour son arme car il est socialement toujours mis à l’écart. Alors qu’il se bagarre avec Bannister, il se casse le poignet : il ne faut surtout pas que la nouvelle s’ébruite auquel cas il serait rapidement provoqué et tué en duel…





- Jeremy Fox
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Love me Tender

Le Cavalier du crépuscule (Love me Tender - 1956) de Robert D. Webb
20Th Century Fox
Avec Elvis Presley, Richard Egan, Debra Paget, Robert Middleton, William Campbell
Scénario : Robert Buckner d’après une histoire de Maurice Geraghty
Musique : Lionel Newman
Photographie : Leo Tover (Noir et blanc 2.35)
Un film produit par David Weisbart pour la 20th Century Fox
Sortie USA : 15 novembre 1956
Love me Tender, western de série B produit par la 20th Century Fox, serait probablement tombé dans l’oubli si ce n’avait pas été le premier film interprété par Elvis Presley. Son agent, le Colonel Tom Parker, pensa que le cinéma serait le média idéal pour consolider sa popularité naissante, pour le lancer encore plus fort et plus loin ; il ne se trompa pas puisque que, malgré qu’on ne lui ait attribué qu’un rôle secondaire, grâce à Love me Tender, sa ‘rock star’ débuta sa carrière dans le 7ème art d’une manière fulgurante : malgré les mauvaises langues qui (à juste titre) doutèrent surtout du potentiel dramatique du jeune chanteur, Le Cavalier du crépuscule rentra dans ses frais en à peine une semaine d’exploitation. Le film de Robert D. Webb avait été initialement conçu comme un traditionnel western de série B, sans chansons ; il devait se nommer ‘The Reno Brothers’. Son tournage était sur le point de débuter lorsque Darryl F. Zanuck et Tom Parker décidèrent d’incorporer Elvis Presley au casting dans le rôle du jeune frère du héros interprété par Richard Egan. Le scénario fut alors remanié et quatre chansons furent ajoutées ('Let Me', 'We're Gonna Move', 'Poor Boy' et évidemment 'Love Me Tender'), le chanteur étant accompagné pour la seule fois de sa carrière par le Ken Darby Trio avant qu’il ne retrouve par la suite ses propres musiciens. Après que le rockeur ait chanté 'Love me Tender' au cours du Ed Sullivan Show, les producteurs décidèrent de renommer le film avec le titre de cette chanson ; chanson qui n’était autre qu’une réadaptation d’une célèbre ballade du temps de la Guerre de Sécession, 'Aura Lea', et qui, bien plus encore que le film, allait faire le tour du monde.



Alors, un mauvais film pour autant ? Contrairement à ce que j’aurais pu laisser sous-entendre, il n’en est rien même s’il s’avère néanmoins être une semi-déception, surtout lorsqu’on le compare aux deux précédents westerns de Robert D. Webb, un cinéaste très respectueux de son public, lui ayant déjà offert quelques mois avant un joli western pro-indien, La Plume blanche (White Feather) avec Robert Wagner et -déjà- Debra Paget, et surtout un excellent western urbain, Le Shérif (The Proud Ones) avec un Robert Ryan impérial et -déjà- Robert Middleton. Ici, l’efficacité de sa mise en scène n’est pas à remettre en cause, preuve en sont les énergiques séquences tourmentées ou encore les amples mouvements de caméra lors des chevauchées superbement cadrées en cinémascope. Quant au scénario, ne reposant pourtant sur pas grand-chose de nouveau, il se tient plutôt bien. Il faut dire que les auteurs ne sont pas des tâcherons non plus puisqu’ils comptent Robert Buckner, le scénariste des très bons westerns de Michael Curtiz du début des années 40 (et notamment Virginia City - La Caravane héroïque), ainsi que Maurice Geraghty qui avait déjà écrit entre autres les histoires à l'origine d’excellents westerns signés George Sherman comme La Fille des prairies (Calamity Jane & Sam Bass) et Tomahawk. Le postulat de départ de Love me Tender est d’ailleurs très intéressant, décrivant un fait de guerre se transformant en acte meurtrier par le seul fait que la troupe attaquante n’ait pas été au courant de la fin du conflit. S’ensuit un problème de conscience quant au massacre qui a précédé et à l’utilisation de l’argent dérobé à cette occasion et qui ne pourra plus servir à une cause qui vient de prendre fin. La suite de l’intrigue reposera uniquement sur deux axes dramatiques imbriqués, la volonté de récupération du butin de guerre par l’armée nordiste ainsi que le triangle amoureux formé involontairement par la croyance du décès d’un des deux hommes, le premier étant bien plus captivant que le second.

- Colqhoun
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Re: The Last Wagon
Je vais faire un peu mon fainéant, mais je rejoins entièrement les propos de Jeremy sur ce film.Jeremy Fox a écrit :La Dernière caravane (The Last Wagon - 1956) de Delmer Daves
Découvert l'autre jour, j'ai été totalement subjugué. Richard Widmark imprime la rétine, la réalisation est à couper le souffle (c'est nerveux, rythmé, magnifiquement cadré) et ce script rempli de tension fait la part belle à des personnages forts. Je regrette juste cette scène de tribunal, qui appuie un peu trop mécaniquement un propos que l'on avait déjà bien saisi. Mais pour le reste, on est en plein chef d'oeuvre. Grosse découverte.
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Reprisal!

La Vengeance de l’indien (Reprisal! - 1956) de George Sherman
COLUMBIA
Avec Guy Madison, Felicia Farr, Michael Pate, Kathryn Grant
Scénario : David P. Harmon, Raphael Hayes & David Dortort
Musique : sous la direction de Mischa Bakaleinikoff
Photographie : Henry Freulich (Technicolor 1.37 / 1.85)
Un film produit par Lewis J. Rachmil pour la Columbia
Sortie USA : Novembre 1956
Frank Madden (Guy Madison) arrive dans la petite ville de Kendall en Oklahoma ; il doit prendre possession d’un ranch qu’il vient d’acheter alentours. Ce jour là les rues sont désertes ; et pour cause, tous les habitants se sont rendus dans le saloon assister au procès des trois frères Shipley (Michael Pate, Edward Platt & Wayne Mallory) accusés d’avoir lynché deux indiens. En deux temps trois mouvements les meurtriers sont acquittés à l’unanimité par un jury blanc peu sensible aux arguments du juge d’instruction qui disposait pourtant de preuves accablantes. Le shérif craint que ce verdict déclenche des représailles de la part des indiens. Frank semble n’avoir cure de cette injustice au grand dam de Catherine (Felicia Farr), la fille du notaire, qui venait de tomber sous son charme et qui n’en est que plus attristée. Quoiqu’il en soit, Frank se rend sur ses terres et découvre que ses voisins ne sont autres que les frères Shipley. Son arrivée n’est pas du goût de ces derniers car non seulement Frank décide d’entourer sa propriété de barbelés mais de plus il embauche un indien pour l’aider. Les Shipley vont tout faire pour le provoquer alors que dans le même temps les 'natives' supportent de plus en plus mal le mépris qu’on leur porte et les mauvais traitements qu’on leur inflige. L’arrivée sur place d’un vieil indien qui semble très bien connaitre Frank va dévoiler un secret que ce dernier avait jusqu’à présent réussi à cacher, ce qui va encore plus attiser la colère des villageois…






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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 3 (55
3.10 pour Yuma maintenant ; encore plus beau 

- Colqhoun
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 3 (55
Déjà vu le remake, que j'ai beaucoup aimé.
Je vais me dépêcher de voir l'original.
Et je vais aussi me pencher sur la carrière western de Widmark.
Ce type dégage un charisme pas possible.
Je vais me dépêcher de voir l'original.
Et je vais aussi me pencher sur la carrière western de Widmark.
Ce type dégage un charisme pas possible.
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 3 (55
Colqhoun a écrit :Déjà vu le remake, que j'ai beaucoup aimé.
Je vais me dépêcher de voir l'original.
Et je vais aussi me pencher sur la carrière western de Widmark.
Ce type dégage un charisme pas possible.
C'est clair. Toujours dans le western, Widmark est fabuleux dans Le trésor du pendu et Alamo par exemple
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 3 (55
Et La Ville Abandonnée, et Le Jardin du Diable!Jeremy Fox a écrit :Colqhoun a écrit :Déjà vu le remake, que j'ai beaucoup aimé.
Je vais me dépêcher de voir l'original.
Et je vais aussi me pencher sur la carrière western de Widmark.
Ce type dégage un charisme pas possible.
C'est clair. Toujours dans le western, Widmark est fabuleux dans Le trésor du pendu et Alamo par exemple
De toute façon, Widmark est presque toujours une bonne raison de voir un film, ce type est un acteur formidable!
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 3 (55
Rick Blaine a écrit :Et La Ville Abandonnée, et Le Jardin du Diable!Jeremy Fox a écrit :
C'est clair. Toujours dans le western, Widmark est fabuleux dans Le trésor du pendu et Alamo par exemple
De toute façon, Widmark est presque toujours une bonne raison de voir un film, ce type est un acteur formidable!
Oui et d'ailleurs si je ne devais garder qu'un seul de ses films, ce serait Le Port de la drogue de Samuel Fuller après avoir été triste de faire partir Les Forbans de la nuit de Jules Dassin.
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Gun the Man down

Gun the Man down (1956) de Andrew V. McLaglen
BATJAC
Avec James Arness, Angie Dickinson, Robert J.Wilke, Emile Meyer, Don Megowan, Harry Carey Jr.
Scénario : Burt Kennedy
Musique : Henry Vars
Photographie : William Clothier (Noir et blanc 1.85)
Un film produit par John Wayne & Robert E. Morrison pour la Batjac
Sortie USA : 15 novembre 1956
La fin de l’année 1956 marque les premiers pas dans l'univers westernien d’un réalisateur qui sera l’un des plus prolifiques dans le genre la décennie suivante, Andrew V. McLaglen. Le cinéaste sera également l’un des plus rentables et paradoxalement l’un des plus vilipendés par la critique (tout du moins française). A juste titre ? Ce n’est pas impossible mais nous aurons bien d’autres occasions d’en reparler. Quoiqu’il en soit et même s'il est permis de mettre en doute ses qualités artistiques, le succès de ses films auprès du public (notamment grâce à des castings souvent prestigieux) fait qu’il aura été malgré tout un réalisateur qui aura compté dans l’histoire du genre. Fils du comédien Victor McLaglen, Andrew a grandi sur les plateaux de cinéma et fut amené à fréquenter dès son plus jeune âge des célébrités tels que John Wayne et John Ford. Apprenant le métier sur les tournages du plus célèbre borgne d’Hollywood (les admirateurs de McLaglen diront d’ailleurs de lui qu’il fut le fils spirituel de Ford), il fut ensuite réalisateur de seconde équipe puis assistant réalisateur de Budd Boetticher (La Dame et le toréador (Bullfighter and the Lady) ou de William Wellman (Track of the Cat). Il produisit avec John Wayne pour sa société Batjac le superbe 7 hommes à abattre (Seven Men from now) de Budd Boetticher puis, sur les conseils de l’acteur, se lança la même année dans la réalisation avec ce petit western de série B, Gun the Man Down, dans lequel on retrouve un des acteurs de prédilection de John Ford, Harry Carey Jr. Avant d’entamer sa série de westerns à gros budgets dans les années 60, il se tournera d'abord surtout vers le petit écran où il mettra en scène d’innombrables épisodes des séries Perry Mason et Rawhide.

Matt Rankin (Robert J. Wilke) et ses deux complices, Ralph Farley (Don Megowan) et Rem Anderson (James Arness), s’apprêtent à aller exécuter un hold-up à Palace City. Janice (Angie Dickinson), la fiancée de Rem, est inquiète ; elle a peur de ne pas voir revenir son homme sain et sauf. Mais, faisant partie du gang, elle a l’habitude de ces attentes angoissantes. Le cambriolage a lieu mais ne se déroule pas comme prévu puisque Rem est grièvement blessé par balle et ne peut plus se déplacer. Les bandits arrivent néanmoins à rejoindre leur repaire suivis d’assez près par les hommes du shérif. Plutôt que de s’encombrer du poids mort que constitue Rem, ses acolytes préfèrent le laisser tomber, embarquant de force sa compagne et s’enfuyant avec le butin. Rem est arrêté et emprisonné. Une année s’écoule ; Rem a fini de purger sa peine. Il part alors à la recherche de ceux qui l’ont lâchement abandonné et les retrouve dans une petite ville de l’Arizona grâce à l’aide d’un ami, tueur à gages, l’inquiétant Billy Deal (Michael Emmet). Dans ce lieu, Rankin dirige le saloon avec l’aide de Farley et Janice qui est devenue sa maîtresse. Farley est le premier à se trouver sur le chemin de Rem ; ils se battent violemment en plein centre de la rue principale ; ce qui n’est pas du goût du shérif Morton (Emile Meyer) qui ne tolère pas que la quiétude de sa ville soit ainsi troublée. Mort de peur, Rankin décide d’acheter les services de Billy Deal afin qu’il se débarrasse de son rival et ennemi. Apprenant ce 'meurtre prémédité', Janice va trouver son ex-fiancé pour s’excuser et le prévenir, mais ce dernier la repousse. Il est néanmoins sur ses gardes et va piéger lui-même celui qui était venu pour le tuer. Il se lance ensuite à la poursuite des trois ‘Judas’ qui en avaient profité pour prendre la fuite à nouveau…




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- Electro
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 3 (55
Vu en VO s/t . Mc Laglen ne fera jamais mieux par la suite, c'est son meilleur film, il faut peut-être en attribuer le mérite au scénario de Burt Kennedy et à l'utilisation adéquate de second couteaux comme Don Megowan, Robert Wilke, Emile Meyer, Harry Carey,jr., et le peu connu Michael Emmet . Le choix de James Arness pour le rôle principal est plus discutable.
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 3 (55
Chip a écrit :Vu en VO s/t . Mc Laglen ne fera jamais mieux par la suite, c'est son meilleur film, il faut peut-être en attribuer le mérite au scénario de Burt Kennedy et à l'utilisation adéquate de second couteaux comme Don Megowan, Robert Wilke, Emile Meyer, Harry Carey,jr., et le peu connu Michael Emmet . Le choix de James Arness pour le rôle principal est plus discutable.
Sans aller encore plus loin (je leur redonnerais tous une seconde chance), je pense aussi qu'il s'agit de son meilleur film parmi ceux que j'ai pu voir. Et oui dommage que Michael Emmet n'ait pas plus joué au cinéma ; une bonne gueule de tueur sadique.
- Jeremy Fox
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7th Cavalry

La Mission du Capitaine Benson (7th Cavalry - 1956) de Joseph H. Lewis
COLUMBIA
Avec Randolph Scott, Barbara Hale, Jay C. Flippen, Frank Faylen, Leo Gordon
Scénario : Peter Packer
Musique : Mischa Bakaleinikoff
Photographie : Ray Rennahan (Technicolor 1.85)
Un film produit par Harry Joe Brown pour la Columbia
Sortie USA : Décembre 1956
Comme je l’écrivais lors de ma critique de A Lawless Street (Ville sans loi), le western précédent de Joseph H. Lewis avec déjà Randolph Scott en tête d’affiche, lorsque l’on évoque le nom du cinéaste de nos jours, on pense avant tout au film noir ; il s'agit en effet, avec pourtant peu de titres à son actif, de l'un des plus grands cinéastes de série B ayant œuvrés dans le genre. On se souviendra surtout du fulgurant Gun Crazy (Le Démon des Armes), du très bon A Lady Without Passport ainsi que de l'excellent The Big Combo (Association Criminelle). Mais, comme l’écrivaient assez justement Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon dans leur 50 ans de cinéma américain, "il y a un mystère Lewis ; il ne tient pas tant à l'inégalité de sa production, encore qu'entre The Big Combo et 7th Cavalry il y a un vrai abîme et qu'à côté de recherches techniques ou formelles sidérantes, on peut tomber sur des films totalement plats..." Et on ne peut qu’entériner cet avis à la vision de ce western militaire qui ne pourra que décevoir les admirateurs des films noirs précédemment cités. Si beaucoup penseront que La Mission du Capitaine Benson est un de ses premiers essais dans le genre, il n'en est en fait rien. Avant ça, étalés sur une vingtaine d’années, il en réalisa une douzaine d'autres qui, il est vrai, sont devenus rarissimes. Ils furent tournés exclusivement pour les studios Universal et Columbia, ne dépassèrent jamais les 60 minutes et devaient être diffusés en salles en première partie de programme. Juste avant 7th Cavalry, A Lawless Street fut un western urbain très agréable et assez original sur la forme (préfigurant d'ailleurs assez Forty Guns – 40 Tueurs de Samuel Fuller). Quoiqu’intéressant, le western de cavalerie qui nous concerne ici lui est inférieur, le cinéaste ne faisant des étincelles qu'à de rares instants (notamment lors des 10 premières minutes), le reste s'avérant formellement parlant assez quelconque.




