Le Western américain : Parcours chronologique III 1955-1959
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 3 (55
" L'homme du Kentucky " meilleur que "Davy Crockett " ? assurément, mais ce dernier et sa suite furent fabriqués à partir d'une série télé . J'étais ado lors de la sortie du film, l'engouement fut énorme. Dans les cours d'écoles, on ne parlait que de ça, il y avait pléthore de produits dérivés et nous étions nombreux à porter, soit une chemisette Davy Crockett, ou un pantalon à franges, et je ne parle pas du fameux bonnet, que l'on réservait pour la maison. Je n'ai pas souvenir d'un tel phénomène pour un autre film de l'époque . Les américains ont d'ailleurs consacré un ouvrage sur ce sujet :
" The Davy Crockett craze " de Paul F. Anderson
edition : R. and G. productions- 1996-
165 pages (broché)
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- Jeremy Fox
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 3 (55
Oui, j'en parlais d'ailleurs juste deux pages avantChip a écrit :" L'homme du Kentucky " meilleur que "Davy Crockett " ? assurément, mais ce dernier et sa suite furent fabriqués à partir d'une série télé . J'étais ado lors de la sortie du film, l'engouement fut énorme. Dans les cours d'écoles, on ne parlait que de ça, il y avait pléthore de produits dérivés et nous étions nombreux à porter, soit une chemisette Davy Crockett, ou un pantalon à franges, et je ne parle pas du fameux bonnet, que l'on réservait pour la maison. Je n'ai pas souvenir d'un tel phénomène pour un autre film de l'époque . Les américains ont d'ailleurs consacré un ouvrage sur ce sujet :
" The Davy Crockett craze " de Paul F. Anderson
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Je disais même que vu aujourd'hui, on se demande comment un tel film a pu susciter un tel engouement
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 3 (55
très intéressantes chroniques encore une fois.

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Re: Tall Man Riding
Rien à ajouter à la chronique de Jeremy, si on aime le western à petit budget et Scott on passe un bon moment même si les 20 premières minutes laissent un peu songeur: j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire (trop de personnages et de sous-intrigues proposées en rafale, d'autant que chacun change de camp comme de chemise) mais ensuite on se concentre davantage sur l'histoire principale et tout se passe bien. A noter une scène intéressante de course à la terre, qu'on considère souvent comme un cliché du western et que, finalement, on n'a pas vu souvent (pour ma part) sur un écran. Une bonne série B, sans plus ni moins.Jeremy Fox a écrit : La Furieuse Chevauchée (nommée ainsi en français pour sa séquence finale) est un film de série B assez conventionnel même si le scénario est plus complexe qu’on pouvait s’y attendre au départ. Un peu inutilement complexe même, l’efficace scénariste Joseph Hoffman (Duel at Siver Creek de Don Siegel) n’ayant pas bénéficié d’assez de temps pour pouvoir développer tous les fils qu’il avait mis en place, pour pouvoir exploiter à fond toutes les situations exposées ; il s’en trouve que l’intrigue s’avère parfois un peu confuse, faussement alambiquée et par là même manquant de fluidité. Ce n’en est pas moins un honnête western que les aficionados prendront plaisir à regarder.
4/6
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Re: Tall Man Riding
hellrick a écrit : A noter une scène intéressante de course à la terre, qu'on considère souvent comme un cliché du western et que, finalement, on n'a pas vu souvent (pour ma part) sur un écran.
Exact ; jusqu'à présent, je n'ai du en voir que 3 ou 4 grand maximum.
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 3 (55
Pour ma part, de mémoire, les deux versions de "Cimarron", "Far and Away/Horizons Lointains" et un quatrième, vu plus récemment ... et qui m'échappe ... !



- Jeremy Fox
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The Kentuckian

L'Homme du Kentucky (The Kentuckian - 1955) de Burt Lancaster
UNITED ARTISTS
Avec Burt Lancaster, Walter Matthau, Dianne Foster, Diana Lynn, John McIntire, Una Merkel, John Carradine, Donald MacDonald
Scénario : A.B. Guthrie d'après un roman de Felix Holt
Musique : Bernard Herrmann
Photographie : Ernest Laszlo (Technicolor 2.55)
Un film produit par Harold Hecht pour la United Artists
Sortie USA : 22 juillet 1955
L’Homme du Kentucky est la première incursion de l'acteur Burt Lancaster dans la mise en scène ; expérience qui ne l’aura guère convaincu d’autant qu’on lui aura mis pas mal de bâtons dans les roues, les producteurs de l’époque n’appréciant guère les acteurs s’imposant réalisateurs ou producteurs. Il ne la renouvellera d’ailleurs qu’une seule fois, 20 ans plus tard, en collaboration avec Roland Kibee pour The Midnight Man (Le Flic se Rebiffe). Comme sujet pour ce western d’aventure familial qui lorgne un peu du côté d’un film au succès retentissant qui l’avait précédé de quelques semaines en salles, à savoir Davy Crockett (même époque, paysages ressemblants, même ton bon enfant, même candeur, même costumes…), il choisit l'histoire d'un homme et de son fils en partance pour le Texas à la recherche de grands espaces et de liberté. Mais pour cela, il faut de l'argent et ils vont devoir s'arrêter en gagner un peu dans un petit village pittoresque du Kentucky où vit un membre de leur famille. La tentation de se sédentariser va être très forte pour l’adulte, ce qui ne sera pas du goût du jeune garçon qui veut absolument partir à la découverte de ces contrées immenses et inconnues. Liberté et sédentarisation peuvent-elles s’accommoder ? Que doit-on préférer entre l’éducation traditionnelle et l’éducation ‘sur le terrain’ ? Ce sont les questions auxquelles s’efforceront naïvement de répondre Burt Lancaster et son scénariste A.B. Guthrie, ce dernier n’étant autre que l’auteur du roman dont a été tiré The Big Sky (La Captive aux Yeux Clairs) d’Howard Hawks et le scénariste de Shane (L’Homme des Vallées Perdues) de George Stevens.





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Re: The Kentuckian
Vivement la suite, donc !Jeremy Fox a écrit : A suivre : L’Homme de la Plaine (The Man from Laramie) d’Anthony Mann avec James Stewart et Arthur Kennedy
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Re: The Kentuckian
NotBillyTheKid a écrit :Vivement la suite, donc !Jeremy Fox a écrit : A suivre : L’Homme de la Plaine (The Man from Laramie) d’Anthony Mann avec James Stewart et Arthur Kennedy
Bouleversement probable du top 30
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The Last Command

Quand le Clairon sonnera (The Last Command - 1955) de Frank Lloyd
REPUBLIC
Avec Sterling Hayden, Ernest Borgnine, Richard Carlson, Anna Maria Alberghetti
Scénario : Warren Duff
Musique : Max Steiner
Photographie : Jack A. Marta (Trucolor 1.66)
Un film produit par Herbert J. Yates pour la Republic
Sortie USA : août 1955
En 1830 le Texas fait encore partie de la république du Mexique ; de nombreux colons américains s'y sont néanmoins établis avec l’aval du gouvernement mexicain qui avait ainsi dans l’idée d’accélérer le développement du territoire. Mais les tensions deviennent vives entre ces citoyens américains et les autorités du pays de plus en plus tyranniques. De passage à Anahuac, l’ex-colonel Jim Bowie (Sterling Hayden) est sollicité par ses compatriotes pour obtenir la libération de l'avocat William Travis (Richard Carlson), leur porte-parole récemment arrêté. Bowie ayant combattu aux côtés du général Santa Anna (J. Carrol Naish), l’actuel président du Mexique, il semblait être le choix le plus approprié pour de telles négociations. Et en effet Bowie obtient la délivrance de Travis qui, aussitôt libéré, tente de convaincre les colons de créer une milice et de lutter contre le pouvoir despotique de Santa Anna. Bowie, voulant rester neutre et d'abord prudent concernant l'indépendance du Texas, s'attire la méfiance des plus virulents des colons, d'autant plus que sa femme est mexicaine et qu'il est devenu un riche propriétaire terrien…
L'idée d’un film sur le siège d’Alamo avait germé depuis quelques années dans la tête de John Wayne qui chercha dès 1950 à y intéresser Herbert J Yates, le patron du petit studio Republic pour qui il avait tourné à de nombreuses reprises avec quelques chefs-d’œuvre à la clé tel le sublime La Charge héroïque (She Wore a Yellow Ribbon) de John Ford. Il souhaitait ardemment s’atteler à ce projet dont Johnny Weissmuller aurait été l'interprète principal. Les deux hommes ne parvinrent pas à s'entendre ; John Wayne quitta le studio alors que Yates poursuivit l’idée, produisant en 1955 The Last Command (Quand le clairon sonnera). Le film sera réalisé par Frank Lloyd avec, pour interpréter les trois officiers qui périrent lors de l’assaut final, Arthur Hunnicut dans le rôle de Davy Crockett, Sterling Hayden dans celui de Jim Bowie et enfin Richard Carlson incarnant William Travis. La sortie de ce western à gros budget (tout du moins pour la Republic) ne découragea pas pour autant John Wayne qui continua de son côté à travailler sur son projet de bien plus ample envergure, une production qu’il voulait beaucoup plus prestigieuse et ambitieuse et dont on connait le résultat tout à fait exceptionnel tourné dans les mêmes décors que son prédécesseur, à Bracketvillle, Texas. Au vu de ce chef d’œuvre célébré autant par la critique que par le public, il ne faudrait pas pour autant dénigrer le film de Frank Lloyd (dont ce sera le dernier titre de la filmographie) qui s’était avéré également être une jolie réussite sans néanmoins avoir – tout du moins en France - marqué les esprits malgré les moyens considérables déployés par la Republic (probablement son film le plus couteux).
Frank Lloyd, né en Ecosse, encore aujourd’hui assez peu connu, fût très prolifique, que ce soit en tant que réalisateur, producteur, scénariste et même acteur, jouant dans plus de 60 films à l’époque du muet. De sa centaine de films derrière la caméra, il ne reste aujourd’hui, vu de l'Hexagone, plus que très peu de titres passés à la postérité à l’exception de sa version des Révoltés du Bounty avec le duo inégalable Clark Gable/Charles Laughton, très belle réussite du film d’aventures qui a marqué un nombre considérable de jeunes cinéphiles en herbe lorsqu’ils le découvrirent à la télévision durant les années 70. Il est également reconnu outre-Atlantique pour ses nombreuses adaptations littéraires et remporta deux Oscars au cours de sa longue carrière qu’il termine avec un certain panache au vu du western qui nous concerne ici. Dès le générique, l’on est conquis par la chanson ‘Jim Bowie’ interprétée avec talent par Gordon MacRae et écrite par un Max Steiner très inspiré qui nous délivrera tout du long une bande originale ne manquant pas de lyrisme et notamment un très joli thème d’amour, la charmante comédienne Anna Maria Alberghetti l’ayant certainement inspirée ; le compositeur lui permettra d’ailleurs à l'occasion d'une séquence de nous faire profiter de sa belle voix de soprano. Dommage que cette ravissante actrice n’ait pas fait une plus grande carrière, ici très convaincante aux côtés de Sterling Hayden pour une romance certes assez classique mais cependant très attachante. Pour en rester sur Steiner, il réécrira aussi pour l’occasion un ‘El Deguello’ (la mélodie mexicaine qui préfigure une bataille dont le but est de ne laisser aucun survivant) très différent de celui sublime et déchirant de Dimitri Tiomkin entendu dans Rio Bravo et Alamo.
Le film de Frank Lloyd est basé essentiellement sur le personnage de Jim Bowie alors que John Wayne fera de David Crockett son principal porte-parole. Guère plus fidèle aux faits historiques que John Wayne, le scénariste Warren Duff s’avère cependant un peu moins manichéen par le fait que les camps adverses aient tous deux droits à la parole, qu’ils soient décrits avec humanité, chacun avec leurs nobles buts, leurs sincères arguments mais aussi leurs mesquineries, et que l’on expose avec clarté les tenants et aboutissants du conflit, avec concision et fluidité les enjeux politiques, les motivations et points de vue respectifs. Jim Bowie est présenté comme un citoyen mexicain ayant épousé une fille du pays et combattu pour l’indépendance du Mexique aux côtés de Santa Anna de qui il s’est fait un ami : une situation fantaisiste mais bien pratique pour rendre l’intrigue plus équivoque. Ceci rend en effet les relations de Bowie avec le futur dictateur assez captivantes, refusant au début de prendre parti pour un camp ou l’autre, profitant de sa neutralité pour jouer les médiateurs avant de de rallier la cause des colons américains qui veulent créer une milice et exhorter à la révolte au vu du changement de tempérament de l’homme politique mexicain. Une décision difficile d’autant qu’il sait son choix extrêmement dangereux voir suicidaire connaissant parfaitement bien la puissance de l’armée adverse et la détermination de son chef. Tout aussi intéressants les rapports qu’il entretient avec les Américains, méfiants envers lui du fait de son intégration et ses attaches mexicaines dont principalement son amitié avec celui qui veut désormais se frotter à eux.
Une première heure totalement dévolue à la situation politique, presque exclusivement constituée de dialogues cependant jamais ennuyeux, une histoire d’amour venant néanmoins s’y inviter, non dépourvue d'un certain charme dû particulièrement à l’alchimie qui se dégage entre les deux comédiens dont un Sterling Hayden doté d’une belle prestance. Cette romance n'en sera que plus déchirante puisque se mettant en place après que Bowie ait perdu femme et enfants emportés par une épidémie. Quant à la deuxième partie, c’est celle du siège et de l’assaut dont les séquences mouvementées ont été très efficacement mise en boite par une seconde équipe dirigée par William Witney qui a accompli en l’occurrence un travail assez remarquable, sachant aussi bien diriger son importante figuration qu'apporter du réalisme et une violence assez sèche à l’ensemble. A la fin du film, Sam Houston annonce la chute du bastion d’Alamo et jure de venger les 187 résistants assiégés et sacrifiés ; c’est ce que Byron Haskin nous montrera en 1956 dans son film The First Texan (Attaque à l’aube). En attendant, Quand le clairon sonnera et le Alamo de John Wayne sont deux films différents dans le fond comme dans la forme mais au final assez complémentaires pour bien appréhender cette passionnante page de l’histoire des États-Unis, les citoyens américains du Texas voulant se libérer de la surpuissance mexicaine. A signaler qu’une partie non négligeable du casting du génial Johnny Guitar se retrouve à entourer à nouveau Sterling Hayden dans cet attachant western historique qui certes manque un peu de puissance dramatique mais qui mérite d’être sorti de l’oubli tout autant par sa sagesse que par la richesse dans la peinture de personnages souvent ambivalents.
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The Man from Laramie

L'Homme de la Plaine (The Man from Laramie - 1955) de Anthony Mann
COLUMBIA
Avec James Stewart, Arthur Kennedy, Donald Crisp, Cathy O'Donnell, Alex Nicol, Aline MacMahon, Wallace Ford, Jack Elam
Scénario : Philip Yordan & Frank Burt
Musique : George Duning
Photographie : Charles Lang (Technicolor 2.55)
Un film produit par William Goetz pour la Columbia
Sortie USA : 31 août 1955
Quelle tristesse à postériori de savoir que nous allions voir avec L’Homme de la Plaine le dernier western de la fabuleuse association Anthony Mann / James Stewart ! Si les spectateurs de l’époque ne pouvaient pas encore s’en douter, l’une des plus belles séries de western jamais réalisées (avec néanmoins la ‘trilogie cavalerie’ de John Ford et la future association Randolph Scott / Budd Boetticher) allait donc prendre fin avec ce film. Cinq westerns tous aussi géniaux que différents les uns des autres ! Une cinquième œuvre débarrassée de tout pittoresque, de tout humour, plus épurée et plus mélancolique que tout ce que le réalisateur avait pu signer jusqu’à présent dans le genre qui nous concerne. Après la sombre ronde en noir et blanc d’un fusil passant de mains en mains (Winchester 73), la majesté d’une intrigue simple, confinant à l’évidence et magnifiée par des paysages superbes et variés (Les Affameurs - Bend of the River), le névrotique huis-clos en extérieurs ne mettant en scène que cinq personnages (L’Appât - The Naked Spur) et l’exotisme bigarré et picaresque d’un film passant d’un bateau à aubes aux neiges de l’Alaska (Je suis un aventurier - The Far Country), Anthony Mann fait donc tourner pour la dernière fois dans un de ses westerns l’immense James Stewart qui n’aura jamais été meilleur qu’ici hormis dans sa collaboration avec un autre génie de la mise en scène, Alfred Hitchcock. C’est donc L’Homme de la Plaine qui clôt ce quintet de westerns probablement insurpassable. Et, après Johnny Guitar (déjà scénarisé par Philip Yordan), l’on ressent à la vision de The Man from Laramie un pas de plus en avant vers le western contemporain.








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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 3 (55
Cela fait score de match de tennis serré en finale de grand chelem.Jeremy Fox a écrit :Top 30 : Ford-Mann : 5-5

- Jeremy Fox
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 3 (55
Strum a écrit :Cela fait score de match de tennis serré en final de grand chelem.Jeremy Fox a écrit :Top 30 : Ford-Mann : 5-5Normal, pour les deux maitres du westerns (même si Ford aura toujours ma préférence).
Mais les deux autres (Daves et Boetticher) se cachent en embuscade : ils risquent eux aussi de faire beaucoup de mal au final.


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- Doublure lumière
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 3 (55
Ford décline dans les années 50
c'est la thèse de Lindsay Anderson, et elle m'a d'abord semblée farfelue et m'avait vaguement scandalisé.
J'ai changé d'avis depuis. J'aime ses westerns des années 50/60 mais je leur trouve des défauts, le comble étant Liberty Valance.
Mann, Daves puis Boetticher (avec Scott) eux sont alors au top de la créativité et de l'expression.
et puis aprés COUPS DE FEU DANS LA SIERRA, les westerns sont morts
mais je m'égare
c'est la thèse de Lindsay Anderson, et elle m'a d'abord semblée farfelue et m'avait vaguement scandalisé.
J'ai changé d'avis depuis. J'aime ses westerns des années 50/60 mais je leur trouve des défauts, le comble étant Liberty Valance.
Mann, Daves puis Boetticher (avec Scott) eux sont alors au top de la créativité et de l'expression.
et puis aprés COUPS DE FEU DANS LA SIERRA, les westerns sont morts
mais je m'égare
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 3 (55
Très belle chronique Jeremy. 
