Le salaire de la peur (Henri-Georges Clouzot - 1953)
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Le salaire de la peur (Henri-Georges Clouzot - 1953)
Drame implacable, dans lequel je vois toujours un suspens à la limite de la rupture, ce film de Henri-George Clouzot m'a cloué et pourtant je ne l'ai vu qu'une seule fois. Yves Montand y trouve un de ses meilleurs rôles, le noir et blanc et la dramaturgie propres au film constitue pour moi les qualités essentielles de ce film cruel.
La scène du camion à la fin est bien entendue la plus connue mais les scènes de dialogue délivrent aussi l'intelligence du propos.
Un grand film noir en somme.
Vos avis ?
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- Machino
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Je l'ai vu il y a très très longtemps, mais j'en garde un excellent souvenir.
Pour la petite histoire, ma mère, qui était originaire des Cévennes, me racontait qu'ils avaient reconstitué tout un village mexicain près de là où elle habitait, et que c'était très marrant à voir !
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- Jeremy Fox
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Je te rejoins assez, et pas plus capable que toi d'argumenter le pourquoi.Jeremy Fox a écrit :Si je ne m'y ennuie pas, je peux dire que je n'ai quand même jamais vraiment accroché. je préfère même le remake de William Friedkin et je préfère le Clouzot de L'assassin habite au 21. Mais c'est juste une question de goût.
Désolé de ne pas pouvoir argumenter plus.
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Mon avis : j'adore ! La lente montée en puissance, la galerie de personnages (le tandem composé de l'allemand et le portugais est bien plus attachant que celui Vanel-Montand), la cruauté, le suspens : un grand film !
Petit bémol (SPOILER) le revirement ultra-brutal de vanel et du rapport de force entre lui et Montand me semble un poil trop rapide caricatural et radical, venant de Clouzot je me suis toujours étonné de ce trop peu de "subtilité".
Petit bémol (SPOILER) le revirement ultra-brutal de vanel et du rapport de force entre lui et Montand me semble un poil trop rapide caricatural et radical, venant de Clouzot je me suis toujours étonné de ce trop peu de "subtilité".

- Joshua Baskin
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Excellent Clouzot, sombre, trépidant. Montand et Vanel embourbés dans la mare de pétrole et les rapports à la limite du sado-masochisme entre les deux personnages appuient certes la misanthropie du réalisateur. Mais j'avoue avoir un plaisir sadique à suivre cette aventure noire et pessimiste...
Je préfère tout de même Quai des Orfèvres et L'assassin habite au 21, qui demeurent deux sommets de l'oeuvre du sieur.
Je préfère également la version de Friedkin, que je rêve de voir un jour édité en zone 2...
A ce propos, Friedkin avait demandé l'autorisation à Clouzot de faire un remake de son film, tout en lui expliquant que pour lui le salaire de la peur était indépassable. Lors d'une projection organisée pour Clouzot, Friedkin se retourna vers lui à la fin de la séance, et lui dit jovial qu'il avait tenu sa promesse !
Je préfère tout de même Quai des Orfèvres et L'assassin habite au 21, qui demeurent deux sommets de l'oeuvre du sieur.
Je préfère également la version de Friedkin, que je rêve de voir un jour édité en zone 2...
A ce propos, Friedkin avait demandé l'autorisation à Clouzot de faire un remake de son film, tout en lui expliquant que pour lui le salaire de la peur était indépassable. Lors d'une projection organisée pour Clouzot, Friedkin se retourna vers lui à la fin de la séance, et lui dit jovial qu'il avait tenu sa promesse !
Les films sont à notre civilisation ce que les rêves sont à nos vies individuelles : ils en expriment le mystère et aident à définir la nature de ce que nous sommes et de ce que nous devenons. (Frank Pierson)
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un des joyaux du cinéma français: un film implacable sur la cupidité humaine porté par la composition inoubliable de Vanel, une brochette de seconds rôles savoureux et une mise en scène de Clouzot percutante... seul bémol: l'interprétation de Montand, par moments, pas tjs juste... en tant q'acteur, il s'est bonifié par la suite.
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Un film qui mélange habilement aventure, social, suspens. Un sommet, que peu de films ont sû à mon avis dépasser, notamment dans la lente montée du suspens et de l'adrénaline. Le film est lent à démarrer, mais une fois lancer, impossible ne serait-ce que d'aller pisser.
SPOILER
Et rien que parce que le film se termine très mal, je l'adore.
Je rêve aussi de voir la version US de Friedkin (je ne parlerai pas de remake puisque le film de Clouzot est adapté d'un livre, ce n'est donc pas un matériau original). Rien qu'à la musique du Tangerine Dream, je le visualise très bien.
SPOILER
Et rien que parce que le film se termine très mal, je l'adore.
Je rêve aussi de voir la version US de Friedkin (je ne parlerai pas de remake puisque le film de Clouzot est adapté d'un livre, ce n'est donc pas un matériau original). Rien qu'à la musique du Tangerine Dream, je le visualise très bien.
Elle était belle comme le jour, mais j'aimais les femmes belles comme la nuit.
Jean Eustache, La Maman et la Putain
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