Dvdclassik : cinéma et DVD

Complétement charmé par 3:10 Pour Yuma (dans mon top 10 western) et La Coline Des Potences, et vu les avis élogieux lus ici, j'attendais beaucoup de La Dernière Caravane. J'ai eu beaucoup, c'est vrai. Je ne vais pas en rajouter, et pour faire simple, l'avis de Nestor un peu plus haut correspond en tous points à ma pensée sur le film, sur le positif comme sur "les regrets".

Touefois, deux détails m'ont fait sortir du film:

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Le retour des enfants à leur camp après leur virée nocturne: si on peut peut être considérer qu'il y a une sorte d'élipse pour ne pas s'appesantir sur le choc que celà doit provoquer, on a quand même un émotion proche de zéro, passées les deux filles qui découvrent leur père pendu. Ils sont jeunes, c'est leur famille, leurs amis, tout le monde et mort et tout ce qu'on nous donne à l'écran c'est une sorte de "ho, ben zut alors. on fait quoi maintenant ?" ?? Je n'ai pas compris.

Et dans une moindre mesure

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Une fois la décision de lever le camp et de traverser la vallée pour un loooong périple dangereux, pourquoi ne pas faire un petit détour par la rivière pour faire le plein d'eau plutôt que de partir en sachant qu'il n'en auront jamais assez avec ce qu'ils ont sous la main ? Il faut partir vite, d'accord, mais la rivière ne semble pas être si loin non plus...Là non plus, je n'ai pas compris...

Et c'est fou comme on peut s'attacher à certains détails parfois. C'en est même immodéré parfois, ça m'a presque vraiment gêné.
Mais le film mérite tout à fait tout ce qu'on peut dire de positif sur lui !

La Dernière Caravane a pour lui la force et la couleur vive de ses images - les paysages de canyon, Widmark attaché à une roue comme un esclave - mais on peut effectivement reprocher au scénario du film une approche un peu linéaire voire programmatique du récit. On a un peu l'impression de savoir ce qui se trame et ce qui va se passer. La psychologie des personnages des jeunes gens est assez tranchée, et annoncée dès leur scène d'introduction. L'évolution de certains d'entre eux vers l'apprentissage de la tolérance est cousue d'un fil voyant. Ces jeunes gens en eux-mêmes ne sont pas très intéressants et semblent parfois échappés d'un autre film, extérieur à l'univers bigger than life du western classique ; au milieu d'eux, Widmark est comme un géant parmi des nains. La scène d'explosion finale, où Widmark perché sur une colline coordonne la destruction des chariots, est très impressionnante visuellement. La fin du film au tribunal, volontairement naïve et édifiante, passe grâce à Widmark, qui met dans son personnage une force de conviction peu commune.

Jeremy Fox a écrit :Critique du film et du DVD Sidonis

Même le dimanche...

Bravo

Test du Blu-ray Sidonis par Stéphane Beauchet.