J'ai eu des petits problémes de pixelisation à un moment du film, mais il s'agissait d'un exemplaire que j'ai acheté en occasion!Jordan White a écrit :Hormis l'interview de JPP.Niron a écrit :Il n'y avait que les bonus de la version opening qui étaient buggé sur certain tirage. Or dans cette édition il n'y a pas les bonus de la version collector
Sinon copie identique au Openingt pour l'instant pas de bug de mon côté.
Zombie (George A. Romero - 1978)
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- Eusebio Cafarelli
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Je parlais de monde meilleur au sens oùharry callahan a écrit :Si t'apelles "un monde meilleur" SPOILEREusebio Cafarelli a écrit :un petit groupe survit contre l'envahisseur [...]avant de partir créer un monde meilleur.
un monde encore plus rempli de morts vivants, avec une situation pour les personnages survivants nettement pire qu'au début ( moins de personnes, donc groupe plus vulnérable, plus de vivres, ni d'armes, ni de refuge, presque plus de carburant et une femme enceinte dans cette situation ), on doit pas être trop d'accord sur ce que tu apelles "bon" ou "meilleur".
SPOILER
Le héros noir renonce à rester et à se suicider, le couple mixte part, elle est enceinte, ils gardent un peu d'espoir FIN DU SPOILER
et au sens où ça me semble très US cette mentalité de la petite cellule (familiale souvent) assiégée, mais qui a l'espoir de s'en sortir (la mentalité pionnier des western)
je corrige alors "pour essayer de créer un monde "meilleur"
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Une remarque encore : dans l'interview, on demande au créateur de Mad Movies si c'est un film d'horreur de gauche (encore qu'aux USA la question ait peu de sens), et il hésite à répondre oui parce que le film dénonce la société de consommation mais en même temps est une défense de l'individualisme. Je dirais plutôt que c'est un film très américain de ce point de vue.
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Pas tout à fait d'accord, personnellement, je pense que, comme tu le disais plus haut, même ses "heros" n'echappent pas à sa critique. Je n'y vois en tout cas vraiment pas d'apologie de l'individualisme et du materialisme, mais bel et bien une critique.Eusebio Cafarelli a écrit :Une remarque encore : dans l'interview, on demande au créateur de Mad Movies si c'est un film d'horreur de gauche (encore qu'aux USA la question ait peu de sens), et il hésite à répondre oui parce que le film dénonce la société de consommation mais en même temps est une défense de l'individualisme. Je dirais plutôt que c'est un film très américain de ce point de vue.
Il met à mon avis la relation entre le debut du film ou une des grandes remarques est que la société capitaliste dans laquelle nous vivons prend l'eau au moindre element imprevu (dans ce cas les zombies) et ce par manque d'organisation (d'ailleurs remarque en est faite quand l'helico survole le petit village) et le fait justement que le "heros" refuse cette alliance quite à perdre le territoire convoité (le supermarché).... puisque une nouvelle fois cette ultime confrontation va avoir comme effet de devoir lacher le supermarché aux zombies alors qu'une bonne organisation aurait pu permettre à l'ensemble de rester vivant et profiter des ressources du supermarché sans probleme venant des zombies.
Je ne pense vraiment pas qu'il faille voir des modeles dans les quatres persos que le film suit.
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D'excellents films, voire des chefs d'oeuvres, ont été tournés sur cette base.Eusebio Cafarelli a écrit :ça me semble très US cette mentalité de la petite cellule (familiale souvent) assiégée, mais qui a l'espoir de s'en sortir (la mentalité pionnier des western)
Personnellement, j'adore ça quand c'est bien fait.
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Rapidement, je suis d'accord avec Akira : on voit par exemple nos protagonistes principaux se conduire eux aussi ( comme les zombies et les bikers ) en consommateurs embrigadés après avoir éliminé le dernier zombie du centre commercial : et vas y que je me pomponne, et que je fais les boutiques ...Akira a écrit :Je ne pense vraiment pas qu'il faille voir des modeles dans les quatres persos que le film suit.
Dans une certaine mesure, Romero les met eux quatre dans le même panier que tous les autres, ils consomment pour se sentir exister, se foutent totalement de l'avenir et des enjeux de l'humanité, et c'est bien ça qui va les perdre. A force de vouloir garder leurs petites boutiques à eux, ils font n'importe quoi.
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Entièrement d'accord, je voulais juste dire qu'à mon avis ça limite un peu le côté critique du film, où alors inconsciemment il est pris par des schémas culturels (zombifié sans le savoir alors) . Il est critique sur le traitement des minoirités au début, sur les Hell's Angels et sur la mentalité redneck dans le village où on fait des cartons sur les zombies, sur la société de consommation, voire sur ses héros. Le problème c'est qu'il ne choisit pas, ou alors la solution individuelle ou de la petite communauté (à 4 et ça marche assez bien longtemps, puis deux plus le futur bébé), et on retombe dans le schéma (qu'il présente comme quand même un vague espoir) qui est le fondement de la société US. Je m'exprime mal mais c'est l'idéeNimrod a écrit :D'excellents films, voire des chefs d'oeuvres, ont été tournés sur cette base.Eusebio Cafarelli a écrit :ça me semble très US cette mentalité de la petite cellule (familiale souvent) assiégée, mais qui a l'espoir de s'en sortir (la mentalité pionnier des western)
Personnellement, j'adore ça quand c'est bien fait.
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Comme dit plus haut (fort bien par Harry d'ailleurs ), ce film n'est à prendre que comme une denonciation, et donc il n'y aucun personnage dit positif et que tous y compris les heros servent à denoncer l'individualisme accentué par la société de consommation.Eusebio Cafarelli a écrit :Le problème c'est qu'il ne choisit pas, ou alors la solution individuelle ou de la petite communauté (à 4 et ça marche assez bien longtemps, puis deux plus le futur bébé), et on retombe dans le schéma (qu'il présente comme quand même un vague espoir) qui est le fondement de la société US. Je m'exprime mal mais c'est l'idée
Donc il ne presente certes aucune solution alternative peut etre dans le but d'accentuer le fatalisme de son propos.
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Enfin vu et j'en déborde d'enthousiasme.
L'approche foncièrement réaliste de Romero nous montre tels que nous pourrions agir dans semblable situation. Du chaos à l'incompréhension, de l'acceptation à la complaisance, du profit à la perte. La sensation de chaos est incroyablement palpable dans la séquence d'ouverture. C'est vraiment plein d'idées de mise en scène, et en évitant l'épate facile, Romero ne fait que rendre son univers et ses zombies que plus vrais. Cinématographiquement les situations sont vraiment riches. Et les personnages présentent différents profils humains sans jamais paraître artificiellement caractérisés. Le personnage féminin est tout à fait étonnant, et ne ressemble vraiment à aucun autre issu de ce cinéma de genre.
J'aurais juste un reproche à faire à la zique des Goblin qui, si elle est tout à fait efficace au début, m'a semblé assez vite manquer d'imagination. Et puis peut-être une certaine complaisance sur les effets gores. Rien à voir avec ma sensibilité, mais en enchaînant trop souvent des gros plans sur des cervelles explosées, des corps éviscerés ou des membres bouffés, l'effet perd un peu de sa force.
L'approche foncièrement réaliste de Romero nous montre tels que nous pourrions agir dans semblable situation. Du chaos à l'incompréhension, de l'acceptation à la complaisance, du profit à la perte. La sensation de chaos est incroyablement palpable dans la séquence d'ouverture. C'est vraiment plein d'idées de mise en scène, et en évitant l'épate facile, Romero ne fait que rendre son univers et ses zombies que plus vrais. Cinématographiquement les situations sont vraiment riches. Et les personnages présentent différents profils humains sans jamais paraître artificiellement caractérisés. Le personnage féminin est tout à fait étonnant, et ne ressemble vraiment à aucun autre issu de ce cinéma de genre.
J'aurais juste un reproche à faire à la zique des Goblin qui, si elle est tout à fait efficace au début, m'a semblé assez vite manquer d'imagination. Et puis peut-être une certaine complaisance sur les effets gores. Rien à voir avec ma sensibilité, mais en enchaînant trop souvent des gros plans sur des cervelles explosées, des corps éviscerés ou des membres bouffés, l'effet perd un peu de sa force.
« Vouloir le bonheur, c'est déjà un peu le bonheur. » (Roland Cassard)
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Salut,
je vous signale donc la mise en ligne de la première partie d'un texte d'étude sur les différentes versions de Dawn of the dead.
Personnellement j'avoue ne pas avoir apprécié plus que cela le remontage d'Argento et pas du tout la musique des Goblin et je rêve de voir de fameux montage de Romero avec la musique qu'il avait choisi.
J'adore le tempo lent de Night et Day of the living dead et la cette accélération artificielle et cette musique m'ont parus à côté de la plaque (alors que j'adore la musique de Goblin sur Suspiria, une vrai musique fantastique et pas simplement angoissante).
Bonne lecture
Stef
je vous signale donc la mise en ligne de la première partie d'un texte d'étude sur les différentes versions de Dawn of the dead.
Personnellement j'avoue ne pas avoir apprécié plus que cela le remontage d'Argento et pas du tout la musique des Goblin et je rêve de voir de fameux montage de Romero avec la musique qu'il avait choisi.
J'adore le tempo lent de Night et Day of the living dead et la cette accélération artificielle et cette musique m'ont parus à côté de la plaque (alors que j'adore la musique de Goblin sur Suspiria, une vrai musique fantastique et pas simplement angoissante).
Bonne lecture
Stef
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Je crois que cinecinema frisson diffuse les deux versions cette semaineCinetudes a écrit :Salut,
je vous signale donc la mise en ligne de la première partie d'un texte d'étude sur les différentes versions de Dawn of the dead.
Personnellement j'avoue ne pas avoir apprécié plus que cela le remontage d'Argento et pas du tout la musique des Goblin et je rêve de voir de fameux montage de Romero avec la musique qu'il avait choisi.
Stef
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