Mince......., ça se voit tant que ça?johndoe_df a écrit :tu sais parler le...nederlandais
Prince des ténèbres (John Carpenter - 1987)
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- Colqhoun
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Prince of Darkness - Papy Carpenter
Je n'avais jamais rien lu de particulier sur ce film, je ne connaissais pas vraiment l'histoire et je ne savais pas vraiment ce qu'il valait dans la filmo de Carpenter.
Force est de constater que j'ai été surpris en bien. Carpenter/Quatermass (j'avoue, j'ai découvert hier que Martin Quatermass était un pseudo... ) instaure une ambiance glauque et oppressante à souhait autour et dans l'église. Les clodos immobilisés m'ont véritablement fichus la chair de poule par moment, en particulier celui interprété par Alice Cooper, avec le teint bien blâfard et mauvais. De plus, je me dois de citer la musique de Carpenter, bien qu'insupportable par moments, elle prend une place autrement importante dans l'installation de l'horreur.
Par moments, j'ai eu quelques frissons de terreur tant l'horreur est amenée de manière chirurgicale, progressive et terrifiante. Le film se permet deux trois passages gore, mais rien de très outrageant.
Je me dois tout de même de citer quelques détails qui m'ont un peu gonfler dont l'un des acteurs principaux, Jameson Parker, qui est passablement pénible. Autre point qui m'a un peu gonflé, la fin, qui se fait un peu à l'arrache et je ne me suis pas spécialement senti concerné par le dilemme de la femme avant qu'elle se jette dans le miroir avec les restes de sa collègue.
Mais au final, un film qui m'a fait trembler de temps à autre, sans pour autant me marquer énormément.
Je n'avais jamais rien lu de particulier sur ce film, je ne connaissais pas vraiment l'histoire et je ne savais pas vraiment ce qu'il valait dans la filmo de Carpenter.
Force est de constater que j'ai été surpris en bien. Carpenter/Quatermass (j'avoue, j'ai découvert hier que Martin Quatermass était un pseudo... ) instaure une ambiance glauque et oppressante à souhait autour et dans l'église. Les clodos immobilisés m'ont véritablement fichus la chair de poule par moment, en particulier celui interprété par Alice Cooper, avec le teint bien blâfard et mauvais. De plus, je me dois de citer la musique de Carpenter, bien qu'insupportable par moments, elle prend une place autrement importante dans l'installation de l'horreur.
Par moments, j'ai eu quelques frissons de terreur tant l'horreur est amenée de manière chirurgicale, progressive et terrifiante. Le film se permet deux trois passages gore, mais rien de très outrageant.
Je me dois tout de même de citer quelques détails qui m'ont un peu gonfler dont l'un des acteurs principaux, Jameson Parker, qui est passablement pénible. Autre point qui m'a un peu gonflé, la fin, qui se fait un peu à l'arrache et je ne me suis pas spécialement senti concerné par le dilemme de la femme avant qu'elle se jette dans le miroir avec les restes de sa collègue.
Mais au final, un film qui m'a fait trembler de temps à autre, sans pour autant me marquer énormément.
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Enzo a écrit :Prince of Darkness - Papy Carpenter
Je n'avais jamais rien lu de particulier sur ce film, je ne connaissais pas vraiment l'histoire et je ne savais pas vraiment ce qu'il valait dans la filmo de Carpenter.
Force est de constater que j'ai été surpris en bien. Carpenter/Quatermass (j'avoue, j'ai découvert hier que Martin Quatermass était un pseudo... )
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voilà,pareil ...je l'ai revu hier soir et question huis clos je préfère finalement "assaut" et "the thing",même si l'épilogue de "prince of darkness" est délicieusement inquiétant et la réal de Carpenter élégante,comme souvent (belle photo de Gary Kibbe,au passage)Dave Garver a écrit :Thématique classique pour Carpenter : un mal exogène qui nous ronge et nous séduit, un endroit clos, une équipe qui se soupçonne. Dans ce registre, je lui préfère de loin la Chose , qui est beaucoup plus flippant. Ici, les dévots du mal ne peuvent cacher leur obédience, ce qui amoindrit la tension et le suspense. Un film moyen pour Carpenter, sentiment rehaussé par un casing en demi teinte. Ceci dit, je le vois sans déplaisir...
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Prince of Darkness || John Carpenter
Découvert il y a déjà quelques années, je m'étais un peu ennuyé. Bon, je l'avais vu sur RTL9, en vf, recadré, avec des pubs à tout bout de champ. Ça aide pas. Hier soir en revanche, j'ai décidé de le revoir en dvd. Conditions optimales. Impressionant.
Un prêtre découvre, dans les sous-sols d'une vieille église de Los Angeles, un grand cylindre remplit d'une matière verdâtre qui tourne sur elle-même. Le prêtre demande l'aide d'une équipe de scientifiques pour venir identifier précisemment l'objet et ses caractéristiques. Rapidement, des événements bizarres se produiront autour de la vieille bâtisse. Les clodos du coin semblent tous possédés et assaillent petit à petit les chercheurs, tandis qu'à l'intérieur l'horreur s'installe progressivement.
Carpenter, selon ses propres dires, voulait réaliser un film d'horreur scientifique. Un film d'où la peur ne naîtrait pas de l'Inconnu, mais d'un Mal scientifiquement plausible et prouvable. Et il y parvient à merveille. En cloisonnant ses protagonistes dans une unité de temps (une nuit) et de lieu (une vieille église à moitié abandonnée), confrontés à un danger qui contamine petit à petit les membres de l'équipe, Prince of Darkness distille progressivement toute la terreur qu'il retient. Et si Big John reste doué pour créer des ambiances, il reste aussi doué pour doter ses films de propos intéressants et bien souvent pertinent. Ici, dès le début, il met en opposition foi et science, religion et mathématiques. Peut-on prouver une croyance avec des appareils scientifiques ? Peut-on prouver Dieu ou le Diable avec des calculs, des analyses, des équations ? Jusqu'à une certaine limite oui, mais lorsque les scientifiques se retrouveront confrontés à la menace, toutes connaissances ne serviront plus à grand chose. Car derrière la frousse que provoque le film, il ne fait que montrer que ce clivage entre science et foi est inévitable et ne trouvera jamais vraiment un terrain d'entente à moins de vouloir provoquer un conflit à tout prix.
En un sens, ce film est très Lovecraftien, avec cette puissance qui agit sur les gens, qui les transforment, qui les manipulent et qui s'immisce pernicieusement dans le monde. Ou l'horreur est provoqué par ces changements progressifs qui pervertissent la nature jusqu'au point de non retour (la fille au visage monstrueux qui se regarde dans le miroir fait immanquablement penser à cette nouvelle où le personnage découvrait, en regardant son reflet, qu'il était lui-même ce monstre terrifiant qu'il craignait de croiser). Bref, assurémment l'un des 3-4 meilleurs films de son réalisateur.
Découvert il y a déjà quelques années, je m'étais un peu ennuyé. Bon, je l'avais vu sur RTL9, en vf, recadré, avec des pubs à tout bout de champ. Ça aide pas. Hier soir en revanche, j'ai décidé de le revoir en dvd. Conditions optimales. Impressionant.
Un prêtre découvre, dans les sous-sols d'une vieille église de Los Angeles, un grand cylindre remplit d'une matière verdâtre qui tourne sur elle-même. Le prêtre demande l'aide d'une équipe de scientifiques pour venir identifier précisemment l'objet et ses caractéristiques. Rapidement, des événements bizarres se produiront autour de la vieille bâtisse. Les clodos du coin semblent tous possédés et assaillent petit à petit les chercheurs, tandis qu'à l'intérieur l'horreur s'installe progressivement.
Carpenter, selon ses propres dires, voulait réaliser un film d'horreur scientifique. Un film d'où la peur ne naîtrait pas de l'Inconnu, mais d'un Mal scientifiquement plausible et prouvable. Et il y parvient à merveille. En cloisonnant ses protagonistes dans une unité de temps (une nuit) et de lieu (une vieille église à moitié abandonnée), confrontés à un danger qui contamine petit à petit les membres de l'équipe, Prince of Darkness distille progressivement toute la terreur qu'il retient. Et si Big John reste doué pour créer des ambiances, il reste aussi doué pour doter ses films de propos intéressants et bien souvent pertinent. Ici, dès le début, il met en opposition foi et science, religion et mathématiques. Peut-on prouver une croyance avec des appareils scientifiques ? Peut-on prouver Dieu ou le Diable avec des calculs, des analyses, des équations ? Jusqu'à une certaine limite oui, mais lorsque les scientifiques se retrouveront confrontés à la menace, toutes connaissances ne serviront plus à grand chose. Car derrière la frousse que provoque le film, il ne fait que montrer que ce clivage entre science et foi est inévitable et ne trouvera jamais vraiment un terrain d'entente à moins de vouloir provoquer un conflit à tout prix.
En un sens, ce film est très Lovecraftien, avec cette puissance qui agit sur les gens, qui les transforment, qui les manipulent et qui s'immisce pernicieusement dans le monde. Ou l'horreur est provoqué par ces changements progressifs qui pervertissent la nature jusqu'au point de non retour (la fille au visage monstrueux qui se regarde dans le miroir fait immanquablement penser à cette nouvelle où le personnage découvrait, en regardant son reflet, qu'il était lui-même ce monstre terrifiant qu'il craignait de croiser). Bref, assurémment l'un des 3-4 meilleurs films de son réalisateur.
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Il m'était arrivé exactement la même chose, avec ce film. Au début, il m'amusait (faut dire qu'avec son héros à moustache......), et on aimait bien le mater avec des potes pour se marrer tout du long (à l'époque où M6 le diffusait 1 fois tous les 6 mois le jeudi soir).Colqhoun a écrit :Prince of Darkness || John Carpenter
Découvert il y a déjà quelques années, je m'étais un peu ennuyé. Bon, je l'avais vu sur RTL9, en vf, recadré, avec des pubs à tout bout de champ. Ça aide pas. Hier soir en revanche, j'ai décidé de le revoir en dvd. Conditions optimales. Impressionant.
Puis je l'ai quand même acheté en dvd, puis revu dans de bonnes conditions. Et là....:shock:
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Je trouve aujourd'hui tout le contexte religieux, tout le discours sur le mal un peu lourd et puis, dans un film assez proche dans l'esprit comme Assaut, il arrivait à faire vivre ses personnages. Dans Prince of Darkness, tous les personnages n'ont aucune profondeur (à part Donald Pleasance dans un rôle qu'il a déjà joué 20 fois) et n'ont de fonction que de mourir au fur et à mesure de l'histoire. Tant qu'à faire un film aussi "sérieux" dans le ton, j'aimerais au moins me raccrocher un peu aux personnages d'autant plus que je trouve le scénario extrêmement abscons. Il y a le style Carpenter mais revoir ce film a été une grosse déception (malgré quelques scènes chocs mémorables).Ratatouille a écrit :Il m'était arrivé exactement la même chose, avec ce film. Au début, il m'amusait (faut dire qu'avec son héros à moustache......), et on aimait bien le mater avec des potes pour se marrer tout du long (à l'époque où M6 le diffusait 1 fois tous les 6 mois le jeudi soir).Colqhoun a écrit :Prince of Darkness || John Carpenter
Découvert il y a déjà quelques années, je m'étais un peu ennuyé. Bon, je l'avais vu sur RTL9, en vf, recadré, avec des pubs à tout bout de champ. Ça aide pas. Hier soir en revanche, j'ai décidé de le revoir en dvd. Conditions optimales. Impressionant.
Puis je l'ai quand même acheté en dvd, puis revu dans de bonnes conditions. Et là....:shock:
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D'abord j'ai cru que c'était juste l'intro à l'analyse... et en fait non, c'est vraiment l'analyse.Breezy a écrit :Excusez la digression mais je trouve l'analyse de séquence concoctée par Carpenter lui-même et présente sur le dvd de Prince of Darkness particuliérement immanquable
"Alors là, le type il est couché."
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En plus, on demande à ce grand maître du cinémascope d'analyser une séquence de l'un de ses films recadré en 4/3... Du grand n'importe quoi !!Gounou a écrit :ExactBreezy a écrit :Excusez la digression mais je trouve l'analyse de séquence concoctée par Carpenter lui-même et présente sur le dvd de Prince of Darkness particuliérement immanquable
Mieux vaut se repporter au commentaire audio qui propose en plus une analyse beaucoup plus riche de Carpenter.
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Un choix qui m'a toujours semblé complétement incongru (en plus de sa moustache et de sa super coupe, il est bien trop âgé pour passer pour un étudiant).Ratatouille a écrit :Il m'était arrivé exactement la même chose, avec ce film. Au début, il m'amusait (faut dire qu'avec son héros à moustache......)Colqhoun a écrit :Prince of Darkness || John Carpenter
Découvert il y a déjà quelques années, je m'étais un peu ennuyé. Bon, je l'avais vu sur RTL9, en vf, recadré, avec des pubs à tout bout de champ. Ça aide pas. Hier soir en revanche, j'ai décidé de le revoir en dvd. Conditions optimales. Impressionant.
Mais je trouve l'ambiance du film excellente, et puis Carpenter parvient une fois de plus à conclure sur un dernier plan absolument génial.
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J'ai toujours bien aimé le "Original music by Elliot Lawrence" pendant le générique de fin.
Effectivement, les personnages sont plutôt interchangeables, mais je ne sais pas si cela est véritablement un problème. Parce que ce Prince of Darkness ne s'attarde pas vraiment sur eux, dans le sens psychologique du terme. C'est plus une représentation globale de "L'homme de science" vs. "la manifestation surnaturelle". Les personnages n'en sont en fait qu'un seul qui, petit à petit, s'affaiblit, jusqu'au point de non-retour (le sacrifice de la fille qui se jette dans le miroir) et qui aura des conséquences sur chacun (la scène finale).AtCloseRange a écrit :Dans Prince of Darkness, tous les personnages n'ont aucune profondeur et n'ont de fonction que de mourir au fur et à mesure de l'histoire.
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Re: Prince of Darkness : L'apocalypse selon Big John
(si le titre du topic pouvait être changé pour le titre français du film, merci. pour une fois que la traduction est littérale et parfaite pour le film !)
Attention éventuels spoilers:
Découvert ce film il y a quelques jours, et j'ai beaucoup aimé. Comme je l'ai déjà dit dans un autre topic, cette histoire qui normalement aurait relevé du fantastique pur est ici rationalisée par la science, et c'est très original.
Ainsi ce qui nous est présenté comme le mal absolu, qui n'est qu'un concept, est objectifié à l'écran (pour ne pas dire incarné !). Comme toujours (est-ce un cliché ?) le positivisme scientifique fera que tous les signes d'un danger imminent seront ignorés...
Très belle fin ouverte (le dernier rêve) qui aurait pu amener une suite...
Attention éventuels spoilers:
Découvert ce film il y a quelques jours, et j'ai beaucoup aimé. Comme je l'ai déjà dit dans un autre topic, cette histoire qui normalement aurait relevé du fantastique pur est ici rationalisée par la science, et c'est très original.
Ainsi ce qui nous est présenté comme le mal absolu, qui n'est qu'un concept, est objectifié à l'écran (pour ne pas dire incarné !). Comme toujours (est-ce un cliché ?) le positivisme scientifique fera que tous les signes d'un danger imminent seront ignorés...
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Prince des ténèbres (John Carpenter - 1987)
Très grosse déception avec ce "Prince des ténèbres" que je viens de revoir, la première vision m'avait ennuyé mais alors là, ce nanar sérieux m'a sidéré tant il est d'une d'une bêtise affreuse...
Il n'y a que ça d'ailleurs qui fait peur dans ce presque navet, la bêtise sérieuse.
Franchement raté par un aspect grosse rigolade involontaire, car après un début vraiment bien fichu et prometteur ce n'est malheureusement qu'une suite atterrante de scènes ridicules et je ne résiste pas à vous conter la plus poilante :
Il faut donc admirer la séquence énorme où l'une des actrices veut libérer son comparse asiatique enfermé dans un autre pièce et menacé par deux démons féminins de pacotille (qui jouent aussi bien que la fiancée robotisée dans "L'amie mortelle" de Wes Craven, si vous ne connaissez pas, c'est à voir pour le croire ça aussi !).
Donc la courageuse miss attaque le mur avec, oh chance, un bout de bois qui a un petite partie métallique traînant à portée de main, et elle parvient en seulement deux coups à faire un trou comme un poing car c'est visiblement du papier mâché mais elle dit à l'autre derrière le mur "Ah la la, ça va prendre du temps", et à la fin de la réplique le trou pourrait déjà faire passer un enfant !
Dans la suite de cette séquence, bien plus tard dans le film (car Carpenter utilise un montage parallèle aussi balourd que son histoire traîne sur place) l'asiatique va finalement enfin se décider à
attaquer le mur de son côté et le défonce en quelques secondes alors que les deux démones "tentent" une irruption dans la pièce par la porte (elles restaient devant jusqu'alors sans bouger, attendant la Saint-Glin-Glin) et comment ne pas se tordre devant ses deux grosses goules qui mettent un temps fou à passer la porte cassée en deux par l'esprit grâce aux pouvoirs psychiques de la Grande Démone en Chef à face de Pïzza Hut (ah oui, car je vous ai pas dis, la Dite Grande Démone était bien là aussi mais elle dormait et ne faisait pas le signe de départ aux deux petites démones !)... donc où j'en suis moi ?
Ah oui, les deux pétasses sont arrêtées juste ce qu'il faut par une porte fêlée et mince comme du parchemin, l'autre asiatoc rampe comme un bleu qui a oublié ses bases de service militaire : pour franchir un mètre qui lui permet de passer de l'autre côté du mur, il se trémousse dans tous les sens mais n'avance pas !
Tu penses bien que le suspense est à son comble : les deux connes arrivent enfin à passer la porte, et toc elles attrapent le pied du débile qui n'a toujours pas avancé d'un pouce... et pendant ce temps, si vous suivez bien la scène que je vous narre avec plaisir, la fifille qui veut aider donc de l'autre côté aperçoit son copain et est toute contente
Donc elle lui attrape le bras et le tire vers elle, aidée par un autre copain qui ne bougeait pas jusqu'alors puisqu'il regardait par la fenêtre.
Voilà, l'asiatique est passé ! Ouaiiiiiiis !
Mais tututtut, une des démones aussi ! Elle est là, accrochée à la papatte de sa proie !
Et ben comme elle passe aussi, elle va se recevoir des coups de brique sur la tête sans pouvoir se défendre et elle sera passée par la fenêtre en deux temps trois mouvements...
Tu parles d'une engeance ces démons du XXe siècles
Bref, un gros mauvais trip (comment Carpenter parvient à faire aussi nul après les sublimes "The Thing" et avant "L'Antre de la folie" ?) dont je ne comprends pas l'adulation de beaucoup car c'est seulement un exemple cette scène. Il y en a à loisirs tout le long du film.
Si vous avez des arguments pour défendre juste cette séquence hilarante, je suis preneur.
Il n'y a que ça d'ailleurs qui fait peur dans ce presque navet, la bêtise sérieuse.
Franchement raté par un aspect grosse rigolade involontaire, car après un début vraiment bien fichu et prometteur ce n'est malheureusement qu'une suite atterrante de scènes ridicules et je ne résiste pas à vous conter la plus poilante :
Il faut donc admirer la séquence énorme où l'une des actrices veut libérer son comparse asiatique enfermé dans un autre pièce et menacé par deux démons féminins de pacotille (qui jouent aussi bien que la fiancée robotisée dans "L'amie mortelle" de Wes Craven, si vous ne connaissez pas, c'est à voir pour le croire ça aussi !).
Donc la courageuse miss attaque le mur avec, oh chance, un bout de bois qui a un petite partie métallique traînant à portée de main, et elle parvient en seulement deux coups à faire un trou comme un poing car c'est visiblement du papier mâché mais elle dit à l'autre derrière le mur "Ah la la, ça va prendre du temps", et à la fin de la réplique le trou pourrait déjà faire passer un enfant !
Dans la suite de cette séquence, bien plus tard dans le film (car Carpenter utilise un montage parallèle aussi balourd que son histoire traîne sur place) l'asiatique va finalement enfin se décider à
attaquer le mur de son côté et le défonce en quelques secondes alors que les deux démones "tentent" une irruption dans la pièce par la porte (elles restaient devant jusqu'alors sans bouger, attendant la Saint-Glin-Glin) et comment ne pas se tordre devant ses deux grosses goules qui mettent un temps fou à passer la porte cassée en deux par l'esprit grâce aux pouvoirs psychiques de la Grande Démone en Chef à face de Pïzza Hut (ah oui, car je vous ai pas dis, la Dite Grande Démone était bien là aussi mais elle dormait et ne faisait pas le signe de départ aux deux petites démones !)... donc où j'en suis moi ?
Ah oui, les deux pétasses sont arrêtées juste ce qu'il faut par une porte fêlée et mince comme du parchemin, l'autre asiatoc rampe comme un bleu qui a oublié ses bases de service militaire : pour franchir un mètre qui lui permet de passer de l'autre côté du mur, il se trémousse dans tous les sens mais n'avance pas !
Tu penses bien que le suspense est à son comble : les deux connes arrivent enfin à passer la porte, et toc elles attrapent le pied du débile qui n'a toujours pas avancé d'un pouce... et pendant ce temps, si vous suivez bien la scène que je vous narre avec plaisir, la fifille qui veut aider donc de l'autre côté aperçoit son copain et est toute contente
Donc elle lui attrape le bras et le tire vers elle, aidée par un autre copain qui ne bougeait pas jusqu'alors puisqu'il regardait par la fenêtre.
Voilà, l'asiatique est passé ! Ouaiiiiiiis !
Mais tututtut, une des démones aussi ! Elle est là, accrochée à la papatte de sa proie !
Et ben comme elle passe aussi, elle va se recevoir des coups de brique sur la tête sans pouvoir se défendre et elle sera passée par la fenêtre en deux temps trois mouvements...
Tu parles d'une engeance ces démons du XXe siècles
Bref, un gros mauvais trip (comment Carpenter parvient à faire aussi nul après les sublimes "The Thing" et avant "L'Antre de la folie" ?) dont je ne comprends pas l'adulation de beaucoup car c'est seulement un exemple cette scène. Il y en a à loisirs tout le long du film.
Si vous avez des arguments pour défendre juste cette séquence hilarante, je suis preneur.
Dernière modification par Frank Einstein le 4 mai 09, 13:06, modifié 3 fois.
"Il est toujours préférable d'être un faux-méchant que d'être un faux-gentil. (Le faux-gentil est souvent un vrai méchant)". J.-L. Fournier